Le jeu fondateur de la série d’aéroglisseurs qui font boum !… ou plutôt bonk ! contre les murets de la piste à chaque virage : bonk ! bonk !… Attends, une ligne droite… gaaazzz… merde, freine… bonk ! putain de virage ! bonk ! un autre… bonk !… Mais des fois ça fait boum ! parce que t’as reçu un missile dans le cul !
Cela dit, on ressent mieux les effets sonores en les écrivant parce que dans le jeu lui-même, on ne les entend que fort peu, étouffés par défaut ou noyés derrière la très belle musique électro-techno un peu trance sur les bords. Il faut dire qu’on ne peut pas régler séparément la musique et les effets sonores de toute façon…
Une simulation de course de collisions donc, car si on ne se cogne pas dans les murets, on se cogne dans les concurrents, pas du genre à céder le passage. La vitesse (quand on ne se cogne pas, aïe…) est rapidement grisante en classe « venom » mais en « rapier », là c’est du délire, c’est-à-dire quasiment la vitesse de la lumière ou un peu en dessous : les collisions involontaires ad nauseam !
Seulement 6 circuits mais en vérité la durée de vie est excellente… car de là à remporter une course, il faudra y passer des plombes et des plombes… Mais en ce temps-là, on était bien content de « farmer » ce genre de connerie de jeu à la con… enfin, pour les plus enragés quand même. Pour les autres, après avoir fait « wahou » quelque tours, on retournait sur Destruction Derby, car quitte à se cogner partout, autant que ça soit un peu plus amusant…!
Les graphismes étaient très convenables, mis à part le clipping de folie presque au niveau de Daytona USA sur Saturn. On ne mentionnera pas le VGA ni le SVGA de la version PC, laquelle ne marchait que sur 0,1% des configs du marché, tout simplement parce que… ça ne marchait pas. Les portages PC pourris, ça ne date pas d’hier !
On insistera donc sur la maniabilité atroce de ces bordels à cul d’hydroglisseurs ou plutôt terroglisseurs, terrifiants à conduire. Et injouables. Sauf pour les plus enragés et on l’a sans doute tous été à un moment ou un autre en cet âge de pierre du jeu vidéo, l’âge du Wipeout. Mais parce qu’on n’avait vraiment rien d’autre à grailler !…