Cover Journal du roi lapin - Films 2017

Liste de

195 films

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a 4 mois

La Loi de la jungle
6.7
1.

La Loi de la jungle (2016)

1 h 39 min. Sortie : 15 juin 2016. Comédie

Film de Antonin Peretjatko

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

31/12
Je partais plutôt confiant, je suis généralement plutôt client de l'humour y a-t-il un pilote dans l'avion, et la sauce franco-exotique me rappelle de très bons films d'aventure légers et pas prise de tête.

Le hic c'est que le film ne dépasse pas la simple lettre d'intention, et échoue constamment par manque total de rigueur, de rythme, et d'idées. On a juste un univers sympatoche, qui tourne complètement à vide et où le récit est absent. Du coup j'ai l'impression de voir le film de vacances chiant et pas drôle de Macaigne (que j'aime plutôt bien) et Vimala Pons complètement en roue libre.

Accessoirement j'ai détesté le montage accéléré du film, qui rend les voix des acteurs hideuses et souvent inaudibles.

Un monde parfait
7.6
2.

Un monde parfait (1993)

A Perfect World

2 h 18 min. Sortie : 15 décembre 1993 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Clint Eastwood

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

31/12
Petit film de traque pépère, et pas spécialement transcendant.
C'est du Eastwood, c'est classique, c'est gentillet, plein de bons sentiments et de personnages fades (et le plus souvent inutiles : cf Laura Dern). C'est propre et bien fait. Y a un gamin un peu relou mais qui se supporte à peu près.
Et tout tourne autour d'un complexe père/fils pas très subtil, et quelques séquences un peu lourdingues et embarrassantes (notamment la prise d'otage interminable de la famille de noirs). Kevin Costner est plutôt pas mal malgré ça, et arrive à être un peu ambigu, mais son personnage est un peu massacré dans une fin mielleuse à souhait, avec des ralentis et une musique paroxystique.

Bof sans plus quoi, ça ressemble à un film quidam des 90's.

Bulworth
6.8
3.

Bulworth (1998)

1 h 48 min. Sortie : 22 mars 2000 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de Warren Beatty

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

31/12
Décevant, y a beaucoup de trucs de scénarios qui rendent le film très artificiel, et difficile à gober.
Beatty joue comme un cochon là-dedans, mais le pire c'est quand il se met à essayer de rapper, on dépasse tous les degrés de ringardise à un point qui en devient malaisant.
Le discours sur la politique politicienne est pas franchement passionnant, ni novateur (même si y a une réplique marrante pour solutionner le racisme), mais j'aime bien le non-happy end qui laisse sur une note pessimiste et désabusée.
Par contre l'équipe technique est vraiment dingue, et le résultat paraît assez plat et fade, bizarre.

1941
6.1
4.

1941 (1979)

1 h 58 min. Sortie : 12 mars 1980 (France). Action, Comédie, Drame

Film de Steven Spielberg

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

30/12
C'est du Spielberg pur jus, ce mélange de virtuosité technique hallucinant où tout est calibré/chorégraphié au millimètre près avec des idées visuelles dingues, et cette balourdise éléphantesque écoeurante.

Le film est vraiment pas drôle, il est souvent très lourd et très con, et très embarrassant (en particulier pour les grands acteurs qui viennent s'y ridiculiser, type Toshiro Mifune et Christopher Lee dans des rôles très peu intéressants).
Et en même temps, ça envoie du bois, direction artistique de feu, décors somptueux, gigantisme, nombre astronomique de figurants (j'avais pas vu ça depuis Coup de coeur de Coppola), mise en scène de taré (incroyable scène de bal dansant où Spielberg déploie tout son génie, à un niveau rarement égalé).
Le film me semble avoir été une source d'inspiration de pas mal de trucs, notamment la longue poursuite aérienne dans l'avenue gigantesque m'a fait penser au final de Batman de Burton, des renvois à Jurassic Park, à Indiana Jones (le début du deuxième).

Et puis on a quand même un acteur qui sort du lot, Ned Beatty qui est proprement hilarant avec une économie de moyens, et qui détruit consciencieusement sa baraque avec une batterie aérienne, pour finir sur un très beau final hautement satyrique. A la suite d'un discours patriotique à la Independance day, la maison ornée du drapeau américain devant laquelle se tiennent les personnages s'écroule lamentablement. Etonnant.

