Cover Calendrier de l'avent cinématographique 2020

Calendrier de l'avent cinématographique 2020

Le mois de décembre vient de commencer... Pour accompagner ce marathon vers Noël, je compte regarder un film, long ou court métrage par jour ayant rapport (de près ou de loin) avec Noël. Si vous le souhaitez, proposez-moi des films pour accompagner le chemin !

Mon top des meilleurs ...

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Liste de

24 films

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a plus de 3 ans

Un Noël Extra
6.1
1.

Un Noël Extra (2020)

Alien Xmas

40 min. Sortie : 20 novembre 2020. Animation, Fantastique

Moyen-métrage d'animation de Stephen Chiodo

Tonto a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

01/12 :

Un excellent court-métrage en stop-motion, qui cumule tout ce qu’on attend d’un bon film d’animation de Noël : des personnages sympathiques et attachants, un humour drôle et bon enfant, des images pleines d’enchantement et exceptionnellement un peu de guimauve sentimentale mais pas trop. Ici, tout est parfaitement dosé, et nous offre un délicieux court-métrage de Noël, pas forcément des plus mémorables, mais éminemment sympathique.

Fatman
5.3
2.

Fatman (2020)

Fatman

1 h 40 min. Sortie : 8 octobre 2020 (France). Action, Comédie, Fantastique

Film de Eshom Nelms et Ian Nelms

Tonto a mis 7/10.

Annotation :

02/12 :

Etonnant, ce film. Il tient un sujet en or massif, il y a matière à nous offrir une comédie corrosive, géniale parodie subvertissant les tonnes de gloubi-boulga sentimatalo-gélatineux qu'on nous déverse chaque Noël, satire politique sur la militarisation outrancière de l'armée américaine, le capitalisme, etc., et enfin bon gros délire régressif à la Vaughn, sanglant et excessif comme il faut.
Et bien, Fatman n'est rien de tout cela. C’est à peine un film d'action et d'ailleurs, c'est un vrai film de Noël. Pas du tout sirupeux, mais totalement dans l'esprit de Noël.

En fait, Fatman est avant tout un drame. C'est l'histoire d'un homme désabusé qui a perdu foi en l'humanité et ne peut dès lors plus remplir sa mission sacrée. Mel Gibson est d'une perfection absolue dans ce rôle de père Noël brisé. Il est vraiment LE grand intérêt du film, ainsi que Marianne Jean-Baptiste, admirable et très subtile dans le rôle de sa femme, fatiguée, lassée mais toujours amoureuse. Leur duo est très touchant, et c'est ce qui fait la vraie force de Fatman.

Tout le reste n'est qu'un (bel) habillage. On a quand même le droit à des séquences assez cocasses, détournant gentiment l’imagerie traditionnelle de Noël.
Le problème, c'est que le film ne fait pas vivre sa mythologie. Qu'il ne fasse pas rêver, pas grave puisque c'est son but, mais il fallait de l'ampleur, il fallait développer tout ! Qu'on voie davantage les elfes, qu'on se plonge dans l'organisation magique de ce monde pour mieux comprendre l'impact de sa désacralisation. Là, on ne fait que l'effleurer très, très rapidement et c'est dommage.

Après, tout le film n'en est pas moins placé sous le signe de l'efficacité, et si l'ensemble manque de personnalité, la photographie, la musique, le montage sont bons, pros et très efficaces.
Donc voilà, j'ai aimé. C'est un film intéressant, qui pèche par manque d'ambition. En fait, c'est un drame très réussi, qui se clôt sur une belle séquence d'action. C'est un film de Noël sincère mais trop discret. Mais ce n'est pas la comédie subversive qu'on aurait pu attendre, surtout au vu de la bande-annonce, pas plus que ça n'est un conte de Noël magique pour adulte.
C'est "juste" une histoire humaine, très humaine, que les spectateurs non prévenus trouveront extrêmement ennuyeuse. Ceux qui ont été prévenus, en revanche, pourront trouver ça touchant.

