Carnet de Curiosités : Bulles 2025

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Tome flashback, il y en a toujours un. C'est moi où les tronches font souvent très Hunter X Hunter la Brigade fantôme ? SM-man avait la tronche de Irumi Zoldik, la tante celle de Machi, Yoichi Nagumo est clairement un Sharnalk Ryûsei brun et Gaku à quelques cases aux faux airs de Hisoka, etc. Mais je ne suis pas le seul à pointer ces ressemblances.

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La sale trogne de cinéman sur la couverture et en plus il crève pas...

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Dernier tome d'une série publiée dans Spirou depuis 2011. Je ne suis pas assez les forums (lesquels d'ailleurs ? poussière de gros sites fades et de petits sites oubliés) pour connaître le secret des dieux mais j'ai réussi à trouver un message d'Obion précisant que l'arrêt était une décision collégiale sans rapport avec le départ de Niffle et encore moins l'arrivée de Florence Mihxe.
(Bon après c'était toujours un peu lourd, les chouchous dessinaient de moins en moins, les private jokes prenaient le pas sur un humour plus direct ou des running gags complices avec le lecteur.)

Tome 7 un jour par nostalgie, envie d'une nouvelle équipe ?

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J'aime bien le dessin et les couleurs, l'esthétique et l'ambiance : pas étonnant me direz-vous : il y a des ruines antiques, des monstres blobiformes = petits bouts de Hilda et gros bouts de Adventure Time itou (les jouets, chapeaux cornets de glace, le bouquetin qui change de taille). Les couleurs douces et automnales, l'univers douce fantasy rappellent mille autres BD fantasy jeunesses dont j'ai oublié le titre ; tiens les Bergères guerrières par exemple. Ma came, pas forcément celle d'autrui.

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Damn, pétard ! Je ne supporte pas le 'cinéman'. Je sais qu'il est apprécié de la communauté mais aurait dû disparaître dans le crash de l'avion. Cela faisait longtemps que je n'avais pas détesté un personnage de shonen comme ça. Il est moche avec son écharpe débile, il est con, il est lourd à répéter en boucle les mêmes phrases qui laissent à penser que le mangaka n'a jamais vu de films.. déjà c'est du déjà vu mille fois et son gimmick n'est même pas utilisé de façon intéressante. Rendez-moi Fire Punch et Togata...

Et damn, on se tape ensuite le SM qui aime souffrir et répète, lui aussi, les mêmes phrases sur la souffrance ? soupir

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L'évidence pointée par tous : parallèle ou même spin-off dans l'esprit voire la lettre de Bakuman tant on retrouve, au-delà du thème, le même esprit, les personnages féminins timides mais dont on voit sous le pull les gros lolos, un peu les mêmes cases même si le dessin m'évoque plutôt celui de ... de Blue Lock — same énergie "big *** in your face", les potards déjà poussés au max et les yeux noirs qui tombent.
Va vite falloir nuancer le chaméléon car pour l'instant il est juste cringe.

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Tout pour la classe, le swag, l'aura.

Le combat faisait très Jujustu Kaisen (mais en plus lisible).

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Contrairement à un commentaire trouvé plus bas sur la notice, le découpage consensuel et constant, pour ne pas dire très statique ainsi que la multiplication des dialogues éclatés dans des bulles nuisent au rythme. De plus les lapins presque tous pareils — s'il y a glossaire et carte il n'y a pas de 'Dramatis leporidae' — nuisent à la lisibilité de ces dialogues, parfois des scènes d'action.

Oh attention ça se lit très bien, comme du petit lait, constant donc fluide, mais manque à mon goût un petit truc, une étincelle en plus, un découpage plus dynamique parfois, quelques audaces visuelles ou stylistiques, que sais-je pour en faire véritablement une grande BD.

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Highlander version femmes. Même s’il y a des hommes amourants également.
Jolis dessins de décors médiévaux et modernes. Zayn est un niais ravi de la crèche qui n'est là que comme silhouette du récit cadre. A l’heur’ de passer vite sur le XXe siècle. Cela ferait une bonne mini-série.

