2025

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Vraiment un très beau livre, par et sur une grande personne. Je l'ai sûrement beaucoup apprécié pour tous les traits, pensées, et événements de ma vie que j'ai retrouvé dans la sienne, mais surtout pour la lucidité avec laquelle ils les expliquent et les comprend, selon les schèmes de son système théorique génial, qui dévoile la logique du social et des champs.

Moi aussi faut que je fasse une auto-socio-analyse, en partant de la psychanalyse lacanienne et de Bourdieu

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excellente critique des médias, critique absolument nécessaire dans la mesure où les médias sont les lunettes nécessaires de tout accès au monde social


mais le bouquin est pas assez théorique à mon goût, ça a surtout la forme d'un essai anecdotique, avec certes beaucoup beaucoup d'anecdotes et pas des anecdotes anodines, mais des anecdotes. Ca manque très largement d'un point de vue sur le temps long et ses tendances

c'est la théorie qui survivra, pas les anecdotes historiques sur des acteurs oubliables et déjà oubliés

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pas grand chose à en dire, c'est ce que c'est une histoire sociale de l'héroine qui remplit bien son travail

le truc sur d&g c'est injustifié mais à la limite je m'en fous parce que je les aime, mais surtout c'est nul, y'a pas de conclusion ils ouvrent des pistes rapides et superficielles sans vraiment éclairer la position de d&g sur la DROGUE

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très intéressant, une bonne perspective de la littérature sur la question, ça permet de voir qu'il y a eu autre chose que Becker (même s'il était très bon!) et surtout de détruire nombre de clichés, aussi effrayants qu'éloignés de la réalité

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Revenu à la généalogie de la morale pour cette seconde dissertation, comme en ce moment j'ai repris surveiller et punir qui en part implicitement (comme en général puisque Foucault est un gros nietzschéen qui passe en douce beaucoup de ses thèmeses) et que je veux reprendre proprement l'anti-oedipe et commencer à dig la philo de bataille

sinon ben c'est très riche, anthropologiquement, méthodologiquement (avec sa méthode pour faire de l'histoire)

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sympa mais sans plus, un peu surcôté, un style pas spécialement marquant. La trame ne l'est pas non plus. Les effets de la came sont à peine décrits. Le bouquin est orienté, il a un point de vue assez anti-drogue, et ne l'explore donc pas, ne cherche pas des expériences, c'est à peine si on a quelques lignes sur les effets, tout se concentre sur la description du manque et de la maladie, alors on pourra sûrement dire que c'est parce que quand on est accro il ne reste plus que ça, cette expérience du manque, mais c'est une vision biaisée

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Ce texte m'a fait le même effet que ceux de Guénon. Tant loué, si mystique et inaccessible de l'extérieur, j'étais bien obligé de m'y intéresser pour voir ce qu'il contenait. Et bien c'était en réalité assez nul et fade. Une énième perte de temps. Certains textes se cachent du vulgaire et n'acceptent que très difficilement la vulgarisation (phénoménologie de l'esprit, l'anti oedipe), celui-là n'en fait pas partie. L'obscurité apparente de ce messianisme cache en réalité une pensée théoriquement nulle.

Benjamin est un médiocre révolutionnaire, mais je lui reconnais un certain talent poétique. Son texte n'apporte rien théoriquement mais alors RIEN du tout. Il ne critique rien que Marx n'ait reconnu à la fin de sa vie (multilinéarisme historique) ou que les marxistes de l'époque n'aient compris (le socialisme ou barbarie de Luxembourg, consciente que l'histoire ne menait pas mécaniquement au socialisme). QUE des banalités tout au long de ces thèses.

En plus ça mène à tout sauf à une pensée subtile. Non le gars est aussi con que ceux qu'il critique. Contre les débiles unilatéralement progressiste, Benjamin est unilatéralement pessimiste. L'avenir c'est la catastrophe, la révolution doit mettre fin à la marche effrayante de l'histoire. Je n'y vois que manichéisme et manque de subtilité. Incapable qu'il est de discerner le bon du mauvais, il jette tout à la poubelle sous le nom de progrès.

En plus le modèle historique qu'il glorifie c'est le communisme primitif identifié à l'éden biblique. POTO faut créer de NOUVELLES formes de vie, on a évolué depuis. Faut arrêter de fantasmer la société contre l'état et le paléolithique sérieux, on croirait entendre du francis cousin


Et puis comment c'est possible de produire un contresens sur une oeuvre qu'il a contemplé tous les jours de sa vie ? Le type était aveugle ou quoi ?

Mais il fournit au lecteur de belles allégories et de belles métaphores religieuses pour motiver sa lutte, ça c'est sûr. Je reconnais au texte sa valeur poétique. En revanche sur le plan théorique, c'est zéro.

Sa pseudo-innovation consiste en un appel à la théologie, parfaitement superfétatoire. Le travail sur la mémoire des luttes passées s'est passé et se passe très bien de la conceptualité messianique dont Benjamin veut entacher la théorie marxiste.

