BOUQUINS LUS EN 2025

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Clochardisation, marche à pieds dans le Devon et les Cornouailles, angoisse de la mort et malgré tout, de l'espoir, de l'humour et d'heureuses coïncidences qui font croire à un coup de pouce du destin. Nature writing & self-help, fort bien dans le genre! (EDIT juillet 2025 : même si on sait depuis qu'elle a probablement raconté pas mal de craques!)

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Roublard, Tonton Werner ayant quand même fort tendance à radoter quand il s'agit d'une énième fois nous ressortir ses bonnes histoires...

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Roman inachevé de Stevenson, dicté peu avant sa mort. C'est enlevé, énergique, feuilletonesque et fun. De l'aventure, de la romance et aussi pas mal d'humour. Je l'ai lu en deux volumes, parus chez 10/18 dans les années 80. La traduction est à chier.

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Histoire dingue, dont l'adaptation cinématographique arrivera sans aucun doute dans la décennie et deviendra un classique du genre. Le bouquin est quant à lui fort prenant, journalistiquement exemplaire, MAIS... il lui manque quand même un souffle littéraire qui l'érigerait lui aussi au rang de classique. Bref, c'est vraiment bien mais cela n'assied pas forcément sur le cul.

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Autant le premier Ripley était génial car troublant et glaçant, autant on revient ici à du polar beaucoup plus planplan et presque vaudevillesque : c'est Tom Ripley mais ça pourrait aussi être Dexter Morgan ou Patrick Bateman. Et il est hétéro... Et les portes claquent. Et les flics ne sont pas menaçants puisque l'on sait très bien qu'il va les empapouater, vu que c'est sa spécialité. Ce n'est pas désagréable à lire mais c'est de la mécanique à observer plus qu'un trip aux confins du tordu. Bonnes scènes en Autriche cela dit, où là, on repart vers de l'étrange, de la tension et du troublant. 30 pages sur 380.

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Noir c'est noir. Ca ne rigole pas. Super goth et super freak.

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La dernière année de la guerre, Bébert visite les différents fronts. La censure militaire lui coupe quelques dénonciations de ses papiers publiés dans un quotidien, alors il en rajoute dans le patriotisme et l'ode aux poilus. Le style est un poil moins chantant que d'habitude, moins tranchant surtout. Bref, ceci tient plus du document que du sommet littéraire. Les dernières pages, sur l'occupation d'une Allemagne qui ne prend pas encore la défaite comme une humiliation sont vraiment terribles, par contre. Il y a aussi quelques parallèles éventuellement à faire avec la guerre Russie/Ukraine actuelle et ça, c'est carrément pétochant.

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Sous haute influence Douglas Murray, le Waffel SS se sert de la dénonciation du wokisme pour chier sur la gauche, régler ses comptes avec des journalistes l'ayant critiqué et chanter les louanges du nationalisme flamand. Aussi fainéant qu'inutile et con.

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Toujours le même défaut chez les féministes Instagram : faire coller tous les éléments à sa thèse de départ, sans tenir compte des autres pistes, des nuances, des contradictions. Il ne s'agit plus de combattre les inégalités sociales mais bien de se créer un narratif qui explique le monde et justifie un combat permanent. Bref, on n'est plus dans la revendication sociale mais dans la fabrication d'un culte.

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Un petit côté « Breaking Bad version Beta » n'empêche pas ce troisième Ripley d'aligner les clichés plus ennuyeux qu'habiles et le personnage d'être à peu près l'antithèse complète de qui il était dans le premier volume. En 59, Highsmith avait tapé un Tom Ripley complètement ambigu, déterminé mais fragile et devant se faire malin pour échapper aux flics. Là, en 74 (65, dans le bouquin), on a une sorte de Dexter-light beaucoup plus psychopathe que cherchant simplement un train de vie agréable. Perso, ça m'emmerde. D'ailleurs, il m'a fallu presque 15 jours pour finir ce polar de 380 pages pas compliquées...

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Charmant mais pas très intéressant. Sorti en 1858 aussi, pas en 2015 :)

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Lu à 12 ans « pour l'école », j'avais détesté. 43 ans plus tard, j'en apprécie bien sûr à fond le côté folk-horror et la description des landes de Dartmoor mais ça n'en reste pas moins de la littérature de démonteur d'horloges qui me passe assez haut au-dessus du citron.

