Le cinéma de 2017 : mentions honorable.

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Pas si mal pour un second film de Tom Ford ! L'ensemble a du mal à entièrement capter son spectateur avec ses soucis de rythme et de découpage de segment narratif mais il y a une atmosphère assez réussi et surtout deux excellents interprètes qui justifient le visionnage à eux seuls.

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Bien que sa première heure soit refréné par quelques longueurs, Ang Lee délivre un film anti-yankee très complet et visuellement abouti ou s'entrecroisent un casting irréprochable et dénonciations très bien pensées et subtilement mis en image.

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Ce dernier Scorsese m'a laissé une impression un peu divisé à sa découverte mais il vieillit vraiment bien dans ma tête, les thèmes abordés sont riches et ce troisième film sur sa trilogie de la foi est tout sauf inintéressant. Un second visionnage viendra.

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Boudée par le public à sa sortie, A Cure for Life souffre des longueurs habituels de son cinéaste et d'un déroulé narratif assez prévisible. Mais Gore Verbinski démontre son talent d'esthète en sortant un film d'épouvante anxiogène et visuellement aboutie et très bien interprété par son casting (Dane DeHaaan le premier).

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Plus classique et moins fort que d'autres films de Jeff Nichols, mais je continue d'adhérer à sa façon de mettre les thèmes de chacun de ses films en rapport avec la nature, les bons moments sont là et le duo Edgerton/Negga se montre suffisamment attachant pour apprécier ce Loving.

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J'avais aucun espoir de revoir Shyamalan faire un retour après ses derniers films, Split m'a entièrement donné tord. L'auteur de Sixième Sens évite de sombrer dans le grotesque et nous livre un demi huit-clos d'horreur proprement mis en image, proprement écrit et dans lequel James McAvoy rayonne et effraie en individu à multiple facette. Une très bonne surprise !

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Là aussi agréablement surpris par cette suite à John Wick. Chad Stahelski pousse l'esthétique visuelle plus loin et renforce la mise en image des combats ainsi que l'atmosphère de l'univers des tueurs à gages même si le dernier tiers est moins bien construit que le reste du film. Intrigué à l'idée de voir un troisième (et probablement dernier) film !

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Retour à l'un de ses plus grands succès pour Danny Boyle avec cette suite à son petit bijou culte. Mettant son visuel et sa mise en scène à jour sans trahir le premier film et en faisant un très bon constat de la vie de nos 4 losers, cette suite n'atteint pas le niveau du premier mais ne démérite en rien et se distingue en bien des autres suites tardives souvent daubés.

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Je mentirais si je disais que je suis fan, mais pour son premier film Julia Ducournau surprend avec sa manière de traiter du rapport au corps humain avec son lot de séquences dérangeante, une bonne direction artistique et visuelle et une Garance Marillier dérangeante.

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Mettre les bouchées double n'a pas emballé tout le monde, beaucoup criant au Too Much et au manque de dosage. Mais ma séance cinéma m'a quand même énormément diverti avec une générosité qui a prit le dessus sur moi tant dans les visuels que dans l'humour. A voir si on adhérera ou pas à cette dose survitaminée.

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Très content d'avoir pu profiter de la séance unique pour ce documentaire à la sauce Malick : une pépite visuelle pour le regard du début à la fin avec la formation de l'univers qui joue avec notre manière de voir ce qui se déroule à l'écran et le tout couplé avec la magnifique réalisation du cinéaste. Si la narration laisse un peu dubitatif et reste très évasive, Voyage of Time est à vivre sur grand écran.

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Klapisch livre un drame bien usiné, bien interprété, bien filmé et majoritairement honnête mais qui manque de l'éclat nécessaire pour transcender son cadre et pour tenir en haleine durant les conflits internes auxquels font face les 3 héritiers.

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Un bol d'air frais qui fait du bien dans le catalogue anarchique du DCUE : Gal Gadot pète la classe en Wonder Woman, l'écriture et l'univers dépeint dans ce film solo gagne énormément en crédibilité par rapport au bousin qu'est Suicide Squad, l'action a de la gueule. Même si il est regrettable que le climax gâche un peu notre plaisir.

