Mon top des pires arnaques/injustices/plantages - rayer la mention inutile ou les conserver toutes - des Oscars.

Liste de

9 films

créee il y a plus de 10 ans · modifiée il y a plus de 10 ans

Révélations
7.5

Révélations (1999)

The Insider

2 h 37 min. Sortie : 15 mars 2000 (France). Biopic, Drame, Thriller

Film de Michael Mann

Sylvinception a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Les Oscars que "Révélations - The Insider" a obtenu, sur 7 nominations quand même (merciiiiiii l'Académie c'est top gentiiiiiiiiiiiiiiil): zéro, nada, peau d'balle, niente.
Les Oscars que "Révélations - The Insider" aurait dû avoir:

- Meilleur acteur : Russel Crowe.
- Scénario adapté : Michael Mann et Eric Roth.
- Montage : William Goldenberg, Paul Rubell, David Rosenbloom.
- Photo : Dante Spinotti.
- Meilleur réalisateur : Michael Mann.
- Meilleur film.

Les nominations que "Révélations - The Insider" aurait du avoir :

- Acteur dans un premier ou un second rôle : Al Pacino.
- Acteur dans un second rôle : Christopher Plummer.
- Musique originale : Lisa Gerrard et Pieter Bourke.
- Actrice dans un second rôle : Diane Venora.

Pourquoi c'est dégueulasse : parce qu'"American Beauty" est définitivement surestimé.

Et surtout parce que c'était probablement la seule et unique occasion de distinguer le génie de Michael Mann (pour preuve l'indifférence engendrée par son pourtant sublime "Public Enemies").
Parce que "The Insider" est - et restera - un monument du 7ème art.

Starship Troopers
7.4

Starship Troopers (1997)

2 h 09 min. Sortie : 21 janvier 1998 (France). Action, Science-fiction, Guerre

Film de Paul Verhoeven

Sylvinception a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L'Oscar que "Starship Troopers" aurait dû avoir (sa seule nomination par ailleurs...):

- Meilleurs effets visuels : Phil Tippett, Scott Anderson, Alec Gillis, Tom Woodruff et John Richardson (Sony Imageworks, Industrial Light & Magic et Boss Film).

Pourquoi c'est dégueulasse : ok, les sfx de "Titanic" sont magnifiques, il aurait donc été de bon goût de décerner au moins cet Oscar "à égalité"...Oui mais voilà, aux USA le chef-d'oeuvre de Verhoeven est considéré à sa sortie par une grande partie du public comme un film "facho". Bande de cons. Bref, à part ça, "Starship Troopers" donne à admirer - que ce soit les insectes géants (génial Phil Tippet) ou les plans dans l'espace - les plus beaux SFX vus depuis "L'Empire Contre-Attaque", rien que ça.

Les nominations que "Starship Troopers" aurait dû avoir:

- Scénario adaptaté : Edward Neumeier d'après le roman "Étoiles, garde-à-vous!" de Robert A. Heinlein.
- Musique originale : Basil Poledouris.
- Montage : Mark Goldblatt et Caroline Ross.
- Meilleur son : Stephen Hunter Flick.

L.A. Confidential
7.5

L.A. Confidential (1997)

2 h 13 min. Sortie : 8 octobre 1997 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Curtis Hanson

Sylvinception a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

Annotation :

Les Oscars que "L.A. Confidential" a obtenu : Meilleure Actrice dans un second rôle pour Kim Basinger et Scénario Adapté pour Brian Helgeland et Curtis Hanson (d'après le roman de James Ellroy).

Les autres Oscars que "L.A. Confidential" aurait dû avoir:

- Meilleur film - à égalité avec "le gros bateau qui coule" ?
- Musique originale : Jerry Goldsmith.
- Montage : Peter Honess.
- Photo : Dante Spinotti.
- Direction Artistique : Jeannine Oppewall et Jay R. Hart.

Les nominations que "L.A. Confidential" aurait dû avoir:

- Acteur dans un second rôle au choix (tous ??) : Kevin Spacey, Russel Crow, Guy Pearce, Dany De Vito, James Cromwell.
- Costumes : Ruth Myers.

C'est dégeulasse ? Oui et non...c'était quand même très compliqué vu qu'en face il y avait le "Titanic" de Cameron.
Reste qu'on a pas vu meilleur "polar d'époque" que "L.A. Confidential" depuis, mais ça n'engage que moi.

Training Day
6.9

Training Day (2001)

2 h 02 min. Sortie : 7 novembre 2001 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Antoine Fuqua

Sylvinception a mis 4/10.

