Cover 2021 - Les Films Vus [Liste Commentée]

2021 - Les Films Vus [Liste Commentée]

Liste de

116 films

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a plus de 2 ans

Schizophrenia
7.2

Schizophrenia (1983)

Angst

1 h 19 min. Sortie : 4 juillet 2012 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Gerald Kargl

Ramya a mis 4/10.

Annotation :

La version clinique et froide dans l'esprit d'un tueur en série qui tourne vite en rond, peut-être la faute au montage imposé par le distributeur si comme moi on a pas regardé la version director's cut plus courte de 10 minutes mais bon, on va pas se mentir l'intérêt est dans la mise en scène et surtout la musique qui hante longtemps.

Querelle
6.7

Querelle (1982)

1 h 48 min. Sortie : 8 septembre 1982 (France). Drame

Film de Rainer Werner Fassbinder

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Paradoxalement, il y a plus d'homosexualité dans les décors baroques, le filtre scintillant de la photographie et les costumes des personnages qui sont tous des clichés pornographiques ou issus de la culture gay (Jeanne Moreau à elle toute seule) que dans les scènes de sexe sans sensualité ou les dialogues plats, sans aucune passion et à l'acting au mieux passable.
Fascinant parce que c'est un film un peu unique qui fait oublier qu'il ne décolle jamais vraiment et ne sait pas jouer de trouble et de mystère.

Spiral
5.4

Spiral (2019)

1 h 27 min. Sortie : 30 juillet 2021 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Kurtis David Harder

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

Un "Get Out" du pauvre, moins bien sur la description de la paranoïa sociale engendrée quand on est une minorité (intéressant le fait que Malik soit noir dans un environnement 100% blanc joue moins dans l'intrigue que le fait qu'il soit gay, surtout en 1995) et qui utilise les mêmes mécaniques pauvres en terme d'horreur à base de musique angoissante et d'épiages de ses voisins par la fenêtre.
C'est pas horrible mais quand même bien mou et décevant malgré quelques scènes stressantes, surtout quand le final laisse entrevoir que ça aurait pu être beaucoup mieux en terme d'esthétique et d'exploitation de la peur sociale.

Oryu's Passion: Bondage Skin

Oryu's Passion: Bondage Skin (1975)

Oryu joen: shibari hada

1 h 17 min. Sortie : 18 juin 1975 (Japon). Érotique, Drame

Film de Katsuhiko Fujii

Ramya a mis 4/10.

Annotation :

Un pinku avec des éléments de films de yakuza ou l'inverse, de toute manière le réalisateur ne réussit pas vraiment ni l'un, ni l'autre.
Il y a une excessive censure dans les scènes érotiques pas d'une originalité folle, les quelques combats disponibles sont plutôt bien chorégraphiés mais occupent environ 2% du temps d'écran, les personnages sont anémiques en terme d'écriture, bref nous rompichâmes.

The Duke of Burgundy
6.6

The Duke of Burgundy (2014)

1 h 43 min. Sortie : 17 juin 2015 (France). Drame

Film de Peter Strickland

Ramya a mis 8/10.

Annotation :

Un auteur britannique qui veut remettre au goût du jour le cinéma de Jess Franco et plus globalement le cinéma italien érotique des années 70 à travers une histoire d'amour sado-masochiste entre deux femmes, j'avoue j'étais pas très chaude.

Toutefois, c'est bien moins un film sulfureux qu'un film sur la lassitude de la routine amoureuse où aucun des partenaires n'y trouvent plus le moindre plaisir avec une conclusion ambigüe sur à la fois la nécessité de faire des compromis au sein de son couple et/ou que les désirs personnels peuvent être irréconciliables malgré l'amour et l'affection mutuels.

Le BDSM, la lingerie, les décors poudrés dans un lieu hors du temps et de l'espace où toute la population est féminine comme un fantasme voyeuriste masculin ou au contraire une utopie, tout cela demeure accessoire face au drame qui se déroule entre les deux femmes sans que cela soit ridicule ou over the top. Le casting et la B.O font le film à eux seuls.