« Les histoires les plus drôles sont celles qui recèlent une petite part de tristesse, vous ne croyez pas ? »

« — Mais vous n’y pensez pas ! Imprimer des contes dans un livre ?! Nous sommes une maison sérieuse… la poésie, ma chère, voilà ce qui occupe les grands esprits de ce siècle !

Je la connaissais, leur poésie ! Un gugusse tombait amoureux d’une dinde quelconque, l’idéalisait jusqu’à plus soif et en tirait une épaisse confiture versifiée qu’il répandait sur cinq volumes. Les sentiments réels finissaient toujours par disparaître sous des tartines de décasyllabes mystico-philosophiques… C’était n’importe quoi. J’allais leur montrer, à ces peigne-culs, comment il fallait parler de l’amour. »

« — Ça va te paraitre idiot, mais l'idée qu'on puisse fixer ses songes sur des feuilles de papier me semblait une magie plus grande encore que celle des amourantes.
— Le Roman d'Alexandre, les lais de Marie de France, l'histoire d'Apollonius de Tyr, les récits de Chrétien de Troyes, l'Iliade, l'Odyssée... Je lisais tout ce que je pouvais trouver. Mais le livre qui m'a le plus marquée à l'époque, c'est la Divine Comédie.
— Ah, oui. Dante, l'enfer, tout ça ?
— Oui, cette histoire de tourisme parmi les morts, ça ‘ma toujours fait penser a ma propre vie. Dans son voyage, Dante avait Virgile pour guide. Et moi, j'avais… --Eleanor. »

« — C'est toi qui vas m'écouter ! Tu me traques, tu me harcèles, tu me kidnappes, et il faudrait en plus que je supporte tes pleurnicheries ?! Dans quelle langue il faut que je te le dise ?! J’en veux pas, de ton amour ! Ton amour, il m'emmerde ! Il me file des boutons ! Il me donne carrément envie de vomir !! Il est gluant, pourri, faisandé ! C'est le pire amour que j'aie jamais reçu, est-ce que Tu comprends, pauvre détraqué ?!
— Mais Louise... Tu es si belle ! Tu n'imagines pas comme ta beauté peut faire mal.
— Raaaaaaah !! Ma beauté ! Mais vous n'avez que ça a la bouche ! Trois siècles que vous tombez tous dans le même panneau ! Crétin ! Abruti ! Si mes fesses ou mon nez avaient été un tout petit peu moins mignons, tu ne m'aurais même pas regardée, et tu oses dire que tu m'aimes ?!
La beauté ?! C’est la plus grande arnaque de toute la création !»

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Manga du ressassement, du recyclage de la même intrigue ad nauseam avec les méchants aliens du shakra qui veulent voler corps et pouvoirs, du même ressort scénaristique (X débarque par surprise en plein combat dans une pause stylée) ; les tomes se suivent et se ressemblent, n'avancent guère et ne laissent aucune place au développement des autres personnages ou à la construction d'un monde cohérent. Ce n'est pas un arc mais un cercle.
Pis hop autre recyclerie : Kyubi qui revient à petits pâtons histoire de ne pas être neuf.

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Va-t-il enfin s'attaquer au cycle des rêves ? J'admets que c'est ce que je préfère chez Lolo. (mais à ce compte là j'aimerais des couleurs pour les dômes, tours, spires, ponts)...

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Guère convaincu par la fin : les deux subissent un accident, de la route et vasculaire, et en tirent une illumination, une marche, un ressaut pour aller mieux comme si cela devait forcément passer par une sorte d'épreuve, de violence, de purification. J'interprète peut-être.

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Amalgame de tout ce qui est à la mode en ce moment, ou même déjà il y a dix ans : les sorcières, le trait jeté à la va-comme-jte-pousse, les couleurs franches, les planches surchargées, ça voudrait imiter Liv Strömquist, la familiarité voire la vulgarité dans l'humour, grinçant mais vite relou.

Tout ça m'a semblé sonner terriblement faux et je me trompe sans doute. Ce serait sorti d'une I.A générative que je ne serais pas surpris.