Annotation :

La bonne blague.
Denzel Oscar du meilleur acteur dans la bouse de Fuqua (je jure que c'est involontaire MDR!!)...
Qu'on soit bien d'accord: j'adore Denzel, mais dans "Training Day" il en fait trop. Beaucoup trop. Et quand ça pue autant la "course à la statuette", c'est jamais bon signe.
Et quand en plus c'est mis en scène par un tâcheron, bonjour les dégâts. Seul Ethan Hawke arrive à peu près à sauver les meubles.
C'est adapté d'une nouvelle de James Ellroy, qui a lui-même qualifié le film de "merde sur péllicule".
Je n'aurais pas pu mieux résumer mon cher James.

Mais le fait que le film soit aussi navrant n'était visiblement pas pris en compte...
Ben faut les comprendre aussi à l'Académie, l'occasion était trop énorme pour la laisser passer, puisque cette même année c'est Halle Berry qui sera récompensée comme meilleure actrice, pour sa performance tout en souplesse (les mauvaises langues disent que c'est le seul intérêt du film, et elles ont bien raison, car en voilà un autre navet qu'il est beau) dans "A l'ombre de la haine".

Un duo d'acteurs black couronné pour frapper un grand coup dans l'histoire des Oscars, j'achète!!
Seul petit problème : les honorer, c'était aussi, par là-même, récompenser deux grosses bouses qui n'avaient rien à faire là.
En passant, mais ça ne regarde que moi, j'aurais volontiers décerné l'Oscar à Denzel pour le meilleur rôle de sa carrière, dans le sublime "Man On Fire" de feu Tony Scott.
Ah zut j'oublais, pas l'genre de péllicule en vogue à l'Académie...

La problématique de la soit-disant "grande performance" d'acteur dans une pure daube ne s'arrête d'ailleurs pas à ces deux films, comme l'atteste plus récemment l'Oscar décroché par Meryl Streep pour sa mémorable "immitation" (???) de Margaret Thatcher dans "La dame de fer".
A noter que l'on peut aussi avoir à faire à une performance d'actrice quelconque...dans une pure daube aussi, remember cette chère Gwyneth dans l'inénarable "Shakespeare in love" en 1999!!

Zero Dark Thirty
6.7

Zero Dark Thirty (2012)

2 h 37 min. Sortie : 23 janvier 2013 (France). Drame, Historique, Thriller

Film de Kathryn Bigelow

Sylvinception a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le "Zero Dark Thirty" de Kathryn Bigelow était le grand favori. Logique. Mais ça c'était "avant". Résumons : Lors de sa sortie aux US, "ZDT" est unaniment acclamé par la critique, et déclaré du même coup archi-favori pour les Oscars. Dans un premier temps, rien ne semble pouvoir dévier le film de Bigelow de sa route pour les récompenses suprêmes. Oui mais voilà, ça va vite sérieusement se gâter. Il fallait s'y attendre, vu le sujet "brûlant" du film. Bigelow et son équipe n'auront donc pas vu venir l'ouragan médiatique. Enfin si quand même un peu, mais ils ne s'attendaient certainement pas à "ça". Tout commence fin 2012, quand le Sénat américain repproche au film de faire l'apologie de la torture. Ben oui, au Sénat ils sont sur le cul : la torture "autorisée" par les USA ?? Autorisée par les leaders du monde libre ?? Nan mais on va ou là les enfants ?? Bref...Il y a aussi le problème des documents classés top secret (non, ceci n'est pas une fiction) auxquels le scénariste Mark Boal aurait eu accès. On parle même de "sources" au sein de la CIA même...Ou quand la fiction est en quelque sorte rattrapée par la réalité, ça ne s'invente pas bordel. Sinon à part ça je confirme: Miss Bigelow est bien une grande fan de la torture, et elle a même une salle spécialement aménagée dans sa maison, ou elle se défoule régulièrement sur un arabe de passage.Bon on arrête les conneries ?? Pas du tout : c'est au tour des spectateurs d'être "outrés" par les scènes de torture du film. Pourquoi pas dès la sortie de ce dernier quelques mois plus tôt ?? C'est fou comme les hommes politiques savent y faire pour influencer les masses.Comment ?? Les américains intelligents et ne se comportant pas comme des moutons, ça existe aussi ?? Ouf!! Reste que le mal est fait donc, l'Académie ne "pouvant" pas sacrer un film aussi "sulfureux", aussi réussi soit-il. C'est fort dommage, car cinématographiquement parlant, "ZDT" est un très grand film. Le plus choquant dans tout ça, c'est que l'immense Jessica Chastain pâtisse elle aussi de cette "affaire", en se faisant littéralement voler la statuette de la meilleure actrice par l'insipide Jennifer Lawrence. Sinon en passant, le film a quand même raflé toutes les récompenses possibles et imaginables lors des cérémonies pré-Oscars, allez comprendre. Et à part ça donc, le meilleur film c'est "Argo". Sérieusement ?? Bah ouais, malheureusement. (ps : et la fameuse "enquête" du Sénat dans tout ça, des nouvelles ?? Nan j'déconne!! === >>> LOL)

