2023 en films

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Vu le 02/01 en DVD

C'est sympa et ça se suit sans déplaisir, avec un bon cast et une base de départ assez fun proche d'un "Hot Fuzz" au premier degré. On voit très bien dans quelle direction De La Iglesia a voulu tendre avec cette histoire de meurtres en série mystérieux autour d'une prestigieuse école britannique , entre Agatha Christie , Da Vince Code et quelques réflexions métaphysiques sur le sens et la logique de la vie. Mais si il y a quelques bonnes idées et si je n'ai éprouvé aucun ennui il y a quand même quelques points trop irritants pour être ignorés, notamment dans le développement des personnages et les rapports entre eux. Au début on nous dit que John Hurt est inaccessible et qu'Elijah Wood ne pourra pas l'approcher, et puis immédiatement après ils enquêtent ensemble conjointement avec une police très coulante comme si ils se connaissaient depuis toujours. Ensuite il y a un triangle amoureux vraiment chelou et inexplicable qui se met en place, et on a vraiment l'impression d'un manque de constance dans la personnalité des personnages, plus un souci de direction d'acteur que d'interprétation à mon avis... Et je préfère ne pas parler de certains persos secondaires franchement ridicules (Dominique Pinon, Julie Cox, Burn Gorman...). Quant à la résolution et la réflexion finale, elles ne sont pas inintéressantes, mais tombent quand même un peu à plat et ne répondent pas à toutes les attentes (les symboles)

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Vu le 04/01 en DVD

L'ensemble a un aspect très répétitif, on alterne les séquences entre les deux personnages et la trame est peu ou prou la même : ils arrivent dans un nouveau bled, une tuerie se produit et ils se barrent... En l'état ça peut sembler sans grand intérêt mais il y a un aspect mélancolique dans l'ambiance qui est très habilement dosé, et qui est à la fois surprenant et diablement efficace. On a l'impression que les deux personnages marchent vers la mort, tout en la semant autour d'eux chacun à leur manière, et le tout est magnifié par la caméra de Peckinpah ainsi que par les morceaux de Bob Dylan qui parsèment le métrage. D'ailleurs le personnage de Dylan est vraiment très intrigant, présent à plusieurs endroits en même temps, tout en étant anonyme, est-ce qu'il ne représenterait pas lui même la mort ? (je viens de me faire la réflexion honnêtement j'ai pas creusé). En tous cas c'est un très bon western bien violent, à l'identité bien affirmée sans chercher à singer le western old school ou l'italien, mais en proposant un subtil mélange des deux. Et la relation Pat / Kid est également assez fascinante , et si j'aime beaucoup Kristoferson en songwriter je ne le connaissais pas en acteur, il s'en sort pas mal même si c'est quand même dur face à James Coburn qui est comme souvent formidable.

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Vu le 06/01 en DVD

Une chronique familiale qui aurait pu potentiellement enchaîner les poncifs et tomber dans le misérabilisme, mais qui bénéficie d'une puissance et d'un souffle incroyable en grande partie grâce à son contexte , assez peu commun pour nous au final (une famille d'origine maori dans la banlieue d'Auckland). Les trois grands enfants sont fantastiques (dommage qu'on ne passe pas plus de temps avec les 2 garçons), la dynamique du couple est limpide et vraiment crédible , grâce à deux interprétations monumentales (Temuera Morrison absolument parfait , tantôt magnétique et sympathique, tantôt absolument terrifiant) et le résultat est absolument déchirant et magnifique. Après avoir vu ce film c'est difficile de dire d'une femme battue par son conjoint "elle n'a qu'à se barrer" parce qu'on comprend bien ici que les enjeux dépassent clairement les jugements simplistes. Et malgré tout Tamahori (dont on se demande ce qu'il s'est passé par la suite) arrive à proposer un final vraiment positif et extrêmement touchant, mon premier gros coup de coeur de ce début d'année.

