Ces films auxquels j'ai (eu) envie de croire

J'y crois mais on me dit qu'il ne faut pas,
J'y crois par empathie,
J'y crois par bonne ou mauvaise foi,
J'y crois par curiosité,
J'y crois mais je me méfie,
Je n'y crois pas, on me dit que je devrais, j'y crois du coup.

Pour une raison x ou y, des ...

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35 films

créee il y a plus de 12 ans · modifiée il y a presque 6 ans

Titeuf, le film
5.2

Titeuf, le film (2011)

1 h 30 min. Sortie : 6 avril 2011 (France). Animation, Comédie

Long-métrage d'animation de Philippe Chappuis (Zep)

Annotation :

Zep à la réalisation, une BD qui m'a toujours fait rire, un truc qui semblait plus fidèle à celle-ci qu'à l'ignoble série télé, un film d'animation français dessiné main... est-ce aussi nul qu'on le dit et que les bandes-annonce ? Malheureusement, je me dis que je serai déçu quoi qu'il en soit...

The Prodigies
6

The Prodigies (2011)

1 h 27 min. Sortie : 8 juin 2011 (France). Action, Science-fiction, Thriller

Long-métrage d'animation de Antoine Charreyron

Annotation :

Un truc plus ou moins innovant, une bande-annonce qui envoie, un extrait alléchant... Mais plus j'y réfléchis, moins il me tente. N'empêche, Kassovitz semble taillé pour le rôle, et certaines scènes à la Inception ont l'air d'envoyer visuellement.

Nos jours heureux
6.7

Nos jours heureux (2006)

1 h 43 min. Sortie : 28 juin 2006. Comédie

Film de Olivier Nakache et Eric Toledano

Aloysius a mis 5/10.

Annotation :

Pour Jean-Paul Rouve.

VU : Ça ressemblait initialement à une comédie française basique et inintéressante (je ne connaissais pas Omar Sy ni les réalisateurs qui nous ont sorti Intouchables que, plus tard, j'ai bien aimé tout de même), mais ce fut amusant, en dépit du jeu insupportable de certains gamins et l'appui peu subtil sur certains clichés malgré un vrai besoin de montrer quelque chose de similaire à nos bonnes vieilles colo dans le second degré le plus louable.

Gangs of New York
6.9

Gangs of New York (2002)

2 h 47 min. Sortie : 8 janvier 2003 (France). Drame, Historique

Film de Martin Scorsese

Aloysius a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

VU : Qui se doutait qu'un Scorsese mineur de sa période 2.0 deviendrait un de mes films fétiches (malgré la note) ? Je connaissais le bonhomme de nom, j'aimais déjà DiCaprio (Shutter Island et Inception défrayaient la chronique et ravissaient mon regard d'adolescent) mais la vraie claque fut bien sûr le magistral Daniel Day-Lewis. Pour moi, le film a sonné très juste et fort comme un chef-d'oeuvre. C'est peut-être un peu long, lyrique et Cameron Diaz ne joue pas très très bien, mais Gangs of New York a gravé de splendides images dans ma mémoire et je lui en suis redevable.

Amistad
6.3

Amistad (1997)

2 h 35 min. Sortie : 25 février 1998 (France). Historique

Film de Steven Spielberg

Aloysius a mis 8/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

Le pire Spielberg, vraiment ? Voyons, voyons, Freeman, Hopkins, McConaughey, Hounsou, Williams comme toujours à la bande-son...

VU : Non ! tout ça tient ses promesses, je vous assure ! et surtout grâce à certains discours (Hopkins excellent) et autres passages très justes, autant dans le procès que dans la reconstitution d'un enfer véridique (certes, un sujet connu, mais les faits sont là), j'y ai cru, je m'y suis plongé et c'était passionnant.

Sucker Punch
5.5

Sucker Punch (2011)

1 h 50 min. Sortie : 30 mars 2011 (France). Action, Fantastique, Thriller

Film de Zack Snyder

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

Je crois en Snyder et en son délire visuelo-scénaristique (si, si, vraiment), quand bien même 300 ne raconte rien (s'il est tombé par terre, c'est la faute à Miller). Watchmen c'est bien, Emily Browning aussi. Moi je l'aime bien Zack.