Freud - Passions secrètes
7
5.

Freud - Passions secrètes (1962)

Freud

2 h 20 min. Sortie : 12 décembre 1962 (États-Unis). Comédie dramatique, Biopic

Film de John Huston

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

30/12
Vulgarisation vraiment sympa de la psychologie à la Freud, même si ça paraît très con et très simpliste dans le fond. Le film est assez classieux, j'aime bien le parcours de Freud, assez brumeux, avec un écoulement du temps étrange, des ellipses déroutantes, des échos, des redites bizarres, pour mélanger les cartes entre le réel et le fantasmé.
La première scène chez Charcot, avec une initation à l'hypnose donne le ton pour la suite, et la façon dont s'entremêlent les récits des différents patients et la représentation de leurs souvenir est vraiment agréable à suivre.

Film original et pas du tout académique dans son traitement, avec une superbe musique de Goldsmith (d'ailleurs reprise par Ridley Scott pour Alien).

Comancheria
7.1
6.

Comancheria (2016)

Hell or High Water

1 h 42 min. Sortie : 7 septembre 2016 (France). Policier, Drame, Western

Film de David Mackenzie

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

29/12
Film de traque sympa, mais auquel je reprocherai d'être très peu novateur sur le plan du récit, y a pas grand chose qu'on n'ait pas déjà vu.
Jeff Bridges dans le rôle de Tommy Lee Jones de No country for old man par exemple, m'a passablement ennuyé. Le cadre du sud pouilleux vire au quasi cliché de cinéma. C'est un peu plan plan et sur des rails tout du long, même si y a des éclats de violence à la fin qui réveillent un peu.
L'histoire entre les deux frérots est pas passionnante, mais le motif des braquages sur fond de crise économique et de magouilles de banquier est l'un des éléments rafraichissants.
Film sympa, mais qui s'oubliera assez vite je pense.

L'Évadé d'Alcatraz
7.3
7.

L'Évadé d'Alcatraz (1979)

Escape from Alcatraz

1 h 52 min. Sortie : 31 octobre 1979 (France). Action, Biopic, Policier

Film de Don Siegel

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

28/12
Pas mal, mais sans éclat particulier.
L'évasion rend plutôt bien, ainsi que la préparation minutieuse.
Mais globalement les personnages sont peu intéressants ou marquants, et le seconds rôles sont souvent un peu bidons (en particulier le méchant pervers type Harvey Weinstein bien ridicule).

Baby Driver
6.8
8.

Baby Driver (2017)

1 h 53 min. Sortie : 19 juillet 2017 (France). Action, Thriller, Comédie

Film de Edgar Wright

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

28/12
Du fun, de la pop culture, du post modernisme, des références à gogo balancés à la figure (en particulier celle qui m'a le plus frappé, Twin Peaks dans l'imitation du diner, et de la tenue des serveuses), un scenar prétexte pour caser une playliste du musiques cools.

Ca marche bien pendant les 10 premières minutes, et puis le film se casse vraiment la gueule, dialogues écrits à l'arrache et qui tombent tous à plat, héros mollusque, braquages répétitifs, scenar qui n'avance pas, ça s'enlise complètement jusqu'à en devenir inquiétant.

Le film reprend un bon boost sur la fin, et redevient enfin intéressant et prenant, avec enfin de belles séquences inattendues (notamment la façon dont on se débarrasse de l'insupportable Jamie Foxx et toute la poursuite particulièrement virtuose qui s'ensuit), des évolutions de personnage un peu gratuites mais marrantes.
C'est pas mal, faut le prendre comme un trip plutôt fun, mais c'est complètement vide, et un peu frustrant à cause du gros ventre-mou qu'il faut subir pour enfin kiffer un minimum.

Headhunters
6.9
9.

