2001 en 10 films

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Aladdin faisait le pont entre les Disney classiques et un renouveau plus groovy, sous perfusion de Tex Avery. Kuzco enfonce le clou avec son rythme débridé, son humour non-sensique et son merveilleux quatuor de personnages. Si on ne renonce pas tout à fait aux vieilles traditions de la firme (chansons, morale conventionnelle...), celles-ci sont réduites au strict minimum afin de céder la place à l'humour et à l'efficacité narrative. Mon film de chevet.

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Les frères Coen délaissent le temps d'un film la satyre pour mieux s'adonner au lyrisme. The Barber est à la fois un joyau esthétique, un très bel hommage aux films noirs, et une intrigue sur un homme qui déclenche un engrenage qu'il ne maîtrise pas, qui rappelle un peu "L'étranger" de Camus, et pour laquelle les deux frangins déploient tous leurs talents de scénaristes.

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C'est génial. La dérive adolescente dans toute sa complexité, à travers une réalisation tout en caméra portée, plans en plongée, débullés, ou que sais-je, qui s'accorde parfaitement au fond. Et quand ça se calme, c'est la beauté formelle du film qui nous explose à la gueule. Il y a mille idées dans ce film, que ce soit en termes de narration, de montage, de montage sonore, de visuel... et c'est constamment touchant, à la fois tendre et cruel, et terriblement pertinent dans sa description de l'adolescence.

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Le summum du film "nul-mais-drôle", bien plus radical que La Cité de la Peur. Pastiche de film d'entreprise qui va jusqu'au bout de son concept, dont Farrugia livre un excellent résumé :
"Mal filmée, mal jouée, mal éclairée, cette vidéo, grâce à des tableaux pas beaux et à une réalisation pas claire, vous emmènera sur le fleuve de l'échec sans même vous en rendre compte."

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Pour qu'un film soit poignant, il faut une connexion avec le spectateur. Cette connexion peut se faire de plusieurs manières : le développement d'un personnage, par exemple. Dans mon cas, la connexion avec Requiem a été assurée par un élément à la fois terriblement fort et beaucoup trop personnel pour que je puisse conseiller le film à qui que ce soit : ma phobie des piqures. Autant dire que ça a été une séance assez éprouvante.

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Dans le prolongement de Ghost in the Shell, et sous l'ombre un peu envahissante de Tarkovski, Mamuro Oshii nous livre cet Avalon, dont la réussite ne tient pas tant aux thématiques (intéressantes au demeurant) qu'à la superbe maîtrise formelle dont le film fait preuve.

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Une histoire d'amour universelle, transcendée par l'éclatement de l'espace et du temps. Le dispositif met un peu de temps à se mettre en place, avant d'embarquer dans une course effrénée pleine d'audaces narratives.

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La réussite de ce film tient presque exclusivement en la prestation de Denzel Washington, qui cultive à merveille l’ambiguïté de son personnage, jusqu'à un final magnifique dans son mélange entre grandiloquence et déchéance.

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Un film qui annonce Le Labyrinthe de Pan de multiples manières (mise en scène, mélange de drame historique et de fable) tout en s'en démarquant par un univers plus masculin, plus sombre et plus ancré dans la réalité.

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Le rythme est bancal et les personnages se mettent doucement en place, mais le spectacle est déjà présent.