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Cette BD (comics ?) est à l'image de son dessin : ténue, grise, sans contraste. Oh c'est joli vite fait mais avec le trait de la plume si fin, fragile, les gris pâlots et dilués à peine déposés, sans contrastes de noirs, ce n'est pas toujours lisible ni même impact. Cf. Nihei juste en dessous qui avec beaucoup de blancs, quelques noirs pleins et un peu de trame mais un trait épais, varié, fait bien plus fortiche.

Les personnages se ressemblent tous et ne se ressemblent pas ; j'ai dû faire plusieurs allers-retours pour comprendre qui parlait, qui crevait. Ils sont caricaturaux : des politiques avides, Georges est un gros bourrin mal luné.
J'ai plus survolé que ressenti le fameux combat. Pis les pages doubles tombent à la flotte à cause de la reliure trop serrée.


Beyruth prend son sujet et n'en tire donc pas grand chose, ne le déconstruit pas, ne le ré-imagine pas, ne le pousse pas dans ses retranchements, sa logique. Oui, le dragon est un gros crocodile, voila. Et le futur saint le tue à la lance. Pliez bagages.Il n'en tire pas grand chose, moi je n'en retire rien.

Didi-Hubermann sort dans quelques jours (premiers de novembre) un livre sur le saint, ce sera probablement plus intéressant.

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Vous vous souvenez quand Nihei dessinait des mégastructures remplies ras la gueule de câbles et panneau électriques et des cynobites tout noir ?
Le mangaka poursuit sur sa lancée d'épuration de son style : grands blancs, trait même plus fermé. Je-men-foutisme à la Togashi ? Je dirais plutôt une vitesse proche de Fujimoto sur les derniers chapitres de CM. Mais toujours une souplesse, une suggestivité qui attire et captive l'œil. Bien que l'action ne soit pas toujours des plus claires.

J'aurais toutefois aimé plus de vues de la tour géante, grosse mégastructure elle aussi.

De faux airs de Dark souls dans le bestiaire et les armures.

Curieux (mais je serais sûrement déçu. Dès qu'il faudrait écrire des dialogues et une intrigue, Nihei me décevra sans doute, as usual... idem pour ses perso féminins très typés "manga pour ado".)

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Personnage lourd et lourdingue.

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L'arc de l'examen aura été court. Toujours du mal à suspendre ma crédulité avec cette histoire d'organisation et d'académie d'assassinat à visage découvert, au grand jour et cœur (on tue mais en fait non !) dans un Japon qui, à côté, est tout à fait normal. Comme si Suzuki regrettait d'en avoir fait une école d'assassin et pas de voleurs, héros... (=hunters)
Créer un personnage charismatique, un monde pas très cohérent pour l'y placer et il faut bien trouver quoi raconter autour.

Y a des pouvoirs, tout le monde en a, en fait non c'est rare. etc. Ne sait pas se fixer !

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J'ai le livre qui traîne depuis sa sortie. Le style a l'air souple, rond, riche, chantourné. Dans cette BD où tout ou presque doit passer par le découpage, les couleurs, le trait, on ne ressent guère le chien (son odeur, ses poils, sa chaleur) ni et c'est là le pire le lien étroit, ténu, tenu, qui se tisse avec les maîtres. Un échec donc, malgré la postface laudative du romancier ?

(Puis si je trouve son trait très agréable, souple, j'ai du mal avec les trognes de J. L. Munuera qui sont très typées BD de troisième zone de la fin des années 90).

