Carnet de bord cinématographique de mon année 2016.

Annotation :

Après avoir adoré Les Enfants Loups, je dois avouer que sans être déçu, j'attendais un peu plus du second long métrage d'Hosoda.

Sans innover concernant le voyage temporel (on le découvre, on joue avec, on constate qu'il y a des conséquences..), La Traversée du temps reste cependant un anime agréable porté par une animation simple mais efficace qui nous fait ressentir toute la sincérité des personnages. Ainsi, on est rapidement happé par cette belle et touchante histoire, comportant quelques longueurs mais ayant une fin réjouissante.

Annotation :

J'ai du mal avec le cinéma de Verhoeven, même s'il est évident qu'il présente des qualités. Sa façon de dénoncer très politique est louable, mais cela ne va pas plus loin dans mon cas. Impression que j'avais déjà ressenti après Starship Troopers.

La mise en scène est trop lourde pour moi, ce qui ne m'as pas aidé à rentrer dans l'histoire. J'ai trouvé les personnages très stéréotypés (les méchants et les cadres de l'entreprise), certains arc un peu grossiers (la flic et Robocop), l'ensemble manquant de finesse pour moi. Remarque, c'était peut-être le but.

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Nina, oh Nina...

What Happened, Miss Simone? est un documentaire intéressant, bien que formaté, académique. Tout est bien huilé, bien monté, ça passe tout seul. Néanmoins, le récit de l'histoire de cette grande dame du jazz parvient peu à peu à nous enthousiasmer, et ré-entendre ses tubes les plus connus devient une réelle satisfaction d'autant plus que l'on a le contexte sous les yeux.
Ne serait-ce pas tout simplement le but d'un portrait documentaire ?

Annotation :

Alors que j'adore les "musicals", je dois dire que The Bandwagon ne m'a pas emporté comme je pouvais l'attendre. Certes c'est gai, léger, en plein dans son époque, mais je n'ai pas ressenti ce que j'avais vu vivre devant Singin in the Rain ou surtout West Side Story (même s'il est vrai qu'elles ne jouent pas tout à fait dans la même catégorie). Les chansons sont moins marquantes, de même que certaines des chorégraphies.
Néanmoins le duo Astaire-Charisse marche bien, et la scène de danse nocturne dans le parc est l'une des plus belles scènes que j'ai pu voir.

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Note pas vraiment fidèle, je me suis endormi devant (©), mais c'est très très particulier comme délire. De l'animation assez expérimentale, franchement déroutante, j'ai vraiment eu du mal à rentrer dedans (ce qui explique mon manque d'assiduité...).

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#Watching Challenge n°15 : Un film avec un titre dans le titre.

Il était un temps où le film d'aventure en imposait... Mené par un duo Connery-Caine au sommet, The Man Who Would Be King nous conte l'histoire de deux ex-soldats de Sa Majesté, restés en Inde pour "business".
Ils ont une idée en tête : rejoindre le Kafiristan et en devenir les rois. Et c'est ce qu'ils feront...

The Man Who Would Be King est une aventure prenante, un grand film d'aventure comme on en fait plus, aux côtés de Lawrence d'Arabie ou d'Indiana Jones. Mais c'est aussi une belle histoire d'amitié entre deux hommes qui nous apparaissent très complices, comme s'ils ne jouaient pas un rôle, et une illustration implacable de la soif éternelle de l'Homme pour le pouvoir.

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#Watching Challenge n°21 : un film dont les actions se déroulent en moins de 24h.

Que dire sur ce film, tant plébiscité ici ?

Niveau dialogues et mise en scène, Lumet signe un chef d’œuvre, à n'en pas douter. Les personnages sont plutôt bien écrits, mis à part certains dont le trait semble un poil grossier et qui m'ont un peu gâché le visionnage je dois dire.

Il reste néanmoins des joutes verbales inoubliables, qui sont de vrais plaisirs à suivre. Les échanges les plus intéressants à mon goût concernent Davis (Henry Fonda) et le juré n°4 (il me semble, celui qui porte des lunettes), les deux protagonistes les plus sérieux du film.

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Un véritable OFNI, une comédie absurde et musicale, qui plonge son spectateur à Winnipeg (ville chère au réalisateur) où est organisé le concours de la musique la plus triste du monde, en pleine Grande Dépression. Tout le monde en prend pour son grade ; les industriels qui profitent de la situation, les USA qui corrompent pour tenter de gagner, les chroniqueurs un peu trop précieux.

