Pictures (2014)

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1er janvier

Mon 2ème Charlot après The Kid. Celui-ci, j'avais un peu honte de ne pas l'avoir vu, avec raison : un chef-d'oeuvre intemporel, des scènes déjà inoubliables. Et une heure et demie de joie à l'état pur pour bien commencer l'année.

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6 janvier

L'adaptation non-officielle de 1984 dans un registre que l'on pourrait qualifier de tragico-burlesque. Une esthétique qui garde du charme, des rebondissements et des symboles un peu partout, à commencer par le choix du titre. Je lui reprocherais juste un petit coup de mou au milieu, qui a légèrement nui à mon impression globale.

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8 janvier

Je ne parviendrai pas à mettre des mots sur cette expérience - oui, car pour moi, 2001 dépasse le cadre d'un film et propose quelque chose de plus - mais ce dont je peux être sûr, c'est que j'ai trouvé ça beau.

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18 janvier

Vu au cinéma !

Je reviens en trombe après une grosse semaine d'examens (10 jours sans films, c'était long…). La première fois que je vois un film aussi long, et mon deuxième Kurosawa après Rashōmon que j'avais adoré. On y retrouve la même dimension quasi-cathartique dans une histoire au souffle épique, avec le gigantesque Toshirô Mifune et une pléiade de personnages tout aussi bien traités. Un classique !

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20 janvier

Vu au cinéma

A chaud, j'étais parti pour mettre 8, le sourire aux lèvres en repensant à certaines scènes purement excellentes (et à la référence à Freaks de Browning, qui m'avait donné l'illusion pendant un bref instant d'être un cinéphile enhardi), mais le souvenir déjà fugitif de la fin m'a fait prendre conscience à quel point l'ensemble m'a laissé plutôt insensible malgré les éclats de rire.

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21 janvier

J'ai dû louper quelque chose... En tous cas j'ai pas du tout accroché, l'impression pendant deux heures de voir un nanar - certes assumé vous me direz - et surtout de sonder le néant. Plutôt dépressif, pour une comédie.

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24 janvier

Un gros 7. Et dire que j'ai seulement appris après le film que Peter Sellers jouait 3 rôles… Des personnages attachants et des dialogues croustillants (dont le "Gentlemen, you can't fight in here, this is the War Room", qui m'avait honteusement échappé) même si les scènes dans l'avion sont moins réussies et ont tendance à déjouer l'entreprise dramatique - ironie, puisque c'est là où se trouvent les bombes.

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25 janvier

En lançant le film, je me suis demandé comment Leone allait faire pour garder la barre aussi haute après Le Bon, la Brute et le Truand. La scène d'intro m'a fait comprendre à quel point mon questionnement était idiot.

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20 février

Quelle inconstance! Après presque un mois de séries et de rien, me revoilà enfin. Mud est un film simple, peut-être trop simple : les histoires d'amour croisées ne m'ont pas touché, le traitement du thème de l'adolescence ne parvient à être original, et je n'ai pas cru à la puissance des coups de poing du gamin. Restent heureusement la gueule de Matthew et la beauté du Mississippi.

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22 février

Il est fascinant d'observer qu'un film dans lequel il ne se passe quasiment rien, scénaristiquement parlant, soit aussi captivant (ou soporifique, c'est selon). Encore faut-il percer cette bulle presque imperméable, ce qui s'est fait avec difficulté dans mon cas, et me laisse mitigé. À revoir.

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27 février

Un film aussi fou que son personnage, où chaque plan est un tableau haut en couleurs, chaque dialogue une perle d'irrationalité et chaque chanson l'expression de l'innocence sublimée.

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28 février

J'avais hâte de voir un Keaton, et je suis pas déçu. Sûrement l'une des plus belles courses-poursuites jamais filmées. Je vais très probablement enchaîner avec Sherlock Junior qui, je pense, me plaira encore plus.

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1er mars

Passée la première heure un peu longuette, un film magique qui parvient en effet à ne pas tomber dans la niaiserie, chose rare de nos jours.

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4 mars

Vu au cinéma

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6 mars

Grosse déception pour mon premier Lynch. Un visionnage obligé en VF qui n'a pas aidé, mais surtout des personnages amorphes (notamment la blonde insupportable) et des symboles lourds. Même la prestation d'Hopper ne m'a pas transcendé.

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8 mars

Après 229 films notés, 18 ans d'inculture et 2h55 minutes de pellicule, voici mon premier 10. Je commençais à douter, à me croire trop exigeant, en voulant trouver à tout prix le film parfait qui mériterait la note ultime. Mais avec The Godfather, on touche bien à la perfection.

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9 mars

Dommage de commencer par des gags type peau de bananes. Parce qu'en dehors de ça, ce court vaut bien "The General" en termes de mise en scène.

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18 mars

Vu au cinéma

J'ai trouvé l'ensemble un peu trop lisse, trop distant pour aller plus haut dans la notation.

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19 mars

Vu au cinéma !

Splendide.

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25 mars

Vu au cinéma

Un peu long, et une fin moins bien amenée que le reste, mais il y a dans le jeu de Phoenix une telle justesse qu'on ne peut y rester insensible.

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30 mars

Clairement moins bien que le premier, avec une intrigue plus complexe et des personnages plus distants, mais Dieu, que cela demeure grandiose!

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21 avriI

Il faut mettre une note, donc ça sera 10. Je ne sais pas si j'adore ou je hais ce film, mais en tout cas il me fascine. À revoir assez vite.

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22 avril

Bon, ça casse pas des briques, mais ça reste un bon film, à voir, pour avoir l'air moins con quand on en parle entre amis.

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25 avril

Le trio d'acteurs porte le film à bout de bras - heureusement, parce que le scénario est peu touffu, et le cadre historique et les jolis décors seuls n'auraient sans doute pas suffi à faire un bon film.

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27 avril

Quelle modernité! Dès la scène d'ouverture, Fritz Lang nous donne une leçon de cinéma. C'est simple, c'est carré et c'est beau. Et puis ce que j'apprécie toujours en regardant ce genre de chefs-d'oeuvre, c'est de pouvoir être témoin des moeurs et du climat d'une époque, sans avoir à sortir un livre d'histoire.

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28 avril

Le parti-pris artistique est intéressant, les plans-séquences sur du Beethoven ont quelque chose de fascinant, mais tout ça me laisse un peu mitigé… Ou pas... En fait je sais pas comment noter, ça m'énerve.

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28 avril (Deux films en un jour, si seulement je pouvais garder ce rythme à l'avenir…)

Là encore, un film plaisant avec des personnages attachants. D'ailleurs le personnage de Joe m'a fait penser à Arturo Bandini à certains égards. Même si la fin est attendue voire annoncée, ça n'enlève rien à la qualité du récit porté par une narration très agréable. Et on y rit beaucoup !

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1 mai

Le courant passe toujours avec Godard.

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2 mai

J'ai un peu honte de mettre cette note, et pourtant, j'ai l'impression que ce film m'est passé complètement au-dessus de la tête… Un jour, je l'espère, j'apprécierai Le Miroir à sa juste valeur.

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9 mai

Un petit joyau de film français. Au début, on trouve ça gentil la prison de la Santé, puis l'angoisse monte tout doucement. Certes, le côté documentaire a tendance à éclipser les acteurs mais peu importe, la fin renversante parachève un scénario maîtrisé de bout en bout.