Les Immortels
4.4

Les Immortels (2011)

Immortals

1 h 50 min. Sortie : 23 novembre 2011 (France). Drame, Action, Aventure

Film de Tarsem Singh

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

Pour Isabel Lucas en Athéna, la déesse la plus classe de tous les temps, et un truc qui a l'air assez époustouflant pour les yeux en matière de bastons — même si ça sonne assez creux comme 300, ce peut être un divertissement plus ou moins agréable (comme 300).

Martyrs
6.3

Martyrs (2008)

1 h 39 min. Sortie : 3 septembre 2008. Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Pascal Laugier

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

Des avis totalement divergents, un film totalement noir, totalement trash et un peu flippant, j'adhère à l'idée et au synopsis ; j'ai fortement envie de me faire un avis.

The Artist
6.7

The Artist (2011)

1 h 40 min. Sortie : 12 octobre 2011 (France). Comédie dramatique, Comédie romantique, Muet

Film de Michel Hazanavicius

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

J'en ai vues de sales notes et d'impitoyables retours. Mais je veux croire avant tout à la moyenne générale et aux critiques élogieuses que j'ai lues. Ce film a l'air vraiment bon pour tout ce qu'on en a dit de bien : Dujardin, l'histoire, les références, le chien (!), l'idée originale... malgré la dithyrambe vaguement populaire et surtout académique (!). J'attends un bon film muet tout de même et je fais confiance à Hazanavicius qui est loin d'être notre pire cinéaste à ce jour. À voir.

Sleeping Beauty
5.2

Sleeping Beauty (2011)

1 h 44 min. Sortie : 16 novembre 2011 (France). Drame

Film de Julia Leigh

Aloysius a mis 5/10.

Annotation :

J'ai eu envie d'y croire, uniquement pour Emily Browning pour laquelle j'ai une admiration coupable.
Je crois surtout que c'est perdu d'avance. Mais il subsiste.

VU : Las! las! Sleeping Beauty avait un potentiel incroyable et il est de ces films éhontément naïfs devant le potentiel, qui l'observent avec envie, puis "craquent" et en usent jusqu'à la corde. De rares scènes de jeu extraordinaires de justesse ou d'étrangeté mais on sent vite le principe, systématisé, d'une mauvaise contemplation qui patine, ne donne pas de clés, surtout là où il y aurait pu en avoir un peu - la fin bidon par exemple. L'érotisme ambigu du job d'Emily (ô potentiel!) est vite enseveli sous une lenteur pataude et vide d'enjeux, où les menaces et les histoires secondaires n'ont pas d'intérêt (l'ami de Browning est un bouche-trou qui semble se vouloir symbolique), certaines provocations sont gratuites ("I just want to suck your dick" -> c'est quoi ce délire ? sans aucun écho avec le reste). On aurait pu chercher la métaphysique, le mysticisme, mais Julia Leigh n'est pas à la hauteur, contredite par sa propre humilité.

A Dangerous Method
5.9

A Dangerous Method (2011)

1 h 39 min. Sortie : 21 décembre 2011 (France). Biopic, Drame, Romance

Film de David Cronenberg

Aloysius a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

Annotation :

Mal-aimé par quelques-uns de mes plus proches éclaireurs, complètement oublié quelques mois après sa sortie, je tiens pourtant encore et toujours à le voir pour Viggo, Cronenberg, l'apport aux travaux de Jung et de Freud et certaines critiques élogieuses. C'est tout, mais tant que la motivation est là ?

VU: Ô le beau film! J'entends, c'est très intellectuel... mais Cronenberg ne s'en cache pas une seconde. De même, Keira Knightley... un jeu hystérique n'est jamais beau à voir ; pour être dans une école de théâtre, c'est un parti pris qu'on nous bannit presque systématiquement. Mais Freud, Jung... s'il y a bien 1 film où l'hystérie jouée trouve sa place, c'est A Dangerous Method. Et le rythme est au rendez-vous, tout est contextualisé, s'installe tranquillement sans s’appesantir. On nous propose ni plus ni moins une plongée dans un bout de la recherche médicale et philosophique très porteuse de sens à cette époque (avant la 1ère GM, et surtout la 2e au final, anticipée dans le rêve et les théories de Jung). Mortensen au rendez-vous, son Freud cynique a quelque chose de jubilatoire, Fassbender se met au service complet du personnage, Knightley a su trouver ses moments justes... Si le film "pense", et pense notamment l'hystérie comme les deux écrivains, il n'est pas le film hystérique que je craignais mais une tasse de thé noir élégante et dramatiquement tenue. Il faut aimer ce genre de came mais je le recommande!

