Il était une fois James Coburn

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Wah, ça claque !

Je ne l'avais pas vu depuis longtemps, et je dois dire que j'en avais un souvenir un peu plus mitigé, mais bordel, John Sturges maîtrise tout de A à Z, et fait cohabiter 7 cadors (dont beaucoup ne sont pas encore des stars mais le deviendront, notamment grâce à ce film), un village et une opposition avec style, et classe et talent, évidemment.

Ce qui marque, en plus de ce qui a déjà été dit 10 000 fois (paysage, comédien, musique, duel etc), c'est l'alchimie entre les personnages, et la façon dont Sturges les fait tout exister devant sa caméra, et encore plus la façon dont, d'individualité, ils passent à un collectif qu'il est difficile de séparer, tant dans le fond que la forme.

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En signant Hell is for Heroes, Don Siegel propose une oeuvre forte autour de la Guerre et de l'humain. Dramatique, le film penche vers une atmosphère sombre et désenchantée, allant à l'essentiel pour mieux décrire l'horreur de la Guerre. Le noir et blanc est sublime, et les personnages forts, avec des oppositions dures et captivantes, et de remarquables comédiens, à l'image d'un Steve McQueen méconnaissable, et d'une foule de parfaits seconds rôles, dont le jeune James Coburn.

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Tout simplement fantastique ! De l'aventure comme on n'a pas souvent l'occasion d'en voir avec des comédiens extraordinaires, avec un John Sturges sachant créer une vraie parfaite alchimie entre eux. Il y a un vrai sens de la mise en scène et du rythme, avec un cadre passionnante et une aventure captivante. Le mélange des genres marchent parfaitement bien, avec en plus une certaine tension venant ponctuée quelques séquences inoubliables, pour un film qui l'est tout autant.

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Stanley Donen nous entraîne dans une drôle et charmante histoire de crime et de trésors, jouant autant sur le mystère que des personnages hauts en couleur. Se rapprochant parfois du cinéma d'Hitchcock, il nous fait vivre une captivante aventure, les personnages sont intéressants et bien dépeints, avec un scénario plutôt astucieux, et surtout une élégante mise en scène qui colle à merveille avec l'écriture. Enfin, ce jeu de piste est aussi sublimé par de formidables comédiens, tant les premiers rôles que les seconds, à l'image du charmant et parfait couple Cary Grant / Audrey Hepburn, ou encore Walter Matthau, James Coburn et George Kennedy.

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En signant Major Dundee, Sam Peckinpah propose une oeuvre évoquant la Guerre de Sécession, la vengeance ou encore les conflits humains. Il met en scène une ambiance désabusée et violente, s'éloignant du sens classique du western et se rapprochant du contexte social qui sévissait alors aux USA, où l'on ressent toute l'absurdité de la Guerre. Il y a bien quelques failles, notamment dans le final, mais on se laisse facilement entraîner dans cette aventure, surtout que l'auteur montre déjà un talent certain pour sublimer le contexte ou encore ses comédiens.

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Nous emmenant entre la Jamaïque et l'Angleterre, Alexander Mackendrick propose avec Cyclone à la Jamaïque, une oeuvre au parfum d'aventure, ne manquant ni de charme, ni d'efficacité. C'est un vrai plaisir de suivre cette bande de gamin confrontée à de bien miteux pirates ! Intriguant, captivant, un peu cruel, parfois joyeux ou encore sentant bon la piraterie, la mer et le voyage, le film nous fait passer par tout un lot de sensation, et on a envie de suivre toute cette troupe dans les océans fascinants et immenses. Enfin, les jeunes comédiens sont très bons, tandis que le duo James Coburn / Anthony Quinn est remarquable.

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Alors que Sean Connery brillait dans le rôle de l'agent 007, James Coburn se retrouvait dans celui de Derek Flint, pastiche du célèbre agent anglais. Film plaisant, Our Man Flint manque tout de même de dynamisme et de moments humoristiques morts, bien qu'il ait tout de même le mérite d'éviter les lourdeurs. La dérision est sympathique, les filles sont jolies et on se laisse facilement entraîner dans cette aventure, surtout que James Coburn, en plus d'être bien épaulé (à l'image de l'épatant, comme toujours, Lee J. Cobb), se montre tout à fait à son aise dans le rôle principal.

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En signant What Did You Do in the War, Daddy ?, Blake Edwards propose une oeuvre à la fois forte et légère autour de la Guerre et son absurdité, misant avant tout sur des portraits humains et tournant magnifiquement en dérision l'armée, bien aidé par une écriture de qualité ainsi que de remarquables comédiens.

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Certes, on peut voir le jeune Harrison Ford dans son premier rôle, mais l'intérêt d'Un Truand n'est pas forcément là, mais plus dans un James Coburn parfait dans un rôle de truand manipulateur, qui va se jouer de tous ceux l'entourant. Ce n'est jamais vraiment transcendant, mais efficace, avec un certain charme grâce au décors et à ces belles années 1960 ainsi qu'une histoire plutôt sympathique et bien menée par Bernard Girard.

