Valheim…
Valheim, c’est sans doute l’une des œuvres d’art qui m’a le plus marqué jusqu’à aujourd’hui.
Dans le même registre que Minecraft, pas seulement parce que ce sont des jeux de survie, il y a ce quelque chose de plus particulier, d’indicible. Il y a comme une magie qui s’en dégage et qui transcende littéralement tout le reste. Cette chose qui se dégage je dirais que c'est la poésie d'un jeu, et quand tu saisis la poésie dans une œuvre, elle te marque comme aucune autre œuvre ne le pourrait.
C’est un type d’émotion si particulier que je ne le retrouve quasiment jamais. Ni dans le cinéma, ni dans la littérature ni même dans la musique. Ce sont des souvenirs et des sensations qui n’appartiennent qu’au jeu vidéo. C'est comme une sorte de nostalgie très particulière
Et pourtant, j’ai connu des œuvres hors du jeu vidéo qui m’ont touchées jusqu’au plus profond de moi.
Mais pas de la même manière que Valheim…
Ma première partie, je l’ai vécue avec mon frère et ses potes. J’étais encore au lycée, et à ce moment-là tout le monde avait du temps pour jouer. On a lancé le jeu… et c’est devenu notre quotidien. Tout le monde se connectait pour jouer à Valheim, littéralement toute la journée.
Forcément, passer autant de temps dans un univers aussi bon, aussi prenant, a créé des souvenirs inoubliables.
Je me souviens de ces premiers jours : la découverte du premier cerf, notre premier boss abattu, notre premier donjon, ou encore le jour où l’on a pris la mer pour la toute première fois sur notre drakkar… qu’est-ce qu’on était heureux, putain...
C’est un jeu qui a réussi à laisser une empreinte profonde dans mon âme.
À tel point qu’aujourd’hui, rien qu’en réécoutant la bande-son des plaines, j’en ai les larmes aux yeux.