2017

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De l'impossibilité de dîner, tous interrompus, Buñuel fait exploser le vernis social et nous délecte de scènes et de dialogues rivalisant de drôlerie. Graduellement le rêve se mélange avec la réalité, le spectateur voyage de l'incongru vers le cauchemar.

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2 Janvier

Huis-clos dans un commissariat, Wyler mélange plutôt habilement le drame et la comédie pendant une bonne partie du film. La tragédie personnelle de l'inspecteur McLeod (Kirk Douglas) aurait pu toucher au sublime mais sombre malheureusement dans l'héroïsme et la rédemption pataude. Décidément Wyler n'arrive toujours pas à pleinement me convaincre.

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3 Janvier

Rien de bien nouveau sous le soleil Apatow...

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4 Janvier

Je ne comprends pas vraiment l'enthousiasme qui a entouré ce film. Si quelques plans graphiques relèvent un peu l'ensemble, le film peine à intéresser sur la durée. Les personnages archétypaux et une musique si peu inspirée qu'elle n'arrive même pas à être vraiment fonctionnelle n'aident pas à pousser ce scénario trop attendu.

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5 Janvier

Curieuse impression de voir un Star Wars qui n'est pas un Star Wars mais qui est un Star Wars mais pas tout à fait Star Wars mais Star Wars quand même. Tu vois quoi ? ^^ Le film est à l'image de la musique de Giacchino. Souvent bancale entre la reprise des premières notes des thèmes connus mais qui diverge sur la fin. Ca a généré chez moi une espèce de frustration. Sinon le film brille surtout par sa dernière demi-heure. Avant le scénario semble ne pas couler fluidement et connait même un sérieux coup de mou au milieu. L'humour aussi arrive de manière assez/trop prévisible et est parfois trop appuyé ou pas toujours placé dans les bons moments. Au final la meilleure ligne de dialogue revient non pas au droïde-comic-relief mais au personnage de Donnie Yen.
Après j'ai vu ce film en vf. Je lui laisserai sans doute une autre chance en vo.

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6 Janvier

Si les débuts parlants de Renoir ne gêne en rien sa réalisation ou sa mise en scène, on sent malgré tout que ce n'est pas l'état naturel des acteurs. Non seulement un surjeu "d'époque" reste très présent mais le débit et le rythme des dialogues semblent maladroit pour ne pas dire étrange. Le scénario quant à lui adresse un conte amoral où tout le tour de force de Renoir est de rendre tour à tour les personnages antipathiques ou sympathique. C'est rafraîchissant de voir cette absence de manichéisme et de jugement sur les personnages et leurs actes. Malgré toutes ces qualités évidentes, je dois confesser avoir eu un peu de mal à pleinement entrer dans le film. Les raisons m'échappent. Est-ce que ça vient du film ou de moi ? Je ne sais pas trop.

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7 Janvier

Altman réalise ici un western brut aux personnages souvent laids et sales portés par les excellents Warren Beatty et Julie Christie. John McCabe (quel titre français phallocrate ! où est passé Mrs Miller ???) nous raconte l'histoire de ces deux personnages que tout oppose, chacun avec ses forces et ses faiblesses, si dépendants l'un de l'autre et aussi attachants l'un que l'autre. Ils montent à deux un saloon avec des "filles" dans une petite ville minière. Mais bien vite la compagnie minière s'intéresse à ce commerce florissant et, devant le refus de vendre, n'hésite pas à prendre des mesures expéditives. Se dresse ainsi à la fois le portrait de la réussite à l'américaine du petit entrepreneur (american way of life, self-made man, etc.) mais aussi, en contrepoint la critique d'un libéralisme qui n'a rien à envier à la sauvagerie de l'ouest et de sa loi du plus fort.
Vu au Cinématographe dans le cadre du cycle Vilmos Zsigmond

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7 Janvier

Premier contact avec Harold Lloyd. C'est rythmé, c'est drôle, ça a un certain charme désuet mais ça manque peut être de la poésie d'un Chaplin ou d'un Keaton. Ca reste néanmoins efficace et on passe un bon moment.

