31 Days of Horror 2014

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Le titre, l'affiche et la bande annonce donnent la couleur. On ne s'attend pas à plus, et probablement à moins. Cependant, un scénario relativement original couplé à quelques blagounettes potaches servant à contre-balancer le gore des gags qui les accompagnent permettent au film de ne pas trop s'enliser dans son carcan de comédie américaine. Finalement, on s'en sort pas trop mal et l'on s'occupe les yeux pendant une heure et demi, en souriant ça et là. Ni plus, ni moins. 6/10

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Étrange mélange thématique et visuel entre Re-Animator, Hellraiser et The Thing. Plaisant à regarder : on se délecte du gore moyennement gratuit et de la présence de ce personnage improbable qu'est l'agent de police noir et moustachu (au nom totalement anecdotique). La scène où il s'attaque (vêtu d'un simple slip rouge) à une vers géant nous rappelle qu'il faisait bon de faire du cinéma d'horreur dans les années 80.
On pardonne les quelques erreurs de découpage et de mise en scène tant le scénario est divertissant. 6/10

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Il ne fait aucun doute que nous sommes au coeur d'un bon vieux giallo. L'utilisation de la caméra, de ses mouvements, de sa couleur est tout aussi brillante que la lame de rasoir de l'assassin. On se régale des meurtres vicieux et douloureux et pardonnons le scénario bancal digne d'un roman de n'importe quel roman de gare. 7/10

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Critters a remplacé mon choix initial de Onibaba. Le film fait doucement sourire lors des quelques gags et on l'apprécie malheureusement plus pour son allure typique des années 80 que pour sa qualité. 6/10

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On ne peut que penser au Labyrinthe de Pan tant sur les thématiques que sur l'esthétique visuelle et sonore. Guillermo Del Toro a son style et il fait bon de s'y plonger. Dans l'ensemble, l'oeuvre demeure solide et son scénario baigne allègrement dans le style morbide et fantasmagorique du réalisateur. On recommandera sans hésiter ce film à tout amateur de Del Toro.
Malheureusement pour cette liste, le film tient plus du drame fantastique que du film d'horreur. 7/10

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La Mouche est décidément hissé sur le podium des meilleurs films de science fiction. De plus, Cronenberg dévoile sa body horror comme jamais à travers toutes les nuances émotionnelles d'un Quasimodo hi-tech.
Il ne se passe pas un visionne sans que le spectateur quitte sa fascination et son dégoût pour des images à la fois poignantes et écoeurantes. Un grand film qui fait partie de la partie la plus accessible de la filmographie du réalisateur. 9/10

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Oeuvre étrange qui ne peut laisser indifférent, Excision nous emmène aux frontières de l'inconscient tourmenté de l'adolescence.
La construction lente en épisodes a de quoi rebuter au premier abord mais permet une meilleure appréciation du personnage de Pauline et de son mal-être. 8/10

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La seule chose qui ne m'a pas permis d'apprécier ce film à sa juste valeur est bien entendu la différence culturelle qui me sépare, pauvre occidental inculte que je suis. Néanmoins, le film parvient sans nul doute à éveiller la curiosité et l'étonnement, malgré un rythme très lent qui lui fait bien trop défaut. 7/10

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Peur(s) du noir est du genre à plaire à certains et pas à d'autres et cela dépend du moment des film. Il est difficile d'en écrire une critique tant les écarts de style se font ressentir entre chaque court-métrage qui le compose.
À regarder par curiosité. 5/10

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House of the 1000 Corpses est probablement le meilleur de la filmographie de Rob Zombie tant ce film est une explosion de... Rob Zombie. On y découvre toutes ses influences qui sont écrasées brutalement à la face du spectateur. Un film sans concession, sans finesse. Un manifeste du réalisateur. Un film à voir sans hésiter pour découvrir une facette à part du genre de l'horreur. 8/10

