2020, jamais plein

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Ciselé. Le seul défaut majeur est un propos qui manque au mieux de finesse, ce qui commence à devenir une sale habitude avec Bong Joon-ho. Heureusement je ne suis pas venu voir un manifeste politique mais du cinéma et il fait encore ça très bien. La tension est gérée au poil près, la composition est enthousiasmante et le rythme impeccable.

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Une ligne visuellement sublime, percutante, humaine et parfois surprenante malgré ses quelques concessions aux conventions du genre. Blockbuster souvent anti-spectaculaire, doté d'une maîtrise exceptionnelle du rien. Pour faire simple, là où dans tout autre film ce serait un ennui mortel, la tension créée pendant ce qui, ailleurs, aurait été un ventre mou surpasse même celle de ses scènes d'actions. La menace perdant de sa force par son identification. Pareillement, j'ai vu beaucoup plus d'émotion dans sa retenue qu'à travers tout le drama dont le cinéma est parfois capable. Et c'est beau.

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« Ce qui peut être montré ne peut être dit. » Ludwig Wittgenstein

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Solide. J'aie eu peine à croire que ce soit son premier film. C'est bien réalisé, le noir et blanc est au poil et le scénario impeccablement ficelé.

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Drôle, habile et intelligent. C'est du Wes Anderson, il faut être client : le résultat sonne comme presque trop maîtrisé, si tant est que cela soit possible. Ce manque de naturel était moins dérangeant dans Fantastic Mr.Fox. Peut-être qu'il y a trop d'humains sur cette île aux chiens ?

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La fusion entre le Temple Maudit et le kung-fu : glauque, énervé et plein de pièges. Dommage que le vieux maître se contente de reciter des sutras à Bouddha.

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Toujours dans l'esprit d'Astérix et ce scénario qui part complètement en couille vers la fin a quelque-chose de réjouissant. Astier joue en tout cas sa partition d'une manière qui lui est propre, évitant à la fois le ridicule et l'académisme chiant.

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La jonction parfaite entre amateurisme et professionnalisme : un solide boulot sans trop se prendre au sérieux, un film de trentenaire qui se rejoue le club Do. Certes, il est tout juste hors de ma génération mais Nicky Larson est une référence imprimée, que l'on connaît sans réellement en avoir vu l'animé.

C'est aussi un peu le film qui passe parce-que rien ne va : ce mélange d'humour foireux, gras et potache avec une adaption live action d'un anime, son lot d'action surjouée et un jeu d'acteur mauvais à en être drôle mais qui fonctionne malgré tout est une réelle prouesse d'équilibriste. Lacheau n'aurait pas réellement pu mieux faire.

Bon par contre il faudrait qu'il s'arrête là. Ce genre de choses peut passer une fois mais le voir passer sa quarantaine à ressasser le catalogue AB Productions serait assez triste.

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Dans la veine d'un First Man, plus introspectif que spectaculaire. La sauce prend ici un peu mieux mais sans jamais atteindre la mystique d'un Lost City of Z. Reste un bien bel écrin et un Brad Pitt qui n'a plus grand-chose à prouver de ses talents d'acteurs.

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Pourquoi faire la course ? Parce-que l'on peut gagner.

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C'est simple, drôle, frais, sans ambition démesurée. Le film arrive néanmoins à créer une véritable dramaturgie derrière la satire. Le tout fonctionne assez bien malgré son côté un peu mièvre et une apparence un brin factice.

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Une belle énergie mais un sacré bordel...

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Moins bordélique mais moins énergique...

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La série des Yakuza papers est assez homogène, dans le fond c'est vraiment fait comme une série. Dommage que ce soit un peu fauché et que ça vire trop souvent à l'hystérie.

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Les feux de l'amour, sans amour...

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Amour, gloire et beauté sans amour ni gloire ni beauté.

