Capri, c'est fini

Annotation :

Putain d'annotation encore disparue à la sauvegarde : je disais qu'il est globalement plus facile que ses prédécesseurs, à cause de l'absence des modes de difficulté, mais aussi parce que je l'ai fait en offline, sans les défis/contraintes imposés. Malgré les graphismes en deçà de mes attentes, j'y retrouve quand même l'ample liberté de mouvement [vive l'Europe/UE/Etats-Unis d'Europe, CRS SS !], d'un Blood Money, le côté loufoque, "cynique" [même si j'aime pas ce mot car les vrais cyniques sont pas ceux qui codent des jeux vidéo, mais plutôt leurs boss et autres gros poissons au-dessus de la chaîne alimentaire, m'enfin passons], et même plutôt caustique. Trop court, aussi, malheureusement, car uniquement doté d'une seule saison composée de 7 petits épisodes, sur lesquels j'ai pu passer entre 1 à 2 heures. Bien assez peut-être, en tout cas le point positif c'est qu'on [bah oui "on" c'est moi, mais ça fait plus solennel, cordialement] en redemande une fois parvenu aux crédits de fin. Point négatif : Cédric Villani [ou vilainie, je sais plus] dirait que je suis un piètre pantin désabusé dénué d'émerveillement et de curiosité d'esprit [spéciale dédicace à une représentante de la pseudo-intelligentsia des grandes écoles françaises [et le pire c'est que c'est sûrement vrai car ça me reste après toutes ces années]], c'est dommage, mais au moins ça me permet d'apprécier une oeuvre [oh le gros mot] comme Hitman.

MAJ au 25/7/17 : je le refais en online sur PS4 avec tous les défis et donc toute la rejouabilité que ça apporte et en fait j'ai rien dit, ce Hitman bute dans tous les sens. Peut-être le meilleur jeu d'infiltration à ce jour.

Annotation :

Choix qui n'ont aucune incidence sur la trame globale, figée sur un axe directeur inébranlable, mais le jeu gagne sa plus-value dans ce sentiment paradoxal de transformer le cours des choses, alors qu'on est tous gouvernés par l'omnipotence du développeur. Les personnages sont quand même attachants, et on regrette bien souvent de les voir se dérober sous nos yeux.

Annotation :

Répétitif comme un Assassin's Creed (ou comme un Infamous PS3 en fait), avec son lot de petits boulots alacon répliqués en copier-coller sur toute la map, et discours politique sous-jacent mi-figue mi-raisin et caricatural. En gros c'est "MDR regardez c'est trop cool d'être jeune et tolérant ouais ouais le Rock c'est la liberté tmtc, donc le libéralisme aussi wesh, niquez ces sales communistes (la faucille et le marteau pour symboliser les militants anti-bioterroristes/porteurs), avec une morale branlante (à base de "tu ne tueras point") car on peut à la fois incarner le bien ou à tout l'inverse le mal (bleu ou rouge, pas trop manichéen quoi). Le ton est globalement trop teenage et par-dessus la jambe, contrairement aux précédents Infamous, plus sombres dans leur traitement, sûrement aussi grâce à la VF qui dans mes souvenirs était meilleure sur PS3 qu'ici. Point positif : on peut switcher de la VO à la VF sans souci. Par contre les pouvoirs en mettent plein la vue et c'est cool de pouvoir varier à loisir entre 4 sets de pouvoirs, ce qui fluidifie le gameplay et rend les multiples tâches secondaires moins pénibles.

Annotation :

Pas tout à fait fini mais je ne reviendrai sûrement pas dessus, en tout cas pas en solo.

C'est un bon Smash bros like, malheureusement discutable au niveau des choix des persos mis en avant, sûrement par défaut le plus souvent (pourquoi Raiden au lieu de Solid Snake ? Exclu Nintendo ? Pourquoi pas Cloud ou même Squall ? Idem ? + royalties à Square Enix ?). Du coup le casting peut sembler fade pour les plus grincheux (ou les plus Smash Bros-eux) d'entre vous. A côté de ça le gameplay est sympa, bien que relativement monotouche pour les plus flemmards, et manque un peu de variété sur certains personnages (Heiachi notamment), clairement défavorisés par rapport à d'autres : on sent bien que l'équilibrage a été fait à la truelle et que l'objectif n'est pas d'accoucher d'un jeu de combat dingue de précision mais de produire un joyeux bordel fun et visuel. A ce titre, les supers font péter la rétine et s'avèrent plus ou moins efficaces sur le terrain selon le personnage. Oui car tout le gameplay tourne autour de ces superpouvoirs que l'on peut activer une fois une jauge remplie de 1 à 3 fois, pour gagner en intensité selon le degré. On cogne alors sur l'adversaire et on le choppe pour faire grimper la jauge et ramasser des boulettes remplissant cette même jauge. Une fois la super enclenchée, celle-ci peut être interrompue, ce qui réduit les efforts précédents à néant. C'est rageant mais ça complexifie aussi le gameplay, forçant ainsi le joueur à jouer avec les sauts et les esquives, a fortiori quand il choisit le mode de difficulté le plus élevé, proposant un vrai défi de progression dans la maîtrise des personnages. Comme d'hab', c'est dans la souffrance que l'on prend le plus de plaisir et que l'on savoure mieux l'étendue du gameplay. Bon, encore faut-il pouvoir se fader des persos cheatés comme Emmerson Graves, évidemment impossible à débloquer sans passer par la case Playstation Store, contre monnaie sonnante et trébuchante. C'est triste, mais c'est la vie, comme dirait Pierre Gattaz.

