Cover Journal du roi lapin - Films 2020

Liste de

132 films

créee il y a plus de 4 ans · modifiée il y a 4 mois

Le Dernier des Mohicans
7
1.

Le Dernier des Mohicans (1992)

The Last of the Mohicans

1 h 52 min. Sortie : 26 août 1992. Action, Aventure, Romance

Film de Michael Mann

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

31/12
C'est spectaculaire, c'est hyper classe, et pourtant y a un truc qui me chiffonne. L'ambition ne colle pas avec la durée très brève du film tout compte fait.
j'ai eu l'impression que ça rushait tous azimut dans le dernier tiers, du coup tous les enjeux paraissaient un peu bâclés et confus.

La scène des pourparlers chez les hurons est un exemple typique. Tout allait tellement vite, les décisions prises ne paraissaient pas cohérentes par rapport aux motivations des personnages (Magua en tête dont l'objectif affiché dès le départ est de tuer les deux nénettes, et qui à partir de cette scène va accepter tout et son contraire - jusqu'à tendre sa main pour empêcher la fille de se suicider, alors qu'il rêvait de la voir crever 10 minutes plus tôt !!), les dialogues français sont tellement mal dits par les acteurs que cela sonne faux et cela sort un peu du film (comment l'officier traducteur est capable de piger le yaourt que raconte Magua ?)....

Le sort des personnages devient un peu anecdotique tant leurs relations paraissent superficielles (la façon dont les duos amoureux se constituent relève presque du soap opéra, et du clip publicitaire, je pense aux gros plans sur les visages dans la scène de la cascade), et du coup je me désintéressais un peu de leur sacrifice pour une relation qui n'a jamais véritablement existé à l'écran (pareil, l'évolution des rapports DD Lewis et Stowe est tellement rapide et radicale qu'elle ne m'a pas convaincu. Le type décide donc en 5 minutes de plaquer toute sa vie pour cette bonne femme qu'il ne connait même pas, coupe de foudre ou pas, vu le caractère du perso, j'ai du mal à adhérer à cette thèse).

Mais, en faisant abstraction de tout ça, on a un film vraiment magnifique, épique dans le bon sens du terme (au niveau du 1er opus du seigneur des anneaux), et qui n'a pas pris une ride. Vraiment cool.

À la poursuite d'Octobre rouge
7
2.

À la poursuite d'Octobre rouge (1990)

The Hunt for Red October

2 h 14 min. Sortie : 29 août 1990 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de John McTiernan

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

29/12
Un peu déçu par l'utilisation assez discrète de la superbe partition de Basil Poledouris.
Bon sinon c'est un peu conventionnel et pépère (bien moins puissant que das boot, bon par contre la tristesse c'est que ça reste infiniment plus convaincant que "le chant du loup" sorti près de 30 ans après).
Un peu dur de croire à Sean Connery en amiral soviétique...

Soul
7.4
3.

Soul (2020)

1 h 40 min. Sortie : 25 décembre 2020. Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Pete Docter et Kemp Powers

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

26/12
Ecriture extrêmement confuse et bordélique. On ne sait même plus trop où ils veulent en venir avec un propos qui dit un peu tout et son contraire (sur la réalisation de soi, sur les compromis à accepter).

Toujours un peu la même soupe métaphysique machin chouette avec des trucs foncièrement embarrassants (les caractères des individus prédéfinis/la guimauve finale du type carpe diem/le design de l'au-delà avec les bidules en forme de boules puantes fluos hideuses - et qui n'est dans le fond qu'une resucée de vice versa). Mais bon, y a du jazz, les décors du monde réel sont superbes et ultra crédibles, et ça pourrait faire un épisode étiré plutôt sympatoche de la 4ème dimension. Ca veut trop jouer le tire-larme.

Une idée pas mal tout compte fait : quand le héros remplit enfin ce qu'il croit être son but ultime dans la vie, il ne se sent pas tant que ça libéré par la suite, ce qui me semble assez juste.