Donald bagarreur
7.3
3.

Donald bagarreur (1942)

Donald's Snow Fight

07 min. Sortie : 10 avril 1942 (États-Unis). Comédie, Animation

Court-métrage d'animation de Jack King

Tonto a mis 6/10.

Annotation :

03/12 :

Un court-métrage plutôt agréable, mais un peu trop dans l’excès. L’animation est fluide et donne lieu à quelques bonnes idées mais tout ça va trop loin pour moi, et l’humour est un inégal. Sympathique, mais pas le meilleur court-métrage de chez Disney.

Joujoux brisés
7.1
4.

Joujoux brisés (1935)

Broken Toys

08 min. Sortie : 14 décembre 1935 (États-Unis). Animation

Court-métrage de Walt Disney et Ben Sharpsteen

Tonto a mis 7/10.

Annotation :

04/12 :

Un joli court-métrage des Silly Symphonies, qui ne se démarque pas du lot, mais contient son lot de petites trouvailles. C'est drôle, léger et mignon tout plein et ça se finit sur une belle évocation de la joie de Noël. Une petite réussite, tout-à-fait charmante. N'est-ce pas avant tout ce qu'on attend d'un court-métrage de Noël ?

Lutins d'élite : méchants contre gentils
6.1
5.

Lutins d'élite : méchants contre gentils (2011)

Prep & Landing : Naughty vs. Nice

22 min. Sortie : 24 décembre 2011 (France). Animation

Court-métrage d'animation de Kevin Deters et Stevie Wermers-Skelton

Tonto a mis 7/10.

Annotation :

05/12 :

Je me rends compte que je ne me souviens plus tant que ça des courts-métrages précédents, mais c'est toujours un plaisir de replonger dans cet univers purement disneyen, qui mériterait clairement un long-métrage.
La mythologie de Noël est parfaitement exploitée, l'humour avec lequel il est mis en scène nous rappelle qu'on est sous le signe de John Lasseter (a la production).
Tout n'est pas parfait, on reste dans une production destinée au petit écran, avec quelques raccourcis scénaristiques un peu dommage et surtout des graphismes améliorables, mais cela reste un court-métrage de qualité, dense et franchement drôle, qui rappelle que les meilleurs univers que Disney a créés ne se limitent pas au grand écran.

8 femmes
6.5
6.

8 femmes (2002)

1 h 51 min. Sortie : 6 février 2002 (France). Comédie musicale, Comédie, Policier

Film de François Ozon

Tonto a mis 2/10.

Annotation :

Vu le 06/12 :

Le pire moyen que j'aurais pu trouver pour célébrer Noël...

François Ozon doit être un mec impossible à fréquenter, vu sa vision de l'humanité : chez lui, les femmes sont des salopes qui couchent avec tout le monde et trompent à tour de bras, tandis que les hommes sont tellement inintéressants qu'ils obligent les femmes à coucher entre elles pour trouver un semblant d'amour.

Je ne m'attendais certes pas à du grand cinéma, je connais la réputation d'Ozon, mais tout de même, là, on est en-dessous le niveau zéro. Il y a vaguement quelque chose à sauver au niveau des décors, costumes et couleurs, qui essayent de renouer avec la palette Jacques Demy sans y arriver. Il y a même un ou deux cadrages qui, miraculeusement, s'élèvent 2 ou 3 secondes de l'aspect "téléfilm du samedi soir" qui gangrène le tout, mais c'est peu. Au niveau du scénario, en revanche, dire que c'est le néant serait un superlatif bien trop gentil pour cette merde qui ferait passer The Game pour le film le mieux écrit du monde. C'est... J'ai pas de mots pour décrire ça.
Et je parle même pas des chansons, abominablement intégrées à l'ensemble, qui restent sans doute les passages les plus supportables du film.
Enfin, moi, je suis bonne poire, j'espérais que je me rattraperai au moins au niveau des actrices. Mais même là... Enfin, même moi, je pourrai donner des leçons à Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Ludivine Sagnier ou Emmanuelle Béart ! Dites-moi comment ces nanas ont fait pour devenir célèbres, c'est juste pas possible ! C'était pas mauvais, c'était très mauvais !