Sputnik, espèce inconnue
6

Sputnik, espèce inconnue (2020)

Sputnik

1 h 53 min. Sortie : 24 février 2021 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Egor Abramenko

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

J'ai eu peur d'avoir affaire à un remake entre "The Thing" et "Alien" mais Abramenko décide finalement de faire quelque chose d'un peu frais dans le paysage de l'horreur à petit budget, avec des personnages tordus et une enquête sur une forme de vie extraterrestre ramenée par l'un des cosmonautes phares de la propagande soviétique et qui vit à l'intérieur de lui en tant que parasite ou symbiote.

Ce n'est pas super travaillé mais le setting, la narration et les quelques éclats gores en font un honnête thriller de SF jusqu'à la dernière partie qui cumule vraiment tous les clichés hollywoodiens sur le sens du sacrifice de soi pour sauver les autres alors que les personnages sont présentés comme des êtres froids et rationnels en quête de gloire ou d’échappatoire, bref un problème de continuité dans l'écriture.
Autre gros point faible du film, on peut douter de l'existence même d'un chef opérateur sur le tournage tant le film est sombre et les lumières pâteuses, venant gâcher une mise en scène peu intéressante mais au moins fonctionnelle.

Barbarian Queen
3.7

Barbarian Queen (1985)

1 h 10 min. Sortie : décembre 1985 (France). Aventure, Fantasy

Film de Héctor Olivera

Ramya a mis 3/10.

Annotation :

De l'héroic fantasy d'exploitation avec des seins toutes les cinq minutes et du sang qui semble de prime abord suffisamment cheesy pour plaire, surtout qu'au moins l'intrigue démarre vite mais pas assez déviant ou abusé pour qu'on maintienne notre attention.
C'est mal joué et les dialogues sont ridicules mais l'ensemble est pas franchement honteux et tu peux même y sentir pas mal de bonne volonté, c'est juste que le film est chiant au bout de 40 minutes grand maximum.

La Passion du Christ
5.7

La Passion du Christ (2004)

The Passion of the Christ

2 h 07 min. Sortie : 31 mars 2004 (France). Drame

Film de Mel Gibson

Ramya a mis 3/10.

Annotation :

Film effroyablement nul qui ne peut satisfaire les passionnés ni de mysticisme, ni d'histoire, ni même de bons films.

La première heure est 100% antisémite avec des scènes idiotes mais très drôles comme celle où le gouvernement colonial romain offre annuellement au peuple juif la possibilité de libérer un criminel, celui-ci préférant un meurtrier avéré avec une sale gueule plutôt que Jésus, jugé innocent par le gouverneur en place, afin de le crucifier.
La deuxième heure c'est du torture porn avec des détails mesquins pour montrer de manière la plus littérale possible la souffrance physique du prophète.

C'est vraiment un film très pauvre qui ne tisse jamais de liens entre le spectateur et les personnages à l'écran, on regarde l'ensemble passer sans jamais se sentir concerné. Le parti pris de tourner avec les langues supposées de l'époque est sans doute là pour faire sérieux mais franchement, la réalisation est du niveau d'une série B passable avec des filtres sépias ou bleus immondes.

Apocalypto
7.1

Apocalypto (2006)

2 h 18 min. Sortie : 10 janvier 2007 (France). Drame, Action, Aventure

Film de Mel Gibson

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Formellement un bon film d'aventure, énergique et violent qui peut faire passer les intentions un peu louches (racistes) de Mel Gibson de présenter son héros comme un fil rouge divin annonçant la chute de la civilisation Maya et où les conquistadors seraient une sorte de punition divine à la sauvagerie et à la violence des indigènes.

Spermula
4.2

Spermula (1976)

1 h 43 min. Sortie : 7 juillet 1976 (France). Érotique, Science-fiction

Film de Charles Matton

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

L'histoire est charmante et rigolote mais franchement, c'est surtout un film qu'on regarde pour le mélange de baroque/art déco, avec un acting typiquement français, les décors, les maquillages, les gags sous la ceinture.
C'est la présentation de la vision artistique de Matton plutôt qu'une œuvre cinématographique traditionnelle et il vaut vraiment mieux le regarder comme tel sinon c'est un peu long. Le concept est sympa, quoi.

