Cinéphagie 2023 - Liste commentée -

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SPOILER

01/01/23

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Le début était très drôle, et avait clairement réussi à aiguiser ma curiosité. Mais très rapidement j'ai fini par juste le trouver niais, à défaut d'être touchant (ce qu'il semble désespérément essayer d'être). La faute à cette mise en avant pendant presque les 3/4 du film que tout le monde semble être "contre" David, à lui faire des reproches / se moquer de lui / l'infantiliser, voire même l'utiliser pour son ami avocat. Tout l'inverse de ses enfants qui l'adorent toutes et tous, sans exception. Pour un final bien guimauve, où tous ses soucis s'envolent subitement, dans une espèce de Deus Ex Machina cheum (l'argent de son père), et où tout le monde l'aime enfin. Même lui finit par s'aimer avec cette idée qu'il aurait enfin fait le bon choix, sa grande question existentielle. Et puis ce cheminement sur le fait de devenir un bon père.. alors qu'au final il n'a pas vraiment changé. Il a toujours été un mec gentil, juste un peu perdu, retardé à sa manière... M'bof.

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02/02/23

Je connaissais déjà la pâte Burtonienne, donc pas de grande surprise, je savais être le public pour. En plus le stop motion m'a toujours fasciné. Aussi, les chansons passaient pour la plupart étrangement assez bien (vu en VO) alors que je ne suis pourtant pas un fan en général, et qu'en plus il y en a vraiment beaucoup. Pas un énorme coup de cœur non plus, parce qu'au-delà de tout ça il ne m'a pas particulièrement touché, même si le peu d'histoire se suit assez bien. Juste que c'est putain de beau quoi.

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03/03/23

SPOILER

Vraiment dommage. Toute la première partie jusqu'à ce que les gamins décident eux aussi de ressusciter des bestioles à tour de bras était vraiment cool : la scène d'ouverture, le pitch, l'ambiance, le stop motion. Et puis après ça part en grand n'importe quoi (même si la tortue t-rex est drôle). J'avais presque l'impression de regarder un autre film. Et puis oui le happy ending, moarfh. Salauds de Disney. Ça m'a donné envie de voir le court métrage original cela-dit.

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04/04/23

Je l'ai lancé sans savoir à quoi m'attendre, si ce n'est à être impressionné, et ce fût le cas ! L'idée est vraiment bonne, super bien réalisée, et tient parfaitement en 1h00. J'ai beaucoup aimé ce style un peu de bric et de broc en très loufoque. Même si la scène à la toute fin avec les deux personnages l'était peut-être un peu trop. Quoi qu'il en soit une sacré curiosité à ne pas manquer !

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05/05/23

SPOILER

Ambiance incroyable, réalisation ultra léchée, avec son lot de scènes bien marquantes. L'idée de dévoiler le tueur quasi immédiatement, et qu'il se fasse dans la foulée choper, allant même jusqu'à avouer ses crimes sans qu'on lui mette plus que ça la pression : whaou ! En lisant rapidement le pitch je m'attendais à ce que le réalisateur joue avec les codes, notamment avec le supposé "good guy" qui est un proxénète, etc. Mais à ce point... c'était vraiment déroutant. Parce qu'en plus d'être un proxénète, il n'y a que très peu d'éléments qui poussent vraiment à empathiser avec le personnage. Ça reste un gars mis en scène comme écœurant, violant, cupide, et même stupide, persuadé que le tueur voulait juste vendre ses filles, et non les tuer. Alors que les flics eux y croient (même s'ils sont pas fute-fute non plus, faut pas déconner). Et le peu d'humanité qu'il lui est insufflé se fait de manière assez habile avec les interactions qu'il a avec la petite fille, forme de relation d'amour haine, miroir réfléchissant de sa mère. C'est de sa faute si elle est morte. Il le sait. Elle le sait. Et c'est terriblement violent à voir.

