Après avoir parcouru l'ensemble de la saga des Uncharted depuis ses débuts, j'avais adoré le 2, trouvé insipides le 1 et le 3, détesté le 4. Trop pompeux, trop sérieux en étant faussement cool à la Marvel post-2012 : c'était non. Fini les aventure du gendre idéal pour moi, ouste !
Et ce Lost Legacy, acheté pour 10 euros en physique en occasion, me tend les bras en cette rentrée 2025. J'ai été juste attiré par la jaquette avec son héroïne, (un peu) plus aride que le lississime (oui) Nathan. Parfait pour l'été indien et un week-end tranquille dans un mood Indiana Jaune.
Evacuons d'office les points faibles du titre, communs par ailleurs à tous les opus : des gunfights poussifs inintéressants - jouez en mode facile - ; et de l'action bien trop grandiloquente quand on a passé 15 ans. Vous savez que vous vous engagez dans un film intéractif d'aventure, avec des énigmes d'une facilité déconcertante. Tant mieux, je peux pas blairer ça, les énigmes ! J'aime la forêt, les sacrifices de peuples perdus et les méchants à lunette teintées, moi.
En revanche, donc, là ou ce spin off brille, c'est dans son efficacité : The Lost Legacy est la synthèse de toutes les qualités de la saga de Naughty Dog, sans les longueurs, pour une aventure compacte de 6-7 heures.
Je recommande donc ce titre chaudement, à faire de préférence en quelques sessions rapprochées pour suivre le film. Même si le gameplay est quasiment absent, on a du mal à lâcher la manette, tant les découvertes de paysages qui s'enchaînent nous décrochent la mâchoire : c'est vraiment très beau.
En définitive, c'est peut-être le troisième Tomb Raider que j'attendais ! De dos, Chloe est un sosie de Lara, il faut dire... A mon sens, cet opus est le meilleur de la saga, au coude-à-coude avec Uncharted 2, mais ce dernier avait été plutôt une révolution graphique en son temps et reste plutôt un souvenir marquant qu'un jeu extraordinaire. The Lost Legacy est donc un jeu idéal pour s'évader dans des contrées perdues et mystérieuses, le temps de quelques heures, sans chichi et sans durée de vie artificiellement gonflée.
Je vous laisse, j'ai des miroirs à déplacer.