1994 en 10 films

Annotation :

Pour cet univers étrange, décalé, onirique et morbide, qui transcende une histoire somme toute classique en lui donnant un aspect de conte légèrement inquiétant. Un film qui atteint des sommets avec trois fois rien.

Annotation :

Le tout est plutôt sage visuellement parlant, lorsqu'on connaît le réalisateur. Mais la structure du film est d'une telle folie, d'une telle démesure, qu'elle vient à bout de toute réserve sans aucun mal.

Annotation :

Un autre film totalement décalé, qui fait le grand écart entre réflexions métaphysique et série B, voire Z, sans aucun complexe ; et qui livre, à sa manière, une puissante réflexion sur l'amour, sous toutes ses formes.

Annotation :

Vision romanesque de l'adolescence, faite de conneries et de petits jeux, à la fois très drôle, touchant, lyrique...

Annotation :

Peut-être bien la meilleure ouverture de film de tous les temps. Il mérite d'être vu rien que pour elle. Pour le reste, c'est un très beau film sur l'évolution des sentiments avec le temps, avec des moments en creux, et d'autres sublimes. Et puis Faye Wong qui danse sur California Dreamin', c'est absolument délicieux.

Annotation :

On ne présente plus Pulp Fiction. Il est l'objet d'un culte si grand qu'on en oublie, parfois, le film. Qui n'en demandait pas tant. Qui n'est aucunement ultime mais qui présente une flopée d'excellents moments et une structure tout à fait audacieuse, mettant en valeur le flou existentiel dans lequel baignent les personnages.

Annotation :

Je lui préfère "La Stratégie de l'Echec", bien plus radical dans l'humour à la fois lourd et absurde. Mais ça c'était pour faire mon chieur. Sinon, oui, "La Cité de la Peur", c'est bien, mangez-en.

Annotation :

C'est mignon, c'est divertissant, c'est un peu simplet, à l'image de son personnage principal. Ca se suit bien, mais faut pas trop creuser, parce que dans le fond y a deux trois choses qui gênent un peu aux entournures.

Annotation :

Je n'ai franchement pas accroché à toute la première partie du film, en revanche, dès que le drame se noue, même si l'impact est forcément amoindri vu que je ne me suis pas attaché aux personnages, le côté démesuré et démentiel de la réalisation emporte totalement.