En soit je m'apprêtais presque à mettre un 8 ou un 9 sans sourciller, allant jusqu'à lui pardonner de parvenir à globalement poser un récit assez crédible tout en permettant cette étrangeté que littéralement personne ne parvienne à trouver cette fichue planque alors que le périmètre de recherche pouvait être établi très aisément, comme montré lors de la scène avec la carte sur le chantier vers la fin. Sauf que non. Il y a eu cette fichue scène dans la boutique. Ça m'a vraiment sorti du film, très frustrant. Mais bon, comme j'ai pas pour autant envie de mettre une note sanction, on reste sur un bon 7.

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06/06/23

Tellement frustrant... La même situation qu'avec The Chaser, mais en pire : une première partie incroyable, avec une montée en tension folle, le personnage de Carrie absolument bouleversant (ouais les histoires de bully ça me touche, ça aide) et... patatra.

SPOILER

Toute la partie après le bal était ridicule au possible. J'veux dire, le film a globalement des aspects ridicule : quand Carrie se prend une énorme baffe dans la tronche par la prof de sport dans la scène d'introduction, ça m'a fait rire aux éclats tellement c'était disproportionné alors qu'elle venait juste de lui faire un câlin et jouer le rôle de la figure protectrice (qu'elle assumera merveilleusement bien jusqu'à la (sa) fin). Quand littéralement personne si ce n'est la prof soit un minimum ouvertement du côté de Carrie, à remettre en question le fait que, tout de même, elle a un peu rien fait la pauvre, pourquoi on la déteste en fait ? Quand Carrie utilise ses pouvoirs avec le "bruitage du couteau de Psychose", qui sonne juste ridicule (même si j'imagine que pour l'époque c'était ptet flippant). Mais après le bal, c'est le festival. Les deux zigotos qui essaient de toute évidence d'écraser Carrie, wtf ? Carrie qui parvient pas à utiliser ses pouvoirs pour sortie de sa maison en flammes alors que visiblement ils se déclenchent systématiquement quand elle est en position de stresse/danger wtf ? Carrie qui tourmente la seule nana qui lui voulait à peu près du bien wtf? (ok ptet qu'elle le savait pas après). Et puis même globalement, toute cette partie semble tellement longue, tellement artificielle tellement... inutile ?

Et ça me frustre horriblement, parce que j'avais eu mon climax avec le bal, j'avais eu ma catharsis, et bam, c'est comme si on était venu détruire mes rêves. J'aurais tellement aimé que la mère soit laissée de côté, où qu'on comprenne qu'elle se soit donnée la mort (même si moins cohérent). Tout sauf le fait qu'elle veuille "juste" tuer sa fille, et qu'en retour elle se fasse buter. C'était plat et prévisible au possible. Après je n'ai pas lu Carrie. Je ne sais donc pas où se situent les éventuelles libertés. Mais c'est clair qu'après avoir vu le film, j'ai d'autant plus envie de comprendre plus en détails ce qui clochait.

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06/01/23

Non mais oui mais non. Vieux film. Ok. Petit budget. Ok. Instaurateur d'un genre donc forcément c'est du vu et du revu ok. Mais là j'ai plus subi le film qu'autre chose là. Y avait aucune pression, aucune crainte. Un chouilla d'ambiance à la limite. Et les hurlements à la fin... quelle horreur. Peut-être que j'aurais dû y aller en me disant que c'était à prendre au 45ème degré, et puis hop. Mais non. J'y connais rien en slasher donc j'y suis allé la fleur au fusil et youpla. Cruelle erreur. Je mets une note pas trop dégueu non plus parce que j'ai trouvé que ça jouait globalement bien (rien ne m'a choqué en tout cas, sauf le vieux, mais ptet que c'était un effet comique je sais pas), et que certaines prises étaient intéressantes, comme celles qui mettaient en avant les restes de cadavre (en zoomant sur du plastique du coup mais well), et bien sûr la toute dernière avec le soleil. Mais sinon c'est tout. Heureusement