Festival Thématique de SensCritique 2013 : "Frissons" !

Ma participation d'après la liste d'Archie-Leach : http://sens.sc/14MYkxz
Mon attribution des prix :
Faucheuse d’or (pour le film qui tue, le meilleur) : L'Incinérateur de cadavres
Faucheuse d’argent (le deuxième meilleur film) : Dark Waters
Prix du meilleur réalisateur ...

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16 films

créee il y a plus de 10 ans · modifiée il y a plus de 10 ans

La Sorcellerie à travers les âges
7.7

La Sorcellerie à travers les âges (1922)

Häxan

1 h 31 min. Sortie : 18 septembre 1922 (Suède). Épouvante-Horreur, Muet

Documentaire de Benjamin Christensen

King-Jo a mis 7/10.

Annotation :

Un aspect documentaire un peu repoussant. Fiction ou réalité ? Le réalisateur a-t-il voulu raconter une histoire ou décrire une réalité froide ? Cet entre-deux maladroit dessert le reste de l'oeuvre. On a là quelque chose d'un peu expérimental.
Le ridicule n'est jamais loin, on est dans un langage cinématographique un peu désuet, avec des codes qui nous apparaissent aujourd'hui comme de purs clichés. Mais il faut se remettre dans le contexte, et être frappé par un propos amer et des scènes d'une horreur certaine. Une inventivité dans la réalisation, et une volonté louable d'utiliser le cinéma comme vecteur d'idées.

Le Fantôme de l'opéra
7.1

Le Fantôme de l'opéra (1925)

The Phantom of the Opera

1 h 41 min. Sortie : 22 septembre 1925 (France). Fantastique, Muet

Film de Rupert Julian

King-Jo a mis 7/10.

Annotation :

Les images gothiques sont impressionnantes. L'ambiance est plutôt inquiétante. Lon Chaney fait drôlement peur avec son visage hideux (vraiment terrifiant lorsqu'il ôte son masque), mais on acquiert vite une forme de sympathie pour ce monstre. Une réflexion intéressante sur le rejet du monstrueux par la société (réflexion qui sera aussi reprise par Freaks ou Elephant man), un scénario simple mais efficace.

Vampyr, ou l'étrange aventure de David Gray
7.5

Vampyr, ou l'étrange aventure de David Gray (1932)

Vampyr

1 h 23 min. Sortie : 6 mai 1932 (Allemagne). Épouvante-Horreur

Film de Carl Theodor Dreyer

King-Jo a mis 9/10.

Annotation :

C'est froid, rude... L'ambiance est à l'onirisme cauchemardesque. Une sorte d'entre-deux entre un réalisme froid et un rêve fou. Les cadrages apportent une certaine inquiétude, renforcée par le son et le rythme lent et pesant. C'est incroyablement moderne, et depuis 32 ça n'a pas tellement vieillit : un film encore terriblement angoissant pour un spectateur d'aujourd'hui.

Au cœur de la nuit
7.2

Au cœur de la nuit (1945)

Dead of Night

1 h 43 min. Sortie : 8 mai 1946 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Sketches

Film de Alberto Cavalcanti, Charles Crichton, Basil Dearden et Robert Hamer

King-Jo a mis 7/10.

Annotation :

Un rythme un peu lent au début, mais finalement un scénario intéressant, une sorte de recueil de nouvelles fantastiques avec un fil conducteur. Du point de vue des idées c'est vraiment motivant, sinon, pour la réalisation, c'est loin d'être vraiment original et fou. Un bon moment mais ça s'arrête là...

Dementia
6.4

Dementia (1955)

56 min. Sortie : 22 décembre 1955 (France). Policier, Épouvante-Horreur

Moyen-métrage de John Parker

King-Jo a mis 6/10.

Annotation :

Je m'attendais à un chef d'oeuvre, j'ai eu une oeuvre moyenne, à l'onirisme parfois mal amené. De la maladresse, une voix off qui essaie de créer un climat stressant, mais qui fait un petit flop. On tire trop sur les cordes du genre, on veut à tout prix angoisser le spectateur, et du coup c'est carrément trop visible. Dommage...

Six femmes pour l'assassin
7.1

Six femmes pour l'assassin (1964)

Sei donne per l'assassino

1 h 28 min. Sortie : 30 décembre 1964 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Mario Bava

King-Jo a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Du bon giallo, une enquête prenante avec un réel suspense. Un whodunit basique certes, mais très bien dirigé. Un tueur mystérieux, des meurtres sanglants montrés à l'écran avec leurs lots de cris et de visages crispés par la souffrance. De l'érotisme comme dans tout giallo qui se respecte. Une ambiance sombre avec des couleurs bien marquées, des jeux de lumières colorées qui donnent un vrai cachet esthétique. Intéressant mais pas inoubliable pour autant.