Poulet aux prunes
6.3

Poulet aux prunes (2011)

1 h 33 min. Sortie : 26 octobre 2011 (France). Comédie, Drame

Film de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud (Winshluss)

Aloysius a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

Annotation :

Pour avoir lu la BD, qui m'a bouleversé, et surtout pour Mathieu Amalric qui était voué à ce rôle SINCE HE WAS BORN.
J'y crois, j'y crois. (et Maria de Medeiros, Golshifteh Farahani dans ces rôles-là ? c'est Noël !)

VU: C'est un petit film de studio, un conte moderne et rêveur, une fraise tagada ou quelque chose comme ça. Les enjeux sont toujours un peu sous la couche d'effets visuels et des sentiments et je pense qu'il ne pourra jamais ravir que les romantiques à l'ancienne ou les fans absolus de la BD ou de Mathieu Amalric (je fais sûrement partie des trois). Mais c'est surtout la naïveté de ce Poulet qui m'a touché, sa fraîcheur d'esprit, de la séquence des suicides à Edouard Baer en passant par l'astuce de l'horloge ou le visuel "cartoon" toujours assumé. Marjane m'a eu une deuxième fois avec la même histoire et ça, je dois le saluer. C'est une ode aux avatars mélancoliques d'Amalric, à la mélancolie tout court et à la tendresse vis-à-vis d'enjeux aussi forts que la religion, la mort d'un proche, l'amour déçu, etc. c'est très léger et ça me suffit.

Detachment
7.1

Detachment (2011)

1 h 37 min. Sortie : 1 février 2012 (France). Drame

Film de Tony Kaye

Aloysius a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'y crois à 200%. Tony Kaye et surtout ADRIEN BRODY. Sans compter ce sujet délicat, très actuel. Je n'avais peur que d'une chose : un film prétentieux ou un mélodrame.

VU: Depuis que je sais que ce film existe (ça va faire quatre ans au moment où j'écris) je l'attends de pied ferme, en apprenant chaque année lors d'autres expériences de spectateur à quel point je ne dois pas faire ça. Mais j'ai enfin mis Detachment dans le lecteur un matin de vacances scolaires et j'ai aimé d'amour le projet de Tony Kaye. Alors, affecté par l'effet inverse que je craignais aussi, "conquis d'avance" ? Pas sûr. La barre du risque a été mise assez haut par Kaye et son équipe. Brody "est" cet homme, comme si on a écrit le film pour lui, et Sami Gayle une jeune actrice très touchante que j'espère revoir dans un rôle d'envergure. Tout le reste du casting est de haut niveau et les personnages sont bien écrits, le scénario aussi, rythmé, ambitieux malgré l'espace-temps restreint (une restriction à l'honneur du film qui trouve ses libertés) -, en bref, il ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas. La musique est belle mais trop présente il faut le dire ; de même pour la caméra presque toujours mouvement ou certains plans bizarres, mais Kaye ne fait pas les choses à moitié et je pense que ça se comprend, il a de belles visions de réalisateur (le mur rouge, la séquence finale) qui portent Detachment au-delà de son inévitable nature de drame social et larmoyant. C'est plus exactement comme son cinéaste l'a appelé : un "talkie" en plusieurs segments.

La Dame en noir
5.7

La Dame en noir (2012)

The Woman in Black

1 h 35 min. Sortie : 14 mars 2012 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de James Watkins

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

De sa première BA à sa sortie, j'ai très fortement cru en ce film. Déjà, il promettait un beau tremplin de post-Harry Potter pour Radcliffe, ensuite une ambiance british gothique de campagne apparemment chiadée et bien gérée qui nous plongerait dans une nouvelle fantastique du XIXe, entre Poe et Gautier, avec une pointe d'horreur en plus et d'esthétique originale. Beaucoup d'attentes me direz-vous, mais nées de la puis des bandes-annonces uniquement. Après, regardez-moi cette affiche dégueu, cette moyenne, ces critiques... et l'oubli absolu de ce film. J'y crois encore un peu.