Seven
8.1

Seven (1995)

Se7en

2 h 07 min. Sortie : 31 janvier 1996 (France). Policier, Thriller

Film de David Fincher

Sylvinception a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le saviez-vous ?
La violence, le style glauque et déprimant du chef-d'oeuvre de Fincher n'avait absolument pas rebuté l'Académie cette année-là, qu'on se le dise!!
"Se7en" fut en effet nominé...pour son Montage. C'était supposé être drôle ??
Le sens de l'humour de l'Académie me laisse parfois bouche bée...

Une seule nomination donc. Au passage c'est "Appolo 13" qui avait rafflé la statuette du meilleur montage. Purée, c'est vrai qu'en y réfléchissant bien, le montage du somnifère spacial de papy (si, déjà à l'époque) Ron Howard, c'est quand même autre chose que celui du meilleur thriller de l'histoire bordel!! Sérieusement ??

Alors récompenser "Le silence des agneaux" oui, mais pas "Se7en" ??
Trop en avance sur son temps peut-être ?? Je taquiiiiiine....
En tout cas il y a un des deux films qui vieillit très bien, et pas l'autre.
Je vous laisse deviner.

Donc les AUTRES nominations que "Se7en" aurait du avoir, bandes d'abrutis (non je ne m'adresse pas à vous chers lecteurs, je noserais pas...):

- Meilleur film.
- Meilleur réalisateur.
- Musique originale : Howard Shore.
- Scénario original : Andrew Kevin Walker.
- Photo : Darius Khondji.
- Acteur dans un second rôle : Morgan Freeman ou Brad Pitt, l'Oscar du meilleur acteur ne pouvant de toute façon pas échapper - et c'est pour une fois justice - à Nicolas Cage cetrte année là.
- Actrice dans un second rôle : Gwyneth Paltrow, tellement plus convaincante que dans "Sheakspeare in love"...
- Direction artistique : Arthur Max.

Ah au fait, ce n'est ni la première ni la dernière fois que l'Académie s'éclate en défonçant le grand David, mais nous y reviendrons...

Les Noces rebelles
7

Les Noces rebelles (2008)

Revolutionary Road

1 h 59 min. Sortie : 21 janvier 2009 (France). Drame

Film de Sam Mendes

Sylvinception a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L'Oscar que Kate Winslet a obtenu pour "The Reader", la bouse de Stephen Daldry, elle aurait dû l'avoir (la même année!!) pour sa performance magistrale dans "Les noces rebelles".

Le film de Mendes fut copieusement ignoré ("passé sous silence" serait une expression plus adéquate...), et quand on voit les nominés cette année-là, c'est-à dire rien de bien "transcendant", on se dit que vraiment dès fois, les membres de l'Académie mériteraient des baffes...
Pour une fois que Mendes réalise quelque chose de vraiment très bien en plus LOL.

Enfin petite consolation quand même : Kate a toujours été mon actrice favorite, et la voir récompensée était quand même une grande joie pour moi, quelque part.

Kate je t'aime.

Le Discours d'un roi
7.4

Le Discours d'un roi (2010)

The King's Speech

1 h 58 min. Sortie : 2 février 2011 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Tom Hooper

Sylvinception a mis 6/10.

Annotation :

