Ces films qui donnent envie de faire des films

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Le cimetière.

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Tout le film, mais surtout le speech de Ned Beatty, évidemment. Je tuerais pour écrire comme ça. Et diriger des acteurs comme ça. Et réaliser comme ça.

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Toutes les ruptures de ton. Les coups de pieds joints. Et la composition. Bon, de ça Tony Zhou vous parlera mieux que moi.

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Chaque putain de seconde du film.

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Tout, absolument tout, du logo Columbia au générique de fin.

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Le moment où il y a une course-poursuite, c'est pas mal.

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Le moment où ce mec a un corps élastique qui fait des trucs humainement impossibles, c'est chouette aussi.

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La folie avec si peu de moyens. Les images en couleur en plein milieu du noir et blanc, quelle énorme paire de couilles.

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La longueur des plans qui permet de capturer un truc que la vraie vie offrira jamais.

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Pareil. Avec du stead.

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Ce qui me fascine avec ce film, c'est que le design incroyable de Rob Bottin reste moins gravé dans ma mémoire que la caméra qui se balade toute seule dans les couloirs, le travelling vers la poignée de porte qui bouge, le plan sur la cabane éclairée au milieu de la nuit, le plan sur Bennings qui marche seul dans la neige avec l'alarme en fond, etc. Bref, par des plans simplissimes qui prennent tout leur sens et leur puissance traumatique du fait qu'ils sont insérés dans un découpage fluide et mortellement efficace. Contient tout le pouvoir du cinéma, tout simplement.

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Le cartoon, le bordel anar de gros sale gosse.

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Je me sentirais con d'en parler, je passe mon tour pour celui-ci.

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Faire exister tout un monde dans un décor (ou plutôt un non-décor), dans un film qui commence comme du théâtre et finit comme du cinéma c'est juste raaah. (en plus paye ton casting de dingue)

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Quasi rien, juste des visages et une incroyable pureté

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L'atmosphère, le montage, la badassitude de Ray Liotta.

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Pas du cinéma-vérité mal branlé, mais le regard objectif d'une stead fataliste. Du cinéma "socialement conscient", mais du cinéma quand même, le genre qui te chope par la gorge et te lâche pas.

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Okay, pas le choix le plus évident, mais Steven qui reprend avec génie la forme des thrillers 70s (les zooms !!!) pour raconter un voyage métaphysique sans espoir, j'avoue que ça me parle pas mal. (oui, j'ai bien dit "pas forcément les meilleurs", hein, sinon j'aurais mis Raiders. Ou Jaws. Ou ET. Ou Duel. Bref.)

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La fin. Jamais rien vu d'aussi violent.

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"C'est par la peau qu'on fera rentrer la métaphysique dans les esprits." Antonin Artaud

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Le jeu de Dana Andrews, habité par cette histoire de rédemption méconnue. Le monde doit voir ce film.
(Pour Preminger j'hésitais avec Anatomy of A Murder parce que c'est quand même dingue aussi, mais bon il est plus connu. Pour la petite histoire c'est même le film qui a a donné à Paul Schrader l'envie de se lancer dans le métier. Voilà, on s'instruit en s'amusant, c'est merveilleux)

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Un condensé de tout ce qui est bien dans le cinéma / la vie, régurgité dans une narration déconstruite parce qu'au final on s'en branle de comprendre ce qui se passe ou non, et Lynch a tout à fait compris ça. Tu aimes le film noir, les zooms, les accélérés, le mystère, l'horreur, l'humour, la violence, les poursuites, les rêves, les raccords dans l'axe, le metal, le sexe ? Prends tout ça en vrac et plus encore, c'est pour toi.

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"Tout ce dont vous avez besoin pour faire un film, c'est d'une fille et d'un flingue", disait Godard.
Bah il disait de la merde, sans James Cagney ça vaut rien.

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Ce fétichisme des armes, merde. L'apparition quasi-religieuse de Peggy Cummins.
Que faire quand on a pas de sous et qu'on se repose sur un scénar qui vaut ce qu'il vaut ? Il suffit d'être un réal de génie. Je comprends pas pourquoi si peu de gens y pensent.

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C'est bancal mais c'est un concentré de fantasmes hallucinant. L'ouverture = da bomb.

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D'autant plus jouissif que ça commence pas top, super cheap, puis que ça enchaîne des plans soignés et des idées visuelles incroyables au fur et à mesure que ça avance.

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Déjà écrit dessus ailleurs flemme "L’histoire passe d’une ambiance à une autre, démarrant petit à petit comme un huis clos angoissant avant de virer vers le procedural policier à la minutie jouissive puis de s’embourber dans une atmosphère urbaine poisseuse franchement inconfortable (rien ne nous y est épargné) pour finalement atterrir sur un final d’un humanisme déchirant asséné par un habitué du genre qui parvient pourtant toujours à les balancer au moment où on s’y attend le moins, l’enfoiré.

Le tout dans une mise en scène d’une fluidité et d’une efficacité sans pareilles, une science de la composition, du rythme, des mouvements d’acteurs qui n’aurait rien à envier à une comédie musicale, hé oui.

Les géants Toshiro Mifune (industriel aux abois) et Tatsuya Nakadai (jeune flic impétueux) mettent au placard leur légendaire rivalité pour retrouver et appréhender, par la seule force de leurs swags respectifs, un méchant au charisme indiscutable auquel je trouve de faux airs de Norman Bates quand il ne porte pas [ses] formidables et très cinégéniques verres miroirs." Voilà, j'ai pas mal raison je trouve.

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L'espoir, la vie, tous ces trucs-là.

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Ce film qui a l'air de rien au départ mais devient de plus en plus stylisé (le trav latéral, le verre, les dutch angles, tout ça) plus il devient pervers.

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Les dialogues. Et cette exposition. Et tout. Bref.