Le Temps du massacre
6.3

Le Temps du massacre (1966)

Tempo di massacro

1 h 32 min. Sortie : 27 juillet 1967 (France). Western

Film de Lucio Fulci

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Franco Nero campe un chercheur d'or bien élevé qui se fait bolosser par littéralement tout le monde, de l'homme à tout faire du village qu'il paye consciencieusement à chaque information quelconque qu'il lui fourni au fils psychopathe de l'homme qui terrorise la ville dans un duel palpitant de fouets.
Même en terme de gâchette, c'est son frère alcoolique et lâche qui fait tout le boulot, dans une histoire téléphonée de secrets familiaux prétexte à s'amuser avec les codes du genre et de la violence.
Bien plus divertissant et rythmé que la majorité des blockbusters sortis récemment.

La Méduse électrique

La Méduse électrique (1970)

Denki kurage

1 h 32 min. Sortie : 1 mai 1970 (Japon). Drame

Film de Yasuzō Masumura

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

En terme de narration et d'écriture de personnages, on est sur les rails de l'exploitation à portée sociale mais ça fait du bien cet espèce d'anti-conte de fée où la femme n'est ni victime, ni naïve tout en gardant un peu d'humanité et d'idéalisme dans une société aussi patriarcale. Du coup, ça injecte un peu de surprise et de fraîcheur dans le genre, on est jamais sûr de rien et que ce qu'on pense acquis peut toujours être perdu à jamais.

Été 85
6.3

Été 85 (2020)

1 h 40 min. Sortie : 14 juillet 2020. Drame

Film de François Ozon

Ramya a mis 8/10.

Annotation :

Tu sens le film calibré pour plaire autant au grand public qu'aux critiques mais vraiment un plaisir de retrouver Ozon dans une romance adolescente torturée et gay. Tous les personnages secondaires sont bien, le soin apporté à la réalisation et à la bande-son compensent le fait que ça reste un film mineur du réalisateur, simple et un peu superficiel.

The Oxbow Cure

The Oxbow Cure (2013)

Sortie : 2013 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Yonah Lewis et Calvin Thomas

Ramya a mis 5/10.

Annotation :

Malgré une absence de dialogues à quelques voix off près (l'héroïne est cloîtrée seule, en pleine nature canadienne), je crois j'ai pas trouvé le bail assez autiste pour vraiment l'apprécier.
Pas d'expérience sensorielle, le voyage intérieur de l'héroïne pour accepter son passé et les changements à venir de son corps malade ne vire pas à l'exercice de style vain mais quand même, ça manque un peu de tripes et d'une direction claire, constante dans ce qu'elle veut faire comprendre ou ressentir au spectateur.

C'est vraiment palpable dans l'utilisation de la musique qui n'est pas utilisée à des fins narratives mais pour exprimer l'état d'esprit du personnage au contact de la nature ou appuyer des effets horrifiques un peu éculés, notamment dans le dernier acte signant la rencontre avec la créature. D'ailleurs, il y a un gros déséquilibre dans le découpage de l'intrigue où la première partie c'est vraiment ballade sur ballade à la recherche d'indices, qui tournent plus ou moins mal sans qu'on se sente spécialement concerné puis dix minutes de résolution vite fait. J'aurais préféré un film d'une heure mieux balancée plutôt que ça.

Pigs, les monstres sanglants
5.2

Pigs, les monstres sanglants (1973)

Daddy's Deadly Darling

1 h 20 min. Sortie : 25 mai 1973 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film de Marc Lawrence

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Le concept et le marketing du film sont assez mensongers quand le réalisateur fait se croiser en fait deux histoires différentes: un propriétaire de café qui nourrit ses porcs de chair humaine et une jolie fille en cavale qui devient son employée entre deux meurtres sauvages au rasoir.

Le consensus critique voudrait que l'on dise que rien n'est finalement approfondi d'un côté comme de l'autre, je dirais qu'il est vain d'espérer de réalisateurs d'exploitation fauchée de la complexité et qu'il vaut mieux un film dynamique et rythmé par la double intrigue comme celui-ci.