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Les films Netflix ont rarement du succès (Iboy et Death Note le prouvent), mais Okja est la petite exception vu que mon premier Bong Joon-ho s'est plutôt bien déroulé. J'ai eu mal à adhérer à certaines choses et au mélange de genre mais il en ressort un conte moderne assez réussi et bien mis en scène avec une manière propre à lui même de traiter son sujet.

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Sans pour autant partager la hype des plus gros fanatiques de l'homme araignée et bien qu'ayant pas mal de souci avec cette version rajeuni de Spider-Man, il faut reconnaître pas mal de bons points à ce film : Tom Holland s'investi en homme araignée, il y a un bon rattachement au MCU, un antagoniste bien écrit et bien interprété par Keaton et par moment des touches d'humour réussis. Un Marvel sympathique bien que ça m'emballe pas pour autant.

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Inattendu et pourtant non désiré : Cars 3 parvient pourtant à être la suite Pixar la plus réussi parmi les dernières en date. Retrouvant la maturité propre au studio et les thématiques du premier film, et donnant la conclusion mérité pour Flash McQueen.

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Ces bébés panthères des neiges... et ces bébés pandas ♥ !

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Ce dernier Aronofsky a tout pour diviser, mais j'avoue que malgré la fin de son deuxième tiers et sa dernière partie en roue libre et en trip biblique avec des interprétations assez foutraques, Mother! reste un huit-clos efficacement mis en image et proche de la claustrophobie et très bien interprété par ses deux têtes d'affiches Jennifer Lawrence et Javier Bardem.

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Bien que la longueur handicape et atténue le ressenti devant Blade Runner 2049, cette suite n'en reste pas moins une oeuvre très abouti à bien des aspects rattrapant les maladresses d'écritures qu'on peut lui attribuer. Atmosphérique et proposant des nouveautés digne de l'univers apporté au cinéma par Ridley Scott.

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Bien que les émeutes de Detroit ne servent que de mise en place pour l'accident du motel Algier, et que l'ensemble transcende moins que d'autres de ses films, Kathryn Bigelow est loin de démériter. L'immersion et la tension fonctionnent bien, l'ensemble bien construite et Will Poulter fait davantage ses preuves en tant qu'acteur.

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Un petit phénomène au festival de Deauville que j'ai eu le plaisir de découvrir bien avant sa sortie française. C'est simple et beau à la fois, techniquement bien mené, très sobre avec une absence de notion du temps renforçant notre errance au côté du mari défunt et expérimental.

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Santa & Cie n'est ni le meilleur film d'Alain Chabat, ni le meilleur film de Noël mais dans la lignée des comédies françaises qui sortent chaque année, celui-là a le mérite d'être honnête avec ce qu'il propose et d'au moins faire passer un moment agréable dans l'ensemble.

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Malgré sa première demi-heure mal rythmé, ses soucis de découpages et ses difficultés persistante à totalement se libérer de la trilogie originale, Rian Johnson parvient à rattraper pas mal de trous laissé par le premier opus de la post-logie et à renouer avec des vrais sensations d'enjeux avec cette saga tout en y apportant de la nouveauté à l'univers de George Lucas.

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Bien que Kenneth Branagh reste globalement fidèle au contenu narratif de la première adaptation et que l'enquête manque de fluidité narrative, cette relecture est bien loin de m'avoir déplu pour autant. Proposant un ensemble artistiquement et techniquement propre et très maîtrisé, un Kenneth Branagh qui n'a rien perdu de sa saveur en tant qu'interprète, une excellente musique avec un casting au petit oignons et un huit-clos globalement bien fichu.

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"Tour l'argent du monde" ne rénove pas grand chose en terme de Thriller et peut paraître parfois assez lourdaud. Mais il subsiste tout de même un ensemble maîtrisé en terme d'amertume atmosphérique avec la savoir faire technique de Ridley Scott derrière la caméra et l'intrigue étant soutenue par d'excellentes têtes d'affiches.