Bref, quand vous mettez de la merde en boîte, vous pouvez la peindre de toutes les couleurs, ça reste de la merde dans une boîte.

Alors pourquoi 2 et pas 1 ? Parce que, dans tout cet ignoble océan scatologique surnage UNE femme, et celle-là a encore tout mon respect après ça : la magnifique, la grandiose, la sublime Fanny Ardant. Un rayon de soleil dans une porcherie à l'abandon. Que diable allait-elle faire en cette galère ???
Allez, Firmine Richard joue plutôt bien aussi, et Virginie Ledoyen a pour elle la beauté que les autres ont perdu avec l'âge. Pour le reste, c'est...
Non, décidément, la merde est le seul élément de comparaison digne de ce que je viens de voir.

Peace on Earth
7.6
7.

Peace on Earth (1939)

09 min. Sortie : 1939 (France). Animation

Court-métrage d'animation de Hugh Harman

Tonto a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 07/12 :

Un court-métrage très classique dans son message anti-guerre, mais absolument saisissant dans sa mise en images, frontale, lucide et effrayante. La puissance d'évocation est impressionnante, rien à redire là-dessus.
J'aime le final mettant en exergue la sagesse biblique de l'homme et l'absurdité d'une guerre qui met cette sagesse à bas. Le pire et le meilleur réunis chez une seule créature, à elle de savoir quoi en faire...

Bref, un peu déprimant mais très fort, et ça a d'autant plus de sens dans le contexte de l'époque qu'en réalisant ce court-métrage, Hugh Harman n'avait encore rien vu des pires atrocités que des hommes allaient commencer...

Fright Before Christmas
8.

Fright Before Christmas (1979)

07 min. Sortie : 27 novembre 1979 (France). Animation, Comédie

Court-métrage d'animation de Friz Freleng

Tonto a mis 6/10.

Annotation :

08/12 :

Je crois que le meilleur de ce court-métrage, ça reste le titre... ^^
Sinon, il est sympa, mais l'humour est un peu basique dans l'ensemble. Certains gags sont réussis, mais, si le tout ne manque pas d'énergie, il lui manque un peu de l'humour qui aurait pu le rendre mémorable et incontournable.
Un bon moment, néanmoins.

L'Ange de Noël
6.5
9.

L'Ange de Noël (1904)

Détresse et Charité

09 min. Sortie : 1904 (France).

Court-métrage de Georges Méliès

Tonto a mis 7/10.

Annotation :

09/12 :

Pas le meilleur court-métrage de Georges Méliès que j'ai vus, mais ça reste un court-métrage solide, avec de beaux cadrages et quelques jeux de scènes intéressants. A mon avis, il aurait bénéficié de la présence d'intertitres, mais le conte reste efficace dans sa simplicité narrative. Rien de très incontournable, mais un beau témoin de cette époque où le cinéma essayait encore de conquérir les coeurs.

Jingle Jangle : Un Noël enchanté
5.6
10.

Jingle Jangle : Un Noël enchanté (2020)

Jingle Jangle: A Christmas Journey

2 h 02 min. Sortie : 13 novembre 2020. Fantastique, Comédie musicale

Film de David E. Talbert

Tonto a mis 5/10.

Annotation :

10/12 :

Être capable de foirer un sujet pareil, il fallait le vouloir, c'est pas possible !
Le sujet est en or, le décorum est parfait, les acteurs pas mauvais (on parle de Forest Whitaker, quand même)... mais le scénario ! Comment peut-on écrire aussi mal des personnages ? C'est plus que pataud, à ce niveau, c'est écrit avec les pieds, déjà vu mille fois en bien meilleur, et ça enchaîne les clichés de la pire manière qui soit. Aucune péripétie n'est crédible car on sent que personne n'y croit, derrière la caméra, et c'est gênant.
Encore un film qui s'est totalement laissé dévorer par son idéologie "black power" en oubliant d'écrire un scénario derrière la mise en avant de la communauté noire.