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Vu le 08/01 en DVD

Certes c'est plus rythmé que le film de Romero et j'ai trouvé le "nouveau" final assez habile au vu du caractère iconique de celui du film original, qu'il aurait été dommage de singer, mais c'est très difficile de trouver un quelconque intérêt. Etant donné que Savini était aux manettes je pensais que ça allait être un festival d'effets gores mais pas du tout, il y a une vraie retenue qui sert complètement le propos et la bascule quand on réalise que ce ne sont pas les zombies les vrais méchants (je pense même que les zombies de dehors ne tuent personne). En points positifs je mentionnerai également le duo de héros avec les excellents Tony Todd et Patricia Tallman, mais hormis cela reste une vraie sensation d'inachevé avec une trame qui a eu le temps d'être vue et revue, même par son propre auteur original, et qui parait vraiment désuète ici (je pensais même que le film avait 5-6 ans de plus).

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Vu le 09/01 en DVD

En terme d'ambiance et de mise en scène c'est à tomber par terre, une vraie réussite vraiment magnifique. Mais malheureusement l'histoire ne suit pas, les rebondissements sont improbables et le couple agit de manière bien trop stupide et incompréhensible. La balance entre ces points positifs et négatifs fait que le film reste malgré tout intéressant, mais à mes yeux ça reste un échec vraiment dommage au vu de la pépite qu'il aurait pu être si il avait choisi un chemin différent (une vraie enquête? se concentrer sur la mort accidentelle d'une enfant par une médium?)...

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Vu le 10/01 en DVD

Les séquences d'action / combat sont très généreuses, bien chorégraphies et mises en scène, et c'est tant mieux parce que c'est là le seul intérêt du film. Quand la tension baisse et que Yip essaye de développer une histoire, et même pire : de l'émotion, l'ensemble part complètement à vau l'eau et frise même le ridicule à plusieurs reprises, la faute à des personnages féminins à l'écriture malheureuse et à des moumoutes assez improbables.

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Vu le 11/01 sur Disney +

Le côté répétitif (Marin et Dory rencontrent des personnages facétieux sur leur chemin, et il leur arrive des bricoles) aurait pu tuer le film dans l'oeuf mais grâce au savoir faire de Pixar le tout est par miracle très homogène. Peut être qu'il y a 10-15 minutes en trop mais on ne peut que s'incliner devant le tour de force visuel (très beau même 20 ans après) et la manière dont ils arrivent à créer de la tension (les fonds marins hyper bien utilisés) et à doser celle ci avec une louche d'humour (la VF très bonne) et de tendresse. Très joli petit Pixar.

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Vu le 12/01 en DVD

Grosse vibe gliets jaunes pour ce Peckinpah étonnant , une comédie d'action gentiment anar et anti-flics... Voilà on a donc un convoi de routiers en cavale après une baston contre des keufs, mais à la manière des gilets jaunes donc, le tout se transforme en énorme manif dont le leader est joué par mon très cher Kris Kristofferson (alors qu'il n'a pourtant qu'un rôle mineur dans la bagarre) et où tout le monde le suit parce que trop c'est trop visiblement, mais sans réelle revendication concrète. On lui propose même d'aller négocier à Washington, mais négocier quoi? le droit de se bastonner contre des flics? Le manque de fond créé un véritable préjudice au film parce que vraiment c'est très compliqué d'être impliqué dans une cause qui n'en est pas vraiment une. Si ça avait été une véritable course poursuite pour fuir un état je veux bien, mais en l'état c'est vraiment un mystère. Quoi qu'il en soit comme je l'ai dit plus haut ça reste une comédie, et vu sous ce prisme ça passe déjà bien mieux, avec ces vieux forbans de Burt Young et Ernest Borgnine en prime. Et puis il y a quelques scènes d'actions et de crash vraiment sympas et super bien mises en scène, sans parler d'un couple de stars vraiment chaud comme la braise avec un Kristofferson bien plus fit que quand il était jeune et une McGraw qui transpire la sensualité et la force de caractère. Etonnant , mais on prend.

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Vu le 13/01 au ciné

Plutôt bonne surprise que ce petit BLUMHOUSE certes sans grande originalité dans le traitement de sa thématique principale (l'intelligence artificielle qui se retourne contre ses créateurs), mais qui est traitée avec assez de soin et d'intelligence pour tirer son épingle du jeu. En parallèle on a un discours assez pertinent sur la place des écrans / IA au sein du noyau familial , tout comme le choix d'axer une partie de l'angoisse créée par M3GAN sur le côté "vallée de l'étrange" de son visage et de ses mouvements. Après les ficelles restent un peu trop grosse et il y a des moments où le robot s'énerve ou fait un peu trop de traits d'esprit ("C'est le moment où tu te mets à courir (?) ") alors que le film aurait gagné à rester dans une lignée ultra-calme à la HAL , qui aurait été je pense paradoxalement d'autant plus angoissant. Par contre j'ai trouvé le personnage de Violet McGraw très attachant , bien interprété et bien écrit si on omet cette bagarre finale totalement improbable.

