Cinéma bis made in Cinecitta : les péplums

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c'est le film fondateur qui va déclencher la vogue du péplum. Steve Reeves, ex-Monsieur Univers et idole d'un certain Arnold Schwarzenegger qui dans sa petite chambre d'ado en Autriche, tapissait ses murs de ses posters, était un superbe athlète aux muscles impressionnants, mais aussi un acteur plutôt correct. Contrairement à ce qu'on croit, ce film n'est pas le meilleur de la série, on n'y voyait pas les 12 Travaux, le titre français étant dû à une erreur des traducteurs... mais il y avait la belle Sylva Koscina et la superbe photo de Mario Bava

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suite au succès colossal des "Travaux d'Hercule", Steve Reeves tourna cette fausse suite sous la direction du même réalisateur, mais le film était un peu moins réussi même si on y trouvait de très belles femmes.

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ce fut la plus importante production européenne de l'après-guerre, avec Michèle Morgan qui y tombe amoureuse de son futur mari, Henri Vidal un superbe athlète lui-aussi... on y trouvait aussi Michel Simon et Gino Cervi

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une grandiose production de Dino de Laurentiis illustrant quelques épisodes de "L'Odyssée" d'Homère, pour son épouse Silvana Mangano qui incarnait ici Pénélope et Circé, mais avec aussi un Kirk Douglas rusé et rageur, et Anthony Quinn dans le rôle du méchant

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une véritable épopée soignée avec Georges Marchal (qui mènera une belle carrière italienne la France le boudant) Ettore Manni (spécialisé dans les rôles de méchants perfides) et la belle Linda Cristal au charme latin... les scènes de batailles, les décors somptueux et la figuration importante témoignent d'une qualité orchestrée par un maître du genre

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une belle réalisation sur l'Empire byzantin, avec Gianna Maria Canale dans le rôle de Théodora, et Georges Marchal en empereur Justinien, on y trouve aussi d'autres acteurs français et la grecque Irène Papas (qui se fera vraiment connaître dans "Zorba le Grec")

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grosse production au budget important pour cette reconstitution du siège de Carthage, orchestrée par Carmine Gallone, un spécialiste connu déjà pour le péplum "Scipion l'Africain" alors que ce n'était pas la mode...la légende veut qu'il ait pu s'offrir le luxe de brûler les gigantesques décors de "Ben-Hur" laissés à l'abandon. On y trouvait 2 acteurs français de poids : Pierre Brasseur et surtout Daniel Gélin dans le rôle d'un fourbe à la mine patibulaire

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une belle fresque sur la reine Zenobie, reine de Palmyre, incarnée par la pulpeuse Anita Ekberg... le reste du casting valait le détour : Chelo Alonso la brune brûlante du ciné italien, le fringant Georges Marchal, et Gino Cervi, Folco Lulli et un autre Français qui fera carrière en Italie, Jacques Sernas

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une belle co-production avec la France où l'on trouvait la ravissante Mylène Demongeot qui tombait dans les bras puissants de Steve Reeves, tous 2 sous la direction du grand Jacques Tourneur

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un gros casting ici, avec la superbe Rhonda Fleming, la rousse la plus incendiaire d'Hollywood, Fernando Rey, Ettore Manni, Dario Moreno et surtout Serge Gainsbourg qui était spécialisé à l'époque dans les rôles perfides, il est vénéneux à souhait

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une farce un peu lourde avec Alberto Sordi dans le rôle de Néron qui tentait d'imiter Peter Ustinov dans "Quo Vadis", aussi Gloria Swanson dans le rôle de sa mère Agrippine, Vittorio de Sica dans celui du sage Sénèque, et la toute jeune Brigitte Bardot dans celui de l'épouse Poppée... le film reste célèbre pour la scène du bain de lait

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Jeanne Crain qui fut une belle ténébreuse à Hollywood y incarne la mythique reine Nefertiti, bien épaulée par Edmund Purdom, Amedeo Nazzari et Vincent Price en grand prêtre maléfique

