Cover Walt Disney Studios de 1960 à 1962

Walt Disney Studios de 1960 à 1962

Regroupement de tous les films sous le giron de Walt Disney Studios durant l'année 1960, l'année 1961 et l'année 1962.
Avec comme toujours des commentaires plus ou moins longs pour exprimer mon avis personnel sur ces productions.

La structure des Walt Disney Studios comprend les ...

Afficher plus

Liste de

15 films

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a presque 6 ans

Goliath II
6.8

Goliath II (1960)

14 min. Sortie : 21 janvier 1960 (France).

Court-métrage de Wolfgang Reitherman

Walter-Mouse a mis 7/10.

Annotation :

Sorti le 21 Janvier 1960 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.

AVIS:

Si Goliath II est un court-métrage très mignon et souvent drôle, il est regrettable qu'il ait subi le transfert des crayonnés sur cellulo en reprenant des animations et des design déjà vus dans d'autres films Disney. Assurément divertissant mais à l'origine de beaucoup de problèmes du Deuxième Âge Noir.

7/10

L'Enlèvement de David Balfour

L'Enlèvement de David Balfour (1960)

Kidnapped

1 h 37 min. Sortie : 24 février 1960 (Royaume-Uni). Aventure

Film de Robert Stevenson

Walter-Mouse a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sorti le 24 Février 1960 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: Inconnu.

AVIS:

Les pauvres recettes commerciales d'Échec au Roi enterraient les chances pour Walt Disney de revenir tourner sur les terres britanniques. Mais depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et le producteur peut en toute confiance investir de nouveau dans un film Live ayant pour cadre l'Écosse du XVIIIème siècle. Adapté du roman Enlevé!, L'Enlèvement de David Balfour partage quelques similitudes avec L'Île au Trésor, précédente transposition de l'oeuvre de Robert Louis Stevenson, dans sa façon de dépeindre le voyage initiatique du héros, commun et sans histoire, qui apprend à vivre comme un adulte, il tue et ne s'en félicite pas, il assiste à la mort d'un garçon plus jeune que lui mais en ressort plus mur et expérimenté. Robert Stevenson nous en fait voir du pays mais la quête n'est pas très entraînante. Comme l'ont remarqué les critiques, le récit manque de clarté et de rebondissements forts, c'est correctement mené et le duo James MacArthur/Peter Finch marche bien mais ça ne dépasse pas le stade d'honnête divertissement. Toujours bien à prendre cela dit. Et on savourera la première apparition de Peter O'Toole au cinéma.

6,5/10

Pollyanna
6.6

Pollyanna (1960)

2 h 14 min. Sortie : 1960 (France). Romance, Animation

Film de David Swift

Walter-Mouse a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sorti le 19 Mai 1960 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 2 500 000 $.

AVIS:

Bien qu'il soit de nos jours tombé dans l'oubli comme beaucoup de Disney Live sortis durant les années 1960's, Pollyanna est vu aux yeux des analystes comme un des meilleurs films Disney en images réelles avec 20 000 Lieues sous les Mers.
Adapté du roman éponyme, le long-métrage de David Swift lance également la carrière de la jeune Hayley Mills, comédienne repérée par Walt Disney qui va signer pour 6 films produits par le Papa de Mickey. On ne pouvait choisir une actrice plus radieuse pour interpréter Pollyanna, petite fille voulant se mêler des affaires des autres pour réparer les problèmes de la ville dans laquelle elle va passer ses vacances d'été, tant Mills est parfaite dans le rôle et déborde de sympathie.
Le scénario se veut très optimiste en voyant l'héroïne apporter un peu de réconfort chez des personnages hauts en couleur mais évite toute mièvrerie dans son déroulement. La fin sera même la plus belle conclusion qu'on pouvait écrire à cette histoire, mettant en scène un événement grave mais gardant la touche d'espoir que notre personnage principal a communiqué au reste de la ville ainsi qu'à nous. Un excellent film!

8,5/10

Signé Zorro
6.6

Signé Zorro (1960)

The Sign of Zorro

1 h 30 min. Sortie : 11 juin 1960 (États-Unis). Aventure

Film de Lewis R. Foster et Norman Foster

Walter-Mouse a mis 7/10.

Annotation :

Sorti le 11 Juin 1960 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.

