2016 en films

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À la vue de ce Star trek, ma première incursion dans cet univers, je comprends tout à fait ce qui a poussé Disney à faire appel à Abrams pour Star wars VII, tant cette oeuvre arrive à séduire un public novice tout en restant assez fidèle à l'oeuvre d'origine et en réservant visiblement assez de clins d'oeils pour contenter les fans avertis (je peux me tromper sur ce point, mais c'est l'impression que j'ai eu). Le tout enrobé dans de superbes images et un développement des personnages vraiment intéressant.

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Là où l'écriture, des images absolument sublimes et des interprétations quasi parfaites auraient pu donner un véritable chef d'oeuvre, Bertrand Tavernier se perd en sacrifiant ses personnages, leur humanité et leur personnalité au profit de symboliques quasi-désincarnées. Si cela se justifie par le propos du film, se passant pendant l'affaire Dreyfus, mais véritable parabole de la situation politique en France dans les années 70, toute implication émotionnelle devient alors impossible. Ça reste une oeuvre intéressante, mais cette impression d'abandon des personnages m'a vraiment déçu.

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Objectivement j'ai pas tout compris, le film traitant d'un milieu qui utilise son propre langage, difficilement accessible pour les non initiés. Mais Adam McKay réussit à rendre le tout ludique, intéressant et intelligent en adaptant la forme de son film pour mieux servir le fond. Il a également l'intelligence de ne pas traiter ses héros comme des Arsène Lupin des temps modernes, en les remettant à leur place à plusieurs reprises. Ajoutons à ça des performances d'acteurs qui tiennent franchement la route et des caméos bien trouvés. Et un film potentiellement chiant comme la mort devient un immanquable. Bien ouèj!

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Le film a le mérite d'essayer de créer sa propre mythologie dans un genre où cela ne se fait jamais, la quasi-totalité des super-héros trouvant leur naissances dans les comics. Mais il gâche sa bonne idée de départ, qui aurait pu être un croisement entre "Incassable" et "Kick Ass" en essayant de justifier l'origine de Hancock, laissant la pseudo intrigue et le personnage de Jason Bateman sur le bord de la route. C'est toujours un plaisir de voir Will Smith, mais là c'est sacrément bancal.

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Une première partie âpre et malsaine, un peu comme si Tarantino avait écrit sa version de "Henry, portrait d'un serial killer". Un Clooney intéressant, un Tarantino flippant et une Juliette Lewis à croquer avec sa fausse naïveté tirée tout droit de son personnage des "Nerfs à vif", bref un très bon début. Et puis twist, et on bascule dans un film de monstres jouissif tiré tout droit d'un grindhouse des années 80. Le changement d'ambiance et de ton ne m'a pas dérangé, et rend ce film bipolaire absolument unique et très agréable à regarder. Cependant, j'éprouve un léger sentiment de regret quant au fait que les personnages principaux soient finalement sacrifiés par ce twist, dans le sens où ils perdent leur personnalité pour devenir des personnages de slasher basique.

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Même si j'adore les oeuvres de Miyazaki plus proches du fantastique (ou de la science fiction, j'ai toujours un peu de mal à faire la diff') j'ai quand même bien aimé ce "Porco Rosso", plus concret et réel dans son univers (oui bon la tête de cochon c'est un élément fantastique mais ça n'impacte pas vraiment l'univers ou le contexte du film). On y retrouve tout ce qui rend l'oeuvre de l'artiste absolument exceptionnelle : le souci du détail, notamment au niveau des textures, des personnages parfaitement écrits (surtout les femmes) et des images absolument magnifiques. Seul bémol, on a affaire à une oeuvre inoffensive et enfantine dans le bon sens du terme (les pirates bouffons, le combat final volontairement grotesque, le sortilège de la tête de cochon) alors que le contexte (montée du fascisme) est dramatique. Plus d'impact de ce dernier sur l'intrigue aurait peut être été intéressant, à la manière d'un "Le vent se lève".

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REVU / +2 / Mon premier visionnage du "Stratège" m'avait laissé une impression de film long et chiant, voire même difficile à comprendre parfois tant le base ball et ses spécificités ne m'intéressent pas. Mais avec le recul, j'étais surtout fatigué et donc pas complètement attentif. Et putain j'ai bien fait de le voir une deuxième fois! Certes, le film a un rythme lent et le base ball n'est pas le sport le plus passionnant à mes yeux, mais il est brillant dans sa manière de parler de la question du management sportif, sujet très peu abordé sérieusement au cinéma. On arrive également à ressentir la tension et la pression qui pèse sur les épaules des deux héros, et le tout sans les artifices qui plombent les films sur le sport habituellement. Cette sobriété bienvenue se retrouve également dans l'interprétation, et si Brad Pitt et Jonah Hill sont à ce titre parfaits, on peut également saluer la performance de Seymour Hoffman et Chris Pratt dans deux petits rôles, mais extrêmement marquants et cruciaux pour l'intrigue.

