Note : 4/10 — Un potentiel immense… complètement gâché.
J’ai eu la chance de tester Wild Hearts S en avance sur Nintendo Switch 2, et franchement, j’y croyais. Rien qu’en voyant l’affiche, j’étais hypé de fou. L’univers féodal japonais, le côté bestiaire, les combats, tout me donnait envie. Mais une fois manette en main… la douche froide.
Je vais dire les termes : ce jeu est une déception.
Un portage irréprochable… pour un jeu qui ne suit pas
Techniquement, la Switch 2 fait le taf. C’est exactement la même version que sur PS5, Xbox Series ou PC, et ça, c’est une vraie perf. Aucun ralentissement, aucune chute de framerate, le jeu tourne nickel. Franchement, à ce niveau-là, rien à redire.
Mais ce n’est pas parce que ça tourne bien que c’est un bon jeu.
Graphiquement, ça pique. Littéralement.
Moi, je fais toujours passer le gameplay avant les graphismes. Toujours.
Mais là, même moi j’ai grimacé.
Il y a un truc qui ne va pas dans la patte graphique. C’est comme un mélange de réalisme et de pixelisation mal gérée. C’est flou, c’est agressif, ça manque de cohérence visuelle. On dirait un jeu de 2015 sorti en 2023, avec aucune direction artistique claire. Et pourtant, je suis pas du genre à m’arrêter aux textures. Mais là, ça me sortait carrément de l’expérience.
Un gameplay qui te donne envie… de quitter la partie.
C’est là que tout aurait pu se rattraper. Parce que l’idée est bonne : un gros monstre, un système de combat à la Monster Hunter, des attaques puissantes, un rythme soutenu. Mais très vite, tu sens qu’il y a un souci.
Il y a une latence dans les contrôles, un petit décalage dans les enchaînements, un manque de fluidité qui casse toute la nervosité des combats. Et puis surtout… ces trampolines. Ces ressorts. Ces constructions en plein combat. Pourquoi ?
Je n’ai pas compris l’intérêt. Ni en combat, ni en exploration. Ça sort de nulle part, ça ne colle pas à l’univers, et surtout : ce n’est pas fun. Je ne me suis jamais dit : « Ah, ce système ajoute quelque chose. » Non. C’est une mécanique mal expliquée, mal exploitée, qui rend le jeu encore plus bancal.
Et c’est frustrant, parce que tu sens qu’il y avait une vraie ambition.
Un univers accrocheur, un jeu bâclé.
C’est ça le pire : j’avais envie de l’aimer. L’ambiance japonaise, le style visuel des affiches, l’univers des combats… tout donnait envie d’y plonger.
Mais au final, on se retrouve avec un jeu pas fini, pas fluide, pas intuitif, et surtout pas agréable à jouer.
Et le plus ironique dans tout ça ? C’est que ce n’est même pas un problème de console. Même sur PS5, c’est la même. Ce n’est pas la Switch le problème. C’est le jeu lui-même.
Conclusion
Je n’ai pas passé un bon moment sur Wild Hearts S, et pourtant j’étais prêt à lui donner sa chance.
C’est fluide ? Oui.
C’est prometteur ? Sur le papier.
Mais en vrai, c’est un jeu qui donne envie… puis qui te perd complètement.
50 euros pour ça ? Non. Clairement pas.
Un univers fort, un concept ambitieux, mais une exécution ratée sur tous les points essentiels.
C’est dommage. Et franchement, ça fout les boules.