Headhunters (2011)

Hodejegerne

1 h 40 min. Sortie : 4 septembre 2013 (France). Thriller, Action

Film de Morten Tyldum

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

27/12
Un thriller nordique à la sauce coréenne (beaucoup de points communs avec un film comme "J'ai rencontré le diable"). C'est du grand n'importe quoi après un départ plutôt raté et conventionnel (on a l'impression d'être dans un mauvais film français avant de dériver assez brutalement dans le thriller radical). Le film se régale des excès du scenar de Jo Nesbo avec des séquences invraisemblables (je pense notamment à un massacre canin), et tourne au jeu de massacre assez trippant.
Pas mal, même si le scenar a de quoi laisser sceptique (par exemple : pourquoi le méchant doit-il à tout prix tuer le héros ?)

Playtime
7.6
10.

Playtime (1967)

2 h 06 min. Sortie : 16 décembre 1967. Comédie

Film de Jacques Tati

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

27/12
Le début est vraiment bien, l'illustration de la vie des affaires dans ces buildings transparents et inhumains avec un Hulot complètement paumé.
Plein d'idées sympas.
Et puis on doit se taper 1h de scène de resto/dancing, où plus rien ne se passe.
Des personnages marchent bizarrement en arrière-plan, des serveurs servent des plats, des clients mangent, des clients dansent... On a l'impression qu'il n'y a plus aucun point de vue, et de regarder cet univers par le biais de caméras de surveillance choisies aléatoirement. Pourquoi tel plan dure 2 minutes et pas 15 ? Pourquoi filmer ce mur plutôt qu'un autre ?

Bref ça devient interminable et passablement exaspérant.
Mais je ne peux pas basher un film avec un univers aussi personnalisé et fascinant.

Alien - Le 8ème Passager
8.1
11.

Alien - Le 8ème Passager (1979)

Alien

1 h 57 min. Sortie : 12 septembre 1979 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Ridley Scott

KingRabbit a mis 8/10.

Annotation :

26/12
Un peu déçu en le revoyant tout compte fait.
Je maintiens le 8 parce que c'est un film qui m'a marqué gamin, et qu'il y subsiste quelques scènes marquantes. Je pense notamment au compte à rebours final, et la solitude de Ripley abandonnée à elle-même dans des couloirs étouffants, cernée par des lumières stroboscopiques et des jets de fumée apocalyptiques qui donnent des frissons. On est vraiment là dans la meilleure veine du survival classique.

Bon sinon faut quand même se fader toute une série de dialogues bien peu passionnants (souvent parsemés de termes pseudo techniques), des personnages vides, stéréotypés aux problématiques redondantes (le coup du salaire minimum des deux loustics de Kotto et Harry Dean, ça va 5 minutes), ce qui rend l'ensemble un peu superficiel et pas foncièrement passionnant.

Mais y a un travail de décor, d'ambiance, une superbe BO toute en finesse de Goldsmith qui m'a marqué durablement en dosant un mélange entre le mystère et l'horreur, des longs travellings dans des couloirs vides qui prennent vie peu à peu, gros taff de bruitage pour assurer l'immersion. Bref ça reste quand même ce qui s'est fait de mieux dans le saga (enfin vu le niveau du reste, c'est pas si difficile).

Hardcore
7.2
12.

Hardcore (1979)

1 h 48 min. Sortie : 2 mai 1979 (France). Drame, Thriller

Film de Paul Schrader

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

26/12
Pas mal, une production Walter Hill, scénarisée et réalisée par Schrader, autant dire qu'on s'attend à voir un film bien burné.
Et ça rate pas, notamment grâce à un George C Scott parfait pour passer du père de famille religieux et propre sur lui, au vigilante vener et badass qui va casser des culs pour sauver sa fille en mode Liam Neeson.

Ca reste néanmoins un film pépère, au déroulement prévisible, qui n'apporte pas grand chose au genre (ça n'a pas la portée, la folie ni la poésie d'un Taxi Driver par exemple), mais qui arrive malgré tout à faire son petit effet grâce à son ambiance réaliste et crédible (excepté la fin qui vire dans le grandguignolesque et qui gâche un peu l'ensemble). Parfois j'ai eu quand même le sentiment de voir un body double du pauvre, quand le héros côtoie le monde du porno californien avec ses producteurs lubriques et vulgaires (mais difficile de comparer, Body Double est beaucoup plus baroque et caricatural)..

Le Tambour
7.2
13.

