202X : les livres

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Un roman pourtant plein de défaut : une histoire basique, des personnages de fiche de jeux de rôles, un monde où les ajouts fantastiques ont moins d'intérêt que le reste, et pourtant...
Un histoire simple, des personnages en forme d'archétype, c'est aussi ce qu'on aime chez Dumas. A ceci s'ajoute une certaine érudition et un amour de Paris ce qui fait qu'on lit ce roman rapidement et avec plaisir

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Une intrigue pourtant plus réussie que le premier tome qui ne parvient pas à masquer une grosse faiblesse dans le développement des personnages, qui n'évoluent pas en cours de route, et restent les archétypes plaisants du premier volume.

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Un vrai classique qui sait ne pas être ennuyeux ni prévisible. Un plaisir simple à lire pour découvrir l'univers des pirates à la source, tel qu'il est encore aujourd'hui repris dans tous les médias modernes.

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Pas réel amateur mais familier du mythe à cause du jeu de rôle, j'ai compris avec ce roman la fascination que pouvait exercer l’œuvre de Lovecraft.

Flot ininterrompu de superlatifs, de découverte, d'auto-référence, de démesure, il y a quelque chose de très singulier et de happant dans cette œuvre, même si elle souffre parfois d'un côté trop explicite qui nuit au mystère.

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Avec un style net et précis (certains diront simpliste), ce roman court happe le lecteur dans son intrigue brute et sans fioriture.

On regrettera un certain emballement (insuffisamment motivé / justifié) à la fin de l'ouvrage, mais qui pose de bonnes questions.

Excellent ouvrage de science-fiction à l'ancienne,

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Sans doute l'archétype du récit Lovecraftien. Un ambiance malsaine, un mal qui monte, et les gardiens du savoir qui retarde les prémices de l'apocalypse...

Le récit est affaiblit par un final un peu facile et une narration un peu poussive. On reste loin des envolées grandiloquentes des Montagnes...

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Trois nouvelles un peu inégales. Lues sans doute un peu tard, leur côté novateur apparait sans doute un peu émoussé en 2020.

Les deux premières sont correctes. Un (très) gros plus pour la troisième ("Une question d'hygiène") qui est une réflexion sur la polarisation de la société et qui sonne très juste encore aujourd'hui (surtout aujourd'hui?).

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Roman court et littérature jeunesse.

Lecture partagée avec ma fille de 10 ans. C'est un roman simple et très plaisant. Une très bonne initiation à la Mythologie Scandinave.

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Récit (nouvelle?) assez étonnant, relatant des faits vraissemblablement historique sur une trentaine de page. C'est un témoignage intéressant mais formel, sans une once de romanesque, neutre donc.

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Une exposition longuette et (vraiment) poussive néanmoins nécessaire à la seconde moitié du livre où tous les éléments finissent par avoir du sens.

Les personnages principaux sont très différents, ont tous des intérêts antagonistes et forment un ensemble qui est loin d'être manichéen. Le contexte et la société dystopique dans laquelle ils évoluent sonne plutôt juste (à l'exception peut-être de ces énergie à base de ressorts qui se substituent étrangement aux batteries électriques).

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Une approche très scientifique de la découverte d'un objet spatial défiant l'entendement.
Malgré des personnages peu développés, il est bon de lire un roman ou les choses ont l'air de se tenir, avec un vernis technique suffisant pour que le lecteur ne lève pas les yeux au ciel à chaque page.
Avec presque cinquante ans au compteur, le roman reste plutôt agréable.

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Un récit qui oscille entre le roman court et la nouvelle. Quelques chouettes passages avec un ton qui hésite entre le tragique et le burlesque.
Le tout est trop développé (pour une nouvelle) ou trop peu (pour un roman) et laisse un petit goût d'inachevé au tout.

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Recueil plus que roman, assez inégal. Les premiers contes sont vraiment datés, mais il y a une vraie fulgurance à partir du quatrième qui lance de manière très intéressante les thèmes de la déliquescence des sociétés et les travers humains. Même si le temps a réduit l'impact du récit aujourd'hui.
Un peu déçu également que la civilisation des chiens ne soit qu'un prétexte à d'amusants interludes.

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Ouvrage compliqué à commenter. Dans un style flamboyant, riche et truculent on partage les vicissitudes de Don Benvenuto, qui au fil des pages révèle sa nature d'ordure opportuniste.

Ses pérégrinations sont plutôt inégales, avec des passages interminables (de détentions ou de voyages) et d'autre passionnants.

De même, le monde dans lequel il se trouve est à la fois dense, bien construit, et bien écrit (la République, ses voisins, etc), mais pollué par des éléments de fantasy classique inséré au chausse pied (des elfes mystérieux? des nains bagarreurs et forgerons?) dont on se serait bien passé.