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7 Janvier

La musique de Big John fait le principal. Le scénario pas toujours très subtil, le jeu d'acteur discutable et un rythme inégal empêchent le film de se hisser à la hauteur de "The Thing". A ce titre l'absence du charisme d'un Kurt Russell se fait cruellement sentir.

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8 Janvier

Scénario un peu répétitif à coup d'attaques de la créature, musique uniquement fonctionnelle, acteurs assez médiocres mais l'ensemble est malgré tout sympathique, offre quelques jolis passages aquatiques et démontre une belle maîtrise du rythme dans les scènes de tension.

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8 Janvier

C'est un joli conte sur l'enfance se confrontant au deuil. Patrick Ness, scénariste du film, y reprend peu ou prou les 5 étapes du deuil (déni, colère, négociation, dépression, acceptation) pour faire évoluer son héros. Pour celà il use d'un arbre-monstre qui raconte des histoires et, c'est là que réside l'intelligence du propos, chaque histoire se conclut d'une manière inattendue, renversant les codes du conte et cassant leur manichéisme inhérent. Ces contes sont représentés par des animations à l'aquarelle juste sublimes. On en aurait voulu encore plus ! La partie "réelle" n'est pas en reste, proposant de beaux moments forts en émotion, notamment dans la relation mère-fils mais on regrettera le manque de développement des autres personnages en particulier le père et la grand-mère.
Reste dans l'ensemble un joli film plutôt intelligent, assez émouvant mais auquel malgré tout il manque, à mon goût, un petit quelque chose soit de magie soit de noirceur.

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9 Janvier

Dans un sublime noir et blanc, Joseph Losey nous emmène dans un huis-clos quasi fantastique (au moins dans ses effets) où se joue une relation dominé-dominant entre un aristocrate et son valet. Homosexualité, lutte des classes, on peut-y voir bien des choses. Mais c'est la tension qui nait de ces états de dominance (dominance sociale mais pas que) qui évoluent constamment qui donne toute la mesure du film. Losey ne cesse de jouer sur les miroirs, les déformations visuelles, les jeux d'ombre, les plongées et contreplongées pour définir ces états. Ce n'est bien sûr pas un hasard si la pièce centrale de la maison, là où tout se joue, est le hall et cet escalier.

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10 Janvier

Visuellement bluffant et très créatif, l'interpénétration des différents rêves finit malheureusement dans un gloubi-boulga complexe qui ne semble plus avoir de sens. Vous me direz que ce sont des rêves et que la rationalité n'y a pas beaucoup sa place mais c'est tout de même dommage de perdre ainsi son spectateur dans une conclusion perclue de symbolique plus ou moins indéchiffrable. Bref 2/3 excellent mais un final qui noit un peu son spectateur.

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11 Janvier

Pas profondément mauvais mais surtout pas vraiment intéressant. La caricature habituelle des blancs ça va bien un moment mais ça finit par lasser. Et c'est dommage car le film évoque des problématiques intéressantes : la naissance d'une nation (pour reprendre le titre déjà en miroir de celui de Griffith) dans l'horreur et dans le sang, la problématique morale de la solution de violence pour un pasteur, le rapport à Dieu dans la souffrance et l'injustice quotidienne, etc. mais rien n'est développé. Et c'est avec des gros sabots que Nate Parker nous offre un Braveheart afroaméricain du pauvre ankylosé de bondieuseries, de culpabilisations et de bons sentiments. Sinon la photo est jolie et Nate Parker semble beaucoup aimer se filmer.

