Films cultes défoncer par la presse à leurs sorties

Annotation :

Petit florilège de critiques de l’époque :

" fight club se contente de delayer une mélasse sub-nietzschéenne épicée de violence gratuite " ( Télérama )

" film raté (...) mais peut être aussi film dangereux , qui abandonne le spectateur à la violence assez malsaine de certaines scènes et aux délires fascistes de ses personnages " ( fluctuat.net )

" un film déroutant , étouffant , oppressant , révulsant parfois même écœurant. On a toute les chances de sortir intellectuellement diminué d’une telle épreuve . Mieux vaut être prévenu " ( Le Parisien)

" David Fincher ne fait que fantasmer sur Tyler , son reflet idéalisé . Il aimerait être un agitateur , un trouble fête , sauf qu’il n’agite pas grand chose au final , excepté du vent et quelques effets de mode " ( Chronic’art.com)

" L’assommant Fight Club ne sait tout bonnement pas se battre , ce qui tombe mal pour un marathon de 2 h 15 de bourré pif supposé . Les perdants de cette mêlée d’idées creuses sont les vedettes " ( Libération )

" il y en aura encore certains pour trouver ce film inventif et drôle ( à condition de supporter un spot publicitaire de 2 h 15 et le cabotinage de Brad Pitt ) , mais ils n’oseront pas dire que Fight Club est objet gentil " ( Les inrockuptibles )

" Fight Club n’est pas plus nazi que fasciste tout bonnement anarcho-nauséabond . Débectant , dangereux car porté par le talent " ( Le Figaroscope)

" Se voulant l’orange mécanique de cette fin de millénaire , Fight Club n’est en fait qu’un produit chic et choc " ( Positf )

" Globalement Fight Club rend nécessaire la création du concept culinaire , esthétique, moral de film degueulasse " ( cahiers du cinéma )

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Annotation :

" Fable dont le prince est un benêt , le nouveau grand succès du cinéma Hollywoodien tente laborieusement de faire prendre la sottise par la sagesse la plus profonde " ( Le monde )

" Hélas , le souci du défi technique de la performance supplante chez Zemeckis toute mis en scène " ( Cahiers du cinéma )

" Le charme du film est réel même si il souffre d’un problème de longueur évident " ( Positif )

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Annotation :

" Voilà un cinéaste dont le futur est aussi prévisible que celui de ses personnages et aussi peu exaltant " ( Le point )

" c’est guignol dans un habit de science fiction trop grand pour lui , tiré par des ficelles qui s’embrouillent (...) le spectateur crie grâce ... et se sent surtout pris pour un débile mentale " ( Les Échos )

" si la première livraison de Zemeckis était exquise ( retour vers le futur 1 ) , la deuxième fait figure d’invraisemblable fatras " ( L’express )

" c’est toujours produit par Steven " genius " Spielberg , n’empêche que c’est bien raté " ( VSD )

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Annotation :

" Frank Darabont insiste , à coup de scènes lacrymales , sur le devoir de traiter humainement les condamnés , mais jamais , ne serait-ce au détour d’une réplique il ne remet en question la peine de mort " ( Télérama)

" La ligne verte dévie dangereusement pour verser dans le fossé mystico-paranormal qui plombent l’essentiel des bouquins de King . Le chemin de croix ne fait que commencer " ( Les inrockuptibles)

" cette fable christique s’avère longuement ridicule ( ...) on a l’impression que le film pourrait ne jamais s’arrêter (...) " ( Première )

" Tout cela est écœurant au plus haut point et aggravé par une mise en scène atteignant des sommets de boursoufflures et de pompiérisme (...) " ( Cahiers du cinéma )

" Lourdement prétentieux ... " ( Le point )

" une de ses œuvres au ton grave , au thème humaniste , à la longueur imposante ( ...) et au rythme lent (...) ( Positif )

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Annotation :

" Fallait il deux heures de cinéma clipeux pour nous démontrer que le racisme c’est stupide et vilain ? " ( Les inrockuptibles)

" un pathos dégoulinant et une vision spectaculaire de l’extrême droite américaine. On est proche du réality show " ( Télérama )

" Tony Kaye (...) tombe dans les pires pièges tendus par son difficile sujet et navigue à vue entre esthétisation publicitaire , sociologie à trois sous et morale d’assistante sociale débutante " ( Les inrockuptibles)

" Thème et traitement scabreux , Américan History X cherche péniblement le scandale et le trouve " ( Libération)

" La forme et racoleuse , le scénario simpliste en diable " ( Télérama)

" on se demande si il s’agit là d’une représentation réaliste du phénomène ou d’une vision tronquée et trompeuse créée de toute pièce pour choquer ou appâter le spectateur... " ( Cinopsis.com )

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Annotation :

" c’est bruyant (...) au tout premier degré , complaisant , racoleur , désagréable. Osera ton dire malsain ? On ose " ( Les Échos )

" un film qui ne fonctionne que sur du deja vu , qui se réfère sans cesse (...) à d'autres films dont les images analogiques en appellent à d’autres images " ( Cahiers du cinéma )

" Mettant en scène bons et mauvais tueurs , Léon ressemble plutôt à une superproduction américaine banale " ( Positif )

" comme dans un jeu vidéo le tueur ne tue que les vilains . Ça a la couleur de la violence , le goût de la guimauve et c’est du ... Besson " ( Télérama)

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Annotation :

" l’inspiration surprise du film n’était qu’un pétard mouillé " ( Cahiers du cinéma )

" Nikita est un film assez violent , facilement répugnant , avec de gros rires gras après beaucoup de chair éclatée " ( Le monde )

" Hésitant entre le réalisme et la stylisation (...) Luc Besson ne réussit qu’à distiller sur l’écran panoramique (...) l’ennui dans les grandes largeurs ( Positif )

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Annotation :

" Nous qui étions partis pour un rêve un peu niais mais merveilleux , nous nous retrouvons dans un cauchemar bâclé (...) ( Liberation )

" Sa rencontre du 3ème type avec les dinosaures ne nous laissera guère plus de souvenirs qu’un bref passage dans le train fantôme " ( Positif )

" Trucages incroyables , donc , c’est exact . Mais le scénario ... pas terrible justement . Paresseux , étiré , à la limite du bâclé " ( Télérama) .