In Fabric
6.2

In Fabric (2019)

1 h 58 min. Sortie : 20 novembre 2019 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Peter Strickland

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

Que de chemin parcouru pour Strickland depuis son trop littéral néo-giallo "Berberian Sound Studio" qui ici arrive à lier une esthétique modernisée du genre sur un sujet nanardesque traité avec sérieux et une pointe de comédie horrifique.

Mon seul grief est que le film s'effondre dans sa deuxième heure qui est une redite de la première avec des personnages différents, j'aurais préféré un format plus court qui se concentre exclusivement sur le premier segment ou alors un entrecroisement des deux plus franc plutôt qu'une duologie répétitive.
J'aime vraiment le casting européen récurrent par ailleurs, tu sens que les actrices ont plaisir à bosser ensemble et jouer des personnages inquiétants et rigolos.

Suzanne
6.5

Suzanne (2013)

1 h 34 min. Sortie : 18 décembre 2013. Drame

Film de Katell Quillévéré

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film de prime abord car la réalisatrice rush son introduction de Suzanne et sa famille, avec sa structure (qui restera toujours la même) dépouillée à base de scénettes sur une temporalité s'étirant sur deux générations.

C'est drôle mais en lisant les autres critiques, je n'avais même pas remarqué le sujet ou les éléments qui entre les mains de beaucoup auraient tirés sur le misérabilisme en trente secondes chrono.
Ici, on est vraiment dans la tranche de vie, pour le meilleur et le pire, avec aucun élément explicatif de ce qu'il se passe réellement dans la tête des personnages. La réalisatrice a assez confiance dans son écriture et dans l'intelligence du spectateur pour lui permettre de tisser ses propres liens au fur et à mesure du métrage.

L'utilisation de la musique est un peu trop omniprésente mais avec de vrais bons choix musicaux et l'interprétation est excellente.

Le Dibbouk
6

Le Dibbouk (1937)

Der Dibbuk

2 h. Sortie : 18 mai 1938 (France). Drame, Fantastique

Film de Michal Waszynski

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Je l'ai regardé dans sa version longue (125 minutes contre 95) et certainement le récit y perd en dynamisme puisqu'il documente aussi les us et coutumes sociales et religieuses de l'époque, de la communauté juive d'Europe Centrale. Le film est d'ailleurs intégralement tourné en yiddish.

C'est un conte poétique et mystique, tiré d'une pièce de théâtre mais le film fait vraiment opéra filmé avec un répertoire de chansons dramatiques, un acting démonstratif, un rythme lent et des plans magnifiques soigneusement composés.
C'est vraiment un trésor rare du cinéma à voir, plus accessible que je le pensais de prime abord.

Histoire d'O
4.6

Histoire d'O (1975)

1 h 37 min. Sortie : 28 août 1975 (France). Érotique

Film de Just Jaeckin

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Il faut s'accrocher au début car entre les acteurs limite mauvais, la photographie scintillante et la perspective d'un film érotique guimauve épicé, ça donne pas spécialement envie de passer au-delà des quinze premières minutes.
Puis le film opère en parallèle d'une esthétique sirupeux, un développement progressif des personnages où chacun est à la fois maître et esclave d'un autre, prédatant de nouvelles victimes-de-leur-plein-gré où l'amour et le don de soi ne sont finalement que de la manipulation auto-destructrice.

J'ai été assez étonné du nombre de scènes qui se concentrent exclusivement sur des amitiés/amours féminines, du libertinage du point de vue féminin sans amoindrir le contexte ultra glauque, dominé par les hommes où les femmes sont marquées comme du bétail. C'est littéralement la seule chose qui fait tenir l'intrigue, l'intérêt du film et permet de passer outre la narration un peu lourdingue à base de voix off d'O et globalement une réalisation molle.

Whispering Corridors
5.7

Whispering Corridors (1998)

Yeogo Goedam

1 h 47 min. Sortie : 30 mai 1998 (Corée du Sud). Épouvante-Horreur, Drame

Film de Park Ki-Hyung

Ramya a mis 8/10.