Je pense que ce texte me repousse aussi par ceux qu'ils attirent, à savoir les marxistes de salon, les marxistes esthétiques, qui me dégoûtent à un assez haut degré, comme à peu près tous les

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A l'image de Benjamin, Lowy radote. Son livre ferait 50 pages si on le mutilait, des thèses originales et de tous les passages qui rappellent que la rédemption passe par la remémoration des luttes passées. On a COMPRIS.

Passer 20 ans de sa vie sur un texte aussi nul n'est pas un signe d'intelligence. C'est un signe d'indigence théorique. Toutes les lectures de ce texte NUL c'est autant de textes brillants qui éclairent réellement le présent et le passé ignorés.

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non désolé mais c'est nul. La première lettre a une certaine qualité poétique et mélancolique. Le reste est absolument nul, un espèce de philosophisme mélangé à du suprémacisme civilisationnel bête

je le lis juste pour comprendre ce qu'en fait derrida dans spectres de marx

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Maintenant que j'y habite, je cherche des ressources pour connaître la ville et accompagner ma découverte pratique de celle-ci.

Le bouquin est sympathique, bien que la caractérisation des lieux (ce que je cherchais) ne me satisfait pas. Ca montre bien ce qu'est la ville, et combien les analyses critiques de Tiqqun et de l'Appel sur la Metropole sont justes.

Paris est la capitale des inégalités, le lieu de toutes les concentrations. La ville concentre aussi bien les pouvoirs que les richesses. Et elle peut aussi se targuer d'offrir à ses visiteurs le plus pur concentré de violence symbolique possible en France. Une violence symbolique protégée et assurée par des politiques qui l'assument cyniquement.

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Intéressant et fécond. Mais cela ne dit rien de la qualité des réflexions, le crottin est très fertile. Et il se trouve justement que cette philosophie du cinéma(tographe) est très bête et naïve.

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Je me permets enfin de noter ce chef d'oeuvre bien que je n'en ai toujours pas épuisé la richesse.


Chef d'oeuvre de la philosophie sans lequel on ne saurait rien comprendre du sujet moderne discipliné. La discipline est le maître mot de l'époque. Les institutions par lesquelles nous passons quotidiennement sont soumis à ses exigences et recyclent les modalités de son application. La discipline est l'alliée du capitalisme.

Brillante pensée du pouvoir, ouvrant sur des stratégies locales de luttes.
Brillante pensée du droit aussi, de sa fonction et de son fonctionnement. Ou plutôt du couple police-justice-prison

Le livre est inépuisable.

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Bon résumé d'une mauvaise pensée. Mais est-ce seulement une pensée ? La postérité a tort d'exalter ce qui se résume essentiellement à un travail d'histoire des idées.

Cette pensée est:
1. formelle: elle n'atteint jamais la profondeur de l'empirique, ni en éthique/morale, ni en politique, ni en anthropo-logie.
2. répétitive: elle n'innove pas. Bien sûr, aucune idée ne sort d'elle-même, mais chez Ricoeur on ne sent aucune innovation, aucune détermination supplémentaire n'approfondit les concepts qu'il recycle. Ce qu'il dit a déjà été dit, et mieux dit ailleurs que chez lui. Mais en bon historien des idées, son mérite est quand même de multiplier les perspectives sur les concepts historiques, donc d'élargir ce qu'on comprend d'eux.

La grande innovation qu'on retient lui, la distinction identité idem/ipse:
1. ne tient pas, tout devient.
2. échoue à inclure l'altérité de manière consistante. L'autre de l'ipséité est formel et vide. On est à 1000km de ce qu'a fait, par exemple, Lacan avec le langage, l'Autre et le Symbolique dans leur rapport avec le sujet. La critique de l'identité était la mode de l'époque, Ricoeur fait partie de ceux qui ont le moins bien réussi l'exercice.

Je peux faire de même avec tout le reste, à commencer par ce qu'il fait de l'herméneutique, encore une fois vidée de toute consistance.

Le seul mérite que je lui reconnais est sa très belle idée de l'identité narrative et du récit comme nécessaire médiation de toute réflexivité. Voilà bien la seule chose que je sauverais de lui.

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Ricoeur est indéniablement lucide. Trop même. Il a la lucidité des petits penseurs qui, faute d'une oeuvre trop large, maîtrisent parfaitement les enjeux de leur travail. Jusqu'au bout et même avec lui-même, Ricoeur se sera cantonné à l'histoire des idées.

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Articles très éclairants, surtout sur la structure systématique du livre et le cheminement de la rédaction. Tout ça permet d'y voir un peu plus clair et de ne pas rejeter l'AS comme un échec, ce qu'il n'est clairement pas ! (ce qu'il est, pour moi, en revanche, n'est pas encore très clair, je n'ai pas fini de prendre la mesure de son intelligence et de ce que je peux en faire)

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Brillante lecture de Foucault, qui n'est vraiment pas une trahison. Deleuze a un projet clair: extraire le double métaphysicien de Foucault, dégager sa métaphysique de l'histoire et ses trois axes (savoir, pouvoir, subjectivation) tout en suivant le cheminement de l'oeuvre. C'est du génie, le projet de Foucault d'historiciser le transcendantal est magnifiquement exposé.

j'ai fait mon 2ème TPE dessus dcp

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Considérons enfin ce livre pour lui-même. Non il ne formalise pas la méthode des travaux précédents, non il ne sera pas non plus la méthode des suivants. Mais c'est pas grave !