Jurassic World: Fallen Kingdom
5.1
4.

Jurassic World: Fallen Kingdom (2018)

2 h 08 min. Sortie : 6 juin 2018. Action, Aventure, Science-fiction

Film de J. A. Bayona

KingRabbit a mis 3/10.

Annotation :

28/12
On a presque l'impression de voir une entreprise d'autodestruction volontaire.
Déjà y a une grosse carotte à la base. Quand tu penses à Jurassic park, tu te projettes dans un environnement tropical luxuriant, et des décors de ouf dépaysants ou inattendus (par exemple la ville dans le 2). Tu t'attends certainement pas à passer 1h30 dans un manoir pourri...

Cas d'école où l'ambiance est ruinée par la surenchère. Des dinos partout, tout le temps, plus aucun frisson, plus aucun mystère, plus aucune tension.
Tout est désamorcé (la tristesse des séquences de l'indoraptor, mon dieu, et puis ce rare moment où ils "tentent" de jouer la suggestion et le temps étiré, c'est pour faire un épouvantable remake foireux de nosferatu, quand le dino rentre à petit pas dans la chambre de la fillette pour la croquer en toute discrétion, omfg, c'est tellement n'imp).

Pourtant je trouvais ça regardable au début avec l'île sous la lave (mais pas transcendant).
Cerise sur le gâteau : Jeff Goldblum. Je crois qu'on explose tous les records dans la catégorie "je viens prendre mon chèque, j'en n'ai plus rien à foutre, niquez vous".

La Fugue
7
5.

La Fugue (1975)

Night Moves

1 h 40 min. Sortie : 17 septembre 1975 (France). Policier, Thriller

Film de Arthur Penn

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

27/12
L'ambiance est vachement cool (quel savoir faire d'Arthur Penn pour poser une ambiance, c'est vraiment le taulier) avec en prime une grosse tension sexuelle, par contre pas pigé grand chose au dénouement de l'intrigue policière. Alors je comprends bien que ça n'est pas l'objectif premier; mais c'est en fait souvent ce qui me frustre dans les noirs à la Chandler où l'on ne comprend rien, je trouve que c'est une excuse trop facile, on peut très bien utiliser le film noir pour restituer le malaise d'une société et en même temps avoir une enquête policière un minimum lisible (on s'y perd pour rien avec ces histoires de cascadeurs, ce qui me sort un peu du film).

Relic
6
6.

Relic (2020)

1 h 29 min. Sortie : 7 octobre 2020 (France). Drame, Épouvante-Horreur

Film de Natalie Erika James

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

25/12
Pinaise, j'ai cru qu'à la fin la mamie dépiautée allait dire "E.T. téléphone maison" (la scène de l'épluchage de l'épiderme est immonde). Je sous-note un peu, surtout parce que le travail sur le décor est très intéressant (la maison qui commence à se transformer tous azimuts avec ses recoins perdus, et ses couloirs infinis), mais je peux pas m'empêcher de penser que c'est un peu anecdotique et oubliable (et un peu mollasson).

The Impossible
6.5
7.

The Impossible (2012)

Lo imposible

1 h 47 min. Sortie : 21 novembre 2012 (France). Drame, Catastrophe

Film de J. A. Bayona

KingRabbit a mis 3/10.

Annotation :

24/12
C'est donc ça le digne héritier de Spielby ?
D'emblée y a un gros souci de récit, et un gros problème d'ironie dramatique. A partir du moment où on sait qu'ils ont tous survécu à moins de la moitié du film, il n'y a aucun enjeu pour le spectateur dans le fait de savoir quand ils vont finir par se retrouver (c'est pas comme si on était dans un pays en guerre, il n'y a plus aucune menace une fois le tsunami passé).