Enfin, on est toujours partagé entre la sympathie accordé au narrateur à cause de sa gouaille (et du talent de celui qui le fait parler) et le malaise provoqué par la plupart de ses actes (violence, meurtres, trahison, mais surtout un viol sur une enfant). Malaise qui n'est jamais dissipé par un changement de narrateur (un peu comme si Bordage avait écrit l'enjomineur du seul point de vue de Cornuaud) qui s'avère parfois un peu étouffant tant l'auteur insiste sur les défauts moraux de son anti-héros, voir carrément écœurant sur certains passages.

Après, c'est une volonté de l'auteur de sortir le lecteur de sa zone de confort, et on saisi mieux l'ouvrage quand on a compris qu'on se trouve du mauvais côté de la barrière morale.

Bref, une œuvre marquante, pleine de talent mais aussi de défauts.

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Grosse nouvelle (ou roman très court?) dans un style très personnel, à la fois concis et poétique. On regrette que tous les sujets soient un peu survolé, mais l'ambiance est là et le conte est charmant.

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Avis mitigé pour cet ouvrage de science fiction ambitieux qui se prend souvent les pieds dans le tapis.

Toutes les parties qui concernent Ye Wenjie sont réussies et instructives. Pour le reste, je reste très réservés que ce soit sur la description de la civilisation étrangère (qui aurait pu être intéressante, mais qui est trop globale et superficielle pour être crédible) ou les réactions du protagoniste, dont on peine à comprendre ce qu'il apporte au récit.

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Dernier volume canonique des annales, j'ai volontairement retardé la lecture pendant quelques années.
Avec ses thèmes qui partent un peu dans toutes les directions, on ne sait pas trop ce qui a voulu être raconté. L'intrigue ronronne gentiment et rien de vraiment inattendu se produit.
Restent quelques passages amusants qui rappellent la grande époque (le cheval golem, Chicard et Côlon, l'épouse d'Henry Roi), mais même les grands noms (Vétérini, Vimaire, Moite) sont plutôt atones, et les nouveau personnages curieusement creux.
Pour résumer, sans surprise, il s'agit là d'un tome mineur des annales du disque monde.

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Ambiance services secret mâtiné de fantastique. Le pitch reprend certain poncifs (héroïne amnésique, entre autres) mais au final l'ambiance foutraque, les situations débiles et les personnages hauts en couleur rendent l'ouvrage attachant, marrant et difficile à lâcher.
On regrette une fin un peu facile et une convergences des intrigues un peu légère, qu'on pardonnera devant les autres qualités du bouquin.

Annotation :

Une histoire basée sur des destins croisés, des personnages attachants, un peu de fantastique, un très jolie construction narrative.
Le final est particulièrement réussi, lorsque tout s'imbrique et que les protagonistes finissent tous par apprendre les uns des autres.
Bref, un très bon livre

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Un second volume qui se laisse lire avec beaucoup de plaisir. L'intrigue est faiblarde et (encore une fois) sa résolution est un peu décevante.
Cependant, l'ouvrage brille par le côté attachant de ses personnage, le style très amusant de son auteur, et le burlesque des situations.

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Portrait à l'acide d'une Amérique en déclin, hyper violente, hyper médiatisée, où la partie libérale exploite la partie conservatrice.
Globalement outrancier, l'ouvrage reste digeste car il est très court et percutant, et donne une illustration et des éléments de compréhension sur ce qu'il y a de plus moche dans la société américaine.

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Sur la forme comme sur le fond, je trouve ce roman exceptionnel.

Il aborde des thèmes qui trouvent une très grande résonnance personnelle, qui sont très nombreux et traité avec justesse.

Que ce soit le rapport de l'esprit avec la perception des choses, la façon dont on perçoit le monde (et les autres) en fonction de l'évolution de nos capacités, la différence entre la maturité intellectuelle et la maturité émotionnelle, l'aspect pluriel de la personnalité de chacun au fil du temps et surtout, surtout l'élévation et le déclin intellectuel de chaque personne.

Et toutes ses choses sont abordées au travers de l'expérience d'une personne et reportées par ses mots, ce qui renforce l'émotion et la compréhension de chose qui ne sont pas formellement exprimées.

Même si ça sonne pompeux, c'est sans doute la meilleure illustration que j'ai pu lire de la tragique condition humaine.

Un roman d'auteur majeur.

(... qui illustre parfaitement le fait qu'un jour, je pourrai ne plus me souvenir de ce qu'il contient ... )

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Ouvrage de science-fiction assez inclassable, on se retrouve dans un récit qui mélange avec bonheur :
- un univers futuriste avec des relents (mais des relents seulement) de WH40K
- un huis-clos digne d'un polar où les personnages se font assassiner les uns après les autres
- des interactions dignes d'un soap opéra, l'humour en plus
- des nécromanciens, des épéistes, des duels, des morts, et re des nécromanciens derrière
- des personnages bien campés, plutôt attachants et souvent marrants

Bref, un univers un peu foutraque mais original et un récit rondement mené, qui ne cède que rarement à la facilité.

