Découverts en 2018, dans mon panier ou au ciné...

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Cinéma

Parfait pour entamer 2018 en douceur, au petit matin du 1er janvier.

Le doc va plus loin que son banal côté "cute & cuddly", et prend réellement le temps de dresser les portraits d'habitants d'Istanbul, humains comme animaux.

Avec 30 bonnes minutes de plus, on tenait carrément un regard politique sur la Turquie d'aujourd'hui, comme en témoignent les divers plans sur les graffitis "Erdo-Gone". En l'état, c'est un très joli voyage. Et la mise en scène est vraiment étonnante quand il s'agit d'approcher ces petites bêtes, rappelant même Private life of a cat.

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Canapé - Blu-ray

Film incroyable. Ça évite (presque) tous les poncifs qui lui pendaient au nez, on ne flatte jamais le sens moral du spectateur, et la réalisation est éblouissante de sobriété.

Futur classique, ouais.

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Canapé - Blu-Ray

Tout film mineur qu'il soit, pour ne pas dire vieillot et prévisible dans sa première moitié, Revenge est d'une sauvagerie incroyable.

Fidèle à lui-même, ce petit génie de Tony Scott cisèle un Scope aussi bandant qu'agressif, et le film apparaît comme le chaînon manquant entre Top Gun et Man on Fire, avec cette histoire de pilote de chasse parti en vacances au Mexique chez des mafiosi locaux ! Script bancal pour image qui tabasse, plus une brutalité inattendue qui tend vers le cauchemar éveillé.

Puis le montage alterné de l'intro est super.
Bref, j'en suis. Et j'adore Tony Scott, pour changer ^^

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Canapé - Blu-ray

C'est soigné, tendu, réfléchi, ça fait exister son discours au travers d'un genre (le western) sans malmener ce dernier, et ça a assez d'ambition pour s'étendre sur 2h30 entièrement au service de la caractérisation de l'héroïne.

Bref, nous étions en 2017, et en ces temps de Grave, It, On l'appelle Jeeg Robot, Wonder Woman et autres navetons pseudo subversifs, un brûlot féministe comme Brimstone, qui va au bout de ses idées, forcément, tout le monde s'en bat la race.

Au diable ses quelques maladresses, tant le résultat est salvateur.

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Canapé - Blu-Ray

L'intro est cool. Le reste est longuet, mou, met 1h (plutôt agréable) à démarrer, le cast va du bon au caricatural... Mais les couleurs à elles seules, délicieuses, donnent un petit charme à ce faux slasher du regretté Tobe Hooper, qui soigne autant que possible cette petite production à voir d'un oeil indulgent, un soir de pluie. Ce qui fut d'ailleurs le cas !

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Cinéma

Humble, prenant, carré comme c'est pas permis de l'être et crédible jusque dans ses personnages secondaires de petites frappes. L'anti Banlieue 13, et ça fait un bien fou.

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Cinéma

De vraies idées de mise en scène et une interprétation solide de Mélanie Thierry, mais l'ensemble est beaucoup trop long et pèche par excès de monologues explicatifs. Assommant sur la longueur, et c'est bien dommage...

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Canapé - Blu Ray

Comme Les Tontons flingueurs, l'ensemble n'est pas assez nerveux mais la décontraction érudite de Audiard, un noir et blanc superbe et des scènes qui rappellent Chuck Jones rendent le tout très agréable.

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Cinéma

Après la déconfiture Pan (à mon humble avis), Joe Wrght revient tranquillement au sommet de ses capacités. Une pure merveille de mise en scène et de rythme, qui parvient à captiver deux heures durant entre 4 murs et, le temps de 3 plans pas plus, enterre Dunkirk. Décidément, quel talent...

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Canapé - TV

Avec le recul, grosse inspiration du Billy Lynn d'Ang Lee. Sinon, ça m'a intéressé mais jamais ému, la photo à des choix esthétiques trop austères.

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Canapé - TV

Même topo ou presque que Mémoires de nos pères, les choix esthétiques m'ont insensibilisé sur la durée, mais ce second volet est plus prenant, en partie grâce au choix très judicieux de tourner le film intégralement en japonais. Sinon, c'est un peu long !

