2022 en séries

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Saison 2
Toujours aussi plaisant , les épisodes s’enchaînent vraiment bien et la plupart sont très drôles. Cependant même si je pense que je n'aurai aucun mal à boucler la série dans l'année, j'ai l'impression que ça ne justifie pas encore totalement son statut "culte". On verra bien.

Saison 3
Un rythme de croisière a clairement été trouvé, l'écriture et le cast sont aux petits oignons (surtout Kramer, qui aurait pu n'être qu'un ressort comique épisodique facile, mais qui arrive véritablement à trouver sa place), vrai plaisir.

Saison 4
"Seinfeld" introduit enfin de la continuité au lieu d'enchainer les "oners" et ça marche plutôt bien. Tout n'est pas parfait , il y a quelques trous d'air, mais aussi quelques formidables épisodes et un recul méta parfois maladroit mais vraiment drôle et audacieux.

Saison 5 & 6
RAS, la machine tourne bien, les personnages sont toujours aussi bien utilisés, sans toutefois atteindre les sommets de certaines sitcoms pour moi

Saison 7
J'avais mis Seinfeld de côté pendant quelques mois et j'ai été surpris de voir à quel point j'étais content de les retrouver... Dans cette saison il y a en plus du mariage de Georges des dizaines de micro-fils conducteur qu'on s'amuse à mettre de côté et qui réapparaissent et je trouve que ce mode de narration marche vraiment mieux que pour des oners totalement séparés. Vraiment super agréable.

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Cette mini-série sert vraiment à installer le personnage de Wilson en tant que Captain America, en lui donnant une contenance , une légitimité et une symbolique forte. C'est vrai que ce personnage était quand même survolé dans le MCU et ça ne fait pas de mal de le représenter. En parallèle il y a un aspect buddy-movie intéressant avec le perso du Winter Soldier, et surtout des méchants assez atypiques, puisque cette bande de terroristes aurait très bien pu être des héros dans une fiction young adult lambda des années 2010. Le problème c'est qu'il semble ne pas y avoir assez de contenu pour tenir 6 épisodes , et si chacun a une scène d'action marquante, force est de constater qu'il y a des longueurs assez inadmissibles pour une série aussi courte. Par ailleurs comme je l'ai dit , cette série sert vraiment de réintroduction au personnage, et malheureusement on sent tous les aspects de l'opération marketing derrière tout ça, en particulier l'introduction du nouveau costume quand même très étrange (avec oreilles apparentes) et surtout un discours complètement artificiel et vraiment très mal amené dans le dernier épisode, avec un débat d'idée et déclarations flamboyantes 5 minutes après avoir sauvé des otages et buter les méchants.

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Saison 1
Les codes sont vus et revus , mais quand tous les ingrédients sont soigneusement choisis, pourquoi bouder son plaisir. Titus Welliver crève l'écran , c'est toujours une bonne idée d'aller piocher dans le cast de "The Wire", tu rajoutes un tueur en série, + la quête d'un gosse assassiné il y a des années, évidemment les 2 affaires ont des échos dans l'histoire personnelle de ton flic, une pincée de Los Angeles et bien sûr que ça marche. Même si au final tu bâcles un peu tes 2 enquêtes principales et même si tu rajoutes une histoire familiale assez superficielle, ça reste un vrai plaisir, et je vais pas tarder à enchaîner.

Saison 2
Comme pour la première saison c'est sur la fin que ça pêche. On a le sentiment qu'une histoire tire en longueur (Nash qui renoue avec son ex dans les montagnes), qu'il y en a une qui rentre au chausse pied vite fait à la fin (la mère de Bosch) et une qui n'est même pas conclue (la veuve de Allen). Malgré tout c'est vraiment haletant de bout en bout et quel plaisir de voir Lance Reddick prendre autant d'importance et avoir l'occasion de jouer des scènes intenses à la hauteur de son talent.

Saison 3
Les saisons de Bosch se suivent et se ressemblent un peu, des intrigues principales vraiment cools, des persos intéressants (alors que le héros est quand même extrêmement antipathique de nature, belle perf d'écriture et d'interprétation pour le coup) , mais aussi des sous-intrigues vraiment aléatoires (le tueur en série de Koreatown???) et un dernier acte sabordé pour laisser la place à des questions pas très intéressantes au final. Comme ici , pourquoi revenir sur le meurtre de la mère de Bosch , c'est vraiment pas fou... Cela-dit c'est peut être la saison que j'ai avalé le plus vite, comme dit l'intrigue principale est très réussie (et J. Edgar enfin développé un minimum)

Saison 4
La saison la plus aboutie, l'enquête est prenante de bout en bout, le final est enfin bien géré et la mort du personnage d'Eleanor est autant inattendue qu'émouvante. Certes le fait que le meurtrier soit également celui de la mère de Bosch est trop énorme pour être satisfaisant, mais à part ça rien à dire , c'est de la bonne.