Le Tambour (1979)

Die Blechtrommel

2 h 22 min. Sortie : 19 septembre 1979. Drame, Guerre

Film de Volker Schlöndorff

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

25/12
On dirait un film de Kusturica. On joue constamment sur la bizarrerie, le lunaire, l'insaisissable, le surréalisme.
Difficile de se situer vis-à-vis du film, on ne sait jamais sur quel pied danser, est-on dans le réel ou dans la pure fantasmagorie, dans le cartoon ou dans la tragédie ? le film reste volontairement confus sur ses intentions, sur le point de vue adopté, sur son message ?

C'est indiscutablement beau, mise en scène de patron (très kusturicienne, dans ces séquences chaotiques, bondées de figurants, où peuvent se mêler dans le même plan gravité, folie et légèreté), photo superbe, plans ultra chiadés, musique de Maurice Jarre très expérimentale (et aussi très reconnaissable, avec des dissonances proches d'un "Juge et hors-la-loi")...
Et puis c'est aussi un peu longuet. Le film est bien trop long, ça finit par se répéter, revoir pour la trentième fois le casse-couille tambouriner comme un gros gogole, ça peut taper sur les nerfs. Et l'intérêt du film se dilue un peu, en se perdant dans des intrigues secondaires emmerdantes (Je pense notamment au cirque itinérant des nains, particulièrement chiant) et dont il est difficile de comprendre les enjeux.

On dirait un peu un film autiste.

The Rose
6.9
14.

The Rose (1979)

2 h 05 min. Sortie : 4 juin 1980 (France). Drame, Musique

Film de Mark Rydell

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

25/12
Pas facile de supporter une Bette Midler bigger than life pendant plus de 2h en train de gesticuler, hurler, pleurer, crier, pour partager ses états d'âme de rockeuse aux enjeux finalement insignifiants.
En gros elle nous emmerde parce qu'elle ne sait pas si elle doit plaquer sa carrière pour partir avec Frederic Forrest refaire sa vie, ou bien poursuivre avec son manager interprété par la moulasse d'Alan Bates. Palpitant.
Le final est ridicule et ferait pâlir de honte Molière, et en plus la musique est naze.

Seul point positif, la mise en scène de Rydell a de la gueule, et les décors sont cool. Y a un certain sens du gigantisme, avec des plans d'ensemble souvent impressionnants.

Le Christ s'est arrêté à Eboli
7.5
15.

Le Christ s'est arrêté à Eboli (1979)

Cristo si è fermato a Eboli

2 h 30 min. Sortie : 7 mai 1980 (France). Drame, Historique, Guerre

Film de Francesco Rosi

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

24/12
Difficile de se prononcer, car même s'il est parfois bien chiant, le film a un truc.
En terme de récit, on peut pas dire que ça dépote spécialement, ça s'étire pendant 2h30 et il ne s'y passe pas grand chose.

Le héros est exilé (pour des raisons qui ne sont pas développées dans le film, et c'est d'ailleurs pas si mal) au fin fond de la (magnifique) cambrousse du sud de l'Italie, vallonnée et oubliée, où le temps et l'évolution et les turpitudes du monde n'ont pratiquement aucune prise sur l'éternité paysanne.

Alors Gian Maria erre dans un village, croise des personnages qui étalent leur vie, leurs problématiques, leurs traditions, leurs croyances ancestrales, dans un rythme lancinant. C'est visuellement très beau, soigné, classieux, la musique est superbement mélancolique.
Mais c'est pas passionnant.
Une scène m'a réveillé parce qu'elle intègre enfin de la dramaturgie dans le film :
La confrontation avec le "Podestat", un Christoph Waltz local (période Inglorious Bastards), est assez remarquable. Derrière l'apparence de politesse, de connivence et de distinction d'une rencontre entre le héros et un chef fasciste local, se cache tout un jeu de sous-entendus et de menaces sourdes. Les dialogues ainsi que les silences font merveille, et arrivent à créer un vrai climat de tension.

La mise en scène a elle aussi parfois de jolies inspirations, des suspensions poétiques sur certains plans, de beaux travellings étirés.

Film intéressant, porté aussi par un Gian Maria Volonté tout en sobriété.

Gosses de Tokyo
7.9
16.