2011, place au sacre du "Discours d'un roi". Pourquoi pas, c'est après tout un excellent film!! Mais si Colin Firth méritait amplement la statuette, la façon dont l'Académie à arnaqué David Fincher - entres autres!! - laisse rêveur..."The social network" n'est pas mon Fincher favori, mais il n'en reste pas moins que c'était l'occasion idéale de consacrer ce grand cinéaste visionnaire à travers ce grand film. Pire encore, Fincher ne fût pas le seul à se faire exploser le sphincter par l'Académie en 2011. Alors par ou commencer ?? Chris Nolan aurait dû repartir avec la statuette du meilleur scénario original pour son formidable "Inception". Que nenni, la statuette fut donnée à David Seidler pour, je vous le donne en mille Émile, "Le discours d'un roi". Oh les enfants, on parle d'une ADAPTATION là (ok, "semi" adaptation seulement peut-être, mais adaptation quand même), qui n'avait donc rien à faire dans cette catégorie!! Les membres de cette chère Académie sont décidément prêts à toutes les bassesses.
A propos d'"Inception", saviez-vous que Nolan n'était même pas nominé dans la catégorie Meilleur Réalisateur ?? Qu'est-ce qu'on s'est marré cette année-là... Principaux Oscars "techniques" bien mérités néanmoins pour son équipe (son, mixage et photo). Mais bordel ça a dû leur coûter à l'Académie, j'vous raconte même pas...A noter le gros plan d'anthologie sur le visage de Nolan quand la statuette du meilleur scénario original (SIC) est remise au vieux monsieur plagiaire cité plus haut, il n'est même pas déçu, c'est juste qu'il ne comprends pas!! Autant dire qu'il n'est pas le seul.Mais le pire était à venir : Oscar du meilleur réalisateur, insoutenable suspense...Et là, ben on ne sait plus s'il faut en rire ou en pleurer, vu que si Tom Hooper a réalisé un excellent film, il n'en reste pas moins qu'il n'arrive pas une seule seconde à la cheville du "Social Network" de Fincher. On se pince toujours plus fort pour y croire, mais c'est bien à l'une des éditions les plus involontairement comiques de l'histoire des Oscars que nous assistons cette nuit-là. Pour couronner le tout, l'insupportable Natalie Portman décroche la timbale pour le ridicule "Black Swan", et je ne suis pas certain du tout que les membres de l'Académie aient vraiment pris la peine de visionner le sublime "Blue Valentine", dans lequel Michelle Williams est tout simplement extraordinaire.
Une édition 2011 définitivement "culte donc"...mais pas pour les bonnes raisons.

American History X
7.8

American History X (1998)

1 h 59 min. Sortie : 3 mars 1999 (France). Policier, Drame

Film de Tony Kaye

Sylvinception a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Depuis ses débuts, Ed Norton nous prouve régulièrement l'étendue de son immense talent, et ce malgré quelques erreurs de parcours ("Dragon rouge", "Down in the valley", "Le prix de la loyauté", "Stone"...). Déjà, être "révélé" dans un Woody Allen ("Tout le monde dit I love you", 1996) , ça vous lance une carrière. Il obtiendra ensuite sa première nomination (dès son deuxième film!!) pour son rôle de jeune manipulateur psychopate dans le "Peur primale" de Gregory Hoblit en 1997. Génialement cultissime en Tyler Durden psychotique dans "Fight Club" (voilà un film qui aurait eu sa place aux Oscars...ah ah), épatant en petite frappe, as de la triche au poker dans "Les joueurs" de John Dahl, très crédible en Bruce Banner dans le "Hulk" de 2008, c'est en 2002 qu'il obtient le rôle de sa vie, bouleversant en Monty Brogan vivant ses dernières 24 heures de liberté, dans "La 25ème heure", le chef-d'oeuvre de Spike Lee. Spleen, doute, rage, désespoir, espoir, violence, repentance, haine des autres, haine de soi, tout y passe, et Norton est, à l'image du film, tout simplement immense. Mais revenons à nos moutons, c'est-à dire "American History X", son rôle le plus "emblématique", avec ceux de "La 25ème heure" et de "Fight Club" donc. Norton fascine, c'est le moins que l'on puisse dire, en skinhead contaminé par la haine, mais qui, chamboulé nottament par un séjour en prison, trouvera la force d'envoyer balancer ses idéaux "douteux" avant qu'il ne soit trop tard...pour lui en tout cas, car pour son petit frère (l'excellent Edward Furlong), le mal est déjà fait, et rien ne pourra plus le sauver. Si le film est loin d'être parfait (style trop souvent "clipesque", morale ambigue et rédemption un peu facile du "héro"), il a au moins le mérite d'être édifiant: la haine a toujours engendré la haine, mais visiblement nous ne sommes pas foutus de retenir les leçons de notre "Histoire" (ici celle des États-Unis plus particulièrement). Le film lève aussi le voile sur les organisations et mouvements néo-nazis, et c'est pour le moins...terrifiant. Norton porte littéralement le film sur ses épaules, absolument terrifiant de rage, de violence et de cynisme, tatoué de la tête aux pieds, tout en muscles saillants, il laisse un souvenir totalement indélibile. Pour en revenir aux Oscars, c'est Roberto Benigni (sic) qui décroche le graal en 1999, pour son rôle dans "La vie est belle". Une belle occasion ratée en tout cas de consacrer l'un des plus brillants comédiens de sa génération.

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