Foucault propose une réfutation définitive d'une certaine forme d'histoire, dont l'histoire des idées/mentalités, l'histoire métaphysique avec ses unités originaires de merde, ne pourra jamais se remettre. La préface est grandiose franchement, un monument d'historiographie

L'archéologie est l'alternative scientifique à l'histoire des idées, une méthode qui se déprend des catégories dans lesquelles elle était bloquée pour pouvoir comprendre le changement autrement que selon une causalité auto-contradictoire. Et surtout, une entreprise d'historiciser le transcendantal, défaire le sujet de sa souveraineté pour dévoiler l'ampleur de ce qui le détermine, lui et ses discours.

Aussi beaucoup d'innovations intéressantes, sur le savoir, cette masse sur laquelle se découpe parfois quelque chose comme des sciences, avec leurs seuils propres. Aussi sur l'idéologie, même si c'est un peu naïf. Et aussi, parce que oui ça compte, la si belle architecture systématique de l'oeuvre, quel plaisir de reconstruire le schéma qu'elle dessine...

Bien sûr le livre est pas parfait. L'archéologie me semble demander un travail de malade mental avec ce qu'elle demande pour analyser historiquement les énoncés (ce qui explique à moitié son abandon, l'autre moitié étant l'intérêt pour le pouvoir et l'inversion après ce bouquin des rapports savoir-pouvoir avec le savoir qui devient effet de pouvoir). Et puis aussi les seuils de la science qui font des maths l'objectif de toutes les sciences, un peu naïf. Mais surtout oui, cette appréhension plus que lacunaire du pouvoir, considéré seulement négativement comme l'envers du discursif, le non-discursif. Pouvoir qui est vaguement théorisé, toujours de manière ambigüe puisque Foucault décide de fonctionner sans la sociologie. Il se condamne donc dans le livre à décrire d'une très drôle de manière les rapports entre le discursif et le non-discursif, à opposer les deux très bizarrement

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pas vraiment impressionnant. On n'y apprend pas grand chose, pas d'innovation théorique. Sauf pour Race et Histoire qui est grandiose et qui formalise magnifiquement beaucoup de choses. C'est le seul article à sauver

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Le marxisme occidental c'est: des philosophes pessimistes produits par la défaite de la révolution qui parlent avec la théorie bourgeoise de problèmes épistémologico-méthodologiques. Voilà toute l'idée du bouquin.

C'est intéressant et assez juste, mais abusif sur les reproches. Que le marxisme occidental soit le produit d'une défaite n'enlève rien à sa pertinence. Le rejeter (mr ajari) c'est juste de l'anti-intellectualisme débile. La grande qualité du marxisme occidental, en dépit de son travail pratique, est d'avoir élucidé beaucoup de choses sur le plan théorique. Et leur caractère « philosophique » n'y enlève rien. Surtout qu'Anderson fixe les choses dans des catégories étriquées: théorie politique, économique, philosophique qui ne peuvent pas communiquer et qui enferment les théoriciens dans une seule au détriment des autres.

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Marx explicite ici le traitement révolutionnaire de la religion. Il ne faut pas traiter de la religieux en religieux et s'engager dans des querelles théologiques, il faut réinscrire la religion dans le monde social dont elle émane et qui l'explique. Perspective à partir de laquelle on peut voir la religiosité de la société bourgeoise pseudo-laïque, cette société qui repose elle aussi sur un dualisme entre l'homme réel (le bourgeois égoïste) et le citoyen métaphysique. Car c'est bien cette société pourrie à laquelle il faut s'attaquer si l'on souhaite éradiquer toute religiosité.

Contre les anticléricaux niais, adopter le point de vue critique et s'attaquer aux causes plutôt qu'aux effets.

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L'alliance d'un grand penseur et d'un grand événement ne pouvait qu'accoucher d'un chef d'oeuvre.

On voit ici un Marx conseilliste qui tire la forme politique enfin trouvée du prolétariat ainsi qu'un Marx stratège qui détermine ses tâches envers l'Etat, sans pour autant lui fixer des impératifs utopiques ou transhistoriques.

Encore une confirmation d'un inégalable talent et d'une grande lucidité pour l'histoire immédiate.

La Commune est peut-être la première grande révélation de la véritable nature traître de la social-démocratie.

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Que faire? est une belle théorie de la révolution. De très grandes idées. L'abandon du progressisme automatique du prolétariat, du spontanéisme naïf. Mais aussi de grands problèmes. Le parti doit être autoritaire. Aussi on voit peut-être déjà discrètement le rejet des soviets à venir avec l'attaque contre « l'économisme » au profit de la lutte social-démocrate