"Je suis tellement fier de mon pays"

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Quand deux auteurs de pièce de théâtre adaptent leur pièce éponyme au cinéma, on aimerait que le résultat soit semblable à ça : une comédie qui sait quand faire rire et quand être sérieux avec son propos et ses personnages.

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Si si, c'est du bon et là encore ça ne tombe quasiment pas dans la connerie. Et puis moi, ça me met de bon humeur : Omar Sy me met de bon humeur, Jean-Paul Rouve est attachant, Marilou Berry est souvent très drôle, et puis rien que pour son tout premier pétage de câble.

https://www.youtube.com/watch?v=ZQBq4kV46io

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Définitivement imparfait mais ça ne méritait pas un tel bide. Joliment inspiré de la culture manga et digne de l'univers du Krosmoz dans la série Wakfu, Dofus mérite la découverte rien que pour son travail visuel et son ambition de livrer une histoire épiquo-burlesque de qualité.

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Bon là je triche un peu parce que : c'est un film japonais, mais la compositrice est française, et surtout Bretonne. Et son boulot est à tomber !

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Bon celui-là il était facile à placer et ultra évident.

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Parmi ceux qui sauvent la comédie française et les adaptations de bande-dessinée, Alain Chabat est de ceux-là : trouvant un équilibre en l'humour de la BD et son humour (bien loin d'une horreur comme Les Profs ou Les Daltons).

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Je suis pas aussi fan d'Alexandre Astier que d'autres le sont, mais j'adhère à sa vision d'Astérix dans cette première expérience en animation 3D.

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Pas fan du style d'animation, mais il faut savoir varier les genres tant sur la forme que sur le fond et c'est ce que fait Tout en haut du monde. Mais comme Dofus, il est sorti au mauvais moment.

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Albert Dupontel, on le connait surtout pour sa comédie burlesque et absurde dans ses films, il a franchit un cap cette année avec l'adaptation du roman de Pierre Lemaître : pile le genre d'oeuvre que j'aimerais voir plus souvent dans l'horizon du cinéma français actuel.

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Idem ici, surtout pour son maniement du burlesque mais sans pour autant rendre les personnages tout aussi absurde : c'est la situation qui doit l'être pour que ça soit, pas les personnages en eux-mêmes et ça Dupontel le comprends.

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Cela fait un moment que je ne l'ai plu vu, mais j'en garde de très bon souvenir et là encore, contrairement à beaucoup de film ça n'est pas juste drôle pour être drôle. Et puis j'aime vraiment bien Romain Duris et Audrey Tautou.

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Un remake de "Mélodie pour un tueur" avec, là encore, un très bon Romain Duris et un Jacques Audiard qui est l'un des quelques cinéastes français à vraiment proposer du cinéma.

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Un peu creux et parfois plutôt plat, mais on sent nettement que c'est fait avec du coeur et son style visuel en mode BD jeunesse aussi minimaliste que charmant.

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On lui crache beaucoup à la figure celui-là, mais pourtant : j'ai et j'adore toujours ce que vendent les frères Dardenne comme drame social ici. Et puis surtout Cotillard y est bouleversante.

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J'aime Jeunet, j'aime Tautou, j'aime ce que chacun font : j'aime Amélie Poulain.

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Idem que pour le cas Arrietty : c'est pas français à la base, mais Michel Gondry est de chez nous et ça permet de montrer que nos cinéastes sont loin d'être des gros débiles qui se croient malin avec leurs comédies sociales.

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Dupieux est un gars des plus étranges, mais à défaut de plaire à tout le monde : il propose quelque chose, notamment avec cette comédie OVNI dans lequel joue Alain Chabat, et ça mérite d'être encouragé à mon sens.

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James Bond à la sauce française doublée d'une parodie selon Michel Hazanavicius.

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Un peu plus sérieux que le premier et moins frais, mais là encore les répliques bien senties et la parodie fonctionnent majoritairement très bien.

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Bien tenté en tant que thriller, pour un final pas brillant et ça se flingue à pas mal de reprises dans le dernier tiers mais Kassovitz livre un travail d'atmosphère assez bien foutu avec deux bonnes têtes d'affiches et une musique de qualité.

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Réputation méritée pour Polisse, dont il me sera très dur d'ajouter plus que ce qui a déjà été dit. Très pertinent dans le traitement des problèmes abordés et le milieu social suivi auprès de la brigade des mineurs, émotionnellement maîtrisée et de très belle performance au sein du casting.

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Une très bonne approche filmique de la prise d'otages d'Ouvéa qui, si elle n'est pas toujours très fine, explore de manière très bien pensée et élargie le déroulement des événements tant sur le terrain que du point de vue politique.

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Ankama Animation, encore une fois mais cette fois-ci pas de Krosmoz, mais de la kaïra et du GTA en film d'animation avec l'adaptation de la BD de Run. Loin d'être parfait, mais très honorable !

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Qui a dit qu'on ne faisait plus aucune bonne adaptation de BD française à l'heure actuelle ? Bertrand Tavernier prouve le contraire en adaptant la bande-dessinée de Christophe Blain et Abel Lanzac pour une comédie politique bien écrite et exécuté avec assez d'application pour être intéressé, et avec un Thierry Lhermitte draconien et terriblement percutant.

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Quentin Dupieux : le seul mec capable de te livrer un OVNI cinématographique par film, Au poste ! ne démord pas de cette habitude et le duo Ludig/Poelvoorde est excellent.

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Une des grosses surprises de 2018 avec ce qui s'apparente pourtant à un slice of life mince mais au sous-texte réussi. On en ressort avec une agréable sensation de bien-être et surtout le naturel prend le pas sur l'ensemble.

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Surprenant pour un premier film et très actualisé même si il n'est pas toujours réaliste concernant certains défauts d'écriture. Et puis revoir Kassovitz depuis le temps c'est pas rien.

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Tendre et enfantin mais jamais infantilisant et surtout très charmant. Le genre de production animée bien de chez nous qu'on aimerait voir bien plus souvent : tout n'est pas irréprochable mais ça sait être créatif et très feel good en conservant un classicisme honnête.

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Oui messieurs/dames, les bons polars français existent encore.

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Un sujet très dur mais traité avec beaucoup de maturité, consciencieusement, de manière éclairé et lucide par François Ozon.