Le pire, c'est que tout fonctionne sur le plan visuel : les décors sont d'un kitsch très maîtrisé, de même que les costumes, plutôt élégants. La mise en scène est fluide, et gère globalement bien les séquences chantées (quelques imperfections, tout de même), et le tout est très dynamique. Enfin, ça l'aurait été sans la narration extrêmement laborieuse...
On a envie d'y croire pendant tout le film, on se dit que ça va décoller, et non, jamais.

Avec ça, même erreur que "The Greatest Showman" : la musique pop colle mieux ici, mais comme tous les décors sont faits pour nous rappeler un style plutôt "art déco" mêlé d'architecture victorienne, en tous cas très 1850-1930, le style musical ne colle absolument pas à l'atmosphère visuelle.
Aucune chanson ne marque vraiment l'oreille, sauf peut-être une, à la rythmique soul bien plus réussie que les autres, même si elle s'intègre mal au récit, et tombe dans le piège de la facilité (tout le monde dans la rue se met à danser pendant un duo père/fille qui méritait une mise en scène intimiste, un comble que ce soit justement la chanson la plus grandiose). La 1re chanson du jouet méchant est pas mal non plus.

Enfin, bref, dans les meilleurs moments, on a l'impression de voir une sorte de brouillon de Dickens à la sauce Tim Burton, mais ce sont malheureusement les pires moments qui dominent...
Oh, la magie est bien là. On a juste oublié de mettre l'interrupteur sur "On". Visiblement, ça se voulait le "Mary Poppins" de Netflix. Mais non, c'est juste "Jingle Jangle", un obscur film Netflix que tout le monde aura oublié l'année prochaine.

L'arbre de Noël de Pluto
7
11.

L'arbre de Noël de Pluto (1952)

Pluto's Christmas tree

07 min. Sortie : 1952 (France). Animation

film de Jack Hannah

Tonto a mis 7/10.

Annotation :

11/12 :

Un court-métrage très amusant, dont, malgré le titre, les héros sont surtout les facétieux Tic et Tac. C'est drôle, léger et bon enfant. On passe un bon moment et on s'amuse toujours autant devant ces courts-métrages dont l'écriture est toujours irréprochable !

Frannie's Christmas
12.

Frannie's Christmas (1993)

04 min. Sortie : 26 mars 1993 (États-Unis).

Court-métrage de Mike Mitchell

Tonto a mis 6/10.

Annotation :

12/12 :

Avant de nous abreuver de ses immondes Trolls sur grand écran pour Dreamworks, Mike Mitchell essayait de revisiter Noël à la sauce Frankenstein, et... ça aurait pu marcher ! Là, c'est beaucoup trop court, il manque une réelle conclusion à l'histoire, ce qui est bien dommage. Les graphismes sont assez pauvres, mais c'est voulu, et la simplicité assumée de l'ensemble cache ce qui correspondait sans doute à un cruel manque de budget. On est donc sur du dessin animé très simplement, avec tout de même quelques idées visuelles très intéressantes.
Bref, ça sent le court-métrage de jeunesse, pas mal du tout mais pas encore abouti. Mike Mitchell semblait vouloir marcher sur les traces de Tim Burton, on se demande comment il en est arrivé là aujourd'hui...

A Christmas Horror Story
5
13.

A Christmas Horror Story (2015)

1 h 39 min. Sortie : 23 octobre 2015 (Canada). Épouvante-Horreur, Sketches

Film de Brett Sullivan, Steven Hoban et Grant Harvey

Tonto a mis 6/10.