Gangster Squad
5.9

Gangster Squad (2013)

1 h 53 min. Sortie : 6 février 2013 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Ruben Fleischer

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

Quelle bande-annonce, quel casting, quelle période ! Comment peut-on rater un film avec tout ça ? Car en effet, selon mes éclaireurs, il ne vaut pas grand-chose, et je me suis beaucoup refroidi...

Les Misérables
4.9

Les Misérables (2012)

2 h 38 min. Sortie : 13 février 2013 (France). Drame, Historique, Comédie musicale

Film de Tom Hooper

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

Eh bien, oui, moi je suis un peu culcul la praline des fois, j'ai été très désagréablement surpris au moment où j'ai découvert que c'était une comédie musicale (je ne connaissais pas le spectacle original, je croyais qu'on adaptait Hugo), mais j'ai bien aimé Sweeney Todd (je suis un peu limité dans le genre) et un peu comme tout le monde Le Discours d'un roi, il faut m'excuser. Plus : j'adore assez Russell Crowe, je trouve Jackman rigolo et je ne dis pas non à Sacha Baron Cohen, à Hathaway, à Bonham Carter et même à Seyfried. On a peut-être besoin d'un Misérables comme ça. Un truc ambitieux, osé voire mégalo, je sais pas. Moi ça me perturbe et je ne dis pas non. Maintenant que le film est passé à côté de tout ce à quoi il prétendait (récompenses, succès public et critique, notoriété), il ne reste plus que mon petit espoir naïf de cinéphile romantique.

Insaisissables
5.9

Insaisissables (2013)

Now You See Me

1 h 55 min. Sortie : 31 juillet 2013 (France). Policier, Thriller

Film de Louis Leterrier

Aloysius a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Donnez à un petit assistant de chez nous des monceaux de fric et une idée en or héritée du Prestige, beaucoup d'excellents acteurs qui savent jouer leur numéro et obtenez le film de l'été 2013 que j'avais le plus envie de voir et qui en a intéressé plus d'un. Ça semblait répondre à ses objectifs : divertissement pas trop con, ambitieux, avec le jeu de chacune de ces jolies gueules pour donner du... prestige à tout ça, comme un film de Fincher ou même de Nolan ?

VU: Le résultat est bancal mais quelque part ravissant : truffé de fautes de narration ou de logique, cadré, découpé, éclairé pour réveiller des crises d'épilepsie insoupçonnées, twisté et shooté comme un remix des Beatles par will.i.a.m, mais finalement le divertissement prétendu est valable : le film a de sacrées qualités et un potentiel qui lui a permis de projeter une suite - à laquelle je donnerai sûrement mon attention [note 2016: peut-être pas finalement]. Le thème et les idées de base semblaient l'éloigner du formatage hollywoodien de cinq-plans-à-la-seconde-parce-que-c'est-un-blockbuster et des mauvais tics des mauvais réalisateur, mais on sort de la séance frustré ou blasé ; quel gâchis, tout de même.

300 : La Naissance d'un empire
4.8

300 : La Naissance d'un empire (2014)

300: Rise of an Empire

1 h 42 min. Sortie : 5 mars 2014 (France). Action, Drame, Guerre

Film de Noam Murro

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

300 mecs qui se battent en slip partie 2.

Pompéi
4.1

Pompéi (2014)

Pompeii

1 h 42 min. Sortie : 19 février 2014 (France). Action, Aventure, Drame

Film de Paul W. S. Anderson

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

Paul W. S. Anderson, que j'ai eu plusieurs fois le malheur de confondre avec Paul Thomas Anderson (ne faites pas comme si vous ça ne vous était jamais arrivé) a commis des choses comme l'adaptation et ses suites de Resident Evil et les Trois Mousquetaires version blockbuster cliché. Pour autant, il s'empare d'une histoire qui m'a toujours pas mal retourné les tripes, caste Jon Snow et Emily Browning et nous sert une BA ravissante. Gladiator bourrin sauce Emmerich ? en tout cas, il y a du potentiel. Surprends-nous, Paul, ne sois pas là que pour du fan-service geeko-sentimentalo-blockbusterien !
(4 de moyenne ok... Mais je m'en tape ! Je veux des éruptions moi ! du décomplexé, du sirupeux, des épées, du péplum no-brain !)