Annotation :

Critique hardcore du système éducatif sud-coréen sous forme de thriller à tiroirs, avec des éléments fantastiques.
Plus qu'une histoire de fantômes, il y a une vraie délicatesse et précision d'écriture dans les personnages qui autre part auraient été de purs archétypes (la weirdo psychique, la discrète fantômatique, l'élève modèle riche et jolie harcelée sexuellement par un prof abusif, etc.) là pour servir la soupe horrifique. Le film contient d'ailleurs extrêmement peu de scènes purement d'horreur qui ne constituent même pas les quelques plans forts du métrage.

Moonlight Whispers
7

Moonlight Whispers (1999)

月光の囁き (Gekko no sasayaki)

1 h 40 min. Sortie : 1999 (France).

Film de Akihiko Shiota

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

J'aime bien le fait que ça soit filmé dans le cadre d'une certaine normalité, d'un certain réalisme au lieu d'une exploitation thématique à la Hisayasu Satō. Ici, on est plutôt dans un coming of age movie que dans l'érotisme fétichiste, avec des adolescents qui se battent entre la satisfaction de leur idéal amoureux et la réalité qui les blessent, eux et leur entourage par égoïsme respectif. C'est aussi l'acceptation de sa propre perversité et donc de son amour pour l'autre.

Du sang pour Dracula
6

Du sang pour Dracula (1975)

Blood for Dracula

1 h 43 min. Sortie : 22 janvier 1975 (France). Épouvante-Horreur

Film de Paul Morrissey

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Je pardonne les quelques longueurs et le côté un peu didactique du film sur comment écorner un mythe en rendant un Dracula vulgaire et impatient, un être faible dépendant de son serviteur parce que Udo Kier joue vraiment à la perfection son rôle et l'ensemble est rigolo malgré un côté parodique parfois un peu lourdingue.

Moon Is the Sun's Dream
4.2

Moon Is the Sun's Dream (1992)

Daleun...Haega Kkuneun Kkum

1 h 43 min. Sortie : 29 février 1992 (Corée du Sud). Thriller, Policier, Comédie

Film de Park Chan-Wook

Ramya a mis 3/10.

Annotation :

J'essaye de temps en temps de redonner une chance à Park Chan-Wook, cette fois en regardant ce qu'il faisait avant son succès à l'international et peine perdue, c'est toujours une totale escroquerie qui compense son incapacité à raconter des histoires avec un montage de poseur. Le pire étant que ses écrans de fumées à répétition lui permettent à chaque fois de se faire sucer la bite par les critiques du monde entier.

Banal thriller de gangsters avec une histoire d'amour tragique qui aurait pu tout à fait passer, disons surtout dans un Cat III HK, et même être assez divertissant si ce n'était la narration d'une extrême mollesse, qui part dans tous les sens. Parfois, on se demande si c'est une parodie, entre les dialogues mauvais à pleurer, la musique d'ascenseur, les invraisemblances (mais bien sur, une femme recherchée par un gang qui devient presque du jour au lendemain la nouvelle sensation du mannequinat et est obsédée par l'idée de se refaire les seins) puis le réalisateur rappelle quand même qu'on regarde quelque chose de sérieux, avec interdiction formelle de s'amuser avec les codes du genre. Quand les crédits sont venus, je me suis dit qu'enfin la prise d'otages était finie, poubelle maintenant.

Beauty Boys
6.4

Beauty Boys (2020)

17 min. Drame

Court-métrage de Florent Gouëlou

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

Court métrage qui a le potentiel de devenir un long mais où il vaut mieux en rester au format initial après réflexion.

L'Annonciation

L'Annonciation (1984)

Angyali üdvözlet

1 h 40 min. Sortie : 20 septembre 1984 (Hongrie). Drame

Film de Andras Jeles

Ramya a mis 8/10.

Annotation :

Je pense que le film s'apprécie davantage si on connaît la pièce dont il est tiré (La Tragédie de l'homme) mais ça reste un film très bizarre, beau et intéressant si on accepte de se laisser porter par le rythme parfaitement linéaire qui s’embarrasse peu de transitions nettes.