" S’il ne s’agissait après tout que d’un film , un simple gros film , plein de gros sous , de grosse bêtes " ( Le monde )

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Annotation :

" Autant les scènes de batailles sont tournés avec une force et une virtuosité rare autant l’action se traîne au fil de scènes inutilement explicatives " ( Télérama )

" Raconter la vie de William Wallace (…) était une entreprise démesurée que le comédien-metteur en scène a très inégalement réussi à maîtriser " ( Positif)

Le rythme du film souffre cruellement de cette propension au bavardage (…) qui atténue le fracas de batailles filmées avec un réalisme surprenant ( Le monde )

Annotation :

" (…) Basic Instinct(…) malgré ses halètements bavards et ses étreintes mortelles, n'est qu'un film inutile, malin et frigide " ( Le monde ) .

" Ce ramassis de fantasmes gras et poussiéreux donne le point de vue du film, celui du mâle moyen et de sa libido laborieuse et sans surprise " ( cahier du cinéma)

" Annoncé sexe à toute bourre, Basic Instinct tient péniblement la route " ( Libération)

" Un thriller ordinaire. Pas nul du tout. Mais loin d'être bon " ( Télérama )

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Annotation :

" Donc, c'est rythmé (très) mais c'est bête (vraiment) " ( Télérama)

" Le seul intérêt de ce troisième long métrage de John McTiernan (…) réside dans l'interprétation de Bruce Willis " ( Positif )

" Tout se gâte très vite, l'entreprise est gagnée par la démesure au point (…) de devenir carrément grotesque." ( L’événement du Jeudi )

" Encore un film de violence et de suspense, tourné avec d'énormes moyens, d'un schématisme digne d'une bande dessinée primaire mais d'un rythme sans faiblesse… " ( Les Échos )

Annotation :

Pour Matrix c’est une déferlante . Je vous laisse apprécier :

" Matrix est pur comme l'origine, fasciste comme la pureté " ( L’événement)

" Quant au "visuel" tant vanté du film, il ne tient pas la route. Il s'agit du résultat d'emprunts éhontés et divers à dix ans de science-fiction et aux films d'action produits à Hong-Kong " ( Les inrockuptibles)

" Vite lassant pour un adulte normalement constitué, mais sans doute hélas très excitant pour un ado accro aux jeux vidéo... qui risque d'en conclure que tuer c'est bien jouer, puisqu'on renaît toujours. Voire ! " ( Les Échos )

" (…) violence, violence, violence, le tout enrobé d'un fumeux chocolat philosophique où l'on entrevoit que la vie(…) n'est qu'un immense jeu vidéo (…) " ( Les Échos )

" Matrix, vidéo-massacre à 60 millions de dollars, impose une idée pourrie : la souffrance n'est qu'un jeu, le sang qu'un effet de palette, la mort qu'un bogue. Pas de doute, mes amis : la fin du monde a commencé " ( Le Nouvel Observateur) .

" Mêlant réel et virtuel, ce film de science-fiction oublie de bâtir un imaginaire " ( Le Monde ) .

" Comme les personnages de leur film, les deux frères obéissent à un ordre dont ils ne contestent guère le bien-fondé : celui imposé par leur producteur Joel Silver, avec une inflation de scènes d'action dont on ne saisit guère l'utilité " ( Le Monde )

" Un festival d'effets technologiques gâché par une avalanche d'idées creuses " ( Libération)

" On a beau sortir de là avec le sourire et le brushing en lambeaux, on se dit, sans renier notre plaisir, qu'avec ou sans le bug, Matrix ne passera pas l'an 2000 " ( Fluctuat.net )


" Malgré quelques belles trouvailles (le réel codé en chiffres), « Matrix » reste un pur divertissement, plus agréable que vraiment novateur " ( Le Nouvel Observateur)

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Annotation :

" A l’écran les transformations cartoonesques de l’acteur Jim Carrey sont époustouflantes (…) mais le chef-d’œuvre n’est pourtant pas au rendez-vous. Le scénario est d’une indigence redoutable " ( La Croix )

" Il y a là tant de jubilation (…) qu’on oublie la paresse extrême qui a présidé à l’écriture du scénario et les passages à vide qui séparent les morceaux de bravoure " ( Le Monde )

" on ne peut qu’admirer le jeu survolté du jeune acteur canadien Jim Carrey, qui aurait donc beaucoup gagné à être limité à l’interprétation du comportement soudain décomplexé et délirant du protagoniste dans le quotidien que dans un domaine de fiction " ( Télérama )

Annotation :

" Manifestement la rigueur initiale (…) a fait place place à un gigantesque travail d'usine, toujours aussi divertissant, mais nettement moins propice à une éventuelle réflexion " ( La Croix )

" Il est vrai que trois épisodes pour la même histoire, c'es beaucoup. Quand les ficelles sont tirées à craquer, il faut bien se raccrocher à l'ironie (…) " ( Le Monde )

" Comme une étape de plus dans la crétinisation du cinéma américain (…) " ( Positif )