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12 Janvier

Ce qui frappe dans ce film c'est d'abord la beauté de la photographie. Cette ville sous la neige et ses recoins plus ou moins sordides sont le terrain de jeu de Carol Reed et de son chef op comme ce fut le cas dans "Le Troisième homme". Ombres et lumières sont omniprésents. On peut également louer la qualité de l'interprétation que ce soit James Mason ou Kathleen Ryan. Le petit bémol tient lui plus au scénario qui peine à captiver tout du long. La dernière demi-heure s'étire un peu trop. La structure du film, divisés en plusieurs saynètes pour montrer différentes réactions du "bon peuple" face à cette dualité militant/meurtrier, devient un peu répétitive bien que non dénuée d'intérêts. Certains effets de mise en scène ont également un peu vieillis (la caméra qui tangue ou les flous pour simuler le trouble et l'état de faiblesse du personnage) mais je retiens malgré tout ce très bon fondu enchaîné où une sorte de cave se transforme, dans le délire de Johnny, en prison et une petite fille en geôlier.

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13 Janvier

Revu, +2
http://www.senscritique.com/film/Van_Gogh/critique/33623910

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15 Janvier

Al Pacino donne sa pleine mesure de comique dans ce road movie sur l'amitié entre deux laissés pour comptes de la société. Gene Hackman en ours mal-léché rattrapé inéxorablement par sa violence latente est aussi excellent. Mais c'est vraiment Al Pacino qui m'a épaté en Francis/Lion. C'est lui qui offre les plus grands moments que ce soit d'humour ou de tristesse. Le sommet du film ce sont ces deux scènes qui se suivent : la scène de la cabine téléphonique et la scène de la fontaine.

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15 Janvier

Étrange mélange de Western crépusculaire et de buddy movie où la légèreté de ton n'égale que l'amertume du propos. La fin d'un monde, qui a défaut de pouvoir s'étendre plus à l'ouest va se chercher plus au sud. Et la mort de nos deux héros sonne le glas d'une époque. La bicyclette malgré tout triomphera.

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16 Janvier

Assez académique et verbeux, ce film a eu du mal à me passionner tout du long. De plus je n'ai pas vraiment compris l'utilité de l'amourette. Pas désagréable à suivre, l'ensemble reste tout de même plutôt oubliable en dehors de la présence de Curd Jürgens et l'une des répliques finales (qui donne son titre au film) "Quand on a été le général du diable, on doit terminer en Enfer !".

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17 Janvier

Si le concept de l'homme chassant l'homme est prometteur, l'exploitation de cette idée est ici assez limitée. Après 40 minutes de blabla qu'on aurait pu résumer en 10 (nature vs civilisation, nature prédatrice de l'homme, etc.) commence la chasse à l'homme à proprement parler. Sauf que le scénario n'est pas à la hauteur. On assiste à une espèce de cartoon type Bibip et le coyote ou équivalent sauf que c'est cette fois-ci les pièges du chassé qui ne fonctionnent pas (en même temps vu la banalité des pièges...). Sans parler des comportements incohérents comme lorsque le comte Zarloff se casse chercher son fusil alors qu'il tient nos deux héros qui, soit dit en passant, se sont comme des idiots enfermés dans une grotte sans autre issue. De plus la réalisation, assez molle, ne vient pas rehausser l'ensemble.

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18 Janvier

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19 Janvier

On retiendra Leo qui s'en sort pas trop mal ainsi que Juliette Lewis en camée, la présence de Wahlberg pas mauvais mais qui n'a pas grand chose à montrer avec un tel rôle et 2 ex-"Affranchis" et futurs "Soprano" : Lorraine Bracco et Michael Imperioli. Sinon la bande son est top. Pour le reste on repassera. L'histoire, des plus classiques, ne sera jamais sublimée, les mots du poète résonnent à vide. Pire, l'ensemble sombre, à coups de clichés qui se suivent quasi sans discontinuer, dans un romantisme adolescent balourd là où la poésie aurait du nous élever. D'un matériaux potentiellement prometteur, d'un casting quasi-royal, voilà ce que coûte un réalisateur médiocre et sans inspiration.