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Vu le 14/01 en DVD

Le cadre avait tout pour donner un western propret sage et sans bavure mais forcément la présence d'un Peckinpah aux manettes relève le niveau d'un cran et axe les thématiques vers un traitement un peu plus sombre et brut, tout en restant cependant assez balisé. On pense qu'on va avoir affaire à une attaque de convoi d'or, mais à mi-chemin le film choisit de se concentrer sur le personnage d'Elsa, jeune femme qui rêve d'évasion, et la manière dont elle est traitée par son père ultra-protecteur d'un côté, et par son futur mari et ses copains mineurs de l'autre. Le sujet est intéressant mais se marie de manière assez malhabile avec le propos de base : 2 vieux briscards et un jeune chien fou doivent convoyer l'or d'une mine vers son propriétaire. La somme des deux donne un film un peu inégal mais très plaisant et bien mis en scène , avec en point d'orgue cette scène de mariage cauchemardesque et son gunfight final kamikaze.

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Vu le 15/01 en DVD

Pour le coup je m'attendais vraiment à un bis de droite bien bourrin et bas du front , et c'est exactement ce que le film propose , mais c'est assez curieux parce que la mise en scène semble être un cran au dessus de ce genre un peu simpliste et on a presque l'impression que le résultat aurait pu être bien meilleur si l'écriture avait suivi. Mais en l'état le personnage de Robert Forster semble bien trop bovin et ne dégage que peu d'émotions (la mort de son fils semble lui faire ni chaud ni froid), à des kilomètres d'un Kevin Bacon dans "Death Sentence" par exemple et le tout est raconté sans grande originalité ni finesse. ça reste quand même plutôt chouette, notamment grâce à un Fred Williamson bien vénère et une bande de crapules bien méchantes comme il faut.

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Vu le 18/01 sur Shadowz

C'est une comédie très sale gosse , avec son lot de personnages incongrus plus ou moins réussis et une charge bien acide contre les soi-disants spécialistes de l'occulte qui vendent leurs bouquins à la télé, et qui s'amuse beaucoup à foutre son curé en quête du diable dans des situations bien malaisantes. On sent une débauche d'énergie quasi-inépuisable , quitte à donner parfois à l'ensemble un côté un peu hystérique, et il faut bien dire que c'est un objet filmique assez unique en son genre. Mais de mon côté je ne peux pas m'empêcher d'avoir des regrets quant au côté horrifique de l'ensemble, qui passe largement au second plan. Evidemment la créature n’apparaît qu'à la toute fin et malgré des effets spéciaux assez hideux j'ai trouvé ses apparitions vraiment réussies, bien étranges et inquiétantes, avec une mention pour cette chèvre qui débarque dans l'appart dans un joli moment de tension. Je sais que l'ensemble est trop fauché pour vraiment montrer l'apocalypse, et que ce n'est pas vraiment le propos, mais au vu de ces deux scènes , je pense qu'on aurait pu espérer mieux.

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Vu le 21/01 en DVD

Première bonne surprise, malgré l'absence d'action on sent la patte de McT dans la réalisation, très carrée et vraiment bien rythmée. La manière dont les infos sont distribuées au spectateur tranche vraiment avec le genre duquel le film veut se rapprocher, étant donné qu'il n'y a pas de mystère (on assiste au casse de manière frontale dès le début) ni vraiment d'enquête (Crown balance le pot aux roses à Banning dès le première rencontre) ce qui peut être un peu déstabilisant au début, voire même déceptif... Mais la manière dont le duo se tourne autour, avec beaucoup de malice et de sensualité (quitte à balancer certaines séquences de pur thriller érotiques bien 90's pas loin du ridicule parfois) reste quand même très plaisante à regarder. On sent une bonne alchimie entre les deux, très bonne utilisation d'un Brosnan tout en élégance et d'une Russo brûlante, et si il n'y a aucun suspense et un dénouement un peu absurde (un flic extrêmement coulant), c'est une bonne tranche de fun bien ancrée dans son époque qui fait plaisir à voir.

