2013: Et en salle ça se passe comment ?

Annotation :

Ok, à la première vision, nombreuses sont les séquences qui auraient pu me faire lever de mon siège le temps du plus enthousiaste 'FUCK YEAH!'. Mais en le revoyant, le film s'arrête à mon gout à ce plaisir immédiat, peut être manque t'il la subtilité et l'inspiration d'un Kill Bill par exemple. Tarantino fait du Tarantino pour s'amuser, Django Unchained ne reste ainsi donc qu'un très bon divertissement.

Annotation :

Expérience cinématographique bluffante, Winding Refn m'a encore mis une claque. Cependant, par curiosité j'aimerais tout de même le revoir, histoire de dépasser l'aspect coup de poing de cette première vision et de l'apprécier avec plus de recul.

Annotation :

Bien que fonctionnant pourtant dans sa forme, le principal défaut du film est de laisser entrevoir des enjeux et des questionnements sans les développer. Ainsi cette fin abrupte qui vient couper court à tout semblant de réflexion, et laisser croître une certaine frustration, inspire seulement le sentiment d'un film inabouti.

Annotation :

Oui, 'Memories of Murder' de Bong Joon Oh, le cinéma en général de Fincher ou même Twin Peaks sont passés par là et au visionnage de ce film ça se ressent clairement. Le film manque d'authenticité et n'arrive pas à trouver ce petit plus qui permettrait de le distinguer des œuvres cités plus haut.
Pourtant, c'est un polar qui fonctionne quand même et ce sans doute grâce à certains personnages particulièrements bien écrits.

Annotation :

De tels premier films, j'aimerais en voir plus souvent. Ce film respire la nostalgie, celle des années 60, cette France des bistrots, de Jean Gabin et du catch des bas fonds. Par l’esthétique lisse mise en place, Perrault magnifie et fantasme cette époque.
Ce premier film à cependant des défauts, comme emporté par son enthousiasme, le film multiplie les axes de lectures (Climat traumatique ambiant lié à la guerre d'Algérie et son impact sur les personnages, vision du monde du spectacle...) sans pour autant laisser assez de clés pour les rendre évidents. Mais ce qu'en j'en retiens et qui m'aura charmé le plus c'est la poésie qui se dégage du film.
Un de mes coups de cœurs de 2013. (Et à mon gout la plus belle affiche de l'année !)

Annotation :

Que ce soit au niveau de sa narration parfaitement maîtrisée, de son univers visuel fascinant ou du brio de la mise en scène qui arrive à faire vivre tout un film dans un si petit espace, la production US du film ne semble pas avoir altéré le talent du père Joon-Ho. Seuls viennent noircir le tableau des petits tics d'écriture typiquement américains (et sans doute imposés par la production), exemple, le bras droit du méchant qui se relève éternellement car bien déterminé a péter la gueule au gentil. C'est occasionnel, mais agaçant lorsqu'on connait la subtilité et l'inventivité propre au cinéaste.
Peut être pas aussi bon que ces deux premiers films, mais tout de même du très bon cinéma ! (Et qui m'a donné envie de lire la BD.)

Annotation :

Diantre que j'aime les frères Coen ! A mi chemin entre le mysticisme d'A Serious Man/Barton Fink et l'épopée musicale d'O'Brother, le cinéma des Coen se bonifie avec le temps car toujours plus maîtrisé et personnel. Sans aucun doute un de mes préférés de leur filmo.