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"Star trek into darkness" contient certaines des scènes d'action / images de science fiction les plus belles, stylisées et marquantes que j'ai pu voir. La réalisation et la beauté de ces images constituent pour moi les principales qualités de ce film dont j'ai malheureusement du mal à totalement adhérer à l'univers et à m'attacher aux personnages, pourtant super intéressants, notamment Spock. J'ai du mal à analyser cette distance que je ressens envers eux, peut être qu'un second visionnage ou un temps de digestion m'aidera à mieux analyser cela. Parce qu'objectivement on passe un super moment devant les Star trek de Abrams.

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REVU / Le problème que j'ai avec le duo Ferrell/McKay est que l'humour de leur films provient essentiellement de scènes de dialogues où les acteurs improvisent ou testent différentes répliques (comme on peut le voir dans le générique), avant que la meilleure d'entre elle soit sélectionnée dans le montage final. Ce procédé me donne l'impression de voir des scènes indépendantes les unes aux autres et gâchent le liant du film, parce qu'inconsciemment les acteurs sortent peu à peu de leur rôle avec cette méthode, et ça me dérange. D'autant plus que pendant ce temps la caméra reste immobile, et on peut ressentir de l'ennui si on n'est pas sensible à ce genre d'humour. Ce problème me gène plus sur "Anchorman", étant donné qu'il y a plus d'acteurs, et donc plus de scènes de ce genre. Dans "Ricky Bobby", je l'ai un peu ressenti, mais cela ne m'a pas gâché le plaisir de revoir ce film, dans lequel certaines scènes me font franchement marrer (essentiellement toutes celles avec John C. Reilly, hilarant, même quand il ne parle pas). En plus d'être drôle, ce film est très intelligent dans sa manière de parler de la manière dont les américains sont obnubilés par le succès et par le fait d'écraser son adversaire. J'ai bien aimé aussi le petit tacle, toutefois fort amical, adressé aux français, peuple à la prétention au moins équivalente à la leur, mais dans un style très différent.

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Bien sûr que c'est surnoté, mais pour moi ce "Creed" est parfait car il a réussi le challenge de proposer un film suivant la même trame narrative que n'importe quel Rocky, tout en arrivant à surprendre le spectateur. Ainsi, là où j'étais persuadé de voir le personnage de Michael B. Jordan arrogant et que Rocky allait devoir canaliser, je me suis retrouvé face à un jeune ultra-respectueux, partagé entre son envie de se rapprocher de l'ombre lointaine et majestueuse de son père et une peur bleue de devoir franchir les étapes qui le séparent de lui. Les scènes de boxe sont les meilleures de la saga (ce plan séquence putain). Son interprétation est parfaite, l'écriture également. J'ai aussi beaucoup apprécié l'hommage fait à Appollo, dont la présence hante le film de part en part. Rocky reste fidèle à lui-même, ce putain de bougre avec le coeur plus gros que le cerveau, ultra touchant, magnifique dans ses forces comme dans ses faiblesses. C'est mon personnage préféré de l'histoire du cinéma. Je t'aime Rocky. Et merci.

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Tarantino arrive à nous pondre son oeuvre la plus crade et sombre tout en gardant le côté jouissif caractéristique de son cinéma. Et il arrive à nous garder en haleine 3 heures uniquement grâce à son talent d'écriture, la force de ses dialogues et la justesse de sa direction d'acteurs. le contexte rappelle un peu "Reservoir Dogs" pour le whodunit en huis clos, et on peut saluer la somptuosité des décors, des costumes et de la musique. Et merci d'avoir vu le potentiel hallucinant de Walton Goggins, le Shane de "The Shield", ce mec est monstrueux. Un très grand moment de cinéma.

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L'histoire et les personnages sont plutôt cools mais je sais pas pourquoi j'en attendais un peu plus. En fait j'ai trouvé que le film n'était ni vraiment drôle ni vraiment beau, notamment dans la caverne de sable alors que la scène avait un potentiel assez épique. Et puis objectivement les décisions d'Aladdin sont forts discutables, notamment sa relation envers le génie. Mais bon ça passe bien quand même.

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Super beau et impressionnant, mais aussi parfois très confus, il me faudra un deuxième visionnage prochainement pour mieux appréhender l'oeuvre. Ce qui est drôle c'est qu'au départ j'avais l'impression que l'auteur critiquait la jeunesse qui n'arrive pas à devenir adulte et s'enferme dans une prison de rêve. Evidemment je pense que c'est l'inverse qui était suggéré, à savoir que chaque adulte doit laisser sa part de rêve s'exprimer librement, comme dans les dernières scènes. Bref, à revoir vite.