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Vu le 23/01 sur Disney +

Un film un peu particulier parce que tout son premier tiers , la partie la plus réussie du film à mes yeux, n'est qu'une fausse piste... On aurait pu se sentir un peu trahi tellement la tension est forte à ce moment là et tellement le personnage de Bill Skarsgard est bien utilisé. On ne comprend pas où on met les pieds, Georgina Campbell irradie vraiment l'écran, c'est bien écrit et la mise en scène est formidable, et ce jusqu'au "dénouement". Ensuite c'est bel et bien un autre film qui démarre, un film de créature bien flippante certes, mais plus convenu et loin de la tension lourde du début. Justin Long joue un salaud assez attachant pour qu'on soit embarqué , jusqu'à son coup de Trafalgar final , et dans l'ensemble ça reste très agréable à suivre, mais encore une fois c'est presque dommage d'avoir changé de cap à ce point.

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Vu le 24/01 sur Netflix

Et ben j'ai trouvé que c'était un sacré tour de train fantôme... Les décors tabassent et on a vraiment l'impression d'être immergés et perdus avec eux dans ces sous-sols qui n'en finissent pas. Le format found footage est assez bien respecté et il y a un sentiment d'urgence permanent, même si on aurait parfois aimé se poser pour mettre un peu plus en avant l'atmosphère, qui d'une manière générale contribue beaucoup à la réussite du genre. Là j'imagine que le monteur avait peur de l'ennui et a mis l'accent sur l'énergie, ce qui est réussi parce qu'on ne s'ennuie pas, mais le film aurait gagné à un peu plus de tension "calme". Quant à l'histoire , elle est ultra-tirée par les cheveux (la pierre philosophale?) et bien trop littérale pour son propre bien (carrément l'entrée des enfers), encore une fois le film aurait gagné en inquiétude à maintenir un peu plus de brouillard autour de cet endroit et de ce qui leur arrive (l'improbable mort de Papillon). Enfin le cast est pas mal, avec une héroïne très réussie qui ne lâche rien (à la rigueur c'est son pote qui a l'air complètement perdu) et un étonnant François Civil pré-succès, qui est aussi très bon.

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Vu le 25/01 sur Shadowz

Très frustrant parce que Ti West s'échine à casser les codes du genre durant toute la première partie (avec de la réussite), notamment en ajoutant des touches de comédie qui marchent très bien dans son histoire d'hôtel hanté, en grande partie grâce à son duo de persos principaux. A ce titre Sarah Paxton tire totalement son épingle du jeu , elle est à la fois touchante et drôle sans forcer (la scène de la poubelle) et on est totalement enclin à la suivre dans ses prises de contact avec l'esprit qui hante ce vieil hôtel... Mais à quoi bon vouloir casser les codes si c'est pour se raccrocher aux branches les plus basiques et téléphonées du genre à ce point dans un dénouement ultra-convenu et sans surprises?

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Vu le 27/01 sur Prime Video

Scott Cooper arrive parfaitement à s'immerger dans les codes du western classique tout en rajoutant des touches de modernité, qu'elles soient thématiques ou visuelles pour accoucher de ce petit bijou, d'assez loin son meilleur film d'après ce que j'ai vu. L'histoire est assez roublarde, dans le sens intelligent du terme, tant elle parait au départ opposer les deux camps, coupables tous les deux de violences impardonnables, avant de mettre en avant sans aucune ambiguïté le fait que les natifs ont subi un véritable génocide, et que les excès de violences qui en ont suivi ne sont que la conséquences directe de celui-ci. La bascule est faite avec vraiment beaucoup de délicatesse et de dignité , forcément grâce à Christian Bale, toujours excellent dans le mutisme viril écorché, et sans être non plus trop manichéenne, avec ce gang de comanches sauvages qui butent tout ce qui bouge. J'ai par ailleurs beaucoup apprécié le fait que le perso de Rosamund Pike n'ait aucune animosité envers les cheyennes qui sont escortés et fait totalement la part des choses par rapport aux comanches qui ont massacré sa famille. C'est une très belle fresque sur la violence qui empoisonne l'Amérique depuis toujours et les paysages sont bien sûr à tomber par terre, quel pays magnifique quand même...

