Carnet de Curiosités : Bulles 2025

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Pas aussi bien que cela devrait l'être, pas aussi bien que sa couv. et que l'aura (avant lecture) du protag'. Car que c'est laborieux ! lent mais toujours surchargé et confus dans ses combats — syndrome Jujutsu avec des règles inintéressantes, arbitraires — oh un peu de stratégie dans la baston oui bien sûr mais pas quand ça ne repose que sur des histoires de secondes restantes de pouvoir ou d'une capacité surprise sortie du chapeau... pour un fond très, trop, classicos et déjà l'équipe, outre son clichétisme visuel absolu, est introduit avec des sabots, interchangeables, déjà morts...

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Quel dommage encore ! Explorons cette forêt dans la ville ! son village perché ! Non, on encore des poses lascives d'une femme callipyge, des blagues lourdes et un récit qui, là encore, finit en queue de poisson et paraît ne rien résoudre d'avantage que préparer le grand plan d'ensemble.

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Dommage. Il y avait de quoi faire avec Dandale.* Et à aucun moment le maître cartographe avec sa vilaine tête de méchant ne se demande si les récriminations du peuple sont légitimes ou non. Il s'agira de casser la grève. L'aspect social ne sera jamais exploré : c'est un méchant qui est là pour manipuler ce peuple bête. Étonnant de la part d'Arleston.

* Envie d'un jeu narratif, d'un metroidvania dans un univers similaire. Très Moebius au demeurant.

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Le trait s'épaissit. Le propos aussi, non ?

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Je ne connaissais pas du tout l'univers de Mourlevat.

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Je ne sais pas à quel point c'est de l'autobiographie mais je trouve que la BD, si elle paraît sincère, passe à côté de son sujet et de son émotion.

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Je continue car curiosité, semi-buzz, nom qui revient fréquemment et j'aime me tenir au jus. Mais diable que le dessin fait amateur parfois, et même années 2000...

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Accroche peu à ce futur, où l'on retrouve d'autant plus l'humour qui m'ennuie chez Trondheim, celui du Richard de Lapinot. Le mélange SF et magie pas toujours réussi.

Fin de cycle et des révélations. Je dois néanmoins avouer qu'entre les mois (années) entre les tomes, l’entrelacement parallèle des récits, le déversement de nouveaux personnages et les anciens pas toujours de retour en bonne et due forme, les révélations ne m’estomaquent guère... À ma grande honte, j'ai même dû aller vérifier pour l'identité de l'Atlas -- retrouver le nom et ce qu'il en était advenu. Les autres réponses seront ailleurs car le +10004 en 2026 et le ***5 en 2027...

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« - Voilà, tu m’écris, en correct : “Hôpital des camés et des teubés.”
- Vous voulez dire sans fautes d’orthographe ?
- Me prends pas pour une teubé, “en correct”, ça veut dire comme dans un vrai truc de docteur !
- “Centre agréé de prophylaxie et toxicologie”, ça vous irait ? »

J'essaie de faire mon métier de parrain de la mafia de la façon la plus choupi possible ... tellement choupi que tout le monde voudra tapiner ou se droguer chez moi.

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Sympa, air de déjà vu, humour, cases, ambiance... comme toujours avec les Parade. Le range du duo n'est pas (plus) des plus larges. Je préfère les Monsters qui développent des personnages de second plans et nous font voyager.

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« - Pff… Toujours la menace par la force physique ! Eh bien moi, je vais m’enrichir culturellement, accroître mon potentiel, booster mes méninges avec cette première conférence… ""Le pus dans les cadavres et son utilisation". »

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Fin du jeu. Tome de baston, rapide, lisible.
Mais hommage, pillage, hasard, Zuma sous amphétamine ressemble pas mal à du Chainsaw Man, non ?

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« Je refuse de laisser broyer... Par ce monde infect .»

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Le thème du rétrécissement, classique s'il en est, n'est pas assez exploitée : classicos, les pièces à taille moyenne avec là les fourmis géantes, puis les intérieurs des corps mais les anatomies inattendues des potos monstres du donjons (organes exotiques, appendices singulières -plus de bizarre !), puis le monde quantique à la sauce Trondheim/Sfar ; bref, il y avait de quoi faire mieux qu'une simple idée de morve et d'énième dragon pas content. Celui-là aurait pu être écrit et dessiné par Tebo... Il aurait osé la blague du doigt dans le cul plutôt que dans le nez.

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« Quatre tours noires dont la plus haute est visible à dix jours de marche. Des kilomètres de couloirs tapissés de mousse, de salpêtre et de morve séchée. Des échelles, des escaliers, des passerelles ... Des petits monstres ... Des moyens monstres ... Des gros monstres. Et des trésors qu'on n'atteint jamais. C'est le Donjon. »

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« Horous, je ne paie pas mon personnel pour inventer des blaguounettes. Si je laisse faire, les gens finiront par venir au Donjon pour passer une bonne soirée rigolote et ça m'est insupportable. »

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Il y a un rappel des héros pour les Parade mais pas pour les branches principales, Zénith et Crépuscule alors que c'est là que ça grouille de clins d'yeux et de personnages secondaires qui apparaissent et disparaissent et réapparaissent comme des éclipses...

Cela avance mais pas assez vite à mon goût. Certes, on me rétorquera que cela a toujours été le cas dans le microcosme Donjon : des sauts de puces pour chaque album mais dans tous les sens, donnant ainsi l'illusion générale de mouvement et de... pullulement. Reste que ces persos ont du bagout !