Alors ce qu'on nous présente comme un immense moment d'émotion lorsque les personnages se retrouvent, et comprennent qu'ils sont tous encore vivants (surligné d'une façon incroyablement lourdingue par la musique abominable de bout en bout, et vazy que je te fous le piano minimaliste ou les violons larmoyants au choix), ben nous on s'en tape vu qu'on le sait déjà ! Quelle connerie ! Il fallait simplifier ce truc-là et pas faire d'emphase.

Après qu'est-ce que tu peux bien raconter ? Le tsunami est spectaculaire mais c'est l'équivalent de l'intro de gravity où t'as l'impression d'être dans un jeu de plateforme à la Mario (rien n'est donc crédible), et une fois que c'est passé, tu fais quoi ? Tu meubles avec du vide, et le film rame comme pas permis. D'où les violons, d'où les faux suspense en carton qui ne peuvent pas fonctionner. A un moment j'ai rigolé le réal s'éclate dans un moment complètement random à te sortir des plans chiadés au ralenti à la Melancholia de Lars Von Trier.

Budget ecchymose et bleus assez considérable. On doit passer une bonne trentaine de minutes en plans rapprochés sur Naomi Watts grimaçante et clouée sur son brancard, c'est dire si c'est passionnant.

À la poursuite de demain
5.7
8.

À la poursuite de demain (2015)

Tomorrowland

2 h 10 min. Sortie : 20 mai 2015 (France). Aventure, Science-fiction

Film de Brad Bird

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

23/12
Visuellement ça poutre du poney, mais que le récit est confus (et niais sur la fin). On sauve le monde en recrutant des marcheurs macronistes rêveurs !

Les 1001 Nuits
4.7
9.

Les 1001 Nuits (1990)

1 h 38 min. Sortie : 11 avril 1990 (France). Aventure, Comédie, Fantastique

Film de Philippe de Broca

KingRabbit a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

22/12
Les notes sont franchement hallucinantes. Le film est loin d'être honteux.
Perso je prends toujours autant de plaisir à le voir. On est dans du typique de broca qui s'amuse comme un fou avec les mises en abyme farfelues et toujours créatives.
C'est un film hybride, difficile à catégoriser, pas une comédie du splendide, c'est très souvent 1er degré, très ambitieux (la direction artistique est folle et digne du Gilliam de Munchausen ou de Jabberwocky). Et il réussit ses mises en abyme là où Gilliam s'est laborieusement planté avec Don Quichotte.
Les péripéties s'enchaînent dans un rythme fou, là aussi propre à de broca et à sa meilleure période (Le magnifique évidemment avec lequel les parallèles sont évidents). On retrouve la douce folie d'un film comme "le roi de coeur", le soin du détail, mais avec une maîtrise accentuée du rythme et du récit. Et Catherine Zeta Jones y est sublime.
Cf ma critique pour en savoir plus

L'Enfance nue
7.6
10.

L'Enfance nue (1969)

1 h 23 min. Sortie : 22 janvier 1969. Drame

Film de Maurice Pialat

KingRabbit a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

19/12
Très troublant ce film. C'est tellement réaliste et crédible que l'on a l'impression de voir un épisode de strip tease dans des coins sinistrés du nord de la France. Les personnages sont plus vrais que nature (rien que dans leur façon de parler, le dialecte, la parole à la 3ème personne, les dialogues heurtés qui ne semblent jamais joués mais vraiment ressentis).

Puis ce qui est assez balaise, c'est de parvenir à restituer toute l'angoisse que peut ressentir un gamin trimballé dans sa famille d'accueil (aussi humaine et simple qu'elle soit), avec des codes, et des rituels de vie en société qui lui sont parfaitement étrangers, tout ça avec une économie de moyens incroyable qui renforce le réalisme.

Et la cerise sur le gâteau, c'est que ça n'est pas un film sinistre, pesant, ou lourd. C'est souvent léger, parfois très drôle (quand l'enfant demande à la mamie si elle a déjà été la maîtresse d'un homme, le délire avec les revues érotiques), constamment touchant.