Annotation :

13/12 :

Une sympathique variation horrifique sur Noël, qui alterne ses cinq récits sans jamais vraiment les croiser, sauf deux. C'est ce qui est un peu dommage, car sinon, chacune des histoires fonctionne bien et explore un aspect différent de l'horreur. On est toujours sur de la série B, mais plutôt de la bonne série B, qui réutilise très intelligemment l'imagerie traditionnelle de Noël pour mieux la pervertir.
C'est assez astucieux et l'ensemble est vraiment très plaisant à voir, mais ça reste un film mineur, malgré tout.

Joyeux bordel !
4.8
14.

Joyeux bordel ! (2016)

Office Christmas Party

1 h 45 min. Sortie : 21 décembre 2016 (France). Comédie

Film de Josh Gordon et Will Speck

Tonto a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

14/12 :

on, ben c'est plutôt réussi, finalement... En fait, on a une comédie qui a une bonne dynamique, mais qui fait l'erreur de ne se reposer que dessus. Du coup, après une très chouette intro, ça vire vite à l'anthologie de numéros d'acteurs, parfois sans grand lien entre eux. Et puis au bout d'1h, les scénaristes se rappellent qu'ils sont pas en train d'écrire un spectacle de stand-up, et du coup, le scénario repart. Mais un peu tard pour aller vraiment quelque part.
Si tout ça ne fonctionne malheureusement qu'à moitié, c'est toujours la faute aux scénaristes, qui ne savent pas raconter une fête. On passe de "pas d'ambiance" à "gros délire" et puis à "orgie bordélique" sans trop savoir comment, il y a trop peu de progression dans le tableau pour qu'on suive ça vraiment bien.

Mais bon, après, vu le casting, les numéros d'acteur sont tellement excellents qu'il y a tout de même moyen de passer un très bon moment. Bon, Jason Bateman et Jennifer Aniston, on connaît, mais le capital sympathie du premier et le côté "grosse salope" de la deuxième donnent lieu à des scènes assez craquantes, tandis qu'à côté, les géniaux Kate McKinnon et Courtney B. Vance font des étincelles. Finalement, Olivia Munn est la seule actrice à qui on demande de faire l'actrice et pas le clown... Quelques réserves sur T.J. Miller et Jillian Bell, dont le jeu est plus lourd que le reste.
Enfin, bref, il faut sans doute être sensible à cet humour très américain, capable de mêler le scabreux et la légèreté bon enfant en un cocktail vraiment étonnant, ça passe ou ça casse.

Le fait que tout ça irradie tellement la bonne humeur que, malgré ses longueurs, je me suis tout de même laissé emporter par "Joyeux bordel !" et je me suis allègrement marré, tout en étant bien content de ne pas encore avoir vu "Very Bad Trip" pour ne pas avoir d'élément de comparaison.
Bon, en revanche, on est à des lieues d'un bijou comme "Game night". N'est pas Daley & Goldstein qui veut...

Santa's Surprise
15.

Santa's Surprise (1947)

09 min. Sortie : 5 décembre 1947 (États-Unis). Animation

Court-métrage de Seymour Kneitel

Tonto a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

15/12 :

Premier contact que j'ai (à ma connaissance) avec les studios Fleischer, Santa's Surprise porte bien son nom : c'est vraiment une délicieuse surprise de Noël !
Les graphismes sont simples, mais évocateurs, le tout est joliment coloré, et avant tout, les gags sont hilarants, mignons comme tout et particulièrement bien trouvés tout en étant souvent assez inattendus. On rit et on sourit de bon coeur en se disant que, décidément, ça devrait être interdit de grandir...

L'Adorable Voisine
6.3
16.