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Énormément de thématiques abordées dans cette mini-série vraiment bien faite et agréable à regarder. Au delà du simple fait divers , ils arrivent à parler de l'avènement d'internet, de la fin du rock insouciant et superficiel à la Motley Crue, d'une pure histoire d'amour, de la déchéance de 2 stars, de la misogynie ordinaire et la fétichisation du corps de Pamela... En revanche il y a un vrai déséquilibre d'intérêt entre les différents personnages. Malgré leur statut de victime c'est difficile d'apprécier deux personnages principaux aussi peu aimables (surtout Tommy Lee bien sûr). Les interprétations de Pam et Tommy sont certes bluffantes, mais pour moi le véritable intérêt de cette série concerne le fabuleux Rand Gauthier, dans lequel Seth Rogen (que j'adore) trouve probablement son meilleur rôle (mention spéciale pour le fabuleux Nick Offerman en producteur de porno complètement camé et manipulateur). Il est touchant, pathétique, drôle, là où on essaye un peu d'en faire des caisses concernant Pam et Tommy et on peine à avoir de l'empathie pour leur destin brisé (on essaye même de nous faire croire que c'est à cause de la sextape que Pamela a raté "LA confidential", il faut peut être pas abuser non plus). En m^me temps comme dit plus haut, devant la somme des thématiques abordées , il y a forcément un décalage de réussite entre elles.

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Saison 2

Quelle saison étrange! Il ne se passe absolument rien, on dirait une énorme amorce vers la saison 3 , qui sera un gros morceau si ça se fait. Sinon les scénaristes se contentent de faire vivre leurs personnages , comme si ils travaillaient dans n'importe quelle entreprise, avec leurs histoires de cœur, de parents, d'amitié.... Oui les persos sont très attachants et tout le monde semble content d'être là mais vraiment c'est bizarre de ne pas avoir de fil rouge en lien avec la conquête de la lune comme la saison 1. Peut être est-ce lié à une baisse de budget , les scène en extérieur étant extrêmement rares et la plupart des guests n'intervenant qu'en visio (aucune intéraction directe avec Lisa Kudrow???), mais si ça se suit sans problème c'est assez perturbant (et décevant).

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(suite de Bosch)

Saison 5
Bosch a trouvé son rythme de croisière. Toutes les sous-intrigues valent le détour et il y a une économie de poudre aux yeux qui fait beaucoup de bien et rend les moments d'action d'autant plus percutants (malgré un final raté avec cette improbable fusillade dans la baraque de Bosch). Malgré son titre, Bosch est bien une série chorale avec une galerie de personnages tous excellents et vraiment bien incarnés (mention spéciale à Maddie , qui échappe au piège de la Kim Bauer bis) et je suis fasciné par cette manière de filmer la ville, qu'on a l'impression de connaitre tellement l'immersion de la réalisation est réussie, ainsi que le moindre figurant comme si il avait une existence à part entière en dehors des épisodes dans lesquels ils interviennent.

Saison 6
Un peu dommage, cette saison 6 a des axes intéressants, mais souffre de sous-intrigues assez mal dosées (les complotistes qui disparaissent un bon tiers de la saison) voire même sans intérêt et qui ne débouchent sur rien du tout (le "conflit" Billets / Vega, la candidature de Irving...). Et puis on peut aussi regretter que certains persos pourtant bien développés jusque là soient quasiment ignorés (Maddie) voire même complètement absents (Robertson). La partie sur J. Edgar et la cold case de Bosch sont vraiment bien par contre.

Saison 7
Bof, une saison prétexte à dérouler le tapis pour le spin-off où Bosch devient détective privé à cause de son raz le bol de la hiérarchie. Du coup c'est Irving qui devient un peu le grand méchant bureaucrate, mais c'est dommage parce que le personnage est trop appréciable pour qu'on soit 100% derrière Bosch. ça force un peu sur le larmoyant, il n'y a pas de vrais antagonistes, le traitement de Edgar qui enchaîne les conneries au début le fait vraiment passer pour un immense débile. Il n'y a que la sous-intrigue de Billets qui apporte un peu de neuf. Dans l'ensemble la série aura été un vrai plaisir quand même.