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une co-production italo-française soignée d'après l'oeuvre de Flaubert, avec le plus "italien des Français" à Cinecitta, Jacques Sernas en vedette ici dans le rôle de Matho, et Jeanne Valérie dans celui de Salammbô... on y trouve aussi Arnoldo Foa et encore Edmund Purdom (qui venait de faire 2 péplums à Hollywood : "L'Egyptien" et "le Fils prodigue")

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un bon péplum avec un beau casting : Pedro Armendariz, le beau Giuliano Gemma, la superbe Antonella Lualdi, et le culturiste noir Serge Nubret

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Mario Bava sera plus à l'aise dans l'épouvante, mais il a livré quelques bons péplums dont celui-ci avec Reg Park, l'un des bons interprètes du rôle d'Hercule, même s'il était moins bon acteur que Steve Reeves... on y trouve Christopher Lee en méchant

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encore Reg Park dans ce qui peut être considéré comme un des meilleurs films de la série des Hercule

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avec Brad Harris, très musculeux mais médiocre acteur, ce qui n'en fait pas un des meilleurs films de la série, c'est la présence de Serge Gainsbourg encore qui sauve presque le film par son jeu mielleux qui convient parfaitement au type du perfide des péplums

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le film bénéficie de la présence de Gordon Scott à la carrure plus modeste mais c'était un bel athlète et surtout un bon acteur qui avait aussi incarné Tarzan à Hollywood

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c'est Brad Harris qui incarne un Hercule très moyen dans cette association de 2 colosses mythiques, mais avec encore Serge Gainsbourg en méchant mielleux

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Kirk Morris à la musculature imposante sera un assez bon interprète du rôle, ici Pietro Francisci ratisse tous les héros antiques connus pour un résultat assez correct

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ce film ne m'a pas laissé un souvenir impérissable

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Peter Lupus qui sera ensuite le Willy de la série "Mission impossible" imposera son impressionnante carrure de culturiste sous le nom de Rock Stevens, dans ce péplum très honorable

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ici, c'est Mark Forest en Hercule qui possédait sans doute la plus impressionnante carrure d'athlète à l'époque, il se livre à quelques exercices de force bien mis en valeur par Cottafavi qui cadre en gros plan les muscles au travail

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Dan Vadis fut un Hercule d'assez bonne tenue, il est épaulé par la belle Marilu Tolo et Piero Lulli

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le film qui ne voulait pas faire confusion avec la prod US du même titre, fut ensuite distribué sous le titre "Hélène reine de Troie", mais le vrai héros c'était un Apollon d'acier surnommé le Lion de Thèbes (d'où le titre italien) incarné par Mark Forest débarrassé de Hercule ou Maciste... on y trouvait Yvonne Furneaux en Hélène, mais le film est quand même moins brillant que la version américaine de Robert Wise

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Maciste est avec Hercule l'autre grand héros musculeux et intemporel du ciné italien, c'est Kirk Morris qui s'y colle, un beau culturiste qui ici suit une sorte de parcours initiatique aux enfers, dans un ton inhabituel et dans des décors baroques, une réalisation étonnante de Riccardo Freda

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Gordon Scott incarne Maciste dans cette co-réalisation de Sergio Corbucci (qui réussira mieux dans le western) et de Giacomo Gentilomo, il y retrouve Jacques Sernas

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avec Mark Forest, le plus impressionnant des culturistes ayant incarné Maciste... sa puissante musculature, son visage latin en ont fait un acteur charismatique qui brillait le torse luisant et sanglé dans ses slips antiques

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encore Mark Forest qui ici retrouve Marilu Tolo, type de la brune perfide qui contrastait avec les blondes virginales aux toges diaphanes

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ici, c'est Reg Park qui quittait le pagne d'Hercule pour celui de Maciste dans ce qui reste probablement l'un des meilleurs films de la série