AVIS:

Signé Zorro fait figure d'exception dans la filmographie des Studios Disney car il s'agit d'une compilation tardive d'épisodes de la série télévisée à succès Zorro regroupée en un seul film, un peu comme Davy Crocket, Roi des Trappeurs bien que ce dernier était déjà pensé comme un long-métrage mais pour la télévision.
Il n'y a pas grand chose à dire sur cette ressortie envisagée avant tout pour le Japon. Si on aime la série, on aime revoir ces épisodes mais l'enchaînement est inévitablement très maladroit.

7/10

Les Dix Audacieux

Les Dix Audacieux (1960)

Ten Who Dared

1 h 32 min. Sortie : 1 novembre 1960 (États-Unis).

Film de William Beaudine

Walter-Mouse a mis 4/10.

Annotation :

Sorti le 18 Octobre 1960 aux États-Unis.
Production : Walt Disney Pictures.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : Inconnu.

AVIS:

Les mauvais films produits du vivant de Walt Disney se comptent sur les doigts d'une main et Ten Who Dared en fait partie. Perçu comme sa pire production Live aux côtés de Miracle of the White Stallions, Les Dix Audacieux était intriguant sur le principe, relatant le parcours de l'illustre explorateur John Wesley Powell lors de son expédition dans le Grand Canyon. Mais un gros nombre de problèmes se pose dès le départ. Déjà, les membres du groupe dont on peine à se rappeler du nom, du visage ou d'un trait de personnalité particulier, pour cause, ils sont dix! Le film n'arrive pas à rendre ces gaillards attachants tant on leur dédie trop peu de moments où leur tempérament peut être mis en avant. Le script ne contient pas assez d'éléments susceptibles de nous agripper au destin des personnages, ou il les utilise tardivement (le bras droit perdu de Powell pendant la guerre, les rapports tendus entre le nordiste et le sudiste). William Beaudine rame pour réveiller chez nous un quelconque enthousiasme, ses plans manquant d'envergure, de majesté, et les panoramas étant en faible quantité (alors que des artistes du studio, James Algar pour ne citer que lui, s'étaient faits la main sur les True-Life Adventures). Un gâchis.

4/10

Les Robinsons des mers du Sud
6.1

Les Robinsons des mers du Sud (1960)

Swiss Family Robinson

2 h 06 min. Sortie : 10 décembre 1960. Aventure

Film de Ken Annakin

Walter-Mouse a mis 8/10.

Annotation :

Sorti le 21 Décembre 1960 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 4 000 000 $.
Box-office mondial: 40 000 000 $.

AVIS:

Un des rares films Disney en images réelles à avoir réussi à sauvegarder son patrimoine au film des années (la cabane des Robinson étant dans tous les parcs Disney), Les Robinson des Mers du Sud a bien mérité son succès en 1960 bien qu'il ne soit pas exempt de défauts.
On appréciera tout d'abord le travail de Ken Annakin qui s'est surpassé depuis Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons et La Rose et l'Épée en filmant la nature avec une grandeur et une ampleur surprenante. La qualité technique du film est indéniable et renforcée par la construction de la grande cabane de la famille Robinson amplifiant la beauté des images.
Cette famille est d'ailleurs très agréable à suivre et reprend les égéries Disney Tommy Kirk, Kevin Corcoran et Dorothy McGuire. Leurs personnages sont bien écrits et on aime partager du temps avec eux lorsqu'ils doivent s'adapter à leur nouveau lieu de vie. L'histoire est simple mais fonctionne bien.
Même si cela doit passer par un triangle amoureux inévitable et des plus convenus mais qui à son crédit trouve une bonne résolution donc la faute est réparée.
Une deuxième heure plus inégale mais un film restant très agréable et surtout très beau.

8/10

Les 101 Dalmatiens
6.7

Les 101 Dalmatiens (1961)

101 Dalmatians

1 h 19 min. Sortie : 20 décembre 1961 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Clyde Geronimi, Hamilton Luske et Wolfgang Reitherman

Walter-Mouse a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Sorti le 25 Janvier 1961 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 4 000 000 $.
Box-office mondial: 215 800 000 $.

