2015 - Les Films Vus [Liste Commentée]

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Si cette histoire de boucles temporelles est plutôt bien ficelée dans son ensemble, "Predestination" amène son sujet avec beaucoup de lourdeur dans d'interminables phases d'explications et d'expositions, ce qui a tendance à casser le rythme déjà un peu faiblard du film.

Finalement, il manque toujours aux frères Spierig un talent de montage et d'écriture qui font que, malgré toutes les bonnes intentions du monde, leur filmographie ne s'élève jamais au-dessus d'une série B correcte, sans plus.

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L'ennui total devant ce documentaire lorgnant sans cesse sur le film-cinéma sans dépasser le projet télévisuel à la mise en scène agaçante, remplie de tics.
L'idée de faire chanter les adolescents au rythme de leurs déboires est sympathique mais les chansons sont toujours mal amenées et embarrassent plus qu'elles n’émeuvent.

Restent les quelques rares moments de complicité bien rendus entre les adolescents, certaines personnalités qui transparaissent et surnagent dans la maladresse et la caricature du reportage.

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Parodie érotique de films de zombies qui tente tant bien que mal de dissimuler son discours ouvertement masculiniste et anti-féministe (en racontant, au passage, énormément de conneries essentialistes et dangereuses sur le viol) sous la crétinerie de ce genre de production à voir au 3 500ème degré, remplie d'effets spéciaux cheapos.

Force est de constater qu'il y a quelque chose hypnotisant dans cette œuvre mais le côté intrinsèquement puant de l'histoire développée la rend juste repoussante et malsaine.

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The Riot Club est assez surprenant dans sa façon de dépeindre les membres d'un club universitaire secret vieux de trois siècles comme étant avant tout des gamins pourris-gâtés, pathétiques et ridicule, singeant ce qu'ils pensent être l'élite, avec de vrais grands méchants loups parmi eux.

Le format huis clos, hérité de ses origines théâtrales, est séduisant mais manque beaucoup de consistance, notamment dans ses dialogues, ce qui rend le film rapidement long et chiant.

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Lust of the Dead 2 aurait pu se nommer "Nice Guy: The Movie". On y apprend notamment que les femmes ne font rien qu'à coucher avec des hommes puissants par pure vénalité et sadisme, délaissant ainsi les autres hommes bien obligés de violer pour assouvir leurs pulsions.

Mise à part le fait que Tomomatsu ne peut s'empêcher d'étaler sa misogynie tout au long de son film, force est de constater que cette suite est meilleure que l'original. Le scénario est plus dense certes, mais c'est surtout l'arrivée de scènes de sexe franchement explicites pour ce genre de production qui est à signaler, ce qui est probablement à corréler avec une baisse du budget global, déjà pas mirobolant.
Plus qu'à fixer cette maudite de caméra, rajouter encore plus de sexe consenti et peut-être que le troisième opus pourra être presque plaisant.

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Délaissant quelque peu ses tirades masculinistes sans toutefois épargner au spectateur un peu de lesbophobie et de transphobie, Lust of the Dead 3 est probablement le plus agréable volet de la trilogie.

C'est le mieux filmé et joué des trois, les délires visuels pointent enfin le bout de leur nez et il y a cette scène un peu folle où se superposent l'invasion des zombies violeurs dans un camp de réfugiées à un "Ave Maria" interprétée par une Marie (oui, celle de la Bible) très "moe".
La fin laisse planer le doute sur un éventuel épilogue à venir qui ne sera pas de trop pour conclure cette étrange saga profondément réactionnaire mais pas inintéressante pour autant.

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Si le film est étrangement peu musical avec sa B.O absente (à la limite, ce n'est pas son sujet), il développe une fascination hypnotisante pour la performance physique et le renoncement de soi à la limite du masochisme.

C'est aussi sa limite et ce qui rend la narration très redondante car le récit ne propose pas tellement plus entre deux rebondissements bien sentis. Et la moralité ambigüe bénéficie d'un traitement étonnant dans lequel seul le spectateur est juge.

