Je déteste noter un jeu sans l'avoir fini, et cette note violente vous permettra d'allègrement me cracher dessus. Mais revenons-en au début.



Au commencement, Dieu créa l'humour



Malgré un style graphique minimaliste laissant penser que je vais encore me perdre dans un vieux jeu indépendant volontairement old-school et austère, me voilà face à un jeu plutôt rigolo, facile à jouer, et pas si vilain. Les références à la culture geek se mettent à pleuvoir par centaines, et mes zygomatiques se dérident enfin.


J'avance doucement mais sûrement, je trouve le gameplay et les combats assez basiques, mais passons. Outre le manque de visibilité lorsqu'une échelle mène à une pièce au-dessus de celle dans laquelle je suis actuellement, je ne galère pas trop, et j'en viens même à m'amuser. Le soufflet commence à retomber, mais heureusement le premier boss, assez facile, vient pimenter la partie.
Jusque là, ça me plait plutôt bien.



Au milieu, Dieu créa l'ennui



C'est à partir de là que l'ennui s'installe. Car derrière ces vannes bien senties, le jeu peine à se renouveler, et le second niveau (les égouts) est un enfer de level-design tant il faut s'organiser pour tout découvrir. Le bestiaire est juste chiant à combattre, avec des préférences affirmées pour certains types d'armes (bonjour les faux choix), et les développeurs commencent à placer ici et là des ennemis ayant pour seul but de vous faire enrager par leurs compétences.


Au final, après avoir galéré à récolter des pièces, à acheter des armures et armes plus puissantes, à engranger de l'XP ... je me suis posé cette simple question : pourquoi ne pas faire de même sur un jeu plus riche, plus complexe, plus beau ?


Parce qu'au fond, le style metroidvania ne vaut pas un Guacamelee en son temps, les combats ne valent pas un bon Rogue Legacy, et le level-design pénible décourage.



A la fin, Dieu s'était barré



Je sais que ce jeu a son public, et à vrai dire, tant mieux. D'ailleurs, je recommande vivement à chacun de tenter l'expérience, en espérant qu'elle vous plaise davantage qu'à moi. Pour ma part, je n'irais pas plus loin (5h de jeu), mais si vous arrivez à vous accrocher, vous aurez de quoi faire, avec une durée de vie phénoménale et divers modes de jeu appréciés des fans.

Bunzer
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le 3 mai 2015

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Bunzer

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