L'Adorable Voisine (1958)

Bell, Book and Candle

1 h 46 min. Sortie : 10 mars 1959 (France). Comédie romantique, Fantastique

Film de Richard Quine

Tonto a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

16/12 :

Bon, finalement, c'est pas ce soir que j'aurais un vrai bon film de Noël, mais ça reste une comédie romantique (enfin, plus "romantique" que "comédie", hein) tout-à-fait potable, qui a au moins le mérite d'avoir une âme et des acteurs, deux choses auxquelles ont renoncé les comédies actuelles. Ici, on a un quatuor tout-à-fait savoureux.
En revanche, du côté de la mise en scène et du scénario, c'est le vide intersidéral. On se demande comment le paresseux Richard Quine a pu être le maître du génial Blake Edwards.

Un bilan sympathique quand même, pour un film toutefois très oubliable.

L'Arbre de Noël
6.8
17.

L'Arbre de Noël (1969)

1 h 50 min. Sortie : 15 octobre 1969. Drame

Film de Terence Young

Tonto a mis 7/10.

Annotation :

17/12 :

Etonnant, déconcertant et un peu frustrant, de par sa manie à faire exprès de passer à côté de son sujet.
Ce qui est tout à son honneur, c'est d'avoir su éviter le pathos sur un sujet qui s'y prêtait particulièrement (les derniers mois de la vie d'un enfant atteint d'une maladie incurable). Là-dessus, rien à redire, Terence Young se débrouille très bien. Il n'empêche que raconter cette histoire en l'abordant systématiquement sous l'angle de l'anecdotique (pour faire plaisir au gamin malade, on lui offre un tracteur, on va pêcher les écrevisses, on lui raconte de belles histoires, etc.) finit par la rendre elle-même anecdotique.
Aucune péripétie ne remonte le niveau, aucune volonté de tirer le récit vers quelque chose de plus haut et moins terre-à-terre que "profite de la vie jusqu'au dernier instant" (qui prend toutefois ici un vrai sens, loin de l'hédonisme pénible issu du "Carpe diem"). C'est désespérément plat, et confirme que cela n'a pas grand-sens de parler de la mort sans vouloir essayer de parler de ce qui se trouve après.

Heureusement, il y a tout le reste. Le génie de William Holden et de l'immense Bourvil, qui se goûte à chaque scène, même la plus anecdotique. Les deux acteurs relèvent à eux deux un film qui, sans eux, aurait été particulièrement terne et sans saveur. Mais avec ces deux monstres sacrés, le récit, aussi plat soit-il, revêt une force étonnante, quand bien même elle ne se manifeste que dans quelques minutes du film d'une très grande efficacité (le moment où Bourvil apprend que son protégé est incurable, les questionnements de William Holden sur la mort et la dernière scène). La mise en scène et la musique de Georges Auric fonctionnent tout autant.
A partir de là, on ne peut guère dire que le film de Young est raté. Raconter la vie à l'ombre de la mort a beaucoup de sens, mais les scénaristes ne lui donne pas ici tout le sens qu'on était en droit d'attendre.
La scène finale, néanmoins, témoigne d'une belle puissance émotionnelle.

Donald et son arbre de Noël
7.1
18.

Donald et son arbre de Noël (1949)

Toy Tinkers

Sortie : 1949 (États-Unis). Animation, Comédie

Court-métrage de Jack Hannah

Tonto a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

18/12 :

Titre français étonnant, l'arbre de Noël ne joue strictement aucun rôle dans l'histoire.
A part ça, on est dans la veine de tous les autres courts-métrages de Donald. Les insupportables Tic et Tac font tourner bourrique le pauvre Donald, un jour, il faudra vraiment qu'on lui laisse prendre sa revanche ! En tous cas, les gags sont toujours drôles, inventifs et bien trouvés. Je serais monté à 8 sans une fin trop abrupte.

Fitzwilly
19.