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Revu le 29/01 sur Prime Video

Et bien mon deuxième visionnage confirme ma première impression mitigée. C'est bien trop lisse, artificiel et maniéré pour justifier totalement son statut culte. Les scènes d'action / fusillade ne me semblent pas particulièrement extraordinaires et malgré ma sympathie pour le bonhomme je trouve Keanu Reeves un poil à côté en terme d'incarnation. Je place par contre pas mal d'espoir dans les suites , je me dis que celui-là est peut être un brouillon d'un univers vraiment cool que j'ai quand même envie d'explorer.

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Vu le 30/01 sur Disney +

La structure du film et des personnages sont un peu trop calquées sur les Predator , The Thing et autres Alien qui l'écrasent complètement et le condamnent forcément à rester en queue de peloton du genre "gros monstre attaque mercenaires velus", mais malgré tout ça vaut carrément le détour. Même si on a un peu de mal à croire en la créature d'un point de vue physique par la manière dont ses tentacules se faufilent dans les couloirs alors qu'elle est énorme au final, c'est un chouette jeu de massacre, assez jusqu'au boutiste et un peu dégueu quand même avec ces mises à mort par digestion qui paraissent être un véritable supplice. D'ailleurs ça m'a un peu rappelé "La Momie" de ce point de vue, qui derrière ses atours de film d'action jouissif contenait quand même 2-3 séquences un petit peu gore visuellement, et les effets du visage à moitié digéré ici ressemble beaucoup au visage régénéré de "La Momie". Et le final laissait inaugurer un genre de reprise de "King Kong" et vu la forme de ce réal à l'époque on est presque déçu qu'il n'ait pas pu concrétiser cette "suite".

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Vu le 02/02 sur Netflix

Une des meilleures suites / préquels récentes que j'ai vu. Flanagan arrive à apporter son style très apaisant et baroque, ses personnages toujours foncièrement très attachants (loin de ceux du film d'origine, que j'ai totalement oublié) et ses créatures cauchemardesques, avec une économie de jump-scares forcément louable. J'ai vraiment adoré cette mère et ses deux filles qui galèrent et se retrouvent embarquées dans ce train fantôme bien malgré elles. Les ponts avec le "Ouija" sont un peu expédiés , mais vu cette histoire de docteur nazi fan d'occulte ça vaut peut être mieux. Les apparitions sont super bien dosées avec ces créatures noires aux yeux brillants (la marque spéciale de l'auteur!) et même si je répète souvent que les enfants ne font pas peur, je ne peux que m'incliner devant la prestation incroyable de Lulu Wilson en petite fille possédée. Son regard malsain est parfaitement exécuté et les effets visuels sur son visage sont cauchemardesques à souhait, c'est une véritable réussite. Alors le film est malheureusement un peu prisonnier de sa propre mythologie "Ouija" pour véritablement être mémorable, mais j'ai trouvé ça vraiment excellent et haletant de bout en bout.

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Vu le 04/02 en BLU RAY

J'ai été surpris de me retrouver face à un pur film de genre, très frontal et aux effets spéciaux très travaillés et bien glauques, alors que j'avoue m'être attendu à un film d'enquête à l'ambiance mystérieuse et parsemée de doutes. J'aurais préféré cette approche, qui aurait je pense mieux retranscris la mentalité paranoïaque de l'époque, mais je déteste juger un film selon les attentes que j'en avais, j'ai quand même passé un chouette moment.

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Vu le 06/02 sur Prime

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Revu le 07/02 sur Disney +

Les tics de comédie indépendante américaine sont à la limite du cliché mais étant donné que ce "Little Miss Sunshine" est une matrice du genre ça passe quand même bien. Les persos sont quand même tous très attachants à leur manière , Steve Carrel et Paul Dano en tête bien sûr mais Abigail Beslin est particulièrement adorable et convaincante dans son rôle. On peut éventuellement regretter que l'excellente Toni Collette incarne le perso le moins creusé, ce qui affaiblit quand même pas mal son binôme avec Greg Kinnear, dont on ne sait pas trop quoi penser.... C'est très drôle et très attendrissant, un road movie très balisé mais aussi vraiment sympa à suivre. En revanche j'ai vraiment l'impression que le final est un peu raté, ce quasi strip-tease de Olive à la fin était censé mettre en avant un côté sale gosse qui tranche avec les mini-miss propres sur elle, mais au final c'est quand même un peu malaisant...

