Mes films à ambiance préférés

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Ah, ma tête de gondole, le film à ambiance ultime, à la fois malsain et poétique, ce film lancinant porté par un jazz glauque au possible vous trainera dans la fange et la sueur rance. Une petite perle à la fin bien marquante.

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Dur de faire film à l'ambiance plus lourde que cet excellent Memories of Murder. Un polar satyrique dramatique, assez contemplatif. A ne pas mettre entre toutes les mains, certains risquent de ne pas avoir la patience de le regarder jusqu'au bout.

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L'exemple type du pur film d'ambiance. Des personnages qu'on sait qu'ils ont une histoire sombre mais c'est à nous de l'imaginer, pas des tonnes de dialogues ou d'actions mais surtout un jeu de couleurs génial, une bande son totalement barrée et un Ryan Gosling qui "épure" son jeu de sorte à rendre son personnage plus troublant. J'ai une certaine horreur du cinéma de Nicolas Winding Refn mais ce film marche de bout en bout.

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Sunshine est une expérience à part. Sa mise en scène, son casting hétéroclite et son scénario en perpétuelle évolution avec quelques passages inspirés des meilleurs films d'horreur en font un voyage fort perturbant. Le choix le plus intéressant de cette œuvre est de ne jamais montrer ce qu'il se passe sur la planète terre tandis que l'on suit des gens dévorés par la solitude de l'espace. On a deux bonnes heures pour développer un imaginaire sur la situation terrestre, la craindre, la rêver et c'est là la force ce titre.

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Pluie, trahisons, huit-clos et John Travolta torturé. Un film simple à la mise en scène suffisamment dynamique pour vous tenir en haleine dans ce climat de militaire bien étranges. De plus, comme à son habitude, John Travolta apporte son petit quelque chose de cool au film. Une petite perle à déguster sans modération.

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Bon, là, on touche au métaphysique et à l'experience purement subjective. L'ambiance n'est pas au cœur du film et c'est donc un cas à part. Mais, voir à travers les vitres blindées de la limousine le monde sombrer dans le chaos de la révolte rageuse pendant que ça discute économie a quelque chose d'assez... Prenant ?

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Euh...James Woods en forme, prêt à vous servir une de mes expériences les plus traumatisantes de cinéma. Un Cronenberg comme je les aime.

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Dur de faire plus sombre, plus touchant et à la fois violent que ce film. Maitrisé de bout en bout, cette perle rare est menée par un Vigo "Aragorn" Mortensen au zénith de son talent. Protégeant, aimant son fils tout en prenant le temps de transmettre ce sentiment aux spectateur . On est perdus, mal à l'aise mais toujours réconfortés par la présence de ce grand bonhomme borderline.

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Ce film n'est clairement pas un film pour les enfants. Le sous texte pour adulte prend toute la place dans cette œuvre à esthétique terrifiante, parfois macabre et à l'ambiance si lourde à grand renfort de jeux d'ombres, de brouillard marron et autres créatures sorties d'une mauvaise redescende de mescaline.

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Depuis Sillent Hill, à chaque fois que j'aperçois Jodelle Ferland dans une œuvre, j'entends toujours une voix au fond de moi gueuler "Démon ! Démon !!", et mise en face de mon héros Jeff Bridges pour camper le rôle le plus "objet" hilarant que j'ai vu dans ma vie, ça vaut déjà le détour.
Mais ce qui classe ce film dans les œuvres à ambiance marquants, en plus de son esthétique étrange, c'est surtout son humour décalé qui tente de forcer le spectateur à rire des pires choses qui puissent arriver à cette adorable Jodelle. Là où le film fait fort, c'est qu'il tente de renverser totalement nos repères moraux pour nous amener dans un univers aussi terrible que charmant. A ne pas mettre entre toutes les mains.

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Alors là encore, je triche. L'histoire est simple, les personnages sont sombres mais on en fait pas des caisses sur leur histoire etc... Mais le sentiment que ce cher Sam Pekinpah cherche à nous faire ressentir n'est pas un profond dérangement, plutôt une douce mélancolie sur fond de western bien violent comme on les aime. Et là, pour le coup, j'avoue que ça marche du feu de dieu, on est portés par ce far west crépusculaire de bout en bout avec de nombreux plans sublimes et une BO signée Bob Dylan... Bref, ça déchire.
Petite précision tout de même : Ce film n'est pas du tout un film historique. Il retrace uniquement la LEGENDE de Billy the Kid et non les faits réels (qui sont d'ailleurs assez décevants).

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Que dire de l’œuvre qui a inspiré Sillent Hill ? Sinon qu'elle m'a fait passé une belle nuit blanche toutes lumières allumées après... Bah pas grand chose. Je suis particulièrement déçu de voir qu'elle a si peu compté dans le paysage cinématographique et l'imaginaire collectif en ce qui concerne les films d'horreur. Des comme ça, il en faudrait tous les ans.

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A force de jouer avec les codes, les Frères Coen ont encore pondu un film inclassable... Mais pourtant, j'ai mon personnage taciturne, mes longs panoramiques qui montrent des fougères et des levés de soleil et une uniformisation de l'ambiance générale. Mesdames et messieurs, bienvenue dans l'ouest moderne !.. Et Dieu que ça claque ! Un bon film qui prend son temps, qui a un pur méchant, un sous texte très intéressant sur notre monde qui part en vrille et Josh Brolin qui campe un salopard qu'on aime suivre.

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N'étant qu'un jeunot, de loin, j'ai toujours vu Pink Floyd comme une simple bande de hippies gentils qui fond de la musique psyché en fumant des joints. Mais ça, c'était avant de voir The Wall.
J'avoue que l'idée de faire un film-clip entier sur eux ne m'avait pas forcément charmé sur le coup mais Alan Parker a su me transporter dans un des univers les plus glauques et les perturbants que j'ai jamais vu. Une expérience unique.

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J'ai un peu honte de ne pas avoir pensé avant à ce monstre du cinéma ambiant. Tout y est tellement travaillé... Une menace grandissante mais parfaitement invisible, les cadres, la photo bien sombre mais toujours lisible, les décors usés, suintants... Bref la classe totale. Participant à ce travail d'intense maltraitance psychologique : Le duo de héros. Un jeune Brad Pitt plein d'illusions qui déchante peu à peu et un Morgan Freeman bien tendu sous ses airs de ne pas y toucher...

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Alors là, les amis, on touche du lourd. Cette fois-ci, le principal n'est pas d'instaurer une ambiance sale et horrifique mais plutôt parvenir à mettre en place un véritable climat d'angoisse et de paranoïa. On ne suit qu'un seul personnage, la menace est abstraite et, bien qu'assez court, le film sait prendre son temps pour amener le spectateur dans un monde épuré et totalement dingue.

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Alors là, mes amis, on touche au sublime. Que le film vous plaise ou non, Nicolas Winding Refn parvient malgré tout à imprégner son film d'une ambiance super lourde. L'idée principale d'Only God Forgives, c'est la colère grondante... Et je vous jure que vous allez la sentir jusque dans les pores de votre peau.

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Under the Skin, je n'ai quasiment rien à ajouter. Ce film, c'est un condensé d'ambiance... Et c'est tout. Aussi beau soit-il, je le conseille quand même à un public averti car il est très très lent.

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Inutile de le présenter. Si vous ne l'avez pas vu; regardez le.