A côté de ça, les petits défis type "réalise 3 supers niveau 3 en 3 minutes sur 3 adversaires différents" sont là pour rallonger la durée de vie, mais il faut bien avouer que c'est pas bien passionnant, hormis pour acquérir de l'XP pour faire progresser en niveau chaque personnage, et ainsi débloquer des icônes, des fonds, des musiques d'intro, des costumes et autres petits éléments de customisation uniquement utilisables ingame, que ce soit en offline ou en online.

[...]

Annotation :

EN COURS : mode Arcade quasiment terminé, mais pour l'instant c'est du très bon. Je crois ne pas m'être amusé autant sur un jeu de baston depuis longtemps. C'est nerveux, graphiquement chiadé, fun, et c'est surtout captivant (le fameux "flow" fonctionne bien). Les personnages sont variés, ont de la patate, sont charismatiques et quasiment aucun n'est à jeter. Le gameplay est simple mais très accrocheur, et il y a sûrement moyen de bien s'améliorer si on veut dépasser les simples enchainements de base "carré-carré-carré triangle-triangle-triangle rond-rond-rond". En gros, pour continuer dans les poncifs verbaux, c'est un jeu généreux qui ne frustre pas et qui grâce à son parti pris graphique manga a curieusement bien vieilli malgré son système de combat en 2D qu'on pourrait penser archaïque. Ah, et j'allais oublier : les musiques sont plus que respectables, c'est à la fois rétro et moderne, comme dirait Karl La-gare-fiel

Annotation :

Le coup de coeur n'est pas passé loin, mais il aurait fallu que l'aventure soit moins longue, et plus riche dans le gameplay. C'est assez frustrant de se trimballer avec seulement 2 persos par équipe de combat alors qu'on a à notre disposition de nombreux acolytes entre lesquels on peut switcher. Il aurait été sympa, bien que plus classique, de proposer une escouade composée de 3 ou 4 combattants. La démarche est finalement celle de la simplification, de l'épure, autant dans le graphisme que dans le gameplay. Un parti pris "gamechanger" intéressant mais pas révolutionnaire pour autant [pas "gamebreaker" quoi (bientôt à moi les études de Marketing avec tous ces anglicismes ; école de commerce à 10k € l'année [la moitié de mon salaire, l'autre moitié étant reversée en loyer, en impôts et en achats pour me sustenter], me voilà)].

La construction narrative m'a semblée étrange, faisant croire à plusieurs endroits que la fin était proche, en réanimant toujours la bête, un peu plus, jusqu'à fatiguer le joueur, qui du coup en a pour son argent mais doit se taper le cadavre d'un jeu qui n'en finit plus de s'éteindre. Ça reste beau du début à la fin mais le charme disparaît un peu trop vite.

Mais le principal étant que le jeu redonne foi en Ubisoft, qui ne s'endort pas totalement sur ses licences marronniers.

Annotation :

Je crois en être arrivé à bout, puisque j'ai battu une big boss assez increvable par rapport aux autres félins balèzes aux barres de vie à rallonge eux aussi. Mais bon je suis sûr de rien car j'ai pas bien suivi le scénario, mes sessions de jeux étant assez espacées, et le langage rudimentaire employé entre autochtones étant assez imbuvable. Tout juste ai-je compris qu'il s'agissait d'une guerre de clans pour le contrôle des pouvoirs chamaniques et des territoires. Un bon prétexte pour forcer le joueur à capturer des checkpoints dans tous les coins de la map. Finalement on a droit à toujours les mêmes mécaniques de grinding made in Ubisoft/EA & co mais l'univers est tellement exotique que c'est un plaisir de déambuler dans la faune pas trop sauvage de cette contrée majoritairement ensoleillée. Un vrai antidépresseur, surtout en période pré-hivernale. Un jeu dont je me souviendrai un petit moment, mine de rien, à courir pendant des heures dans les plaines comme un fou avec mon gourdin et mon familier, alors que les premières heures de jeu je jouais la survie avec mon arc, ma bite et mon couteau, en mode difficile avant de revenir en normal car l'expérience devenait trop frustrante. En y repensant j'aurais dû faire l'inverse, car une fois les différentes améliorations acquises, le jeu devient trop facile.