Gosses de Tokyo (1932)

Otona no miru ehon - Umarete wa mita keredo

1 h 31 min. Sortie : 3 juin 1932 (Japon). Comédie dramatique, Muet

Film de Yasujirō Ozu

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

16/12
Résumé du film : C'est mon papa le meilleur ! C'est mon papa le plus fort ! C'est mon papa le plus riche !
Bref ça m'a passablement gonflé cette histoire de morveux odieux qui tapent des crises de nerfs pour rien pendant 1h40 putain.

Amityville, la maison du diable
6
17.

Amityville, la maison du diable (1979)

The Amityville Horror

1 h 57 min. Sortie : 14 février 1980 (France). Drame, Épouvante-Horreur

Film de Stuart Rosenberg

KingRabbit a mis 2/10.

Annotation :

07/12
Film passionnant avec des portes et des fenêtres qui claquent toutes seules pendant 2h.

Il était une fois... "Wall Street"
18.

Il était une fois... "Wall Street" (2017)

54 min. Sortie : 2017 (France).

Documentaire TV de Serge July et Rémi Lainé

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

06/12
Ce documentaire est plus intéressant à suivre que le souvenir que j'ai pu avoir du film, que j'avais trouvé particulièrement pénible et emmerdant.
Par contre, ce qui m'a un peu surpris c'est de voir la "bien-pensance", ou plus exactement le manichéisme primaire du scénariste du film déçu que le personnage de Gordon Gecko soit devenu une figure culte et vénérée par tout un tas de crétins, car il voulait qu'il soit haï en tant que grand méchant du film.

Là où le docu est intéressant c'est ce qu'il révèle sur Oliver Stone, sur son tempérament impossible, et sur l'influence qu'il a exercé sur la carrière de Michael Douglas (qui mine de rien est sacrément bidesque).

Sécurité nucléaire : le grand mensonge
7.3
19.

Sécurité nucléaire : le grand mensonge (2017)

1 h 45 min. Sortie : 2017 (France).

Documentaire TV de Eric Guéret

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

06/12
Bon ptit docu qui explique étapes par étapes tous les moyens possibles et imaginables pour causer une catastrophe nucléaire de grande ampleur, jusqu'à nous expliquer dans le détail les trajets des camions transportant du plutonium tous les lundis en France.
Vraiment rigolo, espérons simplement qu'un type de Daesh ne soit pas passé dans le coin.

Norma Rae
7.3
20.

Norma Rae (1979)

1 h 54 min. Sortie : 30 mai 1979 (France). Drame

Film de Martin Ritt

KingRabbit a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

04/12
Vraiment bien foutu, alors que le synopsis néoréaliste envoie pas spécialement du rêve, Ritt en tire un film punchy, subtil et pas lourdingue.
Mise en scène franchement classe, en particulier lorsque l'on est plongé au coeur de la fabrique où l'immersion est totale grâce au travail de bruitage, aux jeux de caméra, à l'agencement de l'espace (et ces énormes machines qui suffisent à former des voies de passage), et au montage hyper dynamique (un enchaînement brutal de séquences m'a marqué, où comment illustrer de façon percutante la mort au travail).

Le film déroule pas mal de séquences qui envoient du bois, et qui sont franchement fortes (je pense en particulier à la scène où tous les ouvriers arrêtent les uns après les autres leur machine en signe de protestation et de soutien à Norma Rae).

Les persos ont de jolis enjeux, et dilemmes ingérables (en particulier le rôle titre évidemment), sans qu'on ne sombre pour autant dans des clichés de cinéma, tout reste très simple et pas gratuitement surligné.

Puis on a une actrice formidable, Sally Field est déchaînée dans le film, et des seconds rôles tous excellents (de Beau Bridges à Pat Hingle).

Le seul véritable hic, c'est que les enjeux du film finissent par stagner dans les 30-40 dernières minutes, et que plus grand chose de neuf ne se produit à partir du moment où Norma Rae décide de se syndicaliser. Un gros 7 quand même.

Jim et Andy
7.6
21.