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Canapé - PC

Un court-métrage qui vaut surtout pour ses interprètes, tous géniaux, et forme l'air de rien un chouette exemple pour les apprentis cinéastes qui veulent s'essayer au montage alterné. Dynamique et distrayant, il manquait la petite étincelle pour me rendre le tout moins anecdotique sur le fond.

Et il y a le chanteur de The Shivers dedans !

https://youtu.be/nfciCoJ6tEI

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Canapé - DVD


Je ne suis pas fan du théâtre filmé mais je dois reconnaître que celui-ci a un sacré panache ! Le duo Amalric/Seigner défonce, et la superbe photo explose sans problème le très plan-plan Carnage. Dommage que le propos féministe, plutôt jouissif, soit alourdi par un carton final dispensable.

Mais à une heure où le révisionnisme culturel pousse les exploitants à retirer Autant en emporte le vent de l'affiche, ou encore un producteur italien à changer la fin de l'opéra Carmen par peur de choquer (véridique), ce film qui confronte valeurs morales contemporaines et valeur artistiques du récit a au moins le mérite de ne pas apporter de réponses trop définitives.

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Cinéma

Totalement et désespérément inoffensif dans sa thématique, tant Spielberg s'enferme dans sa bonne conscience démocrate. Mais l'ouverture et surtout l'épilogue ont le bon goût, façon Munich, de contextualiser l'intrigue. Et avouons-le, même entre quatre murs, Spielberg sait livrer une mise en scène soignée malgré des enjeux essentiellement administratifs.

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Canapé - PC

Kristen Johnson récupère et assemble des morceaux de documentaires non utilisés sur ses précédents travaux.

Ca aurait pu être anecdotique, c'est d'une richesse inouïe, à cent lieues du zapping irréfléchi auquel notre oeil est tristement habitué à l'heure des chaînes d'info en continu et du scrolling quotidien. J'ai presque pas les mots, juste après l'avoir vu ! Tellement de portes ouvertes sur l'univers de la cinéaste, sur l'approche documentaire et sur les questions éthiques soulevées par le genre dans son entier. Captivant et très personnel à la fois...

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Canapé - Blu Ray

Longuet malgré sa petite heure 15 et totalement inoffensif aujourd'hui, mais intéressant à voir pour qui s'intéresse aux évolutions du mythe vampirique sur grand écran, puis il y a une poignée de jolies compositions gothiques.

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Canapé - DVD

L'intro dans le cabaret est vraiment intéressante, la suite est un interminable court-métrage rallongé devant lequel j'ai bien failli piquer du nez. De jolis clairs obscurs et une actrice convaincante mais l'ensemble est très chiant...!

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Cinéma

♥♥Juno Temple♥♥ est géniale, des années que je le pense. Woody Allen est l'un des plus mauvais réalisateurs du monde, des années que je le pense aussi. Que faire ? Céder à mon côté fangirl ? TOTALEMENT !

Woody, c'est le Marvel des bobos : toujours le même film, toujours la même voix off atroce, toujours ces mêmes personnages péteux aux existences si torturées qu'ils hésitent entre vin rouge et vin blanc. C'est la paresse artistique à son zénith, un monde alternatif effrayant où tout sonne aussi faux que le compte Instagram de Castorama.

Ca loupe pas avec Wonder Wheel, vu ce personnage central de vétéran/poète qui cause et respire par procuration, rêvant de théâtre à l'européenne alors qu'il bosse comme surveillant de plage. Alerte à Malibu selon Woody Allen en somme, je te jure, y avait que lui pour arriver à rendre aussi condescendant un univers aussi léger. Bref, Timberlake-narrateur s'entiche de Kate Winslet, femme mariée à un homme dont la fille (Juju) vient frapper à leur porte après 5 ans d'absence. Elle avait épousé un gangster qui aujourd'hui a mis un contrat sur sa tête. Tendu.