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Saison 1

Vu le caractère du perso c'est pas déconnant de le faire devenir détective privé et ça ouvre des perspectives mais il va falloir trouver des enquêtes plus passionnantes parce que là c'est un peu léger. Sans compter le fait qu'on perd des persos qui faisaient beaucoup dans l'appréciation de la série d'origine (malgré des camées pas toujours heureux).

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Saison 1

Une vibe sitcom à l'ancienne un peu ringarde (ça m'a rappelé H un peu dans l'esprit), mais qui vaut quand même le détour grâce à de supers idées (le gothique) et surtout un trio de demeurés vraiment réussis. Et puis bon , 6 épisodes par saison , on prend pas énormément de risques au moment de la lancer, je pense que j'irai au bout avec plaisir.

Saison 2

Deux épisodes assez grandioses, le reste toujours très sympathique malgré une laideur formelle constante et un nouveau chef vraiment moins bon que celui de la saison 1.

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Saison 1

C'est une série sur le foot pour les gens qui n'aiment pas le foot. je pense que pour les gens qui ne suivent pas de club ça doit être assez étrange d'aimer un sport qui peut nous faire autant de mal , mais le contexte de Sunderland , club de passionnés qui est pris dans une spirale incroyablement négative, est passionnant à suivre et brillamment retranscrit. Les fans sont supers, et il y a des images assez dingues à voir, notamment pendant le mercato ou la gestion de l'effectif. Mais pourtant comme je dis, la série se garde de parler de football en lui même , et même de le montrer. Le montage est vraiment agaçant parce qu'il se sent obligé de sur-dramatiser certaines séquences de jeu pourtant déjà chargées en tension, comme si elles ne se suffisaient pas à elles mêmes. Les actions ne dépassent jamais les 3 secondes, et consistent surtout à des pauvres remontées de balle. Par ailleurs on ne connait jamais vraiment les joueurs et leurs postes, ni les systèmes de jeu adoptés. On ne comprend pas spécialement pourquoi ils perdent, ça n'est jamais approfondi, et quand les joueurs interviennent c'est pour dire des banalités pas possibles (à part Mc Geady, qui charge son entraîneur). Après c'est peut être un procès d'intention, le but de la série étant de montrer l'engouement autour du club plutôt que de véritablement parler de foot , mais perso je trouve ça vraiment dommage.


Saison 2

Là où la saison 1 paraissait complètement perdue dans le traitement de son sujet, celle-ci est bien plus aboutie. Le sujet ce n'est plus vraiment le club, c'est la gestion du club par les nouveaux propriétaires et directeur sportifs. Les prises de parole des joueurs et des supporters ne servent qu'à mettre en contexte les actions de ces 2 personnes, et ça marche bien mieux. On plonge au cœur des décisions de merde à prendre (licenciement d'une femme somme toute vraiment sympathique, panic buy foiré en fin de mercato, discussion autour du marketing...). Fini les interventions de joueurs random, et paradoxalement on arrive bien mieux à comprendre le fonctionnement de l'effectif ainsi. En se détachant du sportif et des fans pour se concentrer sur le management du club, cette saison arrive à paradoxalement mieux parler de foot et du supportérisme. C'est donc bien plus agréable à regarder, et il y a certains épisodes qui montrent à quel point c'est quasiment impossible de prévoir une gestion de club sur le long terme tant on doit constamment éteindre les incendies. L'épisode

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Le premier épisode se concentre sur la carrière de Savile en elle même et son parcours, en disséminant quelques pistes qui montrent bien que c'était clair et net que quelque chose clochait chez ce monsieur, et le deuxième expose les faits de manière frontale. Plus qu'une charge contre l'animateur, cette mini-série met en avant les complicités (conscientes ou non) dont il a bénéficié pendant son extraordinaire longévité et qui lui ont permis d'avoir la liberté de commettre ses saloperies, et pire que tout, d'en rire à la télé sous couvert de second degré et de personnalité atypique. C'est d'ailleurs la force de ce docu : il est formidablement bien documenté et ils sont arrivés à dénicher des phrases, des interviews qui font froid dans le dos quand on les reçoit avec du recul. C'est un peu trop long toutefois, mais c'est diablement bien foutu.