Ca me parle ce gosse sage en apparence, qui peut pas s'empêcher d'avoir envie de faire des (grosses) bêtises, et qui a tellement la poisse qu'il finit par être le seul à se faire choper par la patrouille.

Ca ringardise tellement un film comme "Benni" sorti cette année sur une thématique semblable, qui sombrait en permanence dans l'hystérie et la pesanteur lourdingue.
Et pourtant on était en 1969, Pialat était en avance pour le coup. Je trouve ça au-dessus de pas mal de films français de l'époque, alors que je suis pas du tout client du naturalisme.

Magnifique travail de décors également, que ce soit dans les chambres, les pièces, les ruelles mornes, tout concourt à créer cette angoisse latente.

La Sirène du Mississipi
6.8
11.

La Sirène du Mississipi (1969)

2 h 03 min. Sortie : 18 juin 1969 (France). Policier, Drame, Romance

Film de François Truffaut

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

16/12
Quand même bien soporifique. Le polar est vraiment utilisé comme un vulgaire prétexte pour raconter une relation de couple claudicante et complètement molle du genou.
Deneuve y est terriblement atone et monocorde (au contraire d'un autre film de 68, la chamade, où elle dégageait vraiment une énergie et de la personnalité).
Pas un plaisir. Par contre rigolo de voir que Truffaut tourne des plans quasi identiques dans les mêmes décors de montagne que dans la fin de "tirez sur le pianiste" (là aussi situés à la fin). Sans parler de la réplique "une joie mais aussi une souffrance" qui reviendra dans le dernier métro.
Le type met en place mine de rien son Truffaut cinematic universe qui s'alimente en auto-référence. Mais bon faudrait faire des films un peu plus excitants que ça tout de même.

Que la bête meure
7.8
12.

Que la bête meure (1969)

1 h 50 min. Sortie : 5 septembre 1969. Thriller

Film de Claude Chabrol

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

15/12 Vraiment bon, j'aime bien le charisme froid de Duchaussoy. La mise en scène est très classieuse, avec de subtils mouvements de caméras et une belle composition des cadres avec des éléments en avant ou arrière plan qui cachent ou découvrent des éléments de l'image en fonction de la position de la caméra (dans le générique, mais aussi dans le bureau du héros). Le rythme introspectif avec la voix off blanche de Duchaussoy crée une vraie tension tout du long.

Vu la veille du décès de Caroline Cellier. J'en ai profité pour faire une petite vidéo hommage sur sa carrière, parce que j'étais amoureux d'elle quand j'étais gosse et que je voyais passer le zèbre à la télé :
https://youtu.be/L97dN1aQGJk

La Fiancée du pirate
7.1
13.

La Fiancée du pirate (1969)

1 h 47 min. Sortie : 3 décembre 1969 (France). Comédie dramatique

Film de Nelly Kaplan

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

12/12
Ca met pas mal de temps à démarrer, mais c'est pas mal tout compte fait. Mais j'avoue ne pas avoir un enthousiasme démesuré non plus (toujours trouvé toujours ça casse gueule les comédies/fables noires sur un fond pouilleux et crade, et souvent un peu vieillot quand on ne s'appelle pas "affreux, sales et méchants").

La Chamade
6.2
14.

La Chamade (1968)

1 h 45 min. Sortie : 30 octobre 1968. Romance

Film de Alain Cavalier

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

08/12
C'est long, c'est chiant, c'est souvent joué avec les pieds, et pourtant c'est pas inintéressant. Les thématiques du conformisme, et du recherche du sens de la vie du point de vue d'une bonne femme bourgeoise entretenue sont assez prenantes (bien aimé les scènes où le perso de Deneuve essaye de se réinventer en tentant de quitter l'oisiveté pour aller bosser, avant d'en revenir - superbe plan en contre plongée sur les façades des immeubles rabougris où on lui promet un avenir assez sinistre et pourtant commun à tant de personnes).
Un petit côté "un homme et une femme", sauf que dans le Lelouch je croyais vraiment à la passion amoureuse, pas à cause du dialogue, pas à cause du scénario, mais simplement à cause de l'alchimie des acteurs, et de leur génie (les sourires niais, et l'oeil en coin de Trintignant disaient tout du sentiment amoureux). Ici je n'ai cru à rien.