Kill Your Darlings - Obsession meurtrière
6.3

Kill Your Darlings - Obsession meurtrière (2013)

Kill Your Darlings

1 h 44 min. Sortie : 28 septembre 2015 (France). Biopic, Drame, Romance

Film DTV (direct-to-video) de John Krokidas

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

Salut Dan. La suite de ta carrière m'intéresse beaucoup, comme la Beat Generation et l'ambiance que peut dégager ce film. J'en ai vu et revu la BA d'ailleurs. Mais on dirait qu'il n'est absolument jamais sorti au cinéma en France. Et 120 avis à l'heure où j'écris ces lignes, une moyenne bof-bien... il doit y avoir un problème quelque part !

Noé
5

Noé (2014)

Noah

2 h 18 min. Sortie : 9 avril 2014 (France). Aventure, Drame, Fantastique

Film de Darren Aronofsky

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

Je suis pour le concept Aronofsky, proto-mind-fuck lyrique et sans complexe à grand budget, avec des castings qui tournent bien et la musique de ce "branleur génial de Clint Mansell"*. On me dit qu'il s'empare d'un récit biblique fort, caste Russell Crowe et quelques jolies bouilles, prépare un blockbuster couillu, ambitieux et mégalo : j'ouvre les bras avec plaisir. Mais je n'y suis pas allé... à force d'entendre tout le monde dire que c'était nul, moyen ou d'intérêt limité, on se décourage. Il aura peut-être sa chance un jour. D'ailleurs l'Après-Séance du Fossoyeur de films en fait un peu l'apologie, et ce qu'il y dit n'est pas con du tout.

*(c) LeYéti

The Two Faces of January
5.7

The Two Faces of January (2014)

1 h 36 min. Sortie : 18 juin 2014 (France). Thriller

Film de Hossein Amini

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

Nul besoin de préciser pourquoi ce film est ici : une moyenne SC puant le "n'y allez pas, c'est médiocre", une BA sans plus et, à l'affiche, un trio d'acteurs digne de combler tout jeune cinéphile d'aujourd'hui...

Gemma Bovery
5.9

Gemma Bovery (2014)

1 h 40 min. Sortie : 10 septembre 2014 (France). Drame

Film de Anne Fontaine

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

Pas assez de films avec Fabrice Luchini dans cette liste (j'ai la sensation qu'il pourrait y en avoir 10 fois plus #AlcesteàBicyclette). Changer deux lettres au titre du roman de Flaubert et essayer de faire passer le fait que le personnage s'appelle naturellement comme ça (et son mari Charles, et situer le tout en Normandie), adapter une apparemment bonne BD qui parle désir, beauté, quotidien, Call of Duty (?), rêveries et frustration, caster une actrice plutôt bonne tavu qui s'appelle vraiment Gemma et faire comme si c'était normal, caster Luchini en cinquantenaire troublé, caster Luchini en boulanger, caster Luchini dans le rôle principal, caster Luchini putain, avoir une bande-annonce aussi cool et 6 de moyenne à la sortie ciné et faire comme si ça allait me passer sous le nez sans que je le mette dans cette liste ? De qui se moque-t-on ?

Alceste à bicyclette
6.3

Alceste à bicyclette (2013)

1 h 44 min. Sortie : 16 janvier 2013 (France). Comédie

Film de Philippe Le Guay

Aloysius l'a mis en envie.

Annotation :

#GemmaBovery

Confidences trop intimes
5.8

Confidences trop intimes (2004)

1 h 44 min. Sortie : 25 février 2004 (France). Drame, Romance

Film de Patrice Leconte

Aloysius a mis 5/10.

Annotation :

Je l'ai regardé parce qu'il y a Luchini... Mais il est bon Patrice Leconte non ? et Sandrine Bonnaire joue bien normalement ?