Dommage que les acteurs soient recyclés à ce point, c'est assez perturbant. Surtout quand leurs rôles se ressemblent. Sinon c'est assez cohérent, toujours aussi homogène et doté d'un schéma narratif digne d'intérêt et finalement peu conventionnel, les espoirs toujours laissés en suspens.

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C'est mignon tout plein... et très classique dans le genre teen japanim.

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Un blockbuster efficace. Ça se prend très au sérieux, c'est drôle à ses dépends (franchement la marche arrière et ses petits pas chaloupés inversés, c'est inénarrable) et c'est indubitablement du Nolan. Il marque ses univers de ses lubies du moment, s'amuse avec le temps et l'espace et offre une perspective différente. Parfois c'est raté, parfois moins, mais c'est toujours un moment de cinéma.

Dommage que... POOOOOOOOOOOOIN

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Clairement, j'ai le kiki tout dur.

Edit : Papy fait de la résistance. Forcément le souffle est parti, certains passages sonnent pathétiquement « too old for this shit ». Il faut voir De Niro frapper un homme à coups d'arthrite dans la scène la moins violente imaginable : c'est extrêmement embarassant pour tout le monde.

La cosmétique, réelle ou numérique, me fait malheureusement penser au vieux beau que décrit Mann dans sa Mort à Venise. Heureusement que les moments, parfois poignants, où la vieillesse est assumée nous font retrouver le talent de Scorsese. Sans même parler de ce plan final qui confine au génie.

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Je ne comprends vraiment pas cette hype. Scorcese a aimé. C'est un film des 70s perdu puis retrouvé, une sorte de légende underground. Et après ?

Honnêtement c'est bien fichu, cette rapide descente aux enfers avinée (enfin plutôt de la bière mais abiérée c'est laid) fait ressortir les plus bas instincts derrière le fin vernis de la civilisation. On voit d'ailleurs l'abandon de livres pour allèger son bagage, métaphore subtile (non mais on a vu pire) de la régression du personnage principal en beauf alcoolisé à la gachette facile. Seulement c'est intrinsèquement déceptif, rien qu'un malaise poisseux saupoudré d'un ennui poli. Ce film n'était tout simplement pas fait pour moi. C'est comme ça.

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On passera sur le pied de nez fait à toute logique et historicité élémentaire (Hêraklễs, IVe siècle av. J.-C., bla bla bla) pour se concentrer sur le sympathique détournement pulp de la mythologie grecque. Sans oublier The Rock, taillé pour le rôle.

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Intrinsèquement déceptif, Glass ne fait que récolter ce qu'il sème : il perd son spectateur par ses fausses promesses et son refus du spectaculaire. Là où l'on attendait un détournement des codes et de l'audace ne se trouve que trivialité et amertume.

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Jim Carrey égal à lui-même. Il faut être client. Bon, c'est un peu niais mais il y a Zoey Deschanel : ça compense.

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And again. Tom Cruise en sauveur de l'humanité face à des aliens très méchants. Bon. Ce n'est pas mauvais en soi, c'est même assez malin et bien exploité mais la chose a clairement ses limites.

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En cette période de disette, une nouvelle sortie fait toujours plaisir. Sans être déplaisant, il est juste dommage que ce soit aussi convenu et académique.

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C'est drôlement compliqué à noter ce genre de films. Le point de vue est original et le sujet intéressant mais la narration et la réalisation ne sont clairement pas à la hauteur du casting associé.

Reste un Zac Effron convaincant quand il garde ses vêtements.

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C'est assez fadasse pour un film de gangsters coréen et le tout repose bien trop sur son acteur principal (en roue libre totale).

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Rien que du très basique. Un film de survie qui fait strictement ce qu'on lui demande, sans génie ni catastrophe.

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C'est loin d'être idiot ou véritablement mauvais mais ça manque atrocement de singularité.

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Brouillon, foutraque, bordélique : qu'est-ce que c'est que ce foutoir ? Bon, au moins ça change un peu.