De bons chanteurs morts

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Un peu inégal, mais il tourne bien, et puis il y a des chansons, mais des chansons… !

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Moins polymorphe que Clair (je les ai découverts à peu près en même temps), plus sobre, plus… clair, Plus du Sucre, c'est un peu comme le bouton “reset” des albums français à guitare acoustique.

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C'est pas ma faute, j'aime cet album d'amour !

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On m'a dit qu'elle avait une voix insupportable, et tout le tralala, et à la réécoute, les paroles ne sont pas si sensas' que ça, je comprends qu'elle ait un côté agaçant, mais j'ai le souvenir de ces longues après-midis à chantonner avec ma mère, et je le connais toujours par cœur, et il y a toujours autant de plaisir.

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Quel choc ça a été.

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Sans doute son meilleur — il le dit, d'ailleurs —, j'ai mis du temps à l'apprécier, et depuis quelques jours, là, janvier 2014, je redécouvre, je m'en lasse pas.

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Comme le titre l'indique.

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Je l'ai vu (l'album) en concert, c'était vraiment très chouette, dans la petite salle, cette fille menue sur son piano, avec cette voix qui prenait toute la place, et nous scotchés.

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L'Horizon m'est sans doute le plus familier — j'aurais dû l'écouter en 2006, parce qu'il parle d'enfance à merveille. Mais revoir l'enfance avec les yeux aguerris et délavés de maintenant, ça n'a pas de prix (à part la douleur).

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Merci Clément.

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Je l'ai vu en concert, en première partie de Karpatt, le dix octobre 2009, pour les quinze ans du Grenier à Sons, la salle de concert de ma ville qui a fermé peu après (la salle, pas ma ville). C'était chouette. Je me souviens surtout de comment Shake it Montréal m'avait électrifiée — mais Marie-Carole, c'est pas mal non plus. Ça a un charme discret, à la fois tragique et drôle. Des chansons comme Temps de Chien, Sais-tu faire le Poète sans les Mains ? et Papier Bleu ont même des éclats de pépite.

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Il ne fait pas partie de mon top dix, je sais pas trop pourquoi, en fait, parce que c'est un de mes albums préférés du monde. Je l'ai vu, lui aussi, en première partie de Gaétan Roussel (inutile de dire que je ne me suis pas attardée après), je dois avoir la setlist en playlist quelque part, et le souvenir de chanter Seul Alone.

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Un peu moins bon que Powête, mais je l'aime bien quand même, et il y a Des Kilomètres, Fille de mes Fièvres et Baleine Rouge dessus, alors je pardonne.

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J'ai du mal avec L alors que logiquement je devrais aimer d'amour. Quelques jolies choses éparpillées dans beaucoup de répétitions, plus de lâchetés que de promesses tenues. Ça se veut parfois un peu trop sincère, un peu trop intègre, et ça n'en tire qu'une certaine raideur stérile. Cela dit, c'est tout de même bon, hein, faut pas pousser.

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Joli souvenir des Carrières de Boulbon, un quinze juillet 2012.

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Vu en concert le vingt avril 2012 à la scène nationale de Cavaillon. Concert commencé en fêtant les vingt ans de La Fossette, je m'ennuie poliment, et puis en deuxième partie vient Le Convoi, et j'embarque avec.

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Le seul que je n'ai pas écouté, mais je fais confiance — je suis assez friande de son album précédent, Bleu Palpitant. Découvert en première partie d'Émily Loizeau, quand je l'ai vue pour la deuxième fois, à la scène nationale, et ça valait bien de payer rien que pour lui. (Un amour, en plus de ça.)

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Revu le huit mars 2013, à la Gare de Coustellet, petite salle, tous assis.

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(Première partie de Mathieu Boogaerts.)
Curieusement, le jour où j'ai réécouté plus attentivement l'album, le soir-même j'étais assise à côté d'elle dans la Cour d'honneur du Palais des Papes pour voir Anne Teresa de Keersmaeker et Boris Charmatz danser (ou faire semblant).