Gros bémol qui a entaché mon expérience de jeu : la barre d'XP est trop vite remplie [bon j'ai joué 40 heures aussi...], surtout quand on a la flemme de faire quoi que ce soit et qu'à la place on farme les mammouths à la chaîne [à coups de 100 XP par bête ça monte vite]. On a également droit aux nombreux bugs de collision [ces mammouths qui s'effondrent bizarrement, te défonçant de leurs défenses par un simple ragdoll hasardeux, quand ils ne sont pas catapultés 200m plus loin] et aux diverses saccades de jeu console mal optimisé pour le PC, alors même que j'ai un PC de semi-compét'

Annotation :

Pour le coup celui-là je l'ai vraiment fini, sur PS3 en plus, à l'ancienne. Ils ont simplifié le système de piratage, c'est à peu près tout ce que j'en ai retenu. Pas du tout un mauvais épisode, la pesanteur du Big Daddy n'étant pas du tout gênante une fois les upgrades obtenues.

Annotation :

Après plusieurs heures passées à enchaîner les épreuves pour gagner des sousous virtuels pour m'acheter des tutures, j'ai lâché par la force des choses, rattrapé par la vie que j'ai été. Je ne pense pas m'y remettre. Bien que de nouvelles épreuves s'ajoutent au fur et à mesure, ça me semble tourner en rond. Ce n'est toutefois pas un mauvais épisode, loin de là, les sensations sont bien là, surtout si vous jouez au volant. Les meilleurs véhicules pour ça sont d'ailleurs les plus petits, donnant une impression d'accélération supérieure, d'inertie moindre, sûrement parce qu'ils ont un contrôle plus arcade et s'insèrent mieux dans ces tracés de courses aux virages étroits.

Pas très street en définitive, la faute principalement à des circuits sur piste fort classiques. À part peut-être pour l'esprit beauf de mettre des gonz' à oilp' au départ des courses, le présentateur made in NRJ et les musiques Rock de ton p'tit frère, qui a 22 ans aujourd'hui.

Annotation :

Je ne suis qu'à mes premières heures de jeu que déjà je suis dégoûté par l'IA à géométrie variable qui rend difficile les phases d'infiltration, phases foirées malheureusement pas rattrapées par les combats lourds avec des ennemis sacs à PV, le chargement inexistant depuis le menu de pause, la sauvegarde qui ne remet pas exactement à l'endroit où on a sauvegardé... La relative déception des graphismes qui paraissaient pourtant si plaisants devant les bullshots de l'E3. Je ne suis pas sûr de continuer, trop de retours au menu principal pour recharger pendant une plombe une partie "propre" où je peux m'infiltrer en paix, sans être découvert.

Et pourtant... Cet univers dystopico-si présent [regardez tous vos collègues de travail qui font semblant d'être heureux au boulot, vos managers qui vous enjoignent à l'être aussi...] est désirable, donne envie d'être parcouru, de tomber sur des persos hauts en couleur, de creuser un peu plus pour voir où ça a merdé, à un moment, dans cette uchronie.

Annotation :

2-3H de jeu et je ne pense pas revenir dessus. On est entre puzzle game, jeu d'infiltration et die & retry. Mais avec beaucoup d'approximations dans l'animation et une physique un peu à chier. Le jeu manque clairement de narration et d'instructions, si bien qu'on est vite bloqué et que les résolutions de problème sont tout sauf logique, à la limite du gameplay émergent. On se prend alors vite à jouer avec les limites de l'IA, mal calibrée, parfois abusivement punitive, parfois aussi laxiste qu'une mère de famille inscrite au NPA. Un jeu imparfait qui manque de direction alors même que son level design est très confiné. Pour le peu que j'en ai vu, c'est 5, mais je sais d'expérience qu'en matière de JV faut surtout pas se limiter à une première impression.

Annotation :

Je pense que je n'y retoucherai jamais mais c'est un (très) bon souvenir pour ce Diablo-like [ou plutôt devrais-je dire "light"] qui nécessite (malheureusement) d'avoir des amis pour progresser dans l'aventure sans être bloqué au bout de plusieurs niveaux. Aussi parce que me connaissant j'ai dû tenter l'aventure en hard, et forcément, tout seul, sans système de compagnons comme dans Diablo 3, forcément au bout d'un moment ça coince.

Je suis indulgent car les souvenirs embellissent la réalité et c'est sûrement un des premiers [si ce n'est le premier] Diablo like auquel j'ai joué [oui honte à moi je sais].

Annotation :

7,5 mais des bugs à noter + le gimmick du loop synonyme de morosité et de répétitivité. Beaucoup de super moments mais pas mal de passages "déjà vu" lassants aussi.

7h de jeu en prenant relativement son temps. Je n'ai pas collecté tous les objets bullshit, donc il y a encore de la marge...