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Un sympathique "Fenêtre sur Cour" revisité à la réalisation feutrée et aux acteurs adorables dans un jeu de romances croisés, de mesquineries et de petits secrets honteux.
Toutefois, Pascal Thomas ne donne pas de direction franche à son film, il manque de vrais moments de comédies et de traits de noirceur plus prononcés. Par conséquent, l'ensemble est étonnamment peu passionnant malgré des qualités évidentes.

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Adapté du comics du même nom de Daniel Schaffer, qui assure l'écriture de ce DTV un peu déroutant, "The Scribbler" ne parvient pas à exprimer tout le potentiel de son univers, perdu entre un scénario tout petit et un rythme qui ne prend jamais vraiment.

C'est parfois assez beau, souvent mal écrit mais il y a toujours cette petite étincelle, ce petit truc, qui fait que l'on reste quand même devant cette œuvre bizarre. En espérant que, soudain, tout explose.

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La rencontre entre un podcasteur loleur et un homme obsédé par les morses qui tourne à la comédie franchement macabre, remplie d'humour noir et de body horror au rendu cheap mais grotesquement terrifiant.

Quelques scènes sont inutilement étirées mais "Tusk" s'en sort avec les honneurs en suintant le malaise à chaque plan tout en arrachant des rires nerveux ici et là. Sans jamais forcer l'empathie pour son personnage principal détestable, il rend pourtant son calvaire particulièrement éprouvant jusque dans sa conclusion d'une tristesse étonnante.

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Si le passage du court au long métrage s'en ressent dans cette histoire d'amour qui ne raconte pas grand-chose, remplie de personnages peinant à exister, ce premier essai d'Ana Lily Amirpour n'en demeure pas moins intriguant, ne serait-ce que par son contexte et sa réalisation (B.O merveilleuse).

Finalement, "A Girl Walks Alone at Night" n'est jamais aussi beau que lorsqu'il suggère les éléments fantastique qui le compose plutôt que quand il les filme de manière frontale. Ainsi, les scènes de "chasse" prennent des allures particulièrement inquiétantes et fascinantes à travers cette silhouette sombre qui espionne, suit, interpelle ses victimes avant de les dévorer.

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Outre le fait que Tom Harper recycle les pires tares du cinéma d'horreur actuel, notamment l'absence d'une véritable ambiance au profit des multiples jumpscares d'une gratuité sans commune mesure, cette "Dame en Noir 2" souffre principalement d'une réalisation exécrable.
Sous-éclairée et insuffisamment contrastée, l'image dessert continuellement une histoire déjà pauvre en la rendant illisible et pénible à suivre.

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Il manque un petit supplément d'âme et de magie à ce beau conte, calme et reposant, au dessin délicatement enchanteur.
La narration est un peu inégale et saute parfois du coq-à-l'âne mais l'ensemble demeure attachant, sensible mais jamais guimauve.

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Bien que moins intense et charnel que son prédécesseur, "L'Étrange couleur des larmes de ton corps" est une belle expérience, hermétique au possible certes mais qui parvient à ne pas faire doublon avec "Amer" en se rapprochant au maximum des codes initiaux du giallo dans un tourbillon d'images somptueuses.

Malheureusement, les réalisateurs ne se préoccupent pas beaucoup du spectateur, seul et abandonné face à une narration presque absente tant l'esthétique et l'ambiance sont prégnantes.

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Le mélange de tendresse et de cruauté inhérent à ce genre de comédies douces-amères fonctionne bien mais il manque une bonne demi-heure pour prendre le temps de développer davantage ses personnages plutôt que de laisser les questions soulevées en suspens dans une fin franchement expédiée.
Résultat, si l'héroïne est immédiatement attachante, le reste des protagonistes est tellement survolés qu'ils en tombent dans la caricature antipathique.

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Difficile de sortir quelque chose de positif de "Taken 3". La première demi-heure est une succession de scènes d'exposition embarrassantes où l'on pressent déjà l'absence de fun et d'un minimum d'autodérision de la suite.
L'ensemble fait d'ailleurs incroyablement vieillot, entre ces antagonistes sortis de l'ex-Bloc Soviétique et ce héros, tueur sanguinaire masqué en bon père de famille voulant juste protéger ses proches.
Pas grand-chose à sauver non plus du côté de l'action, la mise en scène est molle et les combats peu inventifs et lisibles. Bof, quoi.