Tom Cruise - Corps et âme
7.1
15.

Tom Cruise - Corps et âme (2020)

53 min. Sortie : 29 novembre 2020 (France). Portrait

Documentaire de Régis Brochier

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

07/12
Tom Cruise = Forrest Gump

Mank
6.3
16.

Mank (2020)

2 h 11 min. Sortie : 4 décembre 2020. Biopic, Comédie dramatique

Film de David Fincher

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

04/12
Malheureusement fade. Et tellement bavard. Les enjeux sont à la peine, les personnages invisibles. Gary Oldman joue le rôle du cliché de l'alcoolique roi des punchlines et des mots qui font mouche, sans y croire des masses. Je pense même que ça peut potentiellement couper l'envie de découvrir le chef d'oeuvre qu'est Citizen Kane, tellement c'est plat et mollasson. Même la photo est pas géniale (j'ai l'impression que c'est une constante chez Netflix), pas beaucoup de contraste, avec en plus une sorte de lueur diffuse façon after effects qui fait totalement fake. Le film n'a pas vraiment de gueule ni de personnalité. On est évidemment très loin de la puissance habituelle dans le cinéma de Fincher qui parvenait à créer des ambiances marquantes malgré une apparente simplicité (en particulier sur ses derniers longs).

La Prisonnière
6.9
17.

La Prisonnière (1968)

1 h 46 min. Sortie : 20 novembre 1968 (France). Drame

Film de Henri-Georges Clouzot

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

29/11
Nanar sophistiqué. Puis bon ça n'a certainement pas le charme, ni les couleurs extraordinaires de "peeping tom" (qui lui aussi était assez nanardeux - Difficile de ne pas se noyer dans le ringard quand il s'agit de thématiques bis et ces histoires de démiurge qui photographie des proies fragiles en leur demandant, comble de l'horreur, d'avoir la bouche en cul de poule, la catastrophe est garantie à moins de s'appeler Argento ou De Palma éventuellement).

Ca a pris un sacré coup de vieux, et on frôle parfois le malaise tv (les déhanchés mollassons de Dany Carrel qui sont supposés créer un mélange d'angoisse et de sensualité, c'est juste pas possible - Les dialogues à base de "enlève ta chaussure ! Marche jusqu'à la porte !! Mets toi à 4 pattes !! Obéis moi !!!" Wouhou ça dépote véner, je me suis senti vachement oppressé pour la pauvre fille).

Bref c'est pas bon. Y a que l'exposition d'art contemporain du début avec sa succession de caméos, où la mise en scène a un minimum de gueule (notamment lorsque la caméra plonge dans les oeuvres wtf).
Sinon, on y croise également Pierre Richard dans un rôle d'artiste façon Juan Roman Choukaleskou (
https://www.youtube.com/watch?v=1yKay8HDjPU ), ce qui vaut son pesant de cacahuète.

Un homme de trop
7.4
18.

Un homme de trop (1967)

1 h 50 min. Sortie : 5 avril 1967. Action, Drame, Historique

Film de Costa-Gavras

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

28/11
Quand l'excès de spectaculaire devient nuisible. Ca travelling tous azimuts, certains plans sont superbes (le dernier en tête), tantôt virtuose ou brouillon. 10 fois trop de personnages, aucun qui ne parvient à exister à se détacher de sa fonction. Beaucoup d'efforts pour un résultat pas vraiment trépidant.

Mouchette
7.3
19.

Mouchette (1967)

1 h 21 min. Sortie : 28 mars 1967. Drame

Film de Robert Bresson

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

27/11
Assez sinistre (heureusement que ça ne dure qu'1h20)

Diego Maradona
7.4
20.

