Aux cinéastes leurs péchés mignons.

Annotation :

Les plans séquences sur les façades d'immeuble, les promenades de fenêtre en fenêtre.
Les Français qui se gueulent dessus dans la rue.

Annotation :

Des plans sur les femmes en général, sur Setsuko Hara en particulier, qui, assises, se penchent légérement en avant tout en riant. A chaque coin de pellicule, elles sont là, à se marrer gracieusement.

Annotation :

Les jeunes filles graciles.
Le refus de faire apparaître un personnage vraiment méchant ou vicieux.

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Sacha Guitry

Annotation :

Les phrases perdues. Le droit de penser à autre chose.

"Nous n'avons rien à nous dire. Nous sommes les mêmes."

J'aurais pu blaguer, ya des choses drôles aussi, mais India Song c'est sacré.

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Les cafés et les mamans.

Annotation :

La gratuité des scènes. Pof, on s'assied, et on papote. Ah, merde, faut s'occuper de l'intrigue. On s'en fouuut, reprends une clope.

Annotation :

"Même si on souffre, c'est beau la vie" (dit avec un débit rapide, souvent en fin de fllm)

Un peu répétitif, à force, mais Allen on lui pardonne beaucoup beaucoup.

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Et un deuxième pour Hawks (à tout seigneur tout honneur):

les filles dont le héros veut qu'elles débarrassent le plancher en prenant le bateau ou la diligence (c'est selon), mais qui préfèrent rester pour le draguer.

Annotation :

Le sentimentalisme.

Annotation :

Les gens qui sont, ou qui tombent, dans la misère. Chacun ses goûts.

Annotation :

Les gens qui ne sourient pas trop.

Annotation :

Les bagnoles, de préférence décapotables.

Annotation :

Henry Fonda qui danse (merci à Joe_S de me l'avoir fait remarquer).

Annotation :

Des décors imposés, et assimilés (cf l' éclairage de Joe_S).

Annotation :

Merci à Dimitricycle, et au doigt coupé de Lee Van Cleef.

Annotation :

Les brunes bonnes à marier (glauque).

Annotation :

Les sourcils levés. Les airs absents. Les gens absents? En tout cas, un peu ailleurs. Et le héros masculin a toujours le même genre de pantalons.

Annotation :

Comme l'a bien dit Kalian, les gens qui tombent au ralenti, fauchés par les balles. Et je rajouterais les grosses explosions de rouge.

Annotation :

Merci à 2728, pour les palabres dans des décors apocalyptiques. Je la crois sur parole.

Et, remarqué par Nushku, le côté "l'écran de cinéma ça suffit pas, à mon avis, comme image, alors on va en rajouter dans le film".

Annotation :

Comme l'a bien dit le mélancolique J-Golo, les filles qui n'aiment jamais vraiment, les pères incapables et pathétiques, et une certaine douceur électrique.