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Tarantino pompera presque tout sur ce pur film d'exploitation à l'héroïne iconique dans un Women In Prison aux accents de western.

On y retrouve évidemment tous les ingrédients inhérents au genre comme l'esthétisation et l'érotisation des sévices infligés aux détenues par les gardiens, l'inévitable scène saphique ou la nudité féminine, gratuite et omniprésente.
Le film est d'une beauté qui n'appartient qu'à lui, qui ne se révèle que par endroit grâce à ses quelques plans originaux lâchés au compte-goutte ou à sa sensualité parfois inattendue, le plus gros problème restant les raccords sonores, foireux au possible malgré un montage cache-misère.

"La Femme Scorpion" est forcément bancal et un peu idiot, surtout avec l'âge, mais transpire d'une telle aura et d'une telle force que tout lui est pardonné.

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En partant sur une comédie horrifique zombiesque, le film s'essouffle dès la première demi-heure en ne proposant rien de particulièrement singulier.
Il parvient toutefois à trouver un nouveau souffle en introduisant d'autres éléments saugrenus telle que la venue d'aliens responsable de l'épidémie tout en laissant tomber l'aspect comédie à gros sabots.

Le résultat est assez déconcertant, le récit se retrouvant rapidement sans objectif clair et ne s'embarrasse pas trop d'explications. Paradoxalement c'est ce qui maintient son intérêt et le potentiel de l'univers est évident malgré une exploitation un peu superficielle.
Ni vraiment fun dans l'action, ni vraiment carré dans son récit, "UnDead" a le cul entre deux chaises mais se regarde avec une certaine curiosité.

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Délaissant l'univers carcéral pour les grands espaces, la suite des aventures de la Femme Scorpion prend ici des allures de road movie teinté de mysticisme abscons.
Sasori n'est plus juste une prisonnière avide de vengeance, c'est une figure mythologique à la fois crainte, respectée et détestée de ses pairs. Le personnage est déshumanisé, presque en retrait, pour servir de pivot aux autres prisonnières évadées.

Choix déconcertant, presque discutable, qui évite une redite du précédent film et magnifie certains traits du mythe, notamment grâce à une réalisation plus élaborée et bénéficiant d'un budget supérieur.

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Troisième volet plus terre-à-terre et moins expérimental que les précédents où se joue le drame quotidien de femmes survivant péniblement dans une société misogyne gouvernée par les hommes.

Prostitution sordide, avortements sauvages, viols et maltraitances en tout genre, rien n'est épargné au spectateur dans cet opus mélancolique à souhait mais peu consistant vis-à-vis de son scénario et de ses personnages ainsi que d'une Sasori dont les apparitions frôlent parfois le nanar.
L'intrigue secondaire tournant autour d'une relation incestueuse frère/sœur est sans doute celle qui souffre le plus du manque de développement et reste donc dans un suspens gênant.

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Soyons honnêtes, "Imitation Game" a tout du film antipathique par excellence. Taillé pour les Oscars avec ses performances d'acteurs à chaque plan, sa réalité historique distordue pour s'adapter à une dramaturgie plus cinégénique ainsi que sa réalisation de facture extrêmement classique qui ne fâchera personne si ce n'est pas les amateurs de mise en scène étrangère au pré-fabriquée.

Pourtant, l'ensemble fonctionne exceptionnellement bien, principalement grâce à des dialogues malins et ludiques qui lui évite l'ennui des productions trop bien pensées. C'est donc très efficace, à défaut d'être réellement émouvant ou de poser des questions dérangeantes, notamment en ce qui concerne la répression de l'homosexualité de Turing traitée à la va-vite.

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Nouveau réalisateur, dernier film de la saga avec Meiko Kaji et un retour aux sources bienvenu après un troisième épisode en-dessous des précédents. Trahie par celui qu'elle aime, Sasori se retrouve donc de nouveau en prison avec son lot de policiers véreux et de matonnes sadiques.