Woody Allen oblige, la partie la plus intéressante est sous-traitée. Le danger, la tension, tu penses bien qu'il va pas s'encombrer de ça. Non, ce qui le fait kiffer, c'est que machin tombe amoureux de truc qui a des vues sur machine. C'est du Harlequin et rien de plus, tant pis si la trame principale est atrocement mal écrite (les gangsters vont manger des huîtres et reviennent dans l'intrigue 1h après, on se croirait chez les ZAZ).

Critère essentiel, quel rôle a-t-il offert à Juno ? C'est là qu'il marque des points. Alors que Chris Nolan en a fait un faire-valoir de Catwoman (qu'est-ce que je me marre), lui au moins prend le temps de la mettre en valeur, quitte à se débarrasser du personnage avec son je m'en foutisme habituel. Bref, je l'avais pas vue aussi présente à l'écran depuis l'imbattable Killer Joe, donc contrat rempli.

Le temps d'une scène, il filme même la rescapée du Titanic discutant avec Juno dans une chambre, le visage de la londonienne éclairé par un néon bleu à l'extérieur. C'était magique. C'est la plus belle actrice du monde avec Kirsten Dunst. Moins de gens sont d'accord et mieux je me porte, comme d'habitude. Tout Wonder Wheel, grâce à elle, se laisse regarder sans douleur

Quand on vient voir un film pour de mauvaises raisons, autant se contenter de l'essentiel ! Et voilà, je parle de Juno, le commentaire fait 10km, on ne se refait pas...

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Canapé - DVD

Une arlésienne, ce Romero ! Enfin sorti de l'ombre par BlaqOut, il mérite en effet le coup d'oeil. Son seul vrai défaut est d'être bien trop long, preuve que George était bien meilleur sur des durées brèves, comme en attestent les 3/4 de sa filmo. 2h20, c'est un peu too much pour cette attachante histoire de bikers qui vivent de représentations sauvages où ils joutent comme au Moyen âge ! Super sympa, bien mené par Ed Harris et Tom Savini, drôle, doté d'une fin touchante... Avec 40 minutes de moins, c'était 7 facile. Trop de redondances ont eu raison de mon enthousiasme mais Romero oblige, l'ensemble suscite la sympathie.

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Canapé - Blu-ray

Enfin vu ce second volet. Plus qu'une source d'inspiration pour Kill Bill, les films de Tarantino n'existeraient tout simplement pas sans ce diptyque phénoménal, lui aussi composé d'un premier opus très gore puis d'une suite plus sobre. Le cinéma d'exploitation à son meilleur, et un rôle en or pour la géniale Meiko Kaji.

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Cinéma

L'époque #metoo et #balancetonporc = on peut faire la même chose que les rape & revenge bourrins des 70's, mais une femme réalise donc #filmféministe. M'enfin, peu importe.

"Le film qui va faire de l'ombre à Grave", nous disait la promo ? Super, moi qui déteste ce navet surestimé (et aujourd'hui aux César), j'avais de quoi fuir vu l'échelle de valeur. Et j'ai bien fait de me déplacer !

Ok, Revenge irrite d'abord par son écriture mais l'ensemble apprend à construire un genre au lieu d'en faire sauter les codes sans savoir où aller, l'ensemble dure 20 bonnes minutes de trop, le point de départ est 100% pas crédible même pour un film d'horreur (une chute pareille, même chez Tex Avery t'en meurs !) mais pour peu qu'on accepte ces erreurs de jeunesse, on se retrouve avec un premier film certes opportuniste mais généreux, ultra bien fichu et divertissant au possible, qui fait parfois le grand écart entre Saul Bass et Zack Snyder.

Ah, et idée géniale que ce gros plan sur la bouche du témoin pendant l'agression, ou comment inspirer le dégoût physique d'un viol par une idée visuelle et sonore. Vivement le second film de Coralie Fargeat !

Sinon c'est marrant que personne ne cite le Revenge de Tony Scott, lui aussi dans le délire vengeance + désert + filtres à gogo.