Postface de CS-D : « Car en réalité, les dessins de José Luis n'étouffent pas l'imaginaire. Ils l'attisent. Est-ce lié à son coup de crayon ? Je n'en sais rien. Est-ce lié à sa sensibilité et à sa façon de voir l'existence ? J'en suis certain. Autour de chaque dessin, autour de chaque planche, il laisse comme un espace de liberté. Une marge, disons une margelle, sur laquelle on peur s'asseoir, comme de laquelle sauter à notre guise. Parfois c'est un millimètre mais ça veut dire la Terre entière. Car entre la sommation et la suggestion, il y a la Terre entière. Pour nous faire notre idée, pour nous faire notre histoire, nous partons de son dessin, mais c'est pour mieux en partir. Il nous laisse libres, essentiellement libres de voir Ubac, Mathilde, Cordée, Frison, le Chatelet ou le ciel comme il l'a vu ou comme nous les imaginons. Et à la lecture suivante, d'inventer encore. Rien n'empêche, si le cœur m'en dit, de faire voler des poissons sur les montagnes du Beaufortain. Rien du possible n'est clos. Parce que son trait ne ferme rien, parce qu'il ouvre tout. Et en ce qui me concerne, il a ouvert grand la porte de la mémoire heureuse. Je ne suis jamais allé chez José Luis, mais je serais très surpris d'y trouver un enclos et un portail automatique. »

Annotation :

« J'ai juste choisi l'enfer qui me convenait le mieux, ni plus ni moins. »

Idem que 15, 14, 13. Je crois que Yatora idéalise et romantise bien trop le métier d'artiste. Qu'importe la sincérité, ça se simule comme tout le reste.

« Je dois encore progresser, élargir mon champ d'expression et comprendre davantage le monde qui m'entoure pour réussir un jour à créer une œuvre vraiment à la hauteur. »

Annotation :

Toujours aussi plaisant quoique un peu dérivatif pour préparer le plan annonçant la fin de l'arc.

« Avec une feuille de papier et une plume, je peux réécrire la réalité pour que l’aube soit synonyme de joie ! »
*
« Je me disais que porter tous les espoirs devait être aussi pénible que de décevoir les gens. »

Annotation :

Intéressant. Pas si surprenant si on a lu d'autres BD du genre (ou côtoyé des Coréens). Un peu rigide dans sa structure pas épisode et dans son écriture bien sage. Certains points sont clairement approchés avec des pincettes trop fines.

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Laborieux à lire...

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Le dessin de Rebelka certes mais aussi une maladresse des deux auteurs dans la narration comme cul par-dessus tête. Puis ces histoires de nanites qui détruisent le monde et tout ce qui s'ensuit : déjà vu, à gros sabots, sans finesse, sans originalité, très haché et dérivatif.

Je cite Cassel de PlanèteBD qui synthétise bien : « le scénar de Clay McLeod a du fond, même s’il prend son temps au travers de beaucoup d’itérations et de radotages pour se dérouler et qu’il passe par des séquences un peu confuses, ou d'autres un peu obligées, pour bien faire le visit-tour du propos. Le dessin de Jakub Rebelka est franchement somptueux sur le décorum et régulièrement lui aussi très « pateux » et embrouillé dans le détail des scènes d’action. On ressort de là en ayant le sentiment d’avoir déjà vu/lu cette réinterprétation du mythe de la résilience humaine post-apo et de la responsabilité fantasmée de l’IA. »

Annotation :

Je n'ai pas aimé le dessin, sorte de rejeton des BD franco-belges de second rang des années 90 et des dessins animés TFou avec des mâchoires difformes et des expressions de ravis de la crèche.

Niais. Et un twist... qui n'apporte rien ?

Détail. Je n'aime pas quand on nous présente des scènes dans des hôtels, restaurants, magasins de luxe et que c'est clair que l'auteurice n'y est jamais allé, s'imaginant tout un tas de codes guindés (un peu comme on nous présente les (nouveaux) riches comme des aristocrates du XIXe dans les films). Si si on peut rire dans un étoilé...

Annotation :

On continue, encore une ellipse mais rien ne change, ou presque. Quoique pas mal de choses se mettent en place. Ayant lu le tome 11 il y a des lustres j'ai eu du mal à reboucler les bouts. Combien de tomes encore ? 108 chapitres sont prévus je crois ?
Peut-être qu'une relecture intégrale dans quelques années me ferait plus apprécier ce récit qui "grows in me", surtout dans ses aspects slife ("slices of life").

*

« Une famille peut être un asile.
Au sens archaïque de la maison de fous plutôt que de l'endroit calme où l'on peut s'abriter. »