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Saison 4

Le manque de subtilité, le manque de consistance / constance dans l'écriture et les nombreuses maladresses sont largement compensés par la générosité de l'ensemble, la réalisation certes ultra-référencée mais quand même très bien exécutée et des supers persos. C'est drôle, assez émouvant parfois et il y a parfois une bascule dans l'horreur sans retenue qui donne à l'ensemble un réel intérêt. Je ne suis pas vraiment convaincu par la fin, qui donne à l'ensemble une ampleur complètement décalée avec le côté intimiste qui donnait un vrai charme à l'ensemble.

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Saison 3

C'est super "The Boys", c'est fun , rythmé, les thématiques sont passionnantes et les persos sont bien cools. Cette saison 3 reste sur cette lancée, en allant encore plus loin dans le gore et ce côté sale gosse désabusé. Cependant avec le temps maintenant que les personnages sont installés il arrive que le décalage entre les persos typiques de comics et le parti pris cru très réaliste donne à l'ensemble un côté parfois maladroit et/ou artificiel. Peut être que faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre aurait rendu cette saison plus digeste au lieu de conserver ce numéro d'équilibriste. Après malgré ce point et malgré l'arc assez inintéressant de Frenchie ça reste un vrai plaisir.

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D'un côté j'avoue être assez intrigué par l'univers des serial killers, mais les documentaires bien putassiers ça a vite tendance à me gonfler. Ici il y a un peu de ça, notamment dans le premier épisode dont le montage mêle aux images des extraits de scènes pornos pour essayer de montrer le mécanisme de bascule ponctuelle de Bundy dans la violence, mais les épisodes 2 et 3 rattrapent bien le coup. On a une lecture froide et ultra-documentée des événements, et c'est exactement ce que je recherchais. Pas ou peu d'interprétations à 2 balles , des interviews de professionnels visiblement marqués au fer rouge par le parcours de Bundy, et surtout des images vraiment dingues du gars, et quelques séquences à couper le souffle , celle de son évasion en tête.

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Saison 6

Toujours aussi brillant en terme d'écriture et de mise en scène , cette saison est peut être même la meilleure de toutes. L'arc de certains persos est vraiment satisfaisant (le fabuleux épisode centré sur Nacho, le dénouement Lalo-Frings...) et les ponts avec Breaking Bad ainsi que les passages au Nebraska sont vraiment réussis. Par contre je ne peux m'empêcher d'avoir un petit goût amer dans la bouche, en grande partie à cause des 30 dernières minutes. Un des défauts principaux de BCS est l'importance du personnage de Kim (malgré l'écriture du perso et la qualité de l'interprétation). Je n'ai jamais cru à leur histoire d'amour et le fait d'axer le final là dessus est vraiment décevant. D'autant plus au vu du revirement du perso de Saul, qui devient d'un coup "gentil". J'ai trouvé ça très moralisateur et hautain de sacrifier son personnage principal comme ça, je voulais un océan de noirceur à la "the Shield" ou même "Breaking Bad" et on ne l'a malheureusement pas eu.

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Saison 1

La fin de BCS m'a donné envie de relancer BB , non sans appréhension parce que les premières saisons ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable. Quelle excellente surprise cette saison 1 à la revoyure! Lors du premier visionnage l'attitude de Walt semble parfois vraiment illogique, mais lorsqu'on connait le perso on voit qu'en fait toutes ses caractéristiques, même les plus sombres, sont déjà là. Le crime et le pouvoir l'excitent au plus haut point, et c'est déjà vrai ici. Mieux encore, les autres persos sont tous aussi bien écrits et incarnés, aucun d'entre eux n'a de séquences "floues", on voit qu'il y a une écriture d'une précision assez dingue à ce niveau. L'identité visuelle est aussi bien là, et il n'y a véritablement que le rythme qui ne soit pas le même, il se passe autant de choses dans ces 7 épisodes que dans les 3 premières saisons de BCS.

Saison 2

J'avais oublié à quel point cette saison était complète. L'arrivé de Saul, Frings, Mike, le crash , l'épisode chez les camés, l'épisode de la batterie dans la désert... Ultra complète, avec des performances stratosphériques (Aaron Paul incroyable, je pense aussi à RJ Mitte qui est vraiment très touchant), très bien rythmée et écrite, un plaisir de bout en bout, et cette délicieuse sensation que le meilleur reste encore à venir.