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On retrouve à nouveau James Coburn dans la peau de l'agent Flint, pastiche réussi de James Bond et ici dans un opus supérieur au précédent. L'idée de base est aussi bête que géniale, et on se plaît à suivre Flint dans cette aventure où un groupe de femme tente de dominer le monde. La mise en scène est efficace et charmante, avec un côté année 1960 prenant, tandis qu'elle contient, à l'image du scénario, quelques bonnes idées valant le détour. Enfin, le casting est à la hauteur, tant James Coburn dans le rôle titre que Lee J Cobb ou l'ensemble des comédiennes, ne manquant ni de charme, ni de folie, alors qu'on peut aussi apprécier l’entraînante, sensuelle et très portée sur le saxophone bande-originale de Jerry Goldsmith.

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En plus de son titre français trompeur, Waterhole number 3 est une déception, surtout que le projet de base (scénario et le trio principal de personnages) laissait présager mieux. Ici, excepté quelques rares moments, à l'image du final, le film manque de dynamisme, d'ambiance prenante ou tout simplement d'une mise en scène vraiment forte. Tout n'est pas à jeter non plus, l'ensemble reste sympathique, avec notamment une bonne bande-originale, un cadre passionnant ou encore de bons comédiens, James Coburn, comme toujours, en tête.

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En signant Candy, et en s'entourant d'un impressionnant casting, Christian Marquand propose un film-trip en totale roue libre, où chacun se livre à un cabotinage atroce, tandis qu'on n'est pas loin de l'amateurisme derrière la caméra. Les grands noms se succèdent pour l'impression d'une suite de scène sans lien, et on finit par s'ennuyer, tant aucun ne parvient à réellement relever le niveau.

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Après Giù la testa, Sergio Leone ne fera plus que C'era una volta in America, et pour son adieu au western, il propose une oeuvre bouleversante, où la mélancolie et l'amitié vont venir se mêler à une révolution sanglante et meurtrière, avec un maître italien peignant des tableaux avec une rare justesse et émotion, sublimant ainsi les partitions d'Ennio Morricone, James Coburn ou encore Rod Steiger.

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En signant Opération Clandestine, Blake Edwards adapte Michael Crichton pour un thriller médical réussi et emmené par un génial James Coburn, portant le film sur ses épaules. Si ce n'est pas forcément transcendant, ça n'en reste pas moins vraiment plaisant à suivre, grâce à la construction simple et efficace du récit, le mystère l'entourant et l'aspect thriller. Blake Edwards aborde aussi le sujet compliqué de l'avortement, sans jamais en faire trop, parvenant à être juste tout en restant concentré sur le côté polar, avec une atmosphère de plus en plus sombre et ambigu, et sachant amené chaque péripétie. Devant la caméra, les comédiens sont bons, bien qu'un peu effacé par un James Coburn en grande forme.

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En adaptant à sa sauce l'histoire de Pat Garrett et Billy the Kid, Sam Peckinpah propose une oeuvre aussi passionnante que forte, sachant créer une réelle osmose entre le western et la libération du cinéma en ces débuts d'années 1970. Il signe une mise en scène à la fois intense et tendre, décrivant ses personnages avant tout comme des humains, sans chercher à créer un bon ou un méchant, et on se laisse entraîner dans cette aventure génialement mise en musique par Bob Dylan. Plusieurs séquences sont mémorables, à l'image des préparations avant les duels, ou lorsqu'on entend Knockin' on Heaven's Door. Les comédiens sont remarquables, le duo principal en tête avec un génial, comme très souvent, James Coburn aussi charismatique qu'acharné et un Kris Kristofferson épris de liberté.

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C'est dommage, car le concept de Bite the Bullet est plutôt sympathique et intriguant, mais Richard Brooks ne parvient jamais à vraiment le sublimer. Les paysages sont magnifiques, quelques personnages sont intéressants et les comédiens très bons dans l'ensemble (en même temps, lorsqu'on a Gene Hackman et James Coburn dans la distribution), mais tout cela manque de tension, de puissance, de folie dans la mise en scène et même parfois d'intérêt, avec un rythme pas toujours très bien géré.

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A première vue, La Bataille de Midway avait tout pour plaire, que ce soit par son contexte historique, son sujet ou encore le gros casting (James Coburn, Toshirō Mifune, Charlton Heston, Henry Fonda, Glenn Ford, Robert Mitchum ... ). Pourtant, la déception est de mise, et on dénombre bien des failles, que ce soit la première partie un peu trop longue et bavarde, des mélanges peu pertinents avec des images d'archives ou encore des combats manquant de piquant, notamment ceux aériens, malgré une utilisation intéressante des effets spéciaux. Malgré cela, le film reste plutôt sympathique, grâce notamment à des personnages bien construits et intéressants, la plongée dans les coulisses de l'armée ou encore le passionnant contexte de l'époque sublimé par un Jack Smight qui évite aussi d'en faire trop.