Fitzwilly (1972)

1 h 42 min. Sortie : mars 1972 (France). Comédie romantique

Film de Delbert Mann

Tonto a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

19/12 :

Une superbe pépite oubliée, tendance "Comment voler un million de dollars", à découvrir d'urgence !
Dick van Dyke est énorme en majordome cachant a sa maîtresse sa situation financière désastreuse, Édith Evans parfaite en grande dame ignorant sa ruine.
Le scénario est génial, minutieusement construit sans fioritures, tout comme les répliques. La musique de John Williams et la réalisation de Delbert Mann achèvent de faire ce film un bijou d'humour élégant qui aurait pu sortir tout droit d'un roman de Wodehouse et/ou des studios Ealing (d'ailleurs, le rôle de van Dyke semble taillé pour Alec Guinnes).

Plus de détails dans ma critique du film.

Rudolph, le petit renne au nez rouge
20.

Rudolph, le petit renne au nez rouge (1948)

Rudolph, the red-nosed reindeer

08 min. Animation, Fantastique, Comédie musicale

Court-métrage d'animation de Max Fleischer

Tonto a mis 7/10.

Annotation :

20/12 :

Un court-métrage charmant qui reprend une des légendes les plus connues de Noël. Ça manque un peu d'humour ou d'originalité, mais l'ensemble est tout-à-fait plaisant et il s'en dégage comme toujours la magie si caractéristique de la période.

The Holly and the Ivy
21.

The Holly and the Ivy (1952)

1 h 23 min. Sortie : 22 décembre 1952 (Royaume-Uni).

Film de George More O'Ferrall

Tonto a mis 8/10.

Annotation :

21/12 :

Un film très britannique, tout en retenue et d'une sobriété salvatrice. On est face au récit classique de la famille qui se retrouve pour Noël et dont la confrontation met à nu les tensions qui y règnent, mais au lieu de basculer dans le pathos attendu, le film garde une belle retenue (même si certains trouveront peut-être qu'il en fait trop ici ou là).
C'est sans doute également du aux acteurs, particulièrement l'immense Ralph Richardson, grandiose dans ce rôle de pasteur qui se rend compte qu'il a échoué dans sa mission auprès de ses propres enfants. Celia Johnson est magnifique également, mais chaque acteur bénéficie de son morceau de bravoure et c'est particulièrement rigolo de découvrir Denholm Elliott jeune.

On pourra tout de même trouver que le scénario manque d'originalité, mais le soin apporté aux dialogues et à l'écriture des personnages fait tout de même sortir le film du lot. La dernière partie axée sur la religion peut toutefois risquer de perdre un spectateur contemporain, sans doute guère plus intéressé par le sujet que les personnages du film...
En attendant, ça reste un beau film de Noël, dont la subtilité l'empêche de basculer à la fois dans la guimauve sentimentale et dans la propagande chrétienne.

Bloody Christmas
6
22.

Bloody Christmas (2002)

08 min. Sortie : janvier 2003 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Court-métrage de Michel Leray

Tonto a mis 6/10.

Annotation :

22/12 :

Un sapin de Noël qui attaque Kad Merad, tu te dis que le sapin est forcément ton pote... XD
Dit comme ça, le concept est loufoque. Vu dans le court-métrage, c'est tout aussi loufoque. Evidemment, c'est assez débile, mais plutôt drôle dans la débilité, et les séquences d'épouvante sont faites avec juste ce qu'il faut de sérieux pour que ce soit ridicule volontairement et pas malgré soi.
Après, ça reste un court-métrage potache un peu rigolo qui s'effacera vite de ma mémoire, mais tout de même, réussir à donner corps à un concept aussi barré et débile, c'est déjà quelque chose et on passe un bon moment.

Mariage compliqué
6.4
23.

Mariage compliqué (1949)

Holiday Affair

1 h 27 min. Sortie : 24 décembre 1949 (France). Comédie, Romance

Film de Don Hartman

Tonto a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

23/12 :

Et ben ! En ce moment, je découvre un tas de pépites complètement oubliées !
Cette comédie romantique avec Janet Leigh et Robert Mitchum est bien plus qu'une comédie romantique. Le film de Don Hartman est d'ailleurs impressionnant par le nombre énorme de thèmes qu'il traite, tout ça en 1h25 ! Il faut dire qu'il s'appuie sur des dialogues incroyablement prodigieux, d'une intelligence et d'une subtilité dont je croyais Mankiewicz et Wilder les uniques détenteurs.