Saison 3

Dans mon souvenir, la moins bonne saison, mais en fait ce n'est pas tellement qu'elle est mauvaise, c'est surtout que c'est la moins agréable à regarder. Si le final est haletant et entame le rouage infernal qui va faire basculer la série dans le cauchemar le plus sombre , le début est franchement laborieux, en particulier à cause de la place prise par le conflit Walt / Skyler. On voit d'ailleurs les bribes de la relation amoureuse de "Better call Saul", avec cette femme droite et intelligente qui se surprend à être presque aussi douée que son forban de compagnon, et y prend même du plaisir. Sauf qu'ici ça prend bien trop de place (en particulier la relation entre Skyler et son boss, on s'en fout bordel) et quand on sort de cette très bonne saison 2 ce drama familial est plus crispant et lassant qu'autre chose. Même le conflit Jesse / Walt sort de nulle part et parait franchement superficiel. Vraiment l'impression d'un rétro-pédalage en plein milieu de la saison pour corriger le tir et repartir vers le polar brutal (fort heureusement).

Saison 4

C'est très bien, notamment l'utilisation du personnage de Jesse et sa relation avec Mike, de même que tout l

Annotation :

Il a vraiment fallu que je me fasse violence pour terminer. Je partais pourtant confiant, j'ai été surpris de voir les ponts avec Pacific Rim que j'avais vraiment adoré et je pensais en prendre plein la vue. Mais les épisodes sont répétitifs et décousus, des arcs sont commencés et n'aboutissent sur nulle part, et c'est tellement dommage de prendre une histoire avec autant d'ampleur et d'en faire une parabole aussi caricaturale sur le mal être adolescent. C'est d'ailleurs vraiment étrange d'utiliser des enfants pour faire un tel boulot, et je regarde peu d'animés donc j'avoue avoir vraiment été interloqué par les séquences à l'appartement où on enchaîne les quiproquos de vaudeville et où les personnages féminins sont érotisés jusqu'à l'absurde (sans parler du pingouin domestique). J'ai confondu régulièrement les personnages, pendant longtemps je n'ai pas compris où ils voulaient en venir, j'ai rarement vu une oeuvre aussi hésitante et où les auteurs n'avaient clairement aucune idée de là où ils voulaient aller. D'ailleurs cette impression est confirmée par le fait que l'oeuvre ait été autant modifiée par la suite dans les films. Je suis curieux de les voir mais il va me falloir du temps quand même.

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Saison 2

Un making off du dernier album, intéressant essentiellement parce que le caméraman fait partie de l'équipe, donc on a la chance d'assister à des moments sans aucune retenue, les bons comme les mauvais. Moins passionnant que la saison 1 forcément, mais toujours autant de plaisir à voir bosser et interagir ces 5 mecs toujours aussi touchants et sympathiques.

Annotation :

La mise en place est exceptionnelle, le mystère est passionnant et la mise en scène comme les interprétations sont également aux petits oignons (Cannavale à un niveau dont je ne le pensais pas capable, Watts toujours aussi excellente...). Cependant il y a une vraie déception dans la résolution , ou plutôt dans la non-résolution, puisque si on se concentre sur l'impact que cette histoire a eu sur les persos principaux, on ne sait pas ce qu'il s'est passé au final... Alors évidemment c'est inspiré d'une histoire vraie, donc on ne peut pas avoir une conclusion trop définitive, mais jamais le brouillard ne s'éclaircit et ça reste quand même frustrant.

Annotation :

Je suis un Flanagan-zouze donc ça m'a pas forcément déplu, mais bon sang qu'est-ce que c'est laborieux... C'est extrêmement frustrant de voir ce genre de série clairement bâtie pour tenir plusieurs saisons mais qui garde toutes ses plus belles cartouches de côté dans la première afin de maximiser les chances de voir aboutir une deuxième. Du coup clairement il ne se passe pas grand chose. Les personnages sont malheureusement tous lisses à l'extrême, il y a une volonté d'inclusion qui est louable mais qui sacrifie complètement la personnalité de ses protagonistes, c'est une belle bande de coquilles vides qui ne veut choquer ni blesser personne et qui du coup sont totalement interchangeables et lisses. Quant à l'intrigue, on voit la touche de Flanagan avec des jump-scares efficaces ou des petits yeux qui brillent dans le noir par ci-par là mais c'est globalement un beau fouillis. Attendons cette fameuse deuxième saison avant de tirer des conclusions certes mais en l'état c'est raté.

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Saison 1