Jim et Andy (2017)

Jim & Andy: The Great Beyond – Featuring a Very Special, Contractually Obligated Mention of Tony Clifton

1 h 34 min. Sortie : 17 novembre 2017. Making-of, Cinéma

Documentaire de Chris Smith

KingRabbit a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

27/11
Confirmation que Jim Carrey est complètement à l'ouest.
A ce sujet, je trouve qu'ils survendent un peu le making-off "fou" de Man On the moon, comme quoi on y découvrirait des choses incroyables et jamais vues.
On voit Carrey faire le pitre, et être à fond dans son rôle, mais ça va pas tellement beaucoup plus loin que ça. Je m'attendais à plus de dingueries, et de ce point de vue je suis un peu déçu. Ainsi, je vois pas en quoi ce making-off aurait rendu Carrey détestable aux yeux du grand public, ce qui aurait justifié qu'on ne le diffuse pas jusqu'à ce jour.

Par contre, ce qui est plus intéressant, c'est de voir le Carrey interviewé aujourd'hui, et c'est celui-là qui apparaît complètement allumé et dément, et qui part très très loin dans des délires métaphysiques.

L'autre truc intéressant, c'est aussi de voir comment Carrey a voulu vampiriser le personnage de Kaufman. En fait son Kaufman est moins un Kaufman qu'un Carrey. Pourtant Carrey pense détenir la vérité absolue sur son personnage, ce qui est directement contredit par certaines personnes qui ont connu le vrai Kaufman (et notamment le catcheur qui explique que le vrai Kaufman ne se comportait pas du tout comme Carrey, et était beaucoup plus respectueux), on rentre là dans un délire schizophrénique vraiment chelou, parfois assez malaisant (notamment lorsque Carrey réconforte les proches de Kaufman, en leur parlant comme s'il était vraiment Kaufman).

Le docu met intelligemment en perspective la carrière de Carrey, et les liens étroits entre tous ses films, sa vie et son parcours.

Certains l'aiment chaud !
7.9
22.

Certains l'aiment chaud ! (1959)

Some Like It Hot

2 h 01 min. Sortie : 9 septembre 1959 (France). Comédie, Romance, Gangster

Film de Billy Wilder

KingRabbit a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

20/11
Franchement génial, bon enfant, drôle et con au bon sens du terme.
Curtis et Lemmon forment un tandem de feu, et Marilyn excelle.
Le récit est vraiment chouette, avec le croisement entre deux intrigues qui donne du piment : la mafia & la tournée musicale.
Et puis la mise en scène, bon sang, elle est sacrément cool, ça envoie du pâté dès le départ, noir et blanc magnifique, dynamisme du montage, perfection des plans et des enchaînements.
Bref un grand film. Tout petit hic : à la fin ça cafouille légèrement avec un climax un peu trop étiré, mais c'est rattrapé par le mythique dialogue final entre Lemmon et le général.

Le Dieu éléphant
6
23.

Le Dieu éléphant (1979)

Joi Baba Felunath

1 h 52 min. Sortie : 13 avril 1994 (France). Policier, Aventure

Film de Satyajit Ray

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

19/11
Franchement pas terrible, une sorte d'aventure de Tintin hyper mollassonne et très peu stimulante. Soumitra Chatterjee semble s'y emmerder royalement, mais c'est pas étonnant vu la gueule des péripéties : je pense notamment à la confrontation totalement soporifique avec un grand méchant, qui donne l'occasion de découvrir une séquence de lancer de couteau sous lexomil.

La Ruée vers l'or
8
24.

La Ruée vers l'or (1925)

The Gold Rush

1 h 35 min. Sortie : 9 octobre 1925 (France). Muet, Aventure, Comédie dramatique

Film de Charlie Chaplin

KingRabbit a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

19/11
Bon ben chef d'oeuvre qui t'enchaîne les séquences légendaires sans que tu comprennes ce qui t'arrive, avec cette capacité qu'ont les grands films de passer en un trait de temps de l'humour à l'émotion.
Les deux récits qui s'entremêlent sont passionnants, de l'histoire d'amour universelle qui prend corps en même pas 5 minutes, à la ruée farfelue vers l'or, on en obtient un film jouissif, beau et poétique.

Et puis ce travail de décors (du cabaret géant, de la ville des pionniers, au cabanon qui a la capacité de se déplacer dans toute l'Amérique du nord par glissement), est ultra kiffant.