AVIS:

L'échec financier inattendu de La Belle au Bois Dormant pousse Walt Disney à repenser la production de ses Classiques d'animation. Le maître va devoir trouver une nouvelle formule durable pour s'assurer de la rentabilité de la section animation de Walt Disney Productions.
Les princesses sont donc mises de côté et c'est une petite comédie animalière qui émerge de cette remise en question. Les 101 Dalmatiens n'a donc pas l'ambition artistique des derniers films de la boîte aux grandes oreilles car il n'a pas une histoire aussi construite ou un univers permettant de grandes avancées techniques. Même si l'équipe d'animateurs a tout de même réalisé une vraie prouesse en présentant à l'écran un nombre aussi important de chiots. Des petits dalmatiens absolument trognons auxquels personne ne peut résister.
Outre ses chiens, son humour et sa patte visuelle, Les 101 Dalmatiens vaut surtout le détour pour sa méchante, Cruella d'Enfer. Excentrique et excessive, cette folle de service est aussi monstrueuse que géniale et est l'élément mémorable de ce dessin animé. Même s'il est forcément moins mémorable que les derniers Classiques, Les 101 Dalmatiens nous fait passer un très bon moment.

8/10

Monte là-d'ssus
6.1

Monte là-d'ssus (1961)

The Absent-Minded Professor

1 h 32 min. Sortie : 28 février 1962 (France). Comédie, Science-fiction

Film de Robert Stevenson

Walter-Mouse a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sorti le 16 Mars 1961 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 25 400 000 $.

AVIS:

Le succès inattendu de Quelle Vie de Chien! est tel que pour la prochaine grosse comédie fantastique de Walt Disney Productions, Fred MacMurray passe cette fois-ci à la tête d'affiche tandis que Robert Stevenson est choisi pour diriger le projet Monte Là-D'ssus.
Si on pouvait craindre d'avoir affaire à un héros des plus détestables et un script maladroit vu le concept, The Absent-Minded Professor est bien plus intelligent qu'on pouvait le croire et offre bien plus que le permettait son postulat de départ. Le film arrive à ne jamais sur-utiliser sa matière servant d'élément perturbateur et d'élément comique, le plaxmol (en anglais, flubber). Cette création farfelue du professeur Brainard, personnage finalement très sympathique et très bien joué, va entrainer par son existence des situations aussi loufoques que drôles, Stevenson sachant bien doser l'humour et n'en faisant jamais trop, l'apogée est atteinte avec le match de basket-ball, les trucages sont par ailleurs réussis de bout en bout. Les personnages très attachants et la bonne humeur d'ensemble finissent la tâche du film de nous divertir. Mission accomplie!

7,5/10

La Fiancée de papa
6.5

La Fiancée de papa (1961)

The Parent Trap

2 h 09 min. Sortie : 21 juin 1961 (France). Comédie

Film de David Swift

Walter-Mouse a mis 8/10.

Annotation :

Sorti le 21 Juin 1961 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 25 100 000 $.

AVIS:

Poursuivant sa collaboration avec la boîte aux grandes oreilles, Hayley Mills se retrouve à nouveau à l'affiche d'un Disney Live un an après Pollyanna dans une comédie.. Ou presque.
Adapté d'un livre pour enfants, La Fiancée de Papa aurait pu se résumer à un petit film comique sans prétention mais va étonnamment de plus en plus révéler son potentiel émotionnel au fil de son histoire. Si le concept permet dans un premier temps d'enchainer de nombreux gags, il possède un fond dramatique qui mérite qu'on s'y penche davatange et c'est ce que fait le film de David Swift. La deuxième heure se centre non plus sur les deux soeurs séparées à la naissance (jouées chacune par Hayley Mills grâce à des procédés techniques ingénieux) mais sur leurs parents divorcés (Brian Keith et Maureen O'Hara parfaits) contraints malgré eux de rester ensemble un petit temps. Aucune facilité ici tant l'écriture est excellente, laissant les personnages respirer, être vivants et ne donnant pas d'illusion aux enfants quant aux raisons qui peuvent pousser leurs parents à se séparer. Un très très bon film dont le succès fait plaisir. Il faut le découvrir et lui donner le statut qu'il est en droit d'avoir.

8/10

Bobby des Greyfriars

Bobby des Greyfriars (1961)

Greyfriars Bobby

1 h 31 min. Sortie : 17 juillet 1961 (États-Unis).

Film de Don Chaffey

Walter-Mouse a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sorti le 17 Juillet 1961 aux États-Unis.
Production : Walt Disney Pictures.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : Inconnu.

