Audrey Hepburn, plus une icône qu'une actrice.

Annotation :

Un microscopique rôle pour Audrey Hepburn, ce qui ne l'empêche d'attirer l'attention, presque inconsciemment, parfaitement habillée, et d'avoir tout de mêmes une ligne de dialogue à dire.

Elle n'apparaît que 18 secondes à l'écran, 18 secondes qui permettent déjà à la remarquer.

Elle vient voir le héro de l'histoire qui lui remet un paquet de dollars pour qu'elle s'achète un cadeau d'anniversaire.

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Annotation :

Dans "Roman Holiday", Hepburn tient son premier grand rôle dans un film hollywoodien. C'est à la fois la première fois qu'elle tient un rôle si important, mais aussi la première fois qu'elle se fera connaître réellement du public.

Princesse d'un royaume inconnu, Hepburn vient visiter Rome. Une visite de routine en somme, des meetings, des interviews, tout est millimétré dans un agenda, comme le reste de sa vie.

Elle incarne une princesse qui se rebelle et qui veut vivre "comme les autres", légèrement, librement, dans la rue. C'est ce qu'elle fait en fuguant de son château. Une histoire finalement assez banale, mais dans laquelle Audrey Hepburn prend place, et ça, ça change tout.

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Annotation :

Audrey Hepburn tient ici un rôle double, étant à la fois la scripte d'un scénariste reconnu et à la fois la vedette d'un film imaginaire qui s'amorce sous nos yeux. Un film dans le film, une manière de créer une "love-story" hollywoodienne dans les règles de l'art, avec la platitude nécessaire et l’extravagant conformisme qui va avec.

Un passage avec Hepburn les cheveux longs et détachées, c'est pas tout les jours. Quelques scènes amusantes, bien que généralement mal emmenées ou tenues. Le tout essaye de nous faire croire que tout est fait exprès, mais ça ne justifie pas la faiblesse générale du film.

La France, toujours la France, enfin, Paris, car en France il n'y a que Paris, c'est bien connu. "It's all about clichés, monsieur!"

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Annotation :

Après un arrêt de presque 10 ans (ce qui n'est pas rien). Hepburn accepte de nouveau un rôle, dans un film plus ou moins historique, un Robin des Bois (Sean Connery) qui retrouve sa Marianne (Hepburn), devenue entre ses nombreuses et longues absences une none.

Audrey H. est clairement vieillie, son retour à l'écran nous rappel qu'elle ne sera pas immortelle. C'est aussi son deuxième rôle de none, celui-ci bien plus léger que le précédent.

Annotation :

http://www.senscritique.com/film/Lies_par_le_sang/critique/98397948

Annotation :

Elle retrouve dans "They All Laughed" un Ben Gazzara toujours mystérieux, toujours amoureux d'elle, et grand tombeur. Détective décontracté, et Hepburn incarnant une femme au cœur d'un souci marital.

Beaucoup de rôles de femmes dans ce film, Hepburn joue presque un second plan, pour finalement passé entant qu'intrigue principale vers la fin du film. Un rôle où la classe à la Hepburn n'est plus totalement présente, les années ont passé, et cette décennie (les années 80), n'est pas spécialement connue pour sa sobriété.

Annotation :

Une apparition assez particulière pour une Audrey Hepburn au seuil de sa vie. Elle finit dignement sa filmographie par un collaboration avec Spielberg, sobre, toujours classe, très triste et "garçonne", dans le rôle d'un ange qui aide un aviateur décédé à faire ses adieux à l'amour de sa vie, qui essaye de se reconstruire dans une nouvelle vie.

Un rôle qui est passé inaperçu, tout comme le film en lui-même, mais qui marquera tout de même l'envol mystique de Hepburn après plus ou moins 40 années de carrière.