VU: Parce que le scénario tient sur un papier tue-mouche et qu'on s'ennuie ferme, je ne vois pas la raison d'exister de ce film, franchement paresseux dans l'écriture. Il aurait dû être un moyen sinon court-métrage. Luchini est bon, mais il n'a presque rien à jouer, et c'est encore pire pour Sandrine Bonnaire dont le personnage se dilue dans le mélo.

Les Amants de Montparnasse
7

Les Amants de Montparnasse (1957)

1 h 48 min. Sortie : 4 avril 1958 (France). Biopic, Drame, Romance

Film de Jacques Becker

Aloysius a mis 5/10.

Annotation :

L'idée d'une histoire d'amour entre Gérard Philipe et Anouk Aimée filmée par Jacques Becker, qui est quand même le réalisateur du Trou et de Casque d'Or, et savoir que le prince d'Avignon y joue Modigliani avait tout pour me rendre heureux. Je restais méfiant, inspiré par les notes de mes éclaireurs et une intuition persistante. 1h48 de romance, faut assurer, et Philipe est souvent mal dirigé au cinéma (ou juste moins bon que ce qu'on a dit de lui au théâtre).

VU: Quel ennui. Il ne se passe rien, ou si peu, et pourtant je suis gangrené par le romantisme. Modigliani est un prétexte, n'importe quel artiste maudit aurait pu faire l'affaire, et c'est bien dommage pour l'identité des Amants de Montparnasse. C'est un film-témoignage des fantasmes amoureux et artistiques d'une époque, ou d'une réalité ici bien trop romantisée. Anouk ne joue presque pas, elle est juste très belle, quand Gérard, très beau lui aussi, part en roue libre. On attend le sursaut, qui ne vient jamais (sinon la scène de vente de tableaux dans un hôtel, et encore). Même esthétiquement, on n'a rien à se mettre sous la dent. Une ambiance ou des émotions, ça ne se crée pas comme ça, parce qu'on a des acteurs magnifiques et un destin d'homme fascinant... je pense qu'il aurait fallu aller plus loin, plus fort, plus dur ou plus culotté.

Le Pornographe
5.7

Le Pornographe (2001)

1 h 48 min. Sortie : 3 octobre 2001 (France). Drame

Film de Bertrand Bonello

Aloysius a mis 7/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

Je me disais que ce film était maladroitement présenté (synopsis qui annonce un psychodrame lourdaud, affiche franchement pas terrible), que sa durée vis-à-vis de son propos allait me couler, que Bonello devait être loin de la maturité lyrique, esthétique (et financière) de L'Apollonide et de Saint-Laurent en 2001. Et il se tape encore un 5,6 à l'heure ou j'écris ces lignes.

VU: Je ne sais pas si on peut être charmé par Le Pornographe si on n'a pas vu La Maman et la Putain ou aimé des films avec Jean-Pierre Léaud. Le Pornographe est pour lui, rythmé par son timbre et son débit de voix si particuliers ; c'est contemplatif, jeune, et cependant très humble et déjà érudit. Bonello déploie quelques plans et idées splendides (la chasse en forêt par exemple), et nous plonge dans une ambiance et un spleen peut-être estampillé "cinéma d'auteur contemporain" (c'est-à-dire chiant), mais j'y suis très sensible, sous cette forme, avec ces acteurs, ce rythme étrange, cette musique et ce thème. On aurait pu tomber dans une sorte de chronique dénonciatrice un peu facile, or le film va beaucoup plus loin - le porno est une affaire centrale de notre siècle et Bonello en donne une lecture décalée, cruelle et délicate, loin des clichés, en gardant la violence et en ajoutant de l'humour. C'est sûrement trop long, trop dilué : les bonnes idées se perdent un peu dans la durée, que ce soit le grotesque des néo-soixantehuitards, le projet de maison ou la relation père-fils.

Bye bye blackbird
6.1

Bye bye blackbird (2006)

1 h 39 min. Sortie : 11 octobre 2006 (France). Drame

Film de Robinson Savary

Aloysius a mis 5/10.

Annotation :

Robinson Savary, fils du grand monsieur de cirque-théâtre Jérôme Savary, s'entoure ici du shakespearien Derek Jacobi, clairement pas n'importe qui, de Michael Lonsdale et du génial acteur-metteur-en-scène-musicien-acrobate-virtuose (au théâtre surtout) James Thierrée. Or, personne n'a l'air de s'intéresser à Bye bye Blackbird. Je sentais venir le piège, mais franchement j'y croyais.

