CATEGORY III

Annotation :

Si vous ne savez pas ce qu'est cette classification Category III, ce documentaire vous l'expliquera sans coup férir !
C'est d'ailleurs suite à son visionnage que je me suis lancé dans ce cycle C III (excepté pour Crime Story, que j'avais déjà vu auparavant).

Annotation :

Damn !
Son classement C III n'a pas été volé, ici !
Catalogue de meurtres plus abominables les uns que les autres, cette bande voyage vers plusieurs époque de la vie de cette cinglée de Cheng (excellente Josie Ho) qui n'a qu'un but dans la vie: pouvoir acheter un appartement avec vue sur la mer !

Et pour pouvoir se le payer, rien de mieux que d'en mettre un coup dans l'image de l'immeuble visé. La méthode ? Perpétrer d'horribles assassinats un soir de speed !

Énucléation, émasculation, éventration et autres joyeusetés parsèment le métrage et les détails sont très...explicites.
Le pire étant la "mise sous vide" d'une femme enceinte.

S'il n'y en a qu'un qui mérite d'être un Category III, c'est bien ce film !

Annotation :

Ce Mit moon cham on: Yit saat est un objet bien étrange et mérite sa place dans cette fameuse Category III de par son contenu.

Ça commence par une entrée en matière bien tordue avec le flic interprété par Anthony Wong qu découvre la scène de crime et y va de sa théorie avec force grimaces et comportement à mi-chemin entre celui d'un ado puéril et un obsédé sexuel puis un peu plus tard, la fameuse reconstitution va encore plus loin dans le burlesque grotesque outrancier.
Finalement, on en arrive à l'audition de la pauvre Fong méprisée par sa famille puis violée deux fois par son beau-père.
Et là, on bifurque vers une séquence de violence très graphique (à voir en version UNCUT, ça saigne un peu plus, surtout pour le frère qui se fait poignarder x fois dans le dos), avant d'aboutir à une bien triste conclusion.

C'est filmer parfois de travers, un peu brut de décoffrage là et on a donc affaire à un produit bâtard pas toujours top (la première partie).

Annotation :

Eh oui, même Jackie Chan a eu droit à son classement C III, c'est dire !
Ici, la description concernant les Triades a donc été épinglé par le HKPRS.

Excellent film au demeurant avec un d&cor historique puisque une partie des scènes ont été tournées dans la fameuse Walled City de Kowloon, juste avant les démolitions initiées par le Gouvernement.

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Film léger, sexy et énergique, Naked Killer devint C III à cause de la nudité et de la violence de certaines scènes.

Chingmy Yau enflamme l'écran bien que le tout soit (largement) plus suggestif qu'autre chose.

Annotation :

Vu une seule fois lors de son passage sur Canal +, ce film a écopé du C III de par son sujet-même: un homme se fait greffer un pénis de cheval pour pouvoir honorer convenablement son épouse...

Bien qu'étant plus suggestif que brûlant, les quelques délires S&M qui trainent ici et là épicent un peu cette comédie érotique basée sur un conte du XVIIe siècle.
C'est cette fois-ci Amy Yip qui crèvent l'écran, de par sa sensualité débordante et ses courbes affriolantes...

Annotation :

Du sexe, de la violence et du sang, voilà les ingrédients de ce Category III, dans le genre "film léger".
Mix improbable entre RoboCop, Terminator, Cyborg et autre, ce Robotrix part dans tous les sens avec des SFX cheap au possible.
Fun mais brouillon.

Annotation :

Monument du n'importe quoi, cette adaptation d'un manga - que je ne connais pas - à la sauce tartare est un festival grotesque - parfois fun mais souvent pénible - qui s'étire comme la sève de l'hévéa...et ne cède pas.

Dans le même genre de viande crue, Peter Jackson réussira à faire passer sa tripaille par son talent alors qu'ici, Nai-Choi - qui n'a pas un rond (voir le boss final en caoutchouc et le mur de la prison tiré par des fils visibles à l'arrière-plan) - et pas vraiment de talent, ressasse les scènes d'actions à l'infini.

Ce C III est à voir au moins une fois pour son ton outrancier et ridicule, mais pas plus.

Annotation :

Film âpre et sans concession, Xue mei gui n'a rien de léger et on comprend aisement son classement C III. Cela dit, le dit classement ne prévaut que dans sa version Uncut puisque la version light n'a écopé que du C IIB (soit interdit aux mineurs non accompagnés).

La C III (version que j'ai donc vu) nous montre en effet le viol en réunion de la pauvre Ying, puis la vengeance de celle-ci sur ses agresseurs.

Malgré une structure un peu bancale remplie d'ellipses (c'est pourtant la version complète), ce film est d'une noirceur absolue et à la fin, il ne peut en rester qu'un (les bons et les méchants y passent tous) et encore...

Annotation :

Évidemment, ce 喋血街頭 fut classé Categorie IIb lors de sa sortie en salle (soit l'équivalent d'un classement "R" aux USA) mais devint Category III lors de son exploitation en vidéo (plus difficile à contrôler).

Bien sûr, la violence du film en est l'une des raisons principales mais il y a aussi les allusions au fameux