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Vu le 08/02 sur Prime Video

Double épisode un peu facile , qui tranche un peu avec la fin quasi désespérée de la saison 2. On a vraiment l'impression qu'au delà du plaisir de prendre des nouvelles des personnages, il y avait aussi un besoin de leur procurer une véritable happy end, au couple Tim / Dawn bien sûr, mais même David Brent parvient par miracle à trouver chaussure à son pied après s'être vautré dans le malaise jusqu'à la limite de l’écœurement. J'ai bien aimé le fait qu'il repasse constamment au bureau mais pour le reste c'est quasiment insoutenable bordel... Par contre on a l'impression que Gareth est très en retrait, même si il y a des bons moments avec Tim c'est quand même dommage. Voilà c'est un cadeau pour les fans, toujours appréciable même si pour le coup je ne pense pas que c'était bien nécessaire.

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Vu le 09/02 sur Prime Video

Très surpris par le côté sympathique de l'ensemble. Je m'attendais à une daube irregardable , et en effet c'est très mal filmé , monté et écrit, mais j'y ai trouvé étonnamment beaucoup de cœur et un dynamisme très positif. La bande de campagnards est étonnamment attachante (oui oui même Bigard), de même que le perso de Matthias Van Khache, complètement couillon et mal écrit mais aussi très sympa. Quant à Bohringer je l'ai trouvé super impliqué, à un tel point qu'il donne l'impression de jouer dans un film différent des autres, et on constate avec une surprise amusée des apparitions des jeunes Max Boublil et Laurent Lafitte, sans parler des caméos par contre assez convenus. Même le parisien qui s'en prend plein la gueule est assez détestable pour que ce soit un peu marrant... Alors attention par contre c'est un turbo nanar dans le sens où les moments les plus drôles ne sont pas forcément intentionnels, le montage est absolument catastrophique et le rythme n'a aucun sens. En parlant de sens, quelle est cette écriture? On nous tisse une histoire d'amour entre Maurice et la meuf du méchant , avec qui il finit en couple , mais à la fin c'est le perso de Mareva Galanter qui l'accompagne, vraiment sans raison (probablement parce que c'est la meuf sur l'affiche et qu'elle n'avait pas eu assez de temps d'écran?). et c'est qu'un détail parce que sinon ça fourmille d'incohérences toutes plus désastreuses les unes que les autres. Sinon le point le plus irritant pour moi reste l'utilisation absolument scandaleuse de la musique, une collection de titres pop-punks de l'époque totalement hors sujets , présentes juste pour rappeler l'ambiance des teen movies américains de l'époque.

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Vu le 10/02 au ciné

On trouve des défauts similaires à "Phénomènes" , notamment dans l'usage des news avec par exemple des vidéos totalement improbables de personnes se faisant submergées par des vagues de 6 mètres de haut , mais qui filment quand même, ou encore des infirmières qui sont contentes parce qu'il n'y a pas eu de mort depuis 2h... ça parait pas grand chose, mais ça donne à l'ensemble un côté maladroit qui l'empêche de décoller complètement et c'est vraiment dommage... C'est dommage parce que du reste la mise en scène et l'écriture sont vraiment phénoménales... Qu'est-ce que c'est beau bordel, et quelle tension notre ami Shyamalan arrive à mettre dans son huis clos... Le couple et leur petite fille sont formidables , très bien équilibrés et le final est magnifique et très émouvant, et que dire de Dave Bautista, qui colle une raclée pas possible à n'importe quel catcheur qui s'est déjà retrouvé devant une caméra, Rock et Cena compris. On croit totalement à son personnage de prof malgré le décalage évident lié à son physique, il apporte des nuances incroyables à son perso et il est très touchant. J'étais très sceptique quant au concept et pourtant ça passe super bien, et le côté jusqu'au boutiste est vraiment très appréciable.