Chaplin crée une histoire d'amour universelle en même pas 5 minutes, et b

The Human Factor
6.5
25.

The Human Factor (1979)

1 h 55 min. Sortie : 10 juin 1981 (France). Policier

Film de Otto Preminger

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

12/11
Film qui conforte cette idée marrante qu'il n'y a rien de plus anti-cinématographique que le boulot d'espion, sorte de comptable administratif qui passe sa vie dans des bureaux moches, avec un attaché-case rempli de paperasse sous le bras.

Le film est donc très (trop) austère, un peu téléfilmique, mais au moins il assume son parti-pris ultra réaliste (bon à 1 ou 2 moments on n'est pas loin du grandguignolesque notamment quand le héros se déguise pour passer inaperçu)?
Nicol Williamson est très bon dans le rôle de l'espion fade, insipide et chiant à crever.

Le film met pas mal de temps à décoller, mais ça finit par évoluer. Le hic c'est que c'est parfois encore plus dur à suivre que du John Le Carré (avec des moments assez perturbants où l'on se rend compte après tout le monde que tel personnage était un communiste), et que j'ai souvent été assez frustré car perdu.
Pas transcendant, mais pas inintéressant pour autant, surtout grâce au parti-pris radical.

Life - Origine inconnue
6
26.

Life - Origine inconnue (2017)

Life

1 h 44 min. Sortie : 19 avril 2017 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction, Thriller

Film de Daniel Espinosa

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

06/11
Pas pire qu'alien covenant ou prometheus tout compte fait.
Après y a deux trois trucs qui m'ont chiffonné, le récit est un peu tout foireux avec des histoires de sas pièges sans oxygène pour tuer la bête, mais dans lesquels les personnages peuvent se déplacer librement pour les besoins du scénario sans casque ni rien.
La station est quand même mal mise en scène, on comprend rien à son agencement, et on a juste la sensation de voir une succession de couloirs randoms qui ne débouchent sur rien.
Y a peu de scénar, et malgré tout ils arrivent à avoir des trucs illogiques, comme la ruskov qui se démène comme une tarée pour sa survie et qui soudainement décide de crever.
Pas indigne, et très oubliable.

Le Cavalier électrique
6.7
27.

Le Cavalier électrique (1979)

The Electric Horseman

2 h 01 min. Sortie : 23 avril 1980 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Sydney Pollack

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

06/11
Deux films en un.
Un premier film excellent qui expose avec virtuosité toute la vulgarité de las vegas, et de ce pauvre cow boy humilié à vendre des corn flakes.
Magnifique générique d'ouverture qui illustre dans une brillante succession de plans la déchéance brutale d'un roi du rodéo en homme sandwich.
Les déambulations d'un Redford déchire dans un univers à la Hunter S thompson, les persos secondaires à foison, laissent présager le meilleur.

Et puis finalement non, tout ça est brutalement bazardé pour se focaliser sur une histoire de cheval et de jane fonda dans son énième rôle de journaliste imbuvable (avec un florilège de coiffures choux-fleur particulièrement absurde). Le film devient un banal road-movie, où les personnages n'évoluent plus guère, dans un ton mollasson très raccord avec le style des mauvais Pollack.

Bref au bout du compte une belle déception.

Un coupable idéal
7.8
28.

Un coupable idéal (2003)

Murder on a Sunday Morning

1 h 51 min. Sortie : 26 février 2003 (France).

Documentaire de Jean-Xavier de Lestrade

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

04/11
J'ai l'impression que de Lestrade est précurseur dans le genre du thriller documentaire criminel, avant les chefs d'oeuvre tels que "making a murderer" ou "the jynx", et évidemment sa propre saga ultérieure (et à mon avis beaucoup plus aboutie) "The stair case";
Cette façon de réussir à rendre une enquête criminelle, absolument palpitante, à faire du cinéma tout en parvenant à garder l'authenticité du documentaire. Il transforme les protagonistes en véritables personnages de film, il se fait particulièrement plaisir avec l'avocat qu'il montre en badass qui fume des clopes avant d'enchaîner les méchants dans la salle d'audience.
Après 1h50, ça peut sembler light pour un sujet si emblématique aux Etats-Unis, ça peut donner le sentiment d'être un peu rushé, même si l'essentiel y est raconté.
C'est pas mal, mais ça fait quand même figure de brouillon des films ultérieurs, beaucoup plus percutants, et encore plus au coeur des drames intimes qui se nouent dans ces procès sordides.