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Je pensais que ça allait être particulièrement compliqué de rebondir sur le précédent, mais l'autrice parvient à le faire avec brio.

On garde le côté décalé des personnages (par rapport au monde dans lequel ils évoluent), le monde en lui même est un peu approfondi, et surtout, la chronologie est complétement destructurée, ce qui nous plonge dans le même état d'esprit que la protagoniste (qui est paumée la plupart du temps).

Je trouve que la façon de faire apparaitre les personnages du volume précédent est plutôt intelligente. Il y a également des moments de bravoure plutôt épique.

Bref, un second roman qui garde les qualités du précédent mais qui parvient (un peu) à changer la formule.

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Ouvrage intéressant, qui éclaire d'une lumière crue les méfaits de l'industrialisation et de la colonisation.
Plutôt équilibré au début, l'ouvrage perd sa nuance peu à peu à mesure que son protagoniste évolue.
J'ai trouvé assez rude le fait de ramener l'opposition aux appartenances ethniques des personnages, même si c'est sans doute juste dans le contexte où ils évoluent.
Je suis assez réservé sur la morale finale (la victoire ne s'obtient que par la violence, les martyrs, le sang et la détermination) qui à mon sens rassemble les opprimés et les oppresseurs.
J'était plutôt dans le camp d'Anthony : je comprends le propos sous jacent (à savoir qu'un approche pacifique ne permet pas de triompher) mais je ne le partage pas.

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L'introduction simpliste.

D'accord c'est un roman jeunesse. D'accord, il n'a de sens que lorsqu'on l'intègre dans la saga qu'il initie.

Cependant, l'ouvrage compte de trop nombreux défauts.

Les personnages sont manichéens en diable, avec les gentils qui sont beaux généreux et doués, et les méchants qui sont moches, égoïstes et incompétents.

Le style est simple (mais pas simpliste) mais l'autrice à une façon de papillonner d'un personnage à un autre et d'une situation à une autre qui désamorce très rapidement la gravité des situations. Si les personnages se préparent à naviguer de longs jours, et bien la navigation en elle même prendra une ligne et on passera à la scène suivante.

L'intrigue n'est pas complète, mais semble l'être, et c'est assez déstabilisant de voir le héros débarquer à la fin de l'ouvrage et résoudre en deux coups de cuillers à pot toutes les intrigues développées.

Enfin toutes, pas vraiment, mais il faut lire la suite pour le savoir.

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Le développement.

Dans cet ouvrage, le vrai thème de la saga est enfin abordé. L'autrice va distiller des éléments autours du vrai obstacle que doivent surmonter ses héros parfaits : la malédiction.

C'est sans doute à ce moment où les personnages deviennent un peu plus attachants, car ils ne sont vraisemblablement pas de taille. Ils vont douter, faire des erreurs, et devoir faire des sacrifices.

Une fois encore, le bémol vient du fait d'un manque d'explication (et du côté papillonnant de l'autrice auquel je ne me suis jamais vraiment habitué).

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Le jeu de massacre.

Là où l'on sentait que nos héros parfaits du premier volume commençaient à avoir de nombreuses fêlures dans le second, ils sont réduits en miettes dans ce troisième (physiquement et moralement).

Assez étonné par le fatalisme de cet épisode, il reste un marchepied (parfois un peu longuet) pour le dernier volume qui apportera la conclusion.

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La conclusion.

J'ai personnellement apprécié ce dernier volume qui apporte une conclusion à tous les thèmes abordés précédemment.

Je suis parfois resté perplexe devant le traitement infligé aux personnages (la chute est parfois excessivement rude pour beaucoup d'entre eux) mais le développement est là, les lignes bougent et la fin de l'histoire fonctionne bien.

Je trouve cependant que cette bonne histoire est parfois un peu trop diluée, et parfois un peu frustrante dans ce papillonnement permanent.

Cependant, il y a parfois de belle envolées bucoliques et des fulgurances dans la simplicité du style qui sont vraiment rafraichissante.

Annotation :

Bon roman jeunesse, qui se lit facilement en une session.

Il permet de se remettre (un peu) dans l'état d'esprit d'un adolescent, avec ses souffrances et ses angoisses.

On va déplorer un style un peu simple, et surtout une espèce de disparition magique de ces être mythiques qu'on nomme "parents" et qui ne sont mentionné qu'une fois ou deux...

La fin est astucieuse, car elle met une lueur d'espoir sans renier le postulat initial.