2006 en 10 films

Annotation :

Je ne m'attendais pas à dire ça d'un film de Sion, mais c'est craquant. Film de gangster déglingué, voyage erratique sans but précis, Hazard est un des trucs les plus euphorisants que j'ai pu voir. Un drôle de film à la croisée entre un Scorcese et Fight Club, porté par une mise en scène approximative mais diablement vivante, par la tendresse palpable du réalisateur pour ses personnages, et par des interprètes d'une qualité exceptionnelle.

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Formellement, c'est un monument. Quant à l'histoire, elle est non seulement touchante mais elle traite de la transmission et de l'imagination d'une manière bien plus fine qu'il n'y paraît. Réussite totale, donc.

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Un véritable conte, avec toute l'ambiguïté et la cruauté qui les caractérisent. Le tout servi par un lyrisme bourrin qui n'est pas sans rappeler le style de Peter Jackson. J'adore.

Annotation :

Un film très dense et inventif, qui fonce à 100 à l'heure et se fout complètement d'être compréhensible. L'intrigue rappelle quelque peu Inception, mais le traitement est ici complètement différent. C'est vivant, c'est bordélique, c'est profond, c'est joyeux, ça s'imprime dans les rétines et le cerveau pour ne plus en ressortir.

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Une descente aux enfers traitée avec une invention formelle complétement hallucinante. Un mix entre les contes en apparence naïfs de Andreas Hykade et les expérimentations de Stan Brakhage. C'est assez difficile à décrire, mais ça claque.

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C'est magnifiquement trash, politiquement incorrect, inquiétant voire malsain par moment, tout en dressant un constat sans appel sur l'Amérique et ses dérives. Et la séquence d'ouverture est juste complètement culte.

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Autre film trash, Tideland traite de la perte de repères avec une certaine maestria. La caméra volante de Gilliam est parfaitement adaptée au sujet, et si certaines provocations apparaissent un peu vaines, le long-métrage reste un savoureux mélange entre conte innocent et film glauque.

Annotation :

Entre le film d'horreur et le western, avec en prime une réflexion sur la loi de Talion et sur l'identification du spectateur aux "héros", la suite de La Maison Des 1000 Morts se démarque de son prédécesseur par sa forme plus Rock n'roll et beaucoup moins bordélique.

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Film d'anticipation aux thématiques passionnantes et nombreuses, techniquement très bien fait, les personnages manquent cependant d'épaisseur et la teneur émotionnelle s'en retrouve fortement diminuée. Un excellent film néanmoins.

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Un immense délire sur la relation qui lit l'amour, la mort et la fiction, qui n'évite pas un pathos un peu lourd, mais la foi absolue d'Aronofsky dans son récit emporte.

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"Alright, I give you the Runt, but you take care of it. And you kill it, next year."
Un conte d'apparence naïf mais d'une grande maturité et, plus étonnant, d'une grande cruauté sur l'apprentissage et les responsabilités.