VU: C'est comme un film pour ado (et en tant que tel, il est sûrement bon), vaguement gothique mais sans la finesse de ce que j'imagine du "bon gothique". Une histoire "d'artiste incompris" dépressive et sans grand intérêt, des enjeux plutôt faibles et des longueurs en rafale. Jacobi est vraiment mal dirigé, son personnage de vieux directeur lubrique, mégalo et malsain aurait pu être mille fois plus beau et juste, conclusion, le film tombe dans le manichéisme. Même les scènes de cirque très bien orchestrées par James Thierrée, Jodhi May et la mise en scène - même si on est loin du parfait -, les apparitions classieuses de Lonsdale ou certains plans magnifiques ne sauvent pas la bête.

La Reine Margot
6.8

La Reine Margot (1994)

2 h 39 min. Sortie : 13 mai 1994. Biopic, Drame, Historique

Film de Patrice Chéreau

Aloysius a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

Annotation :

La Reine Margot, c'est un peu spécial, parce que généralement, il est admis comme un bon film. Une belle reconstitution et des acteurs primés - à raison - au festival de Cannes; le problème était ailleurs, dans un double potentiel de déception : pour un regard de spectateur simple, naïf (au bon sens du terme), venu sans trop d'attentes, l'objet serait un peu ésotérique, élitiste, poussif, "auteuriste" à la française, notamment dans le choix et la direction des acteurs (Adjani en tête) ; et pour un regard exigeant, peut-être connaisseur, venu en connaissance de cause et d'auteur, pour qui Chéreau, Adjani, Auteuil, Dumas et "Prix du Jury" signifient vraiment quelque chose, un regret cinéphile, ou littéraire, dramatique, esthétique (qui peut en plus s'appliquer au premier cas de déception, celui du néophyte, qui en attend aussi toujours de ce côté-là).
Je m'appliquais 50% de risque pour le premier comme pour le deuxième, j'avais des espoirs mais je ne suis pas un connaisseur. Et en même temps, j'ai hésité à le mettre ici, parce que j'avais un apriori très positif. (Je vous avoue que les beaux yeux d'Adjani...)

VU: Je pense vraiment que c'est bon film, avec une patte et un souci du détail assez conséquent. J'aime reconnaître le travail de Chéreau au plus près des acteurs. Daniel Auteuil est très attachant, Adjani diaphane et bizarre, Pérez sympathique en jeune premier, mais celui qui fait le lien, à la fois dans l'intrigue et les choix artistiques, c'est Jean-Hugues Anglade en Charles IX (césarisé). J'ai trouvé la vision de ce roi étonnante et courageuse, parfois à la frontière du surjeu ridicule, parfois d'une justesse renversante. Toute la tragédie du récit, presque shakespearienne, est dans ce que le roi a fait de son trône, de lui-même et de son pays, et comment l'acteur et Chéreau ont fait le boulot pour que ça fasse écho à tous les autres éléments du film, Margot bien sûr, mais aussi les Protestants, le peuple, la Cour... Les plans sont étriqués mais ça joue un peu comme au théâtre, sans les clichés de ce registre au cinéma : aucun lyrisme gratuit, ni déclamation outrancière. C'est un mélange entre un naturalisme contemporain et un fantasme de parler d'époque. C'est épique, comme le dit bien le réalisateur. Et parfois, ça tombe à l'eau. Mais ce n'est pas un film inutile, je le pense vraiment, contrairement à ce qu'on a pu me souffler.

Fleuve noir
5.2

Fleuve noir (2018)

1 h 54 min. Sortie : 18 juillet 2018. Policier, Film noir

Film de Erick Zonca

Annotation :

Ça se joue entre moi et moi je crois. J'aime tellement ce genre de films que je suis prêt à tout accepter. Mais la bande-annonce me vend un truc très bizarre qui n'a pas l'air de fonctionner avec le jeu de Vincent Cassel (que j'aime beaucoup). Et puis, un polar français avec les codes américains et/ou coréens ? Est-ce que c'est aussi inquiétant que ça en a l'air ? (500 avis, 5,7 à l'heure où j'écris)

Aloysius

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