Quelque part entre les OmbreZ (Shadowz)

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Que serait une plate-forme VOD de genre sans du Cronenberg ?
Assurément... autre chose.
Pas le plus intéressant, mais il a eu droit à un remake pas trop mal malgré d'énormes maladresses.

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Et du Fulci pour nous régaler ! Pas le meilleur, mais L'Enfer des zombies, bien qu'étant une commande, parvient à renouveler l'iconographie des morts-vivants : ce ne sont plus des individus cannibales, une métaphore de l'aliénation de notre société, mais de pures allégories de la mort elle-même, inéluctable, instoppable. Un petit budget bien utilisé, des maquillages crédibles qui ont pris le sens très littéral de "cadavres pourrissants". Du bonheur, bien que le casting général manque de charisme, en dehors d'un Richard Johnson possédé.
J'ai bien envie de me faire tous les Fulci sur ShadowZ, tiens.

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Une bonne ambiance mystique, mais le film a d'énormes soucis de rythme et construit mal ses personnages. Faire tout un film sur des gens enfermés dans une église et qui se font posséder les uns à la suite des autres était intéressant, mais le film démarre bien trop doucement, et son climax est bien trop lent, malgré une jolie trouvaille visuelle avec le tas de cadavres.

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Mon premier Bava, le film qui a créé un pont entre le giallo et le slasher, en en créant les codes-clés. Le film a d'ailleurs la merveilleuse idée de faire jongler ses personnages entre deux rôles, victimes et bourreaux, ce qui le rend imprévisible jusqu'à la toute fin, qui malheureusement vire dans le grand-guignol. Il y a d'ailleurs une gestion très ludique des transitions.
Un bon film, tout simplement.

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Le bien connu premier film de Cronenberg, relecture du mythe du zombie, remplaçant le cannibalisme par la frénésie sexuelle. Ça peut prêter à sourire, mais le film est tellement premier degré et le réalisateur tellement froid dans son approche qu'on ne peut pas s'empêcher de frissonner.

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Malgré son statut évident de film d'exploitation, le film dégage tout de même une certaine poésie macabre, un récit d'amour endeuillé digne d'Edgar Alan Poe sur un homme rongé par le chagrin qui commettra l'innommable au nom de sa bien aimée décédée. Dérangeant et glauque, c'est certain, mais étonnamment sensible et même sublime par instants.

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Bon petit film à sketches sans prétention. Avec en plus un Peter Cushing, certes peu présent, mais qui impose sa présence dans chaque plan où il apparait.

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Un concept body horror simple mais efficace, placé dans un contexte plus qu'approprié.
Le court-métrage reste malheureusement bien trop accroché de son inspiration la plus évidente, et passe donc pour un "Grave aux urgences". Mais bon, on ne va pas reprocher à Julia Ducourneau de pousser des réalisatrices à s'essayer au genre, quand même !

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Délivrance rencontre Vendredi 13.
Le réalisateur n'a pas accouché d'un chef-d’œuvre, mais son propos sur l'Amérique profonde marche plutôt bien, et il se permet de renouveler le cliché de la final girl d'une façon très avant-gardiste, dont les seuls exemples comparables qui me viennent en tête sont le remake de Massacre à la tronçonneuse et le nouveau Halloween de 2018.

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Vendu comme une comédie d'horreur, mais pas si drôle que ça, le film est assez lent à démarrer même si les deux antagonistes du film sont suffisamment attachants pour nous tenir en haleine, mais la fin en mode vengeance zombiesque et duel de tronçonneuses vaut clairement le coup d’œil.
Sympatoche.

