Il n'y a pas de personnages de second ordre sans intérêt, il n'y a que des héros méconnus (anime)

Annotation :

Jeremiah Gottwald ( AKA Orange ) : Ce loser magnifique est la définition, la quintessence, la référence même du personnage secondaire inutile. Il sert tous les rôles habituels du genre : sous-fifre ennemi, boss de niveau, toile de fond, élément perturbateur, adjuvant... Il arrive tellement de trucs à ce gars que Peter Jackson n'aurait même pas eu besoin de remplissage pour faire une trilogie à son propos. Et tout ça sans avoir la moindre espèce d'importance sur l'intrigue. Chapeau.

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Fuyutsuki : Vous vous rappelez de ce vieux type qui passe son temps à stalker le dos de Gendo et sert majoritairement à répéter plus fort ce que son patron vient de maugréer derrière ses mains ? Non ? Moi si. Je crois que vous êtes les gens normaux, dans l'affaire.

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Tokiomi Tohsaka : Déjà évoqué dans ma critique, mais ce personnage m'inspire tellement de peine que j'en reparle ici. A l'instar de ses compères Kayneth et Kariya ( coucou, les gars ), voici un personnage dont on nous laisse entrevoir qu'il pourrait être intéressant et profond, voire même compétent et malin, mais... C'est beaucoup plus marrant de l'utiliser pour que tous les personnages puissent se défouler sur lui, de toutes les manières possibles. Insultes, mépris, antagonisme aveugle, meurtre, joujou avec son cadavre... A se demander si les créateurs de la série ne lui ont pas donné le visage de leur percepteur d'impôts.

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Tomomi Masaoka : Dans une série de personnages aux caractères appliqués à la truelle, ce boute en train, vaguement badass, grisonnant et à la main de fer est toujours bon à retrouver...

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... Rôle qui sera d'ailleurs repris par son fils dans la saison 2. Evidemment, leur influence sur l'intrigue est celle d'une puce asthmatique, mais parfois, peu importe à quoi tu sers, tu as juste à être cool.

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Keith Gandor : 5ème place dans le générique. Ne dit ni ne fait quoi que ce soit tout au long de la série. Ça impose un certain respect.

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Carcus : Il est toujours utile d'avoir un personnage désagréable qui a forcément tort quoi qu'il dise. Et Carcus ne faillit jamais au devoir.

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Maria Ross : Oui, on aime tous King Bradley, Kimblee et le commandant Armstrong. Mais on oublie trop souvent... cette dame. Qui est badass aussi. J'vous jure. Et mignonne, pour ne rien gâcher.

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Andreas Darlton : ouais, ça fait deux fois Code Geass, mais qu'importe ! Ce général réservé a toujours retenu toute mon attention chaque fois qu'il apparaissait pour... Ben, rester là à rien faire, en général. Mais de façon épique !

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Cuchulainn : Le plus grand héros celtique. Mort transpercé par un gros machin phallique manié par un androgyne alors qu'il était enrobé de chaînes. Je propose qu'on oublie tous vite cette histoire.

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Frank Archer : Cette version de la série encore plus nawak que celle de l'auteur a pour elle, entre autre trucs carrément dégueulasses, ce sympathique colonel carriériste, cyborg et à qui il manque clairement un boulon (haha).

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Karyuudo Tsukishima : Un père indigne qui aime les chiens. Le niveau de jemenfoutisme mis dans le développement de ce personnage lui donne un côté étrangement sympathique.

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Renaud : Putain, qui est ce type ?

Pippo : L'un des nombreux obstacles à l'hétérosexualité du héros.

Bertuccio & Bapistin : Joués par Jules & Vincent de Pulp Fiction.

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Takada : Tout du long de la série, cette charmante jeune personne s'approche peu à peu d'un véritable rôôôôletpuisnonenfait. Quelle idée d'être une femme dans cet anime, aussi !

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Lunch : Comme le diraient les personnages eux mêmes après les premières saisons : Qui ?

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Mako Tsunami : Si si, ça compte !

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Jean : Symbole éternel des petits rôles se débattant pour survivre, surtout dans une série où les figurants ont l'espérance de vie d'un kleenex en novembre. Il a déjà réussi à sortir de sa relation de rivalité cliché avec le héros. Courage, mec, on est tous derrière toi !

Annotation :

Goldof : C'est bien la peine de s'être fait un cosplay de Shiryu en carton, d'être un prodigieux guerrier à seize ans, d'avoir été choisi par le destin et d'avoir traversé tout un pays pour ne servir strictement à rien. Le pauvre bougre n'a pas une scène centrée sur lui, pas une ligne de développement, pas une révélation de son talent martial. Son plus grand moment est d'écouter l'amour de sa vie expliquer pourquoi elle préfère un couillon qu'elle vient de croiser. Par rapport aux autres protagonistes, il est aussi utile que du papier peint. Et être un personnage secondaire dans une série qui en compte à peine dix, ça demande quand même des qualifications.