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En signant Croix de Fer, Sam Peckinpah propose une oeuvre totalement forte sur la Guerre, l'humain et sa nature. On se retrouve au coeur d'un conflit qui dépasse totalement les protagonistes, et surtout on vit la Guerre, grâce à sa mise en scène immersive et l'émotion qu'il parvient à extraire des personnages. L'ambiance est à la fois violente et mélancolique, on est plongée dans une boucherie où l'on ressent toutes ces âmes qui y sont mêlés. Les comédiens sont tout simplement remarquables, vecteurs d'idéaux et d'émotion, et ils nous permettent de vivre l'oeuvre.

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L'Arme au Poing a tout du thriller feignant se cachant derrière son gros casting (James Coburn, Sophia Loren, O.J. Simpson ...) et un côté carte postale tentant de tromper l'ennuie. Pourtant il n'en est rien, et le temps devient vite très long et, en plus de ce manque de rythme, bien des idées sont mauvaises, à l'image du sosie de Coburn et peu de choses viennent sauver le film du naufrage.

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Michael Crichton, en signant Looker, propose un thriller médical teinté de science-fiction assez ancré dans son époque, ce qui fait aussi son charme d'ailleurs. Il y a de bonnes idées et, à défaut d'être transcendant, l'ensemble est bien mené, le rythme est maîtrisé et l'atmosphère plutôt prenante. Les comédiens sont bons, Albert Finney et Susan Dey en tête, tandis que la bande-originale est de qualité.

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Mise en abyme intelligente, cynique, impitoyable et passionnante, The Player se place comme une renaissance dans la carrière de Robert Altman après plusieurs années difficile. Se montrant troublant et parano, il multiplie les références au cinéma et dresse un portrait impitoyable d'Hollywood, sublimant ses comédiens et nous immergeant au cœur d'un récit qui ne peut laisser de marbre.

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Richard Donner propose avec Maverick un film au concept intéressant mais mal exploité, où il se contente de tentative d'humour qui ne marche pas et fait de Mel Gibson un personnage limite insupportable, surtout dans la première partie. Heureusement le cadre reste passionnant et lui est plutôt bien mis en avant, avec en plus des relations entre les personnages plutôt bien foutues et une inoubliable Jodie Foster.

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En signant L'Effaceur, Chuck Russell ne fait pas dans la dentelle et mêle Schwarzy à un trafic d'arme et la corruption du gouvernement US ainsi que de ses institutions. Jamais totalement transcendant, mais toujours efficace, grâce à une certaine maîtrise du rythme, de l'espace ou encore des personnages, principaux ou secondaires, et les comédiens n'y sont pas pour rien, que ce soit l'autrichien évidemment mais aussi James Caan, Vanessa Lynn Williams, Robert Pastorelli ou même James Coburn dans un rôle plus mineur (mais c'est toujours un plaisir de le voir !).

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C'est pour HBO que Joe Dante propose The Second Civil War, oeuvre lui permettant de mettre à mal la politique américaine et surtout ce qu'il se cache derrière (la communication, la manipulation, les pantins parfois élus, l'ultra importance des médias ...). Sans être particulièrement savoureux, c'est efficace et captivant, grâce à des personnages forts, le sujet qui nous emmène peu à peu vers une nouvelle guerre civile américaine et une maîtrise de la caricature, tandis que les comédiens prennent un savoureux plaisir à montrer la face cachée de cet univers, en particulier Beau Bridges en sénateur et James Coburn en manipulateur.

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En signant Affliction, Paul Schrader continue d'explorer les failles de la nature humaine, et les particularités de celle-ci, ce qui revient régulièrement dans sa carrière. Ici il dépeint d'abord un homme marqué par une enfance difficile, un mariage raté et une relation tendue avec sa fille, puis tout un tas d'ordure autour de lui. Ces portraits sont profonds et intéressants, et participent à l'atmosphère sombre et triste mise en place, avec l'impression que la violence, la mort et les drames sont à chaque coin de rue. Le contexte enneigé de l'oeuvre est aussi bien exploité, et apporte à l'atmosphère un côté glacial et dramatique, tandis que les comédiens sont très bons, d'abord Nick Nolte puis, en second rôle, Sissy Spacek et James Coburn.

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Petit bijou d'animation, Monstres & Cie combine avec brio charme, aventure, humour ou encore émotion, avec des personnages drôles et attachants, ainsi qu'une inventivité débordante, sublimant chaque centimètre de pellicule. La dernière partie est d'ailleurs vraiment remarquable, tout en finesse, compensant un peu les fautes de rythme dans le milieu du récit.

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Du western comme on l'aime, c'est rapide, la morale est un peu mise de côté, et on se concentre, 1h13 durant, sur une sorte de double traque, avec femme, pendu et amnistie possiblement en bout de chemin.
Et ça fonctionne, parfaitement, il y a ce qu'il faut de tension, Randolph Scott est toujours parfait pour ce genre de rôle et il est bien entouré (on notera en second rôle Lee Van Cleef & James Coburn).