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The Omen est comme un retour en arrière qui fait du bien. On redécouvre une période incroyable du cinéma d'horreur. Certains trouveront que le film a mal vieilli ; je préfère y voir la base de certains sous-genre. Et puis mal vieilli ou non, l'original est bien meilleur que le remake. 7/10

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2 Soeurs est tellement représentatif du cinéma sud-corréen d'horreur. Le rythme est lent pour mieux y faire surgir des scènes terrifiantes. C'est exactement ce que l'on aime.
Certes, je dois avoué avoir du mal à en suivre le scénario découpé et pas forcément clair. Prévoyez quelques minutes à la fin du visionnement pour mettre de l'ordre dans votre tête. 8/10

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Il est clair que ce film est décevant. Je parle de déception car en voyant un crocodile gigantesque sur son affiche, je m'attendais à voir un croco gigantesque dans le film. Malheureusement, seuls quelques plans nous indiquent sa présence, toujours tapis dans l'ombre. Premier hic.
Ensuite, le film est terriblement lent. Nous sommes loin du montage frénétique et jouissif de The Texas Chainsaw Massacre : dommage.
Pour la défense du film, soulignons l'absence de Hooper au moment de cette dernière étape de production (différents artistiques avec la production si je ne m'abuse). Les fans du réalisateurs retrouverons bien entendu l'univers de hillbillies malsains de Hooper qui confirme l'avance qu'il avait sur son temps. Dommage que le film se perde dans l'ennui. 5/10

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Martyrs est le genre de film qui nécessite un remake américain. C'est un wannabe cool qui partait avec de bonnes intentions et un scénario ma foi original. Cependant, on ne peut nier la première partie du film extrêmement longue et parfaitement inutile. La seconde étant une suite d'épisodes de torture porn... Le tout porté par des acteurs exécrables. Les deux seuls un tant soit peu crédibles sont au final les deux enfants qui se font shotgunner 5min après leur apparition. Bref, un film français.

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Dellamorte Dellamore étale sa vision d'Eros et Thanatos à l'aide d'un scénario brillant. Par brillant, j'entends qu'il sait habilement faire fi des conventions (habituellement maîtresses dans le genre) de film de zombie. Au final d'ailleurs, ce n'est plus tant un film de zombie.
La philosophie de comptoir permet alors à Soavi de laisser libre court au cynisme de son personnage principal et de son scénario. Personnellement j'ai bien rigolé et j'accorde un pouce levé pour certains plan d'une rare poésie morbide.

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Bloody Bird est ma foi très divertissant. Le rythme se tient et les morts sont suffisamment "cool". C'est pas mal tout ce que l'on demande à un petit slasher de ce genre.
À cela s'ajoute quelques images possédant un certain charme morbide.

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House est une mignonne série B d'horreur 80s. Finalement il ne se passe pas grand chose mais le film parvient par quelques pirouettes à garder notre attention jusqu'au bout.

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Comment ne pas plonger son visage au fond de ses paumes lorsque l'on regarde la dernière adaptation de Gojira ?
Malgré un vieillissement certain, cet original offre tout de même un grand nombre de pistes de réflexions, une bande son immortelle et ne serait-ce même qu'un sourire nostalgique de cette belle époque de monstres en caoutchouc.

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Eden Lake fout la chienne et bafoue notre foi en l'humanité avec zéro pitié. Le film frappe fort là où ça fait mal. Préparez-vous à passer un mauvais moment.

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D'un ennui à toute épreuve, ce film n'a strictement rien à offrir. Même les scarejumps sont bâclés.

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Un film très malin qui survit sans trop de difficulté problème à ses quelques problèmes. Derrière le masque est un film pour les geeks du cinéma d'horreur et de ses classiques slashers.

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Un excellent film qui offre une plongée dans une vision psychédélique enfantine de la bombe atomique. On ne peut qu'applaudir le scénario improbable, la mise en scène WTF et avant tout les choix de réalisation loufoques et cartoonesques de Obayashi. À voir sans conteste.