La mise en scène regorge de trouvailles mais est assez déroutante, old fashioned si je puis dire, Maddin essaye de filmer comme il aurait pu le faire à l'époque où se passe le récit. Le jeu des acteurs est convaincant dans leurs rôles loufoques, surtout Mark McKinney (Chester Kent) qui livre ici une belle interprétation du business man new-yorkais.

Annotation :

Après la claque que fut Heat, je pensais réellement que le cinéma de Mann allait me convaincre. Mais en fait non... La demie déception de Miami Vice mais surtout de Collateral vient un peu changer mon point de vue.
Comme dans Miami Vice, j'ai trouvé le duo Foxx/Cruise a côté de la plaque, quelques incohérences et des situations "trop belles" (tout le monde est connecté en deux temps trois mouvements)... Dommage tant cela partait bien.
Il n'en reste que la mise en scène est vraiment belle, et ces quelques survols de la ville absolument magnifiques.

Annotation :

Rocky ce n'est pas fin, ça ne fait pas dans la dentelle de grand-mère, ça enfonce des portes ouvertes, mais putain c'est bon. Rocky, c'est le rêve américain, c'est cette nation d'immigrés qui alterne régulièrement entre le bon et le (très) mauvais, un pays où les opportunités sont légions et où on ne baisse jamais les bras.
Stallone est vraiment au top, il n'interprète pas Rocky Balboa, il est Rocky Balboa.

Annotation :

Il y aurait tant à dire... Jarmusch nous dépeint 5 villes, 5 pays, 5 cultures dans des sketchs loufoques mais très justes.

Tout d'abord, nous avons Los Angeles, la ville des stars, des paillettes, du bling bling. C'est le rêve américain, la terre des opportunités, où l'on peut passer de chauffeuse de taxi à un tout autre métier. Ou pas d'ailleurs.
Ensuite, New York, la Grosse Pomme, la ville cosmopolite par excellence. C'est le sketch le plus réussi, on rigole de bout en bout, vraiment excellent.
Puis, c'est le tour de Paris, la ville lumière, mais la ville qui est triste, ou personne ne se comprend et tout le monde se gueule dessus. C'est l'endroit où les préjugés sont les plus tenaces, on rigole en les banalisant. Constat assez terrible pour notre capitale.
Après Paris, Rome. Rome c'est l'exubérance, c'est Roberto Benigni, les Vespa, le Vatican et les femmes. C'est la partie la plus comique, la plus exagérée, qui colle bien à l'esprit de cette ville.
Enfin, Helsinki. Helsinki c'est le nord, la Finlande, le froid, les vieilles Volvo et les travailleurs complètement saouls. Cette dernière séquence est la plus tragique, la plus lourde, c'est beaucoup moins drôle.

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[Cinexpérience n°10]

Les Premiers les Derniers fut une belle expérience. C'est typiquement le genre de film que je n'irai pas voir au cinéma, ou du moins si j'avais plus de temps... Mais voilà, tel est le but d'une cinexpérience.
Doté d'une mise en scène sublime, le dernier film de Bouli Lanners est une belle réussite, une sorte de western franco-belge jouissif, même si quelque fois un peu déconcertant.

Annotation :

Prince of the City est un magnifique drame policier, d'une justesse incroyable et d'un déroulement implacable. Il n'y a pas de gentils, pas de méchants, personne n'est intouchable. Lumet au sommet de son art.

Annotation :

Bon alors là, je suis passé à côté. Une histoire sans aucune originalité, des personnages énervants, une morale un peu simpliste pour moi... J'en attendais au plus, surtout avec cette belle moyenne.

Annotation :

Jim Jarmusch, je t'aime. J'aime ta caméra, j'aime tes personnages, j'aime ton univers, bref j'aime ton cinéma. C'est touchant sans jamais être mièvre et coulant, c'est beau sans jamais enjoliver à outrance. Dead Man confirme qu'il est en train de devenir un de mes réals préférés !

Annotation :

Creed, la renaissance du mythe. Sans m'avancer sur tous les films de l'univers Balboa n'ayant vu que l'original, force est de constater que cet énième spin-off est une réussite. Incisif, percutant, sans (trop) tomber dans le côté nostalgique, Creed est une vraie bonne surprise.