ARTE films

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Je pense que ce film aurait mérité des personnages à la psychologie plus fouillée(comme ma remarque une justification mais j'ai un peu oublié). Je ne reviendrais pas sur la mise en abîme géniale, bien meilleure que dans Black Swan , ni sur les scènes de danse que j'ai trouvées admirables. Ce film est un chef d'oeuvre, ce que j'aurais à dire serait superflu. Ce qui m'intéresse est cette héroïne merveilleuse , tiraillée entre deux connards égoïstes incapables de comprendre la chance qu'ils ont : le Lermontov se sert de la passion de Victoria pour la danse pour se l'accaparer et détruire son couple, et le Craster se sert de l'amour de Victoria pour lui pour se l'accaparer en la détournant de sa passion. Quelle idée de génie! La jeune femme tiraillée entre ses deux raisons de vivre : l'art et l'amour, et aucun des deux ne veulent céder et laisser s'épanouir la jeune femme. Connards toxiques. La fin ne peut être que tragique. Ce film pourrait être une belle piqure de rappel à tous ceux qui pensent que la lutte féministe est casse-couille. Pas du tout. A l'époque, la femme devait choisir de quoi ou de qui elle devait être l'objet obéissant : le Maître du ballet ou l'amant éperdu. Ce type de chantage existe encore de nos jours : les hommes exigent toujours plus des femmes en bafouant leur consentement, qu'elles aient du talent ou non. Leur talent les fascine mais leur fait peur, à cause de leur possessivité héritée du patriarcat : c'est pourquoi ils regorgent d'imagination pour les contraindre à l'image du narrateur de Marcel Proust sur Albertine.

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Film tire larmes, surtout vers la fin. L'interprétation des enfants est remarquable. Celle du père est excellente, quoique trop froide parfois, mais c'est dans la logique du film. L'intrigue est simple: on comprend ce qui se passe: la mort de la mère, le père qui méconnaît la souffrance du fils, et les bêtises du fils pour se faire remarquer à tout prix, comme un gamin insupportable tout en souffrant en silence , comme un adulte responsable et au caractère fort.

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Un sujet peu connu : le désir puissant d'une bourgeoise pour avoir un enfant. En fait, la dame a choisi un homme dont le sperme est défectueux car la fécondation n'aboutit jamais. C'est pourquoi, parce qu'elle est bourgeoise, aisée, patronne, reine du monde, elle souffrira l'enfer aux côtés des êtres défavorisés , se fait engrosser par viol par un Petr Stormare au sperme puissant pour obtenir l'nefnat tant voulu? Ca se mérite un gosse, et quand on vit dans un tel confort, quelque part, on ne peut pas réussir/ C'est trop facile. Et le réal , glauque, malsain, terrible, a bien fait de nous le rappeler. Je crois que ce film est gauchiste, quelque part, et bien plus que le Joker, parce que la bourgeoise , elle s'en prend plein la gueule et détruit tous ses principes féministe un à un ( le PF aurait détesté): elle accepte un gosse issu d'un viol terrible sous GHB , dfruit d'un mec immonde , ne se sent pas accomplie sans gosses... etc. Autre atteinte au féminisme : Kim Basinger est atrocement botoxée.

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Moi j'aime bien ce film. Je peux comprendre que ces atermoiements bourgeois puissent agacer. Le problème hétéro du couple lesbien, les faux problèmes du couple d'amis , l'adultère en cascade d'un couple de carriéristes(universitaire et politique gauche) à la dérive.
J'aime pourtant cette scène où le trader envoie à l'universitaire imbu de lui-même ces propres contradictions : un mec chiant en train de conspuer la finance ; le capitalisme et les banques, qui se dit frère de la condition ouvrière et prêt à faire grève, mais incapable de vivre sans argent , sans consommer et sans sacrifier un peu de confort, acceptant les honneurs de la bourgeoisie. Le trader, lui au moins, il ne se ment pas à lui-même. Ce mini Mad Men, ca vaut bien quelque chose.

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Ce film m'a beaucoup déçu.Le burn out est très mal expliqué.

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Un peu grossier.

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Nihilisme de la révolution. Ce genre d'approche me rappelle celle du joker, et c'est fort dommage. Une bande de petits cons adolescents en révolte contre la société qui décide de tout détruire. Un projet après ce black bloc pour les Nuls? Après ce grand coup d'éclat, on les montre comme des êtres humains ayant peur de la mort. Pas très logique.

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Impossible que ce film d'une pièce du génial Ibsen

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tellement niais.

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Un film sans idées