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Canapé - TV

L'exemple typique du film dont la valeur tient avant tout sur sa seule existence : interdit de tournage, Jafar Panahi exerce son métier envers et contre tout avec ce dispositif original, mais qui tourne en rond. J'ai eu beau lutter, j'ai fini par m'y ennuyer, simplement tenu par la curiosité de voir ce film au départ clandestin et aujourd'hui connu de par le monde.

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Canapé - Blu-ray

Petite moyenne SC pour grand film à l'ancienne, très sobre mais implacable, certes un peu convenu dans son intrigue mais porté par un casting magnifique et une photographie impériale.

Puis Lyon a rarement été si bien filmée !

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Canapé - DVD

Une preuve de plus que le documentaire est un monde merveilleux.

J'ai découvert la cinéaste Clarisse Hahn en partant à la recherche d'un film qui n'existe pas ou presque, Karima, documentaire quasi introuvable légalement comme illégalement. Je me suis donc rabattu sur ce film au sujet d'un pays "qui n'existe pas", le Kurdistan (à cheval entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie) où la cinéaste filme la vie de famille de son compagnon kurde rencontré à Paris.

C'est bien simple, Kurdish Lover est l'équivalent d'un épisode de Strip-Tease en terres kurdes ! Pas de musique, surtout pas de voix off, seulement une réalisatrice qui intervient de temps en temps lorsqu'elle communique avec les personnes filmées. Le plus beau dans l'affaire est que le doc évite soigneusement tout discours apitoyé sur l'Anfal (le génocide perpétré par Saddam Hussein il y a trente ans) et se concentre uniquement sur le quotidien, les rituels et la réalité de ce que Clarisse a directement sous les yeux.

Kurdish Lover y gagne en humanité ce qu'il y perd en artifices tire-larmes, cadre avec la même franchise les problèmes de couple et les sacrifices animaliers, et on se retrouve -plus grande joie des fans de documentaires- en terrain inconnu que le regard du metteur en scène nous rend proche, accessible. En prime, on y fait la rencontre d'un irrésistible personnage de grand-mère faussement cupide, souvent au coeur d'engueulades dont les insultes n'ont rien à envier à South Park !

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Canapé - Blu-ray

Toujours à deux doigts de l'escroquerie à trop jouer le mystère irrésolu, It Comes at night mise avant tout sur son ambiance. Pour peu qu'on y soit réceptif, ce faux huis clos recèle un tas de scène fortes, étonnamment sobres. Une vraie curiosité.

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Canapé - DVD

Quelle innocence, quel noir et banc, quel délice pulp... Un film doucement improbable, débordant de charme et empli d'images qu'on croirait sorties de chez Cocteau et Rollin réunis. C'est un peu long, mais peu importe ! A ranger avec le premier Fantômas et Danger Diabolik.

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Cinéma

Je pense sincèrement que notre appréciation de ce film-là dépend du rapport qu'on entretient avec les précédents del Toro. Pour la première fois, le Mexicain recycle au lieu de réinventer ses idées narratives, au point de rendre l'ensemble archi prévisible. Reste le traitement du désir et des rapports sexuels, étonnamment crus, crédibles, et donc vivants. J'en sors à la fois charmé et blasé.

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Cinéma

Aucun intérêt si on ne connaît pas l'histoire (épique) de son tournage.
Dans le cas contraire, fascination étrange et barres de rire garanties.

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Canapé - DVD

Suite au succès monstre du Lauréat, Mike Nichols se voit donner carte blanche et un gros budget pour cette chronique militaire. Résultat ? Une mise en scène hallucinante de complexité, un humour à froid totalement invendable (sans surprise, le film fit un bide) et, à l'arrivée, le seul film qui m'ait réellement fait ressentir -pas seulement voir-, cette fameuse absurdité de la guerre tant dénoncée par d'autres péloches. Le chaînon manquant entre Eugène Inoesco et Michael Powell, rien de moins !

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Cinéma

J'adore Pascal Laugier, sa vision du cinéma et sa façon d'en faire, mais difficile de ne pas voir un acte manqué dans Ghostland, tant le film s'enferme dans son hommage à Lovecraft et cède à quelques tics gênants. Dommage, il y a un sacré potentiel qui sommeille dans ce dédale...