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Bien meilleur que dans mes souvenirs. Le film a bien vieilli, notamment grâce à sa mise en scène caméra à l'épaule immersive et son travail de la tension réussi. Les personnages ne sont pas très développés, mais suffisamment attachants pour permettre l'identification et l'immersion du spectateur.
Après, je trouve le remake meilleur, notamment pour son traitement des méchants plus subtil (ici, en faire des hommes des cavernes est assez risible)

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Craven n'avait clairement aucune idée de quoi faire avec cette suite, alors il se contente de recycler ce qui a marché (Micheal Berryman miraculeusement ressuscité, des flash-backs terriblement long des scènes clés du premier film,...) mais sans plus-value, si ce n'est une mise en scène mollassonne, des personnages insupportables de stupidité et surtout le sentiment que les scènes ont toutes été montées dans le mauvais ordre.
Notons tout de même la seule bonne scène du film, lorsque l’héroïne aveugle découvre le repère du méchant et les cadavres ensanglantés de ses amis. Infiniment mieux que tout le reste du film.

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Non franchement, c'est un bon film. On sent que le budget n'était pas haut et que ça a forcé le huis-clos, mais le travail de la tension est bien là, les personnages nous font l'honneur de ne pas être trop stéréotypés et même assez attachants, et l'animatronique du monstre est très impressionnant, même s'il est très mal exploité.

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Du gore qui tache, ça fait toujours du bien. Certes, le film n'impressionnera plus grand monde avec ses boyaux en caoutchouc et son sang au ketchup, mais ils ont encore du charme.
C'est presque drôle de voir le film nous étaler naïvement ses effets gores désuets sous le nez avec une musique stridente en croyant nous dégouter. Après oui, si on se replace dans le contexte de l'époque, ça devait quand même faire son petit effet, j'en conviens.

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Un film qui surfe sur la vague des Dents de la Mer, mais qui le fait bien. La dimension Moby Dickienne du film est plus prononcée, notamment grâce au jeu de Richard Harris, magnifique Achab irlandais pris dans la spirale de la vengeance.

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En dehors d'un Christopher Lee charismatique au centre de la meilleure histoire du film et d'un Peter Cushing magnétique, Le Train des épouvantes a pris un méchant coup de vieux dans les dents, ses effets spéciaux sont vraiment foirés (la plante vivante...) et les différents sketches ont des histoires trop attendues.
Pas désagréable du tout, mais vieillot.

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Je ne m'attendais à rien et je suis très agréablement surpris. Le film exploite intelligemment le thème de l'intelligence artificielle dans un huis-clos. Il soulève des questionnements intéressants sur la domotique et ses possibles dangers ainsi que sur le droit des êtres artificiels extérieurs à l'humanité de vivre ou non, et même sur les limites de la (pro)création. D'ailleurs le film a aussi un aspect féministe très intéressant, avec cette femme séquestrée par une IA froide et calculatrice qui impose sa volonté dans la maison et se montre violente si on ne lui obéit pas. Le réalisateur a d'ailleurs eu la bonne idée de ne pas humaniser Proteus plus que de raison, notamment avec son design, très original.
Reste une fin que je trouve en deçà du reste, un poil trop positive après tout ce qu'on a traversé...

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Je me ferais bien tous les Romero de la plate-forme.
The Crazies a pris un gros coup de vieux, notamment au niveau du montage et des scènes de fusillade, mais son propos politique n'a pas pris une ride.

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Un Corman fauché (comment ça, "pléonasme" ?), mais qui a tout de même son charme.

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Fauché mais attachant, ce film mélange l'infini de l'espace avec la bassesse des préoccupations humaines, ses protagonistes étant réduits à de pauvres travailleurs paumés qui passent leurs journées à s'ennuyer.
Sympathique.

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Dans la lignée des film de bêbêtes tueuses, Razorback est quand même dans le haut du panier. Il souffre certes d'un terrible problème de rythme et d'un montage épileptique lors des scènes d'attaques, mais compense cela par une lumière absolument incroyable, qui par moments flirte avec le surnaturel voire l'onirique. J'aime aussi le fait que le film ne se focalise pas vraiment sur sa bêbête tueuse mais sur son ambiance, nous dépeignant une Australie profonde, étouffante et barbare où l'homme est un loup pour l'homme.

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Une première partie pleine de tension qui atteint son point d'orgue avec le début du braquage, mais qui ne parvient pas à offrir l'effervescence, l'explosion que l'on pensait avoir.
Le parti-pris ultra-réaliste du film se retourne complètement contre lui, et c'est très dommage.