Kwaïdan
7.9

Kwaïdan (1964)

Kaidan

3 h 03 min. Sortie : 15 mai 1965 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique, Sketches

Film de Masaki Kobayashi

King-Jo a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Esthétiquement c'est à tomber... Très maniéré avec des images à couper le souffle. Seul bémol : le rythme plutôt inégal qui en rebutera plus d'un...
Des quatre histoires présentées par ce long film de 3h, je retiendrai surtout celle de Hoichi. Mais elles sont toutes très poétiques, avec une belle dose de mystère et d'effroi...
A voir et revoir pour peaufiner notre interprétation de ces contes cruels et fantastiques qui fascineraient Villiers de l'Isle Adam.

L'Incinérateur de cadavres
7.5

L'Incinérateur de cadavres (1969)

Spalovach mrtvol

1 h 40 min. Sortie : 21 juillet 1971 (France). Drame, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Juraj Herz

King-Jo a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un film fou ! Un montage et une photographie extraordinaires, une musique pénétrante, un rythme fou, une intensité incroyable, comme un film de Bela Tarr sous amphétamines... LA grosse claque !
A noter que le film fut tourné en 1968-1969, qu'il a souffert de 20 ans de censure, et qu'il sortit pour la première fois au cinéma en 2000. Pour un film de 1968, la mise en scène est d'une modernité incroyable.
Le propos est audacieux, et c'est ça qui marque. On adopte le point de vue difficile et éprouvant d'un psychopathe en puissance (et pour la défense du film, j'ajouterais que l'identification ne fonctionne cependant jamais, le personnage principal reste beaucoup trop étranger, à l'inverse de certains films d'horreur-divertissement actuels qui, eux, posent un réel problème éthique, qui eux font fonctionner l'identification et procurent un plaisir de l'horreur, plaisir à démembrer, à assassiner une jeune fille en pleurs, à tuer des personnages ridicules, exaspérants, agaçants avec un grand soulagement)
L'horreur est purement psychologique, jamais gore. Elle s'imprègne doucement à travers une ambiance très minutieusement travaillée grâce à de nombreux effets cinématographiques. Le jeu des acteurs est marquant, Rudolf Hrušínský est habité par la folie, de façon toujours plus intense, crescendo, jusqu'à un final magistral.
UN CHEF-D'ŒUVRE !

Black Christmas
6.9

Black Christmas (1974)

1 h 38 min. Sortie : 29 octobre 1975 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Bob Clark

King-Jo a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le premier slasher ! Et ce, avant Halloween de Carpenter (qui s'inspira justement de Black Christmas) Un film subtil, où tout est suggéré, où notre imaginaire investit le hors-champ d'images terrifiantes. Des coups de fil intrigants, au début plutôt ridicules, mais de plus en plus oppressants. Un film qui travaille vraiment sur une ambiance de peur, avec un final mindufckesque. L'horreur a cela de terrifiant ici, qu'elle se développe dans le foyer, que toute notion de sécurité s'est envolée, pour se glisser sournoisement entre les plinthes et les plaintes. Ce qui fait peur ce n'est pas ce qui est montré, mais c'est ce que l'on ne sait pas, ce qui se cache. Vraiment bon !

Les Révoltés de l'an 2000
7.2

Les Révoltés de l'an 2000 (1976)

¿Quién puede matar a un niño?

1 h 47 min. Sortie : 2 février 1977 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Narciso Ibáñez Serrador

King-Jo a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Esthétiquement, c'est sobre. C'est réaliste au possible. Pas de fioritures, un large bof. C'est le propos qui marque, qui vient scotcher le spectateur. Le film souffre d'un titre français totalement hasardeux, la traduction littérale du titre espagnol étant : "Qui peut tuer un enfant ?". Et c'est là qu'on mesure toute la portée de ce film choc : une horde d'enfants psychopathes qui règne sur une île déserte désire faire la peau à deux touristes. On se heurte aux apparences, on bouscule l'innocence, l'horreur et la folie n'ont pas forcément de traces physiques, adieu la physiognomonie ! Que faire ? Que dit notre conscience ? Le final est déconcertant. (à comparer aux Innocents de Clayton, et au Village des damnés de Rilla)

Dolls : Les Poupées
6.4

Dolls : Les Poupées (1987)

Dolls

1 h 17 min. Sortie : mars 1987 (France). Épouvante-Horreur

Film de Stuart Gordon

King-Jo a mis 6/10.

Annotation :

Du divertissement, c'est frais, sympa, pas transcendant mais ça a le mérite de bien remplir sa fonction, avec quelques petites frayeurs ci et là. Pas le film du siècle, un message vraiment pas subtil, mais une bonne ambiance pour un bon moment.