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Vu le 10/02 au ciné

Difficile d'être catégorique sur "Babylon", c'était tellement intense et dense que c'est difficile d'organiser mes pensées. J'en ai pris plein la vue et visuellement c'était incroyable, avec une musique magnifique. La manière dont Chazelle a voulu incruster des persos fictifs autour d'un cadre réel, avec cette volonté de faire bien ressortir toute les déviances de celle-ci m'a rappelé un peu Ellroy, avec quand même moins de maîtrise et de talent bien sûr. Ici ça fait surtout ressortir un côté vulgaire un peu irritant et étouffant parfois. Mais l'impression globale reste très positive pour moi.

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Revu le 13/02 en BLURAY / + 1

Un joyau qui se revoit très très bien. Impossible de se lasser de la meilleure prestation de Jackman (phé-no-mé-nal) et d'un Gyllenhall absolument incroyable, de la photo de Deakins et de la perfection des décors et de la mise en scène de Villeneuve. Cette fois-ci je me suis aussi concentré sur la dynamique de couple de Jackman et Bello, très à l'ancienne avec une femme semi-soumise et un homme viril quasi-survivaliste qui bute des biches, qui s'effrite totalement quand les deux sont confrontés à la fin de l'illusion de contrôle sur laquelle leur vie entière reposait. Passionnant. Joyau.

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Revu le 13/02 en DVD / +1

Je ne l'avais plus trop en tête , et le résultat est quand même meilleur que dans mon souvenir. On a un Tarantino toujours aussi passionnant dans sa mise en scène et ses dialogues, une bande d'actrices magnifiques certes ultra-sexualisées pour certaines mais toutes excellentes (difficile de comprendre comment Vanessa Ferlito et Sidney Poitier ont fait pour ne pas devenir des stars), un Kurt Russell qui atteint des sommets de cool, puis des sommets de pathétique et enfin des scènes de poursuite tout bonnement fantastiques, bien âpres et très bien filmées. Après ça reste un exercice de style , ce qui était censé apporter de l'intérêt au projet mais au final bloque complètement l'ensemble. Les ajouts formels pour coller à l'époque "Grindhouse" ne sont pas seulement superficiels, ils sortent également du film, ce qui est très dérangeant. Quant à l'histoire, il n'y en a pas vraiment, c'est un concept qui tient en trois lignes qui n'arrive à vivre que parce qu'il est enrobé par les dialogues de Tarantino (chose qu'il refera avec "Hateful 8" avec bien plus de réussite) et la course poursuite finale phénoménale. Le QT le plus faible , de loin , même si étant donné le taux de réussite du bonhomme ça ne veut pas dire grand chose.

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Revu le 13/02 en BLU RAY

Avec ce film et "Heartbreak Kid" on est dans une période où les Farrelly se détachait peu à peu de la pure comédie qui a fait leur succès pour y infuser des questionnements sur le couple et sur le fait de vieillir. Et perso je trouve ça assez passionnant, il y a toujours quelques grosses blagues bien sûr (du caca et un gros zizi ici) mais les thèmes abordés sont je trouve traités avec assez de justesse pour que ce soit digne d'intérêt. J'ai vachement aimé les premiers jours du "Hall Pass", où les deux sont pétrifiés par l'enjeu et font tout sauf draguer des meufs, tout comme le fait qu'au final ce sont leurs femmes qui ont le plus d'opportunités. Le final reste très gentil avec un couple qui regrette tout et se re-jure fidélité, ce qui est un peu dommage, mais ça doit être mon troisième visionnage et je ne m'en lasse pas. J'ai quand même un bémol sur le choix d'Owen Wilson, certes toujours aussi sympa , mais que je trouve être très mal casté. Il est un peu vieux et un peu décalé pour qu'on croit à son couple avec Jenna Fischer (que je n'ai jamais vu aussi magnifique), et encore moins à l'attraction de Nicky Whelan ou Alexandra Daddario à son égard. Après c'est un problème récurrent dans la comédie américaine, qui a besoin de tête d'affiches et qui restaient assez limitée à ce niveau à l'époque (c'était soit lui soit Sandler, Stiller ou Vaughn j'imagine).