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Si le concept initial tient ses promesses gores, le tout est emballé dans une intrigue trop longue, trop diluée, et qui se prend malheureusement trop au sérieux. Comme refusant d'embrasser pleinement la dimension série B de son film, le réalisateur tente d'y inclure des thématiques plus sérieuses sur la morale, la religion, les faux-semblants, etc. mais qui au final nous distraient complètement de ce qui aurait dû être le véritable intérêt du film : le gros gore qui tache.

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A la manière de All the boys love Mandy Lane, un Slasher qui cherche à aller plus loin que la somme de ses clichés, de leur donner une nouvelle dimension. Les archétypes, les situations et les comportements sont démontés, ré-imaginés, notamment autour de la question de la sexualité, omniprésente dans le genre, et ici étonnamment subvertie. Reste une seconde moitié moins fofolle, malgré une mise en abime très sympathique.

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Un très joli film de poupées hantées, qui choisit de se placer à hauteur d'enfant, d'embrasser la logique d'un conte de fées à la fois sanglant et particulièrement sensible. On n'a qu'une envie, c'est de voir les méchants adultes s'en prendre plein la figure tandis que les enfants et les adultes qui n'ont jamais cessé de rêver auront la vie sauve.
Malgré l'aspect comédie horrifique, on ne sent nullement chez Gordon un quelconque cynisme ou un regard en biais porté sur l'enfance, plus simplement une jolie petite histoire, cruelle mais pleine de charme.

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Excellent film de zombie, qui s'amuse avec les codes du genre démocratisés par Romero, qu'il cite d'ailleurs allégrement pour mieux le dépasser. Des zombies intelligents, pratiquement immortels, et qui souffrent de leur condition de cadavres ambulants. Le film se permet d'ailleurs une ambiance plus légère, plus rock'n roll que celle de chez Romero, mais n'en perd pas pour autant la portée politique.
C'est un peu dommage que le film soit souvent réduit à la présence de Linnea Quigley, mais honnêtement, je comprends ces avis.

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Le film m'a rappelé Blue Holocaust avec son récit macabre mais empreint d'une certaine poésie glauque. Le duo principal est très charismatique et leurs interprètes leur accordent une certaine ambiguïté.

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Pas mon préféré d'Argento, mais un bon cru au montage déstabilisant par moments (et pas dans le bon sens du terme) et aux scènes de meurtre bien fichues. Reste qu'au premier visionnage, j'avais grillé le détail qui amène le twist de fin (ceux qui ont vu le film comprendront), et n'était de fait pas vraiment surpris par les retournements puisque je savais déjà qui était le tueur.

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Kitamura aime bien souiller le sol américain de litres d'hémoglobine. Cette façon de jouer avec les codes du slasher, avec une dimension gore poussée jusqu'à l'extrême et un Luke Evans qui s'éclate visiblement à jouer les psychopathes, tout ça fait du film un véritable festin bêbête et jubilatoire. Juste dommage que le film n'ai pas tenté de mettre en scène un couple de tueurs, et je trouve la fin vraiment décevante. Le film aurait vraiment gagné en puissance avec une ultime fulgurance gorasse, comme Kitamura le fera d'ailleurs plus tard avec Downrange.
Jouissif, mais malheureusement pas transcendant.

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Conseillé par Azz l'Epouvantail, ce moyen-métrage est très la qualité. Autant le dire tout de suite : Vous ne verrez pas d'affrontement épique dans ce film. Chaque combat du personnage principal est coupé ou hors-champ. Le film mise avant tout sur son atmosphère, très réussie. C'est poisseux, c'est vieilli, la photographie est absolument dingue, et il y a ce petit feeling Berserk qui fait très plaisir. Ça n'empêche pas certaines lenteurs, le film est petit peu trop long pour son propre bien, mais il a une sacrée gueule.
Je n'ai par contre pas aimé la fin, qui même si elle fait sens m'a parue inappropriée dans le contexte.