C'est fou comme on faisait des films intelligents, à l'époque, le tout sur un ton pourtant très enjoué. Ici, tout est là : le deuil d'un mari/père disparu au combat, la naissance d'un nouvel amour, le tiraillement entre deux hommes qui en valent la peine (et de fait, les deux sont attachants, chacun d'une manière différente), la maturité trop rapide d'un enfant de 6 ans sans père... "Mariage compliqué" aborde tous ces thèmes et leur réserve des lignes de dialogues ahurissantes. Chaque mot est à sa place, chaque mot a une portée particulière, tout est là pour faire réfléchir, tout en nous faisant rire !
Du côté du casting, Wendell Corey ne fait forcément pas le poids face à l'immense Robert Mitchum, dans un de ses plus beaux rôles, celui d'un type sincère et très direct qui cerne admirablement les gens à qui ils parlent. Janet Leigh, elle, est merveilleuse dans ce rôle de femme qui hésite. Enfin, je ne peux pas ne pas mentionner Gordon Gebert, fabuleux dans le rôle de ce gamin de 6 ans, malicieux et culotté, capable de mieux faire sortir la vérité de l'endroit où elle se trouve que n'importe quel agent de police ou avocat.

Bref, tout ça est merveilleusement écrit, à tel point que jusqu'à la dernière minute de film, je ne savais pas quel allait être le choix de Janet Leigh (va-t-elle choisir un des deux hommes ? Si oui, lequel ?). La scène où l'un des deux se retire en toute discrétion et en toute élégance au profit de l'autre est très jolie, à l'image d'un film qui ne manque pas de scènes d'une puissance discrète mais ultra-efficace (le sacrifice d'un gamin de 6 ans pour le bonheur de sa mère et de son ami, pfffiou, quelle scène !).
Si le terme "pépite oubliée" fut mérité par beaucoup de films, il l'a rarement autant été qu'avec celui-là !

Elfe
5.5
24.

Elfe (2003)

Elf

1 h 37 min. Sortie : 3 décembre 2003 (France). Aventure, Comédie, Fantastique

Film de Jon Favreau

Tonto a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

24/12 :

Je craignais une comédie un peu potache, sans coeur et sans âme, mais il n'en est rien. Alors certes, l'humour n'est pas toujours très élevé (sans jamais basculer dans le "pipi-caca", heureusement), mais le scénario, quoique très classique, est joli, et la séquence finale fonctionne à merveille, signe que le film accomplit son job très honorablement.
La magie de Noël est très présente, c'est un peu mielleux sans excès, mais c'est envoûtant comme n'importe quel grand classique. Les acteurs sont pas mal, et même si j'ai du mal avec Will Ferrell, James Caan est comme toujours prodigieux, et Zooey Deschanel apporte une touche de fraîcheur bienvenue.

Dans l'ensemble, je trouve le scénario plus subtil qu'il n'y paraît, malgré les inévitables poncifs d'usage (l'étranger inadapté qui découvre les usages de l'Américain moyen, tous les clichés sur l'entreprise américaine et ses patrons dictateurs, etc.), en nous montrant comment tous les humains sont séduits par le décalage constant de Buddy, traité à la manière d'un handicap pendant une bonne partie du film, ce qui lui donne un aspect plus émouvant que si on avait juste misé sur l'humour pur.
Là, il y a un peu plus de profondeur, avec ces personnages qui se découvrent soudain une humanité qu'ils avaient oubliée. Bon, rien d'exceptionnel, mais ça tient bien debout et c'est très plaisant.

En prime, la musique électrisante de John Debney confirme qu'il est un des compositeurs les plus sous-estimés de sa génération.

Tonto

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