Tess
7.2
29.

Tess (1979)

2 h 50 min. Sortie : 31 octobre 1979 (France). Drame, Romance

Film de Roman Polanski

KingRabbit a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

04/11
Très beau film, très beau film d'amour impossible, photo belle à s'en damner (du niveau du Barry Lyndon de Kubrick), musique parfaite de Sarde, mise en scène classieuse, rythme royalement maîtrisé sur plus de 3h.
Puis le récit est super cool, plein d'ellipses brillantes qui font qu'on est parfois un peu déboussolé, perdu, et qu'on finit par découvrir rétrospectivement des choses qui donnent un nouvel éclairage aux événements passés (par exemple toute les scènes où Tess essaye d'avouer son passé à celui qu'elle aime). L'ellipse finale, l'ultime ellipse ou la tragédie à son sommet, et où les personnages sont définitivement victimes de leur connerie au milieu d'une succession de malentendus (c'est le genre de la tragédie qui veut ça).

Je trouve par ailleurs le film pas aussi manichéen que certains le présentent.
J'ai pas trouvé le premier type complètement odieux dans un premier temps, sincèrement amoureux de Tess (même s'il parvient à devenir véritablement détestable). Par exemple, ce qui est troublant, c'est que même ce qui est décrit par la suite comme un viol, dans les faits on n'a pas vraiment l'impression que le personnage se refuse complètement à son assaillant (elle a l'air encore plus consentante que la nana dans les chiens de paille, c'est dire).

Tandis que le véritable amour de Tess est quand même particulièrement ballot, voire très irritant par ses choix débiles, et un peu rétrograde alors qu'il est présenté comme le progressiste de l'histoire, l'homme libre et indépendant.

C'est rare que j'adhère à ce point à un récit classique, et aussi à un film (magnifique à voir ça aide) où pendant les 40 premières minutes on voit Nastassja Kinski traire des vaches et attraper des poulets.
Blague à part, Kinski a eu en début de carrière l'opportunité de jouer de très beaux rôles de femmes perdues de vue, et recherchées désespérément par leur ex (cf aussi paris texas).

Ce que j'aime bien enfin dans ce Polanski, c'est l'habileté dans les changements de point de vue, c'est pas du tout 3h dans la vie de Tess, on alterne, on change de personnage central, on perd Tess de vue, et ça contribue à aérer le film, et renforcer son aspect tragique (surtout quand on ne sait plus où Tess peut bien se trouver).

Okja
7
30.

Okja (2017)

2 h. Sortie : 28 juin 2017 (France). Action, Aventure, Drame

film de Bong Joon-Ho

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

29/10
Au départ, ça me faisait marrer de revoir Tilda Swinton dans son rôle fétiche de sociopathe psychorigide demi-folle hystérique, à l'image des apparitions lunaires qu'elle a pu faire dans le transperceneige.
Pour tout dire, elle me rappelle follement une prof de latin;

Bon sinon c'est un film qui m'a évoqué vaguement the host, avec quelques scènes d'actions pas mal foutues, mais un film globalement laborieux et super paresseux. C'est de la poursuite longuette, jamais suffisamment cartoonesque ou suffisamment réaliste pour qu'on puisse vraiment croire à l'univers. Beaucoup de persos secondaires complètement ratés et perdus (mention spéciale à Paul Dano et sa bande).
Tout est terriblement prévisible;

Le seul truc pas mal, c'est quand on se focalise sur la bande à Tilda, le foutage de gueule plutôt rigolo sur le cynisme sans limite de Monsanto, un peu Jack Gyllenhaal (même s'il en fait tellement des caisses, qu'il en devient exaspérant, et tranche avec le côté réaliste de l'ensemble, alors qu'en le voyant isolément on a l'impression d'être dans un épisode de la famille delajungle).

Décevant tout compte fait.

KingRabbit

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