Pour toutes les heures passées sur ce jeu à essayer en vain de le platiner, je veux rendre hommage aux développeurs de Yakuza Ishin ou Like a Dragon : Ishin, comme j'y ai joué sur la PS4. Non seulement le gameplay est très exigeant si on veut vraiment de la variété et s'éclater à trancher à tout-va, mais le scénario est toujours aussi demandeur d'attention. Impossible ou presque de comprendre de quoi il est question dans les moindres détails entre le shogun, l'empereur, le Kinno-to et le Shinsen-gumi (et j'en passe) sans suivre attentivement le jeu de bout en bout.
À l'instar des autres Yakuza, Ishin n'est pas avare en histoires secondaires, mais à celles-ci, sont ajoutées un carnet de diligence pour développer sa vertu. Une idée de génie, selon moi, afin de donner encore plus d'humanité à Ryoma. À Kiryu d'être jaloux de ne pas avoir d'amitié avec autant de personnes aussi rocambolesques (mention spéciale à dame lascive) et hauts en couleur.
Une autre (énorme) partie du jeu appréciable est sans aucun doute une autre vie avec notre très chère Haruka. Se faire curer les oreilles par ses doigts délicats ou la voir s'extasier devant notre salade de concombres, ça n'a pas de prix.
Les maîtres sont très difficiles, pour ma part, j'ai beaucoup galéré avec les boulets de canon et les épouvantails. Mais toute cette galère, même la galère pour faire de l'argent avec les courses de poulet ET l'arène (la plus dure que j'ai expérimenté dans ma carrière de joueur de Yakuza), fait que nous nous sentons des plus récompensés une fois l'exploit accompli.
La difficulté du platine est aussi au rendez-vous, puisqu'il faut aussi apprendre le shogi, le riichi mahjong (deux classiques pour Yakuza) ainsi qu'apprendre à identifier les bookmakings corrects dans les courses de poulet, encore une fois, primordial pour se faire les précieux ryo nécessaires à la confection des katanas et autres armes et armures (près de 200). Tous sont nécessaires à faire fabriquer par le forgeron pour espérer entrevoir le platine. Ah oui, j'oubliais la vraie difficulté : la difficulté ashura de la courtisane.
Je pourrais citer tellement plus, me rappeler aux bons souvenirs de mes frustrations de ne pas trouver les différents sceaux et attributs du dragon nécessaires aux armes, mais cela n'est-il pas fait pour nous pousser à repasser du temps et du plaisir à refaire une nouvelle fois l'aventure de Ryoma dans une partie NG+?
Merci RGG studios <3