Cover Carnet de lectures 2016

Carnet de lectures 2016

Mes lectures romans, nouvelles et essais en 2016

Liste de

15 livres

créee il y a presque 8 ans · modifiée il y a plus de 7 ans

En finir avec Eddy Bellegueule
6.8

En finir avec Eddy Bellegueule (2014)

Sortie : 2 janvier 2014. Roman

livre de Édouard Louis

Snervan a mis 6/10.

Persuasion
7.7

Persuasion (1818)

(traduction André Bellamich)

Sortie : 1945 (France). Roman, Romance

livre de Jane Austen

Snervan a mis 9/10.

Moby Dick
7.6

Moby Dick (1851)

(traduction Armel Guerne)

Moby-Dick; or, The Whale

Sortie : 21 mars 2011 (France). Roman

livre de Herman Melville

Snervan a mis 6/10.

Annotation :

Moby Dick est parsemé de symboles bibliques, Melville incrustant de nombreux symboles y faisant référence que ce soit pour le nom des personnages (Achab, Ishmaël), quand il est question de métaphores ou quand il parle de la supposée existence du Léviathan et de sa supposée apparence. Il y a ici bien plus de symboles que dans tous les jeux d'Hideo Kojima. Humour mis à part, il y a ici une représentation de la folie de l'homme défiant la nature, de vengeance et des vues sur la représentation du bien et du mal, très illustré vers la fin du roman. Melville ayant au cours de sa vie embarquée sur plusieurs baleiniers, il y parle aussi beaucoup de la chasse à la baleine ainsi que de son industrie avec beaucoup de détails, ce qui peut faire décrocher du roman vu qu'on croule sur l'amas de connaissance que veut transmettre l'auteur.

En ce qui concerne mon appréciation, j'ai mis plusieurs mois avant d'en voir le bout, n'étant pas plus passionné que ça par la lecture du roman qui m'avait dégoûté avec son encyclopédie des savoirs bien dépassés et les passages rappelant le contexte racial d'une époque m'avait un peu révulsé bien que je comprenne que cela soit l'idéologie dominante propre à l'époque de l'auteur (XIXè siècle), une révulsion présente malgré que Melville illustre une amitié fusionnelle entre un « civilisé » (Ishmaël) et un « sauvage » (Queepeg), qui aurait pu fonctionner si on faisait marcher une relation entre les deux personnages dès lors que l'aventure marine débute, le second n'étant même presque plus mentionné à partir de ce moment de l'aventure. On me dira que je fais des caisses pour rien en ce qui concerne les passages racialistes, mais vu qu'il s'agit ici de mon opinion, je pense avoir le droit de dire mon dégoût pour un aspect de cette époque, d'ailleurs quand on voit les discours actuels, on ne peut pas dire que la dichotomie entre « civilisé » et « sauvage » s'est estompée.

J'aurais pu abandonner la lecture si ce que je tenais en main ne m'intéressait guère, mais j'ai horreur de laisser un livre non terminé. On me dira que 6 est dur comme note, mais je préfère être honnête avec moi-même et dire que je n'ai que moyennement apprécié cette lecture et vu que je connaissais déjà la fin ça n'a pas aidé.

Le Meilleur des mondes
7.6

Le Meilleur des mondes (1931)

Brave New World

Sortie : 1931. Science-fiction, Roman

livre de Aldous Huxley

Snervan a mis 10/10.

Annotation :

(Cela aurait pu faire l'objet d'une critique vu la longueur de mes impressions, mais y en avait déjà tant que j'en voyais pas l'intérêt d'en poster une)

http://www.senscritique.com/activity/105495405 (Le texte est trop long pour C/C ici)

Moderato cantabile
6.6

Moderato cantabile (1958)

Sortie : 1958 (France). Roman

livre de Marguerite Duras

Snervan a mis 4/10.

Bonjour tristesse
7

Bonjour tristesse (1954)

Sortie : 15 mars 1954. Roman

livre de Françoise Sagan

Snervan a mis 7/10.

Annotation :

Bonjour tristesse a été écrit par Françoise Sagan alors qu'elle n'avait que 18 ans, roman sans grande prétention, mais témoignant d'une sensibilité très touchante de son autrice.

SPOILER : L'histoire conte celle d'un père et d'une fille aux mœurs libertins durant des vacances d'été, les deux protagonistes dans leur joie de vivre vont finir par rencontrer la tristesse suite à la perte d'un être cher, c'est aussi l'histoire d'une femme à ses premiers émois et des premiers conflits qui viennent chambouler sa manière de vivre par la présence autoritaire et mondaine d'Anne.

Le Carnet d'or
7.8

Le Carnet d'or (1962)

The Golden Notebook

Sortie : 1976 (France). Roman

livre de Doris Lessing

Snervan a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Voir la critique que j'ai écrite (le lien est ci-dessous).

An Introduction to Game Studies

An Introduction to Game Studies (2008)

Sortie : 2008. Culture et société

livre de Frans Mäyrä

Orgueil et Préjugés
8

Orgueil et Préjugés (1813)

(traduction Valentine Leconte et Charlotte Pressoir)

Pride and Prejudice

Sortie : 1932 (France). Roman, Romance

livre de Jane Austen

Snervan a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une agréable lecture, j'ai bien aimé que les personnages ont leur propre psychologie, la manière dont Jane Austen prend plaisir à détourner les codes du genre pour délivrer des situations drôlatiques (la mère Bennett est à mourir de rire tant Austen force le trait sur son caractère), les quelques rebondissements au sein du récit et comment elle parvient à raconter une histoire en évitant le manichéisme chez les différents protagonistes.