Diego Maradona (2019)

Maradona

2 h 10 min. Sortie : 31 juillet 2019 (France). Biopic, Sport

Documentaire de Asif Kapadia

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

25/11
La B.O. d'Antonio Pinto est sacrément chouette
https://www.youtube.com/watch?v=pFN-JyzT6S4

Masculin féminin
7
21.

Masculin féminin (1966)

1 h 50 min. Sortie : 22 mars 1966 (France). Drame, Romance

Film de Jean-Luc Godard

KingRabbit a mis 2/10.

Annotation :

24/11
Au secours, sauvez-nous du malin (seul intérêt : l'aspect documentaire qui permet de voir rapidos le paris des 60's, mais sinon quelle lourdeur, quel foutage de gueule...)

Brazil
7.7
22.

Brazil (1985)

2 h 12 min. Sortie : 20 février 1985. Drame, Fantastique, Science-fiction

Film de Terry Gilliam

KingRabbit a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

19/11
Bon ben toujours mon film préféré, et toujours le même effet de sidération.

Un homme et une femme
7
23.

Un homme et une femme (1966)

1 h 42 min. Sortie : 27 mai 1966. Drame, Romance

Film de Claude Lelouch

KingRabbit a mis 8/10.

Annotation :

18/11
Je m'attendais à un gros gâteau écoeurant et sirupeux, et ben j'ai été très agréablement surpris. Ca rentre facile dans le top des comédies romantiques all time.

Ca réussit à être à la fois niais et hyper classieux.
En fait, c'est surtout Trintignant qui fait le niais, et il est admirable dans sa composition. Je trouve les scènes d'introspection assez géniales, surtout le moment où il traverse en voiture toute la France à plus d'heure et se met à spéculer les conditions des retrouvailles avec la femme qu'il aime (et qui évidemment ne se réaliseront pas comme il le prévoyait) - passage obligé de la comédie romantique, mais ici transfiguré "nous nous retrouverons face à face" suivi d'un zoom percutant sur le pare-brise sous la pluie battante d'où se dégage le visage de Trintignant.

Y a beaucoup d'ingrédients pour un bon film : Anouk Aimée est également parfaite, avec son physique insolite, alternant sans préavis entre figure douce et avenante, et un visage extrêmement sévère voire inquiétant (ce moment suspendu d'angoisse quand Trintignant pose sa main sur son genou), elle est insaisissable. Puis, on sent du vrai là dedans, quand le perso de Trintignant reçoit une déclaration d'amour par télégramme, s'enflamme comme pas possible avant de finalement se faire planter comme un couillon, et qu'il finit par avouer qu'il n'y comprend rien aux femmes, moi ça me parle.
Et puis ces derniers plans superbes sur le quai de la gare, où à contresens il croise le chemin des passagers qui s'en vont, en espérant retrouver sa belle. C'est vraiment léché.

Je trouve qu'on ne sombre jamais dans le ridicule ou le grandguignole, même si on peut percevoir ce risque (qui se concrétisera à de nombreuses dans la carrière de Lelouch). Je m'attendais à plus de chabada relous, et finalement il n'y en a pas tant que ça (surtout à la fin, mais globalement la musique est excellente, très diverse, et même expérimentale).

Une femme mariée
6.9
24.

Une femme mariée (1964)

1 h 35 min. Sortie : 4 décembre 1964. Drame

Film de Jean-Luc Godard

KingRabbit a mis 3/10.

Annotation :

17/11
Godard et son goût pour les jeux de mots ringards ("regarder c'est garder deux fois") les phrases bateaux à la ponctuation suspendue, le tout entrecoupé par 75 gros plans sur le genou droit de Macha Méril qui demande lascivement à Jean-Albert si il l'aime.
Au secours.

Le Roi de cœur
7.1
25.