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Bah il est plutôt sympa ce film d'action. Très basique certes, et pas spécialement bien filmé mais sympa, et le trio d'acteurs est surprenant, mais très cool! D'ailleurs pourquoi on voit moins Clive Owen? Ce mec est classe, je l'aime bien avec sa gueule burinée.

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C'est marrant parce que ce film, pur délire jouissif de film d'espionnage à l'ancienne remis au goût du jour, m'a touché à un niveau plus profond que ce que j'aurais imaginé à la base. Parce que derrière les scènes d'action (superbes) et les vannes grasses (plutôt cools), et particulièrement dans la relation entre Colin Firth (parfait) et Eggsy, j'y ai vu un discours sur le fait d'être un homme de nos jours. Pas forcément l'homme en mode gros bourrin macho, mais plus dans un esprit de virilité stylisée et dans le fait d'assumer ses responsabilités. Le passage avec la princesse peut passer pour une blague, mais pour moi il traduit bien cette situation. Ainsi, si tu écoutes les anciens, si tu t'impliques dans ce que tu fais et si tu fais preuve de respect, alors tu auras l'anus de la princesse. Dans notre génération Tinder, qui se contente de n'importe quel anus qui passe, ça m'a fait plaisir.

X 2 : Je l'ai montré à Madame qui a bien kiffé, et perso pas de doute, j'adore toujours autant ce film.

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C'est typiquement le style de film maitrisé au millimètre dans l'écriture, la mise en scène et le montage, et à l'interprétation impeccable, mais dont toutes ses qualités peuvent se retourner contre lui. En effet, devant tant de maitrise on a du mal à s'impliquer émotionnellement dans cette histoire et je suis resté purement spectateur, comme quelqu'un qui observe un tableau magnifique et qui ne peut que s'incliner devant tant de talent, tout en restant totalement hermétique sur le plan émotionnel. Ça reste un incontournable malgré tout.

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Ce film et ces personnages sont fascinants. Enormément de tension, une réalisation et un montage au millimètre, ce qui renforce l'impression de perfection exigée par la pratique du jazz. Mais le plus intéressant, c'est que j'ai détesté ces 2 personnages principaux. Attention, ils m'intéressaient, et de ce point de vue on peut saluer leur écriture et leur interprétation, mais je les déteste profondément. Peut être même que je déteste Andrew plus que Fletcher. Pour moi ce sont deux monstres, et la fin me conforte dans cette idée. Mise en perspective dans un autre cadre, comme l'entreprise, c'est encore plus flagrant. Impressionant.

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Ce court est en fait au mot près une des scènes les plus marquantes du long, une sorte de brouillon en fait. Intéressant à voir, surtout pour comparer les choix de cadres et de décor, et surtout la direction d'acteur.

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REVU / Gros coup de coeur en salle, et plaisir quasi-identique dans mon salon. Et Denzel en super héros, c'est l'évidence même.

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REVU / Ce film est bourré de maladresses, notamment dans l'écriture des personnages et des situations, très fin 80 - début 90, mais avec l'humour de Seth Rogen en plus, ce qui peut sembler mal assorti, mais en ce qui me concerne j'ai beaucoup aimé. Rien que pour le fait de voir Rogen prendre le risque d'écrire un film de super-héros tout en conservant son style, ce film mérite d'être salué. Quant à Gondry, il est visiblement très à l'étroit parce que les scènes qu'il a pu filmer lui-même selon son propre style se comptent sur les doigts de la main. Ce choix de réalisateur est d'ailleurs très étrange.

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Le problème principal de ce Paranormal Activity c'est qu'il s'intéresse beaucoup trop à la famille et à leur quotidien, au détriment de l'évolution du démon, qui prenait beaucoup plus de place dans le premier film. De plus, il fait beaucoup moins peur que le premier, dont la majorité des apparitions survenaient la nuit, et donc dans un moment propice à l'angoisse. De ce point de vue, la présence de caméras de surveillance dans le 2 annule également tout sentiment de peur ou d'oppression, étant donné qu'on se sent extérieur aux images que l'on voit, et donc en sécurité. Cependant, j'ai quand même pris du plaisir à le suivre, et j'ai trouvé la juxtaposition des évènements de ce film avec le premier plutôt intelligente. Et il m'a donné envie de voir le 3, c'est donc qu'il valait quand même le coup.

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Très belle surprise ce Stallone, j'en avais jamais entendu parler avant mon visionnage d'ailleurs. Je m'attendais à voir un nanar insignifiant, mais je suis tombé sur un très bon film d'action. J'ai notamment été marqué par la faible utilisation de CGI et un grand nombre de cascades réelles, ce qui est normal pour l'époque, mais qui donne au film un côté organique et "dangereux" qu'on ne retrouve plus lorsqu'on est en présence d'effets spéciaux numériques. De ce point de vue, la mise en scène est également plutôt intéressante par la manière dont elle arrive à nous faire éprouver un sentiment d'oppression tout en gardant les scènes d'actions lisibles. Et Stallone y croit dur comme fer, comme toujours. Largement suffisant pour nous faire oublier certains personnages agaçants ou pour éviter de nous questionner trop longtemps sur certains paramètres purement physiques de l'intrigue.