Comme pour « Persuasion » que j'ai lu quelques mois auparavant, on y retrouve le traitement des soucis de la condition féminine de son époque ainsi que la critique des mœurs et des conventions, cela n'empêche pas pour autant Austen d’intégrer une certaine forme de moralité en sous-texte.

Une lecture qui bien que je la recommande, pourrait bien rebuter certaines personnes vu que les histoires romantiques ne sont pas au goût de tou-te-s. Pour autant, on peut bien y faire l'impasse si on a lu « Persuasion », car j'ai la nette impression, à mon souvenir, que les réflexions d'Austen fussent plus mûre dans celui-ci. Ce qui ne m'a pas empêché malgré tout de prendre plaisir à suivre les péripéties de « Orgueil et Préjugés » si on aime sa plume. En dernier lieu, le seul défaut qu'on pourrait faire remarquer - et cela n'est valable que pour les impatient-e-s -, c'est que l'histoire prend un peu de temps à démarrer du fait qu'Austen prend le temps d'exposer ses personnages.

Vernon Subutex, tome 1
7.3

Vernon Subutex, tome 1 (2015)

Sortie : 7 janvier 2015. Roman

livre de Virginie Despentes

Snervan a mis 1/10 et a écrit une critique.

Annotation :

cf. ma critique

Manuel d'économie critique
8.1

Manuel d'économie critique

Manuel d'économie critique

Sortie : 8 septembre 2016 (France). Essai

livre de Le Monde Diplomatique

Snervan l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'ai pris un mois pour lire l'ensemble des articles qui constitue cette ouvrage. Si on fait partie des gen-te-s informé-e-s de la politique économique internationale, des failles et dérives de la politique économique néolibérale, ce manuel reste tout de même une bonne pioche qui permet d'apprendre des choses dont on avait pas connaissance auparavant. Un livre d'initiation aussi bien destiné aux néophytes grâce à son glossaire très fourni qu'à celleux souhaitant parfaire leur connaissance de l'actualité, des différents courants de pensées et du fonctionnement de l'économie d'aujourd'hui et d'hier.

Peau noire, masques blancs
7.8

Peau noire, masques blancs (1952)

Sortie : 1952 (France). Essai, Culture & société

livre de Frantz Fanon

Snervan l'a mis dans ses coups de cœur.

Northanger Abbey
7.4

Northanger Abbey (1817)

(traduction Josette Salesse-Lavergne)

Sortie : 1980 (France). Roman

livre de Jane Austen

Snervan a mis 7/10.

Annotation :

Une petite pause austenienne entre deux lectures, j'ai bien failli lâcher le roman, ce qui aurait été regrettable. Pour cause, le fait que le roman n'arrive qu'à nous captiver pleinement qu'à l'approche de la centième page (édition de poche 10-18), j'ai bientôt failli finir déçu de Northanger Abbey si je n'avais pas persisté. Passé les quelques dizaines de pages où il ne se passe pas grand chose, elle parvient à réattaquer avec sa plume mordante et son humour moqueur, il faut ne pas oublier de prendre en compte le fait que ce roman a été écrit lorsqu’elle débutait, ce qui explique cette petite faiblesse. Une fois l'impression de mollesse des quelques dizaines de pages du début - la faute en partie à une introduction qui commence fort – derrière nous, on a ici un roman des débuts de l'autrice bien agréable à lire, rigolant sur les codes du roman gothique. Pour parler plus en détail du livre, on a déjà dans son roman achevé de 1803 le thème qui fera la renommée de l'autrice, à savoir la critique du comportement des mondains du début du XIXème siècle, on trouvera dans ce bouquin :

- Le manque de respect des nobles envers les classes inférieures, dont on reverra la thématique dans orgueil et préjugés dans une forme plus critique.

- La cupidité des riches qui sont avant tout intéressés par la bourse des familles plutôt qu'au bonheur de leurs fils et filles.

- La prétention de bourgeois snob moquant la littérature moderne de cette époque pour mettre en avant une littérature ancienne (Austen s'en moque en les faisant passer pour des gueux incultes)

- Le manque de respect de ces mêmes personnes à l’encontre du roman, moqué car en grande partie écrit et lu par des femmes. On pourrait y voir une critique du comportement des hommes.

Ceci dit, Northanger abbey est aussi un roman d’apprentissage où l’héroïne finit par mûrir, oubliant la naïveté et les fantaisies de son adolescence pour enfin entrer dans l’âge adulte, en sortant de sa rêverie pour prendre pied avec la réalité. Comme déjà précisé, une agréable lecture si on outrepasse le petit entre-deux mou du roman.

Le Parfum
7.8

Le Parfum (1985)

Histoire d'un meurtrier

Das Parfum, die Geschichte eines Mörders

Sortie : 1985 (France). Roman

livre de Patrick Süskind

Snervan a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un livre qui va beaucoup intéresser les fanas de parfum et les personnes ayant l'art olfactif comme centre d'intérêt. Si on n'appartient à aucune de ces tendances, le style limpide de l'auteur, la description du processus de création des parfums et ses composants, la passion de Jean-Baptiste Grenouille - personnage immoral - pour les odeurs et la description minutieuse de celles-ci, de ce qu'elles peuvent nous faire ressentir, finit par nous susciter de l'intérêt pour le sujet, d'autant plus que le choix du cadre de la France pré-révolutionnaire est très pertinent vu le thème principal du livre.

Pour résumer grossièrement l'histoire, on suit un personnage (Grenouille) qui a commencé sa vie dans le malheur et qui au fur et à mesure finira par devenir un serial-killer dans le seul but de créer le meilleur parfum à partir des tissus des filles qu'il a tué (ce qui est assez morbide, d'autant plus que l'auteur parvient à créer de l'intérêt pour la quête du protagoniste et avoir de l'empathie pour lui).

Snervan

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