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20 Janvier

Film choral remarquablement maitrisé, le seul demi-regret tient à l'une des histoires, celle de la japonaise qui ne se montre pas au niveau des 3 autres ni en terme de suspens, ni en terme d'émotions. Elle semble en plus raccrochée de manière un peu artificielle. Elle n'est probablement pas essentielle à l'histoire globale du film mais se montre tout de même utile, offrant quelques moments de répit pour le spectateur. Iñarritu parvient à transmettre des moments d'émotions très forts au gré de ses histoires (Cate Blanchett ♥, les enfants marocains et les enfants américains). Malgré un traitement totalement différent, on retrouve une idée scénaristique qu'affectionnent les frères Coen, les mésaventures créées et amplifiées par la bêtise humaine (jalousie d'enfants, égoïsme de touristes, moqueries d'adolescent, délire de persécution encouragé par l'alcool, etc.)

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21 Janvier

Bien sûr le film a vieilli que ça soit aux niveaux des FX (scène de ski), du surjeu et des effets dramatiques des scènes de Gregory Peck combattant ses démons intérieurs ou plus largement du traitement de la psychothérapie à la truelle. Mais malgré tout le film reste prenant. Déjà parce que le couple Bergman-Peck fonctionne très bien. Il y a la mise en scène d'Hitchcock bien sûr et notamment le rai de lumière sous la porte qui suffit à exprimer toute la tentation ressentie par Constance mais aussi un scénario qui prend son temps présentant Edwardes/Brown/Ballantine alternativement comme une menace ou comme une victime avant un twist mémorable. Enfin il y a l'humour. Un humour assez misogyne qui fonctionne très bien surtout qu'il est contrebalancé par l'aplomb de Constance.

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22 Janvier

Etrange objet filmique que celui-là. Fiction frisant le documentaire parfois d'où surgissent des scènes fantasmées, mélange de la couleur et du noir et blanc imposé par des problèmes de budget plus que par une volonté propre de mise en scène, film protopunk bien plus qu'hippie. Oeuvre presque prémonitoire. Il est sûr en tout cas que Lindsay Anderson a su sentir ou présentir quelque chose dans l'air de son temps. Malcolm McDowell recèle déjà en lui tout ce charisme félin qui flirte avec la folie et la violence, tout ce qui fera de lui le terrible Alex d' "Orange Mécanique".

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23 Janvier

Comédie subtile et intelligente aux personnages complexes. Une sorte de Woody Allen au féminin ancré dans notre époque. Ce film permet également de découvrir qu'en plus d'être mignonne Virginie Effira est "vraiment" une actrice. Melville Poupaud est lui aussi excellent. J'ai plus de réserve sur Vincent Lacoste. Non qu'il soit mauvais mais c'est peut être le personnage le plus simple et finalement le moins intéressant. C'est dommage, il aurait mérité d'être plus qu'un simple pivot scénaristique, plus qu'une simple bouée de sauvetage lancée à Victoria.

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24 Janvier

Road movie où deux enfants partent en vadrouille dans la campagne japonaise. La particularité tient à ce que l'un ds enfants soit un ancien yakuza un peu simplet, très soupe-au-lait, menteur, bagarreur, joueur. Sans véritables adultes, L’Été de Kikujiro est une sorte de "Magicien d'Oz" plein d'humour et de poésie.

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25 Janvier
27 Janvier

https://www.senscritique.com/film/La_La_Land/critique/79234276

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28 Janvier

Joli film sur le pardon aux accents de thriller.

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28 Janvier

Malgré quelques effets de mise en scène un peu datés, The Killer reste un film efficace. Je ne retiens pas grand chose des scènes d'action. Ce qui m'a plu ce sont plutôt les scènes de tensions comme celle dans l'appartement de Jenny où ce flic pas comme les autres et ce tueur pas comme les autres se tiennent en joue.