« - Quand tu vas m'adresser la parole ici, il faudra que tu marques le respect. Et que tu ne me contredises jamais.
- Et je pourrai plus te tripoter les nichons ? »

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De faux airs de gravure ancienne à la Jules Verne du XIXe ou comme la récente adaptation des Travailleurs de la mer de Totor par Durand, mais en fait pas vraiment, trop brouillon dans la trame et des dessins d'humains, de simili-bateaux pas toujours très clairs. Dommage.

Dès lors, l'envie d'un film, d'une série, d'une BD, d'un roman (mais plutôt quelque chose de visuel) sur la création, l'amalgamation, la fusion et le bricolage d'une ville flottante devenant tentaculaire. Débrouillardise, façonnage, système D, approche sérieuse, précise. Waterworld mais pas ambiance Mad Max, plutôt ambiance Solarpunk chez McGyver (ou Dr Stone). Les Flibustiers de la mer chimique n'avait pas gratté ce itch.

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« Au soir de ma vie, je suis de plus en plus persuadé que mon fils ne partage pas mon opinion, que tout cela a été pensé, planifié il y a bien longtemps au plus profonds des océans par des esprits qui nous dépassent totalement et qu'on a pourtant traités en animaux pendant des siècles. »

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L'autrice voudrait donner une approche historique conséquente comme le démontrent les pages "documentaires" de la fin et pourtant nous sommes tout du long dans le cliché du méchant Baron-Comte-Seigneur qui terrorise ses pauvres paysans gentils et tout le reste se déroule sans surprise, avec un gros brin de mièvrerie avec des fleurs à ramasser dans les bois, espace de liberté dans la BD contemporaine.

Surtout si c'est bien le terme "meunier" qui est à l'origine de ce livre, jamais on ne voit le meunier au travail. Dommage. Envie d'une BD (ou d'un roman) qui donnerait à voir tous les corps de métiers, détaillant par le menu leurs gestes maîtrisés avec une précision archéologique, passant de l'un à l'autre, sans dialogues ou juste « Hey passe-moi le marteau », sans prétexte romanesque, sans histoires de familles, de vengeances, ou seulement suggérées, en arrière-plan.

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Comme dans Sprague, de faux airs de vieille BD à papa avec le passage de sexe obligé, la nana bien formée nue dans les draps défaits.... Vu mille fois il y a 30 ans.

Comme dans Sprague, je crois me souvenir, une fin en queue de poisson, plate et pas du tout à la hauteur du mystère mis en place. Pif paf pouf, l'algue vivante est repoussée, ne reviendra pas on ne sait pas trop pourquoi.

Même défauts donc.

Doit-on s'attendre à 5 autres albums décrivant les cataclysmes, des Plaies qui ne disent pas leur nom, évoquées dans le vieux grimoire ? Au vrai, je ne dirai pas non à d'autres aventures, à un world-building un peu plus rigoureux dans un cycle relâché narrativement mais cohérent thématiquement.

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Je m'attendais à du Arzak et j'ai eu des têtes à la Otomo. Très manga des années 8-90 dans les trames et les couleurs. C'est très menu, assez peu pêchu, vide plus que suggéré dans sa dystopie, je trouve. On y arpente peu et on y parle beaucoup. En bref, ce n'est pas aussi intéressant que le titre, que l'ambiance, que les couleurs et parfois le découpage le voudraient.

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C'était pas censé être fini il y a dix ans le Donjon ? Si c'est pour spammer de Parades inconséquents...

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J'avais noté la série, en arrivant dans les parages, comme ça en n'ayant lu que le premier tome, peut-être même pas fini ce premier tome, à l'époque. Reprenons la genèse.... J'ai le goût (le vice), malheureusement, de la complétion.
C'est parfaitement de son époque fin 90 et début 2000 et ça ne me parle évidemment absolument pas. Au vrai, le protagoniste est déjà insupportable, parfait mais mystérieux, froid mais en fait déjà raide dingue, etc. Les codes sont dans la page. Je reste curieux de voir comment tout ça va se dérouler ainsi que l’évolution de de ce dessin si... particulier.

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C'est ti-part. Lu par pure curiosité, comme souvent, le buzz, l'adaptation, tout le tralala, car à vrai dire ni le thème des mafieux qui grimacent et des assassins très mystérieux, ni l'ambiance du Japon urbain de proximité avec les konbinis ne m'intéressent spécialement. Est-ce inspiré de John Wick ? ou bien une version modernisé de Kenshin ?
Et il y a des pouvoirs ?!

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Je croyais l'avoir déjà lu mais je confondais avec Coda, mêmes couleurs sur la couverture, même ambiance "néo-fantasy".
Je n'avais absolument pas vu la seconde couverture et les deux récits. Tragique comme du théâtre grec. Je me demande si Kavege a tout d'abord tenté d'entrelacer les deux, une page à gauche, l'autre à droite (tête-bêche ?)

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Ah zut ce que j'aime chez Micol ce sont ses couleurs très lithographie ancienne. Plus le temps passe et moins je tombe sous le charme des récits sans dialogues : soit simplissimes pour in fine ne rien raconter ou, a contrario, comme dans GG, brumeux. Non, j'avoue n'avoir pas tout compris des enjeux, des personnages. Surtout que la plume de Micol prend des tournures pas toujours des plus aisés à lire des Noirs d'un Hugo ou d'un Redon

Quelques images fortes, hommages à Ito ? Avalé, dans le ventre, une armure d'ossements...

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Bon si on connaît le mythe, la question ne se pose pas et la répons de Tirésias, tirée du nez, ne colle pas avec la sagesse à laquelle le personnage s'éveille;

De faux airs, couleurs anciennes, de Puvis de Chavanne, des Baigneuses de Cézanne et de Frida Khalo.