Le casting est composé exclusivement d'enfants qui ne jouent ni vraiment comme des adultes, ni vraiment comme des enfants dans une mise en scène mature mais ni cruelle, ni enfantine, dans un espèce d'entre-deux universel. En tout cas, la direction d'acteurs est vraiment impressionnante et plaisante.

Contagion
5.8

Contagion (2011)

1 h 46 min. Sortie : 9 novembre 2011 (France). Catastrophe, Drame, Thriller

Film de Steven Soderbergh

Ramya a mis 5/10.

Annotation :

Un documentaire façon fiction ultra réaliste qui s'intéresse à la logistique plutôt qu'à l'humain, ce qui aurait pu être un point de vue intéressant sur un sujet usée jusqu'à la corde si Soderbergh s'était concentré sur autre chose que l'exactitude parfaite de son script et si chaque rôle, aussi secondaire soit-il, n'était pas occupé par une star hollywoodienne.
En plus, c'est vraiment irregardable maintenant que le COVID est arrivé, façon spoiler scénaristique et émotionnel géant où l'on serre les dents aux limites du réalisme, aucun rôle important ne portant de masque en pleine pandémie.

Memento Mori
6.5

Memento Mori (1999)

Yeogo goedam II

1 h 37 min. Sortie : 8 mai 2002 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Min Kyu-Dong et Kim Tae-Yong

Ramya a mis 8/10.

Annotation :

Le film se fait un peu bouffer par sa narration inutilement déstructurée qui rend une bonne partie du film difficile à suivre mais le reste, c'est vraiment du haut niveau en terme d'écriture réaliste de romance lesbienne ET adolescente.

Comme pour le premier film, la dimension fantastique/horrifique est relégué au second plan, intervenant par touche jusqu'au grand final.
C'est vraiment un parti pris que j'apprécie car même si le film est sorti en 1999, le sous-genre horrifique impliquant des évènements terrifiants en milieu scolaire n'a jamais eu grand-chose à dire, hormis sa dimension sociale, de mon point de vue donc le focus important sur les personnages est plus que bienvenu.

The World of Kanako
6.6

The World of Kanako (2014)

Kawaki

1 h 58 min. Sortie : 27 juin 2014 (Japon). Drame, Thriller

Film de Tetsuya Nakashima

Ramya a mis 4/10.

Annotation :

Typique film japonais des années 2010 soit trop edgy, trop de misogynie, trop de violence gratuite (avec beaucoup d'hypocrisie au niveau de ce qui est montré, la limite étant pas buter des enfants), un montage épileptique qui donne mal à la tête et aucune mise en valeur de l'intrigue sordide.
Maintenant, j'ai une migraine.

Yakuza Weapon
5.4

Yakuza Weapon (2011)

Gokudô heiki

1 h 46 min. Sortie : 23 juillet 2011 (France). Action, Fantastique

Film de Yûdai Yamaguchi et Tak Sakaguchi

Ramya a mis 5/10.

Annotation :

C'était le dernier film de cette série de bis gore/érotique japonais des années 2010 qui me manquait, si ma mémoire est bonne.

Moins créatif que d'autres, le film arrive à se tenir sur 1h40 malgré les personnages très one note, une narration assez poussive mais pas mal de bonnes scènes de baston correctement filmées et chorégraphiées.
Les cadrages loupent parfois un peu leur cible et vraiment l'éclairage des scènes extérieures c'est pas possible mais sinon c'est un film rigolo.
J'adore la réplique robotique à poil de la sœur du méchant, où ce dernier s'en sert comme bouclier ou lance-missiles en la faisant tourner comme une gymnaste autour de lui, vraiment la meilleure idée du film.

Too Young to Die

Too Young to Die (1969)

Shinu ni wa Mada Hayai

1 h 22 min. Sortie : 14 juin 1969 (Japon). Thriller

Film de Kiyoshi Nishimura

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Huis clos classique d'un loser anonyme qui prend en otage différents archétypes de victimes (un couple d'amants infidèles, un couple marié propre sur lui, deux adolescentes exubérantes, etc.) mais le twist c'est l'ensemble très racé entre la mise en scène précise, propre et le casting élégant.

Ramya

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