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Grandeur et décadence de Grafton, ville libertarienne où même une infestation d'ours est vue comme quelque-chose dont l'état n'a pas à se mêler. Portraits de personnages forts en gueules et hauts en couleurs, ironie mordante et claire démonstration que le mouvement libertarien est en fait complètement taré. Peut-être à cause de la toxoplasmose, hypothèse à creuser évoquée par ce bouquin un peu trop tongue-in-cheek et, je pense, plutôt mal traduit.

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Erudition douteuse, formulations un poil racistes, inventions probables : c'est de l'histoire-bis 100% seventies, publiée dans la collection "Univers Secrets" de Marabout. Trouvaille de boîte à livre, moins amusante que prévue. 170 pages.

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Plus pépouze et moins époustouflant que Iain Sinclair mais quand même bien sympathique dans le genre "marchons dans des endroits a priori sans intérêt et racontons ce que nous en voyons et savons". Totalement charmant mais sans doute plus agréable à lire qu'à faire : je n'ai personnellement aucune envie d'aller randonner entre des décharges et des Buffalo Grills!

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A l'origine sorti dans la collection "Terreur" de Press Pocket sous le titre "Le Guetteur", voilà un bien étrange roman, depuis vaguement culte, bien que pas spécialement inoubliable. Sa bonne idée : que l'histoire soit principalement racontée par un narrateur pas du tout fiable, carrément cinglé, perdant toute notion de réalité partagée sans que jamais la sienne ne soit confirmée. Ensuite, il y a du gore et du cul. Dommage. Ca aurait sans doute été drôlement mieux en plus intello et moins commercial.

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Parfait! Bretagne, solitude, folie, naufrages, nécrophilie!

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En 2009, Littell publie ce reportage "nuancé" au sujet d'une dictature que l'on sait depuis abominable et y présente Ramzan Kadyrov comme certes problématique mais ayant peut-être en mains les clés d'un avenir correct pour le pays alors qu'il est aujourd'hui évident que le bougre est complètement taré et politiquement immonde. Bref, je ne suis pas vraiment convaincu que l'on ait ici sous les yeux du grand journalisme. Trop de prudence, pas assez de flair, sans doute...

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Un portrait de femme en plein déblocage non sans qualités mais qui m'a assez ennuyé. Lu en Anglais. Bouquin acheté en Norvège en prévision des longs trajets de train-retour finalement lu au pieu à Liège en 7 jours :)

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Cool. Pour le lecteur du moins, vu que le personnage principal s'en prend plein la gueule, ce qui n'est pas cool du tout. Un côté Wickerman en chambre m'avait échappé aux visions multiples de l'adaptation de Polanski.

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Tiens, une écrivaine belge quadragénaire fort portée sur la violence trash bien meilleure que Myriam Leroy et Adeline Dieudonné et dont on entend pourtant beaucoup moins parler. Merci qui? La RTBF, chez qui elle ne fait pas de chroniques ? Les libraires fainéants? Le monde du podcast de complaisance? Le fait qu'elle soit liégeoise, donc loin d'un certain microcosme ixello-schaerbeekois?

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Complètement nul, complètement con, hautement suspect.

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Mineur.

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Disons que ce bouquin d'anthropologie m'est passé complètement au-dessus du citron mais que je l'ai néanmoins trouvé assez prétentieux et creux. L'un dans l'autre, j'y ai surtout juste dégotté un super titre et une citation à ré-utiliser le jour où j'écris une fiction d'horreur wallonne. Non, je ne dirai pas de quoi il s'agit, ni à quelles pages cela se trouve.

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Fainéant pour ne pas dire nul.

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Barbouzeries IRL. Très documenté, percutant, scandaleux tout ça MAIS... ça sent quand même un peu trop fort le bouquin écrit après une démission non pas pour dénoncer les sales secrets d'état mais bien pour qu'Hollywood signe les contrats d'une adaptation rapide avec Matt Damon.

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Fort bien que cette nouvelle. Un peu Barbara Cartland pour intellos mais fort bien quand même.

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Lubrique et amusant.

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Au temps du balais dans le cul, ouais. Spoiler alert : ils ne ken pas! Bref, comment rater sa vie affective et sexuelle. Et avoir de l'empathie pour un connard!

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Super et puis décevant. Pour un drame flamoutche vraiment impec signé Simenon, préférez Chez Krull et Le Bourgmestre de Furnes.