AVIS:

Comme la plupart des artisans embauchés chez Walt Disney Productions, Don Chaffey n'a pas de talent particulier mais sait ce qu'il doit filmer et comment le filmer. Et la conscience de son patron le guide. Pour son arrivée chez la firme aux grandes oreilles, il adapte une histoire écossaise populaire ayant vu un chien résolu à dormir sur la tombe de son maître après que celui-ci, atteint d'une tuberculose, ait rendu l'âme. Il y avait fort à parier que le sujet allait nous pousser à nous apitoyer sur le sort du Skye terrier et l'intelligence de Bobby des Greyfriars est de justement refuser le tire-larmes puisqu'il voit en cet animal le rayon de soleil nécessaire à la ville d'Edimbourg, frappée par la pauvreté. En s'attardant sur les personnes qui le recueillent (la mort du vieillard se fait attendre par ses toux régulières, nous prenons le temps de nous attacher à lui et à sa boule de poil inséparable), l'attitude qu'elles adoptent vis-à-vis du toutou vient naturellement, une affection mutuelle se développe, le sentiments sont sincères. Le film fait attention à ne pas cacher le côté morbide de la chose (le gardien du cimetière tenant à rappeler le respect qui doit être accordé aux autres défunts), il veut seulement montrer que le geste le plus aimant peut unir n'importe qui, adultes ou enfants, restaurateurs ou juges, et aider à retrouver le sourire même dans les cas les plus désespéré. Une jolie leçon d'humanité

7,5/10

Le Pays des jouets
5.9

Le Pays des jouets (1961)

Babes in Toyland

1 h 45 min. Sortie : 20 novembre 1962 (France). Comédie, Musique, Fantastique

Film de Jack Donohue et Austen Jewell

Walter-Mouse a mis 7/10.

Annotation :

Sorti le 14 Décembre 1961 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 3 000 000 $.
Box-office mondial: 4 600 000 $.

AVIS:

Première comédie musicale en images réelles dans l'histoire des Studios Disney, Babes in Toyland est connu aux États-Unis pour avoir été le beau pétard mouillé de Noël 1961, autant pour le public que pour Walt Disney lui-même qui ressortit mécontent de la production malgré les gros investissements misés sur ce nouveau film.
Babes in Toyland n'est effectivement pas sans défauts, son histoire manque de consistance tout comme son couple principal trop lisse et fade. Mais pourtant, le long-métrage fait partie de cette catégorie de films terriblement inégaux et imparfaits mais qui arrivent quand même à séduire sur plusieurs aspects. Babes in Toyland est à l'évidence très abouti en terme d'esthétique. Tout a un côté cartoonesque autant dans les décors que dans les péripéties ce qui finit par lui conférer un charme assez fort. Charme renforcé par la technique très réussie, particulièrement lors du final miniaturisant nos personnages principaux et donnant la vie à des jouets. Et le casting est très sympathique, surtout le méchant qui déborde d'énergie. Les chansons, pour finir, ne sont pas très mémorables mais accompagnent assez bien le récit. Comme je l'ai dit, plein de défauts mais un effort qu'il faut respecter.

7/10

Bon Voyage !

Bon Voyage ! (1962)

Bon Voyage!

2 h 11 min. Sortie : 19 décembre 1962 (France). Comédie

Film de James Neilson

Walter-Mouse a mis 7/10.

Annotation :

Sorti le 17 Mai 1962 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 3 000 000 $.
Box-office mondial: 11 000 000 $.

AVIS:

Ah France, belle France! Ou plutôt Paris comme seul lieu de visite mais qu'importe, le charme du décor parisien agit et ce en évitant pas mal de clichés malgré ce que j'aurais pu croire.
James Neilson réalise là un pur film de vacances sans grande prétention mais assez agréable.
Pour retenir l'attention du public sur 2h11, il faut un acteur principal aussi bien charismatique que drôle et quel meilleur choix que le génial Fred MacMurray qui propose là une excellente performance de père de famille respectable mais maladroit se fourrant toujours dans le pétrin et veillant au bien-être de ses enfants.
Cette comédie, contrairement à beaucoup de Disney Live, est avant tout centrée sur les conversations entre adultes et délaisse pas mal les enfants (Kevin Corcoran faisant presque de la figuration) mais notre couple principal mené par MacMurray et Jane Wyman est si attachant qu'on est pris dans cette découverte de la capitale française.
Juste dommage que le tout soit un peu long et parfois un peu répétitif.

7/10

Compagnons d'aventure

Compagnons d'aventure (1962)

Big Red

1 h 29 min. Sortie : 6 juin 1962 (États-Unis). Drame, Aventure

Film de Norman Tokar

Walter-Mouse a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sorti le 6 Juin 1962 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial: Inconnu.

