2009 en 10 films

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Religion, science et passion. Le doute contre les certitudes. Agora convoque des archétypes pour mieux brasser les multiples thèmes qui sous-tendent son récit, tout en étant porté par un souffle épique propre aux péplums. Une mise en scène démesurée soutenue par un scénario exemplaire fait d'Agora l'une des plus grandes réussites de ces dernières années.

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Un long-métrage tout à fait atypique, entre film à grand spectacle et film à message, avec comme personnage principal un connard antipathique. Un peu comme un Bad Taste auquel on aurait greffé une parabole sur le racisme ainsi qu'un background conséquent. Un peu tout ce qu'il manquait à Bad Taste, en fait.

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Comment utiliser les stéréotypes au mieux pour servir une histoire rocambolesque à souhait avec un superbe crescendo dans le n'importe quoi. Des passages instantanément cultes et une bande-son fort réussie achèvent de faire de Lascars la plus belle caricature de la banlieue.

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Panorama de la musique iranienne tout autant que manifeste pour la liberté, Les Chats Persans manque de liant pour conquérir pleinement. Reste que le film est formellement réussi, surtout au vu des conditions de tournages, et que les chansons sont excellentes.

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Avant tout une superbe réussite esthétique, Tétro peine cependant à attirer l'attention au départ, la faute à un mystère un peu trop entretenu. Puis les relations familiales se précisent, l'histoire fait peu à peu sens et les enjeux se décuplent. Et les scènes de flash-back sont magnifiques.

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A l'opposé de Tétro, voici La Merditude Des Choses. C'est trash, c'est attachant, c'est vivant, ce n'est pas tellement drôle mais les relations familiales sont décrites avec justesse et le pathétique des situations n'alourdit jamais le film. Bien plus profond que ce que le titre laisse supposer.

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Paraît que le matériau de base est sensationnel. Je serais tenté de le croire, vu que les réflexions amenées par le film, l'histoire, les personnages, sont excellentes. Dommage que le résultat manque cruellement de personnalité, mais ça reste néanmoins une belle réussite aux yeux du néophyte que je suis.

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C'est gentil, à la fois mignon et effrayant, avec un côté très artificiel qui peut gêner ou émerveiller selon les sensibilités, mais difficile de nier l'énorme créativité de Selick pour mettre en image une histoire à la fois simple et profonde.

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Film de super-héros décalé, où la parodie s'efface derrière le drame, Defendor démystifie le super-héros avec un certain brio. Certains passages sont magnifiques, cependant le récit n'évite pas quelques creux qui empêchent d'adhérer complètement. Ah, et Defendog est le meilleur side-kick de tous les temps.

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Le film peine un peu à redémarrer après une introduction sublime et d'une maturité étonnante. Je vois pas trop quoi dire d'autre dessus, en fait, à part que c'est techniquement au top.