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À mes yeux supérieur au 1 et au 2. Les techniques utilisées et la justification de la présence des caméras sont cohérentes et les personnages sont plutôt attachants (surtout les 2 petites filles, impressionantes). Et moi perso ça m'a foutu quelques frissons bien sentis et j'ai presque pas honte de le dire.

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L'aspect documentaire tout comme la trame qui l'accompagne sont rondement menés et parviennent à rester crédible tout en nous gardant constamment en haleine. Par ailleurs les effets gores sont savamment distillés pour nous faire ressentir une impression dérangeante et malsaine, sans non plus tomber dans le grand n'importe quoi. Vraiment très bon.

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Impression mitigée. L'idée de traiter toutes les parties du traffic, du fournisseur mexicain au junkie américain en passant par les intermédiaires, les flics et les politiciens est ambitieuse et plutôt bien menée. Mais je ferai à ce film les mêmes reproches qu'à "Contagion" du même Soderbergh ; à force de vouloir multiplier les points de vue pour traiter du sujet le plus largement possible et renforcer son authenticité, le réalisateur oublie de nous tenir en haleine et on a du mal à s'investir auprès de ces personnages que l'on connait finalement très peu.

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C'est non en ce qui me concerne. Le film ne m'a pas énervé et je ne regrette pas du tout mon visionnage, mais à mes yeux une ambiance et une symbolique, aussi superbement filmées soient elles ne suffisent pas. J'ai besoin d'une histoire et de personnages qui vont au-delà de cela, et je suis persuadé qu'il est possible de faire un film contemplatif qui arrive à conjuguer ces deux aspects, "Drive" en tête.

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J'avais très peu de souvenirs de ce Disney, et le redécouvrir fut un vrai plaisir. Les deux personnages principaux sont ultra attachants et le film arrive à véritablement nous impliquer dans cette romance naissante, qui possède certains défauts bien sûr, mais bordel ça reste un conte de fées on va pas chipoter.

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Le vrai point positif de ce film : Clooney, qu'il ne faut surtout pas résumer à un simple beau gosse vendeur de café. Ce mec est drôle, charismatique, ultra-talentueux et livre ici une performance d'un homme complexe, no-life / ermite de luxe qui vit sa vie en annonçant à d'autres que la leur est détruite, et il arrive quand même à rendre son personnage attachant. Peut être s'est il forgé cette carapace pour se convaincre que le sort des gens qu'il rencontre n'est pas si grave, et qu'au fond, leur boulot n'est qu'un boulet de plus, qu'ils peuvent très bien rebondir et vivre sans, en adoptant un mode de vie comme le sien, débarassés d'attaches "superflues"? Je ne sais pas, j'avoue que je me questionne encore sur les motivations de ce personnage. D'autant plus qu'en essayant de nous donner des réponses en le confrontant à sa famille, le film a tendance à encore plus brouiller les pistes et c'est dommage. En revanche, j'ai beaucoup aimé les intéractions du personnage avec ceux de Vera Farmiga et d'Anna Kendrick, à croquer comme d'hab.

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Je mentirais si je disais que je n'avais pas trouvé certains passages funs et plutôt bien faits, notamment toute la séquence où le bateau fonce dans le pétrolier. Mais malheureusement, ces qualités sont totalement éclipsées par un final grotesque, un méchant aux décisions pourries (pourquoi ne tues tu pas le seul mec à bord qui t'emmerde, alors qu'il est dans l'eau et sans armes? Et puis oui, kidnappe sa copine coriace aussi, comme ça tu es sûr que tu es tranquille) et une romance plutôt nulle. Et putain c'est très long pour ce que c'est.

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J'apprécie beaucoup le thème de l'homme moderne "mou" confronté à la violence et à son propre potentiel de sauvagerie, qui a été traité plusieurs fois de manière brillante, de "Duel" à "Death sentence" en passant par "Breaking bad". Ici il y a une volonté de ne pas glorifier ni esthétiser à outrance cette violence en optant pour une vision ultra réaliste de cette thématique, ce qui fait ressortir l'aspect glauque et absurde de la situation. Problème : cet ultra réalisme se change vite en austérité un peu pesante et on ne s'attache jamais à aucun des personnages, hormis peut être l'ami du héros qui lui donne un coup de main en milieu de film, ce qui est dommage lorsqu'on parle de vengeance personnelle. Dommage, certains passages, dont la scène finale, sont superbement exécutés.