AVIS:

Quiconque d'un tant soit peu sensible à la race canine ne peut rester indifférent à Compagnon d'Aventures, première réalisation de Norman Tokar pour Walt Disney qui s'inscrit dans la norme de qualité attendue chez le Papa de Mickey Mouse. En correspondance avec le mode de fabrication des longs-métrages en prises de vues réelles, ce film à petite échelle tire parti de ses superbes paysages, montrant la verdure du Québec sous son meilleur jour, et rassemble une équipe talentueuse désormais bien assimilée à la famille Disney dont Oliver Wallace à la bande-originale (à laquelle s'ajoute Mon Amour Perdu des Frères Sherman). Mais Compagnon d'Aventures ne se limite pas à narrer une histoire d'amitié entre l'homme et l'animal, celle-ci joue davantage un rôle de soutien pour l'arc le plus important du récit, la relation entre l'orphelin gérant le chien et son riche propriétaire. Si la leçon passe aussi bien, c'est grâce au soin apporté à l'écriture du vieil acquéreur, présenté non pas comme un irascible méchant de service mais comme un maître trop attaché aux valeur matérielles. C'est en s'ouvrant l'un à l'autre que les deux personnages apprennent comment progresser chacun de leur côté, un parcours professionnel pour le garçon, une franchise pour son hôte. On pardonnera ainsi quelques facilités (l'escapade de Rex et Molly) tant le contenu est sincère et honnête.

7,5/10

La Légende de Lobo
7

La Légende de Lobo (1962)

The Legend of Lobo

1 h 07 min. Sortie : 25 mars 1964 (France). Aventure

Film de James Algar

Walter-Mouse a mis 8/10.

Annotation :

Sorti le 7 Novembre 1962 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: Inconnu.

AVIS:

Le risque avec les docu-fictions est toujours d'exagérer le trait, de se servir du filmage extériorisé à ce qui se passe devant la caméra pour justifier l'abus de bons sentiments, piège fatal dans lequel ne tombe absolument pas La Légende de Lobo. L'oscarisé James Algar signe avec ce film sa toute dernière réalisation pour Walt Disney après des années de travail sur les True-Life Adventures et finit en beauté sa carrière chez la maison de Mickey. De ses premiers mois de louveteau jusqu'à son affirmation en tant que chef de la meute, Lobo voit ses exploits narrés par Rex Allen qui porte un regard objectif et non partial sur l'histoire du loup traqué par les cowboys. La vie animale au temps du Far-West dans le Sud-Ouest de l'Amérique est décrite comme belle mais aussi cruelle, toutes les espèces se battant pour leur survie et cherchant sans relâche un terrain sur lequel l'Homme (qui ne dit pas un mot de toute le film, un choix judicieux) ne pourra pas les trouver. Une quête perdue d'avance rendant ces aventures réalistes avec ses quelques prises risquées pour les "acteurs" (le franchissement du tronc) et dont l'air entêtant des Frères Sherman vient ajouter un côté majestueux à cette histoire.

8/10

Les Enfants du capitaine Grant
6.4

Les Enfants du capitaine Grant (1962)

In Search of the Castaways

1 h 38 min. Sortie : 27 novembre 1963 (France). Aventure, Fantastique

Film de Robert Stevenson

Walter-Mouse a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sorti le 21 Décembre 1962 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 21 745 000 $.

AVIS:

Après 20 000 Lieues sous les Mers, Walt Disney Productions continuent sur leur lancée d'adaptation de Jules Verne en confiant à leur meilleur faiseur, Robert Stevenson, le projet Les Enfants du Capitaine Grant.
Il ne faut pas s'y tromper, cette nouvelle transposition est plus familiale que ne l'était le film de Richard Fleisher, ce qui n'est pas nécessairement un défaut mais l'histoire voit donc évidemment moins loin.
Elle est en revanche toute aussi agréable à suivre et divertissante car elle peut compter sur des protagonistes fort sympathiques possédant une alchimie crédible. Outre Hayley Mills, toujours aussi douée, c'est le français Maurice Chevalier qui vole la vedette tant le vieux chanteur a un capital-sympathie aussi énorme qu'un Ed Wynn! Ce qui n'est pas rien!
L'aventure en elle-même offre de nombreuses séquences mémorables dont la glissade sur les montagnes enneigées ou l'inondation sur le terrain australien. Des péripéties très variées qui dépaysent le spectateur. Les Enfants du Capitaine Grant n'est pas une des meilleures oeuvres de Robert Stevenson mais reste un bien bon film!

7,5/10

Walter-Mouse

Liste de

Liste vue 8.1K fois

9
3