Si la première partie sent le réchauffé en plus d'être peu crédible, l'intrigue trouve un nouveau souffle en basculant dans le WIP grâce à sa nervosité et à un final d'un romantisme sombre.
On sent la volonté d'Hasebe de prolonger le travail d'Ito dans sa mise en scène mais entre le manque de moyens évident qui conduit à un montage nuisant à la fluidité de la narration et la pâle imitation du réalisateur initial, le résultat est bancal et assez laid.

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Kohira évite de s'accrocher désespérément aux derniers vestiges de la saga et livre une nouvelle version de La Femme Scorpion plus humaine et complexe, à la narration radicalement différente malgré une trame principale conservée (la trahison de l'être aimé sur fond de magouilles politiques).

La direction d'acteur pour Yumi Takigawa se révèle un peu hasardeuse au début, entre tentative d'imitation du jeu minimaliste mais intense de Meiko Kaji et investissement d'un véritable rôle d'héroïne de polar.
Takigawa n'ayant de toute façon pas l'aura iconique de l'actrice précédente, elle optera très logiquement pour la deuxième option, crevant littéralement l'écran sur le nouveau et poétique thème musical.

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Film musical au concept pas inintéressant mais qui tire tellement sur la corde du recyclage forcené au détriment d'une histoire un minimum cohérente et écrite que l'ensemble vire rapidement à l'ennui profond.
L'absence de mise en scène et les chansons faiblardes au possible n'aident pas et ce qui arrive à maintenir en vie le spectateur égaré tient juste à la prestation d'Emily Blunt, incroyablement lumineuse et drôle et belle.

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Deuxième reboot du film de 1972, sans doute le moins réussi et le plus racoleur de la saga.
C'est donc une accumulations de sévices et de tortures en tout genre qui occupera l'essentiel du film tout en surfant sur une recette scénaristique périmée depuis longtemps (la niaiserie des flashback!).

Seule la dernière demi-heure, particulièrement fun et nerveuse, sauve le film du nanar définitif. En effet, l'évasion de Nami en compagnie d'un gardien abusif et rebelle envers les méthodes de son supérieur offre les quelques moments un peu drôles et légèrement auto-parodiques de cette œuvre opportuniste mais non dénuée d'un certain charme.

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Travail magnifique et impeccable sur la photographie, l'éclairage et la musique pour ce bijou d'angoisse totale qui réutilise avec bonheur et intelligence tous les codes du genre.

Si la première heure est très réussie, le film accuse un peu choc dans son virage vers le fantastique qui fissure l'ambiance oppressante du début jusqu'à un climax de scène finale un peu petit et une fin à multiples interprétations un peu frustrante.

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Film d'arts martiaux construit littéralement à la fois comme un jeu vidéo et une ode à l'esprit du karaté.
Un scénario famélique qui sert de prétexte à une narration construite sur la progression de la difficulté des combats, des adversaires à la présentation explicite (leur nom et leur appartenance à un clan systématiquement écrits à l'écran) et à la caractérisation simple pour une héroïne aux motivations basiques.

Si les combats sont bien chorégraphiés, l'ensemble manque quand même d'une mise en scène plus solide et surtout d'un peu d'humour.
Ce n'est pas très intéressant cinématographiquement parlant mais la structure en elle-même du film demeure assez intrigante pour rester devant son écran.

Annotation :

Si l'émergence d'un projet audacieux de space opera fait toujours plaisir au vu de l'absence complète du genre au cinéma, pas sûre que le nouveau Wachowski confirme sa validité sur grand écran.

L'obligation de faire tenir un univers gigantesque dans un seul film de deux heures oblige à de nombreuses coupures dans le montage, ce qui rend la narration hachée et occasionne de nombreuses ellipses gênantes.
Et comme ça manque cruellement de fun et d'humour malgré la virtuosité de l'action, on décroche rapidement.
Dommage.

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Après une ouverture particulièrement réussie dans son concept et son abstraction, on a affaire à un curieux mélange de thriller psychologico-fantastique et... De giallo à l'ancienne.
Des meurtres violents à l'arme blanche d'une silhouette inquiétante gantée de cuir jusqu'à l'image au sous-ton jaune, "Necrophobia" se lance dans un délire hallucinatoire aux enjeux rapidement incompréhensibles et préfère se concentrer sur la fascinante descente aux enfers de son héros.