La Cité interdite
6.6

La Cité interdite (1987)

Yōjū Toshi

1 h 22 min. Sortie : 5 juillet 2021 (France). Animation, Fantastique, Épouvante-Horreur

Long-métrage d'animation de Yoshiaki Kawajiri

King-Jo a mis 5/10.

Annotation :

Quelques scènes sympas mais c'est dans l'ensemble vraiment trop peu subtil. Du sexe partout, gratuit. C'eut été judicieux s'il y avait eu un vrai intérêt scénaristique derrière, mais là j'ai vraiment eu le sentiment que les scènes de sexes très nombreuses n'étaient que pour le côté aguicheur... J'ai eu l'impression de me faire un hentaï dégueulasse avec notamment cette femme araignée qui balance des toiles par son vagin denté et autres bizarreries. L'univers ne m'a pas subjugué, le scénario, avec son retournement final qui ne casse pas des briques, est vraiment moyen. Sans parler des clichés balancés à tout va (comme le petit vieux pervers par exemple
Pour sauver le film il y a malgré tout les dessins et le jeu des couleurs, vraiment intéressant... Et l'ambiance qui n'est pas si mal par moments... On peut aussi évoquer la musique du générique de fin, plutôt chouette.

Dark Waters
6.3

Dark Waters (1993)

Temnye Vody

1 h 34 min. Sortie : 1993 (Russie). Épouvante-Horreur, Drame

Film de Mariano Baino

King-Jo a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Une ambiance des plus réussies... C'est gothique à souhait, sombre, humide. Folie, diable, sorcellerie, catacombes, croix enflammées, cadavres de poissons échoués sur la plage, on est transporté dans un cauchemar, dans un autre monde où les symboles foisonnants témoignent du surnaturel. Certains plans sont sublimes, baroques, imposants, on se prend facilement quelques petites claques esthétiques au passage. Le meurtre vers le début du film, avec cette eau ruisselante qui devient du sang, témoigne de la présence de quelques petites trouvailles de mise en scène ingénieuses. Le seul problème demeure cet entre-deux étrange qui apparaît de temps en temps entre le sublime et le nanar. Une certaine maladresse et un certain too-much peuvent laisser hésitant de temps en temps...
Critique plus détaillée :
http://alarecherchedufilmperdu.wordpress.com/2013/09/15/dark-waters-de-mariano-baino-1993/

Trouble Every Day
6.2

Trouble Every Day (2001)

1 h 41 min. Sortie : 11 juillet 2001 (France). Épouvante-Horreur, Thriller, Drame

Film de Claire Denis

King-Jo a mis 4/10.

Annotation :

Mélanger le drame français dans ce qu'il a de plus chiant, lent, sans intérêt, mélanger ce genre qui se prend trop au sérieux (du cinéma d'auteur, attention, avec des gros plans inutiles et tout et tout), avec le cinéma fantastique, ça donne un drôle de bâtard, complètement loupé, qui ressemble hélas trop à Madame film d'auteur. Deux trois scènes sympas, des petites éclaircies esthétiques, mais sinon c'est une catastrophe. Où veut-on en venir au final ? Pourquoi ? Quelle progression ? Le scénario est totalement bâclé, comme le jeu de certains acteurs. C'est vain...

Viande d'origine française
7

Viande d'origine française (2009)

52 min. Sortie : 14 novembre 2009 (France).

Documentaire TV de Tristan Schulmann et Xavier Sayanoff

King-Jo a mis 6/10.

Annotation :

Un documentaire un peu trop partisan à mon goût mais plutôt intéressant. On en apprend d'avantage sur le cinéma français et son rapport à l'horreur.
La plupart des réalisateurs présentés ont quand même l'air d'avoir fait des films nuls (des trucs de geek aux scénarios pauvres), et ils parlent comme des d'jeuns t'as vu, parce qu'ils sont trop cools, ils font des films d'horreur et tout, y a du sang qui gicle et ça déchire grave quoi... (oui le cliché film d'horreur = ado attardé fonctionne hélas chez certains)

Berberian Sound Studio
6.1

Berberian Sound Studio (2011)

1 h 32 min. Sortie : 3 avril 2013 (France). Épouvante-Horreur, Drame

Film de Peter Strickland

King-Jo a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un hommage au giallo, comme en témoigne l'esthétique magnifique. Une réflexion intéressante sur les frontières entre réalité et fiction. Des ambiances bien oppressantes, du suspense, une aura de mystère... On ne voit pas le film qui est en train d'être doublé-bruité, mais on ne peut s'empêcher de s'imaginer des choses tout à fait horribles. Berberian Sound Studio laisse la belle part à l'imagination avec ce que ça implique de positif comme de négatif (sur moi, par exemple, ça fonctionne moins bien). Bref, un film vraiment très bon, qui nous laisse avec une fin des plus mind-fuckesques (j'ai le sentiment de ne pas avoir tout saisi)

King-Jo

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