Le Roi de cœur (1966)

1 h 42 min. Sortie : 21 décembre 1966. Comédie dramatique, Guerre

Film de Philippe de Broca

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

17/11
Ben bof, ça fait trop burlesque forcé, artificiel, qui paradoxalement manque d'imagination et tourne en rond. Il suffit pas de porter des costumes bigarrés et de danser en battant des bras pendant 2h pour singer la folie... J'ai trouvé ça un peu fatigant. (Puis bon jamais pu piffrer Alan Bates).
Maintenant, y a indiscutablement de l'ambition, un cadre original (la ville déserte a de la gueule), des partitions individuelles sympas (serrault comme d'hab qui est le seul à m'avoir fait un peu rire, Micheline Presle excellente, idem pour Françoise Christopheà et une fin amère pas trop mal.

Un roi sans divertissement
6.6
26.

Un roi sans divertissement (1963)

1 h 25 min. Sortie : 30 août 1963. Drame

Film de François Leterrier

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

16/11
L'ambiance est top, rien à dire. Du mal à croire au basculement du héros que je trouvais à la limite du grotesque.
Les dialogues trop explicatifs (notamment du perso de Charles Vanel) ruinent le mystère du récit à mon sens. Tout devient très didactique.
Et puis l'esthétique pose problème. C'est tellement beau qu'il est difficile de concevoir l'ennui absolu poussant au meurtre.

Muriel ou le temps d'un retour
6.7
27.

Muriel ou le temps d'un retour (1963)

1 h 56 min. Sortie : 2 octobre 1963. Drame

Film de Alain Resnais

KingRabbit a mis 3/10.

Annotation :

16/11
Alors.....................................
Est-ce que vous vous foutriez pas un peu de not' gueule Msieur Resnais ?

The Hunt
6
28.

The Hunt (2020)

1 h 30 min. Sortie : 22 juin 2020 (France). Comédie, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Craig Zobel

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

09/11
Pas le film du siècle, mais plutôt ludique (un peu dans un style à la Get out). J'aurais bien vu Betty Gilpin, badass à souhait, dans un film à la Kill Bill

Le Feu follet
7.6
29.

Le Feu follet (1963)

1 h 44 min. Sortie : 15 octobre 1963. Drame

Film de Louis Malle

KingRabbit a mis 5/10.

Annotation :

03/11
Je comprends tout à fait qu'on puisse se foutre éperdument des atermoiements existentiels lénifiants d'un gros bobo qui vagabonde dans un monde de bobos. Rien de plus pétrifiant qu'un film ennuyeux qui traite de l'ennui. Sur une thématique proche, à savoir la question du désoeuvrement des puissants face à leur propre vacuité, l'univers de Fellini de "la dolce vita" est autrement plus stimulant. Maurice Ronet a quand même un sacré charisme. Belle photo accessoirement, et l'ambiance plombante n'est pas inintéressante, menfin c'est bien longuet, et à la limite de l'exaspérant (bon on atteint pas les seuils d'ignominie d'un film tel que "My dinner with Andre").
Curieux de lire le bouquin pour voir les différences/similitudes, et mieux cerner les enjeux d'adaptation à l'écran.

Pentagon Papers
6.7
30.

Pentagon Papers (2017)

The Post

1 h 56 min. Sortie : 24 janvier 2018 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Steven Spielberg

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

02/11
7 parce que c'est plutôt sympa dans le genre du film dossier, et que le boulot est vraiment propre. Maintenant faut accepter de passer au-delà de la bien-pensance à l'américaine, où la liberté triomphe toujours malgré les puissances d'argent et les jeux de pouvoir, grâce à des individus héroïques (l'éternel Tom Hanks et sa bonhommie légendaire / Meryl Streep en mamie qui lâche rien) qui arrivent à relever la tête et ne pas s'en laisser conter. Tout est bien qui finit bien dans le merveilleux monde des télétubbies. (Bon pas l'impression que Spielberg y croit des masses non plus, et qu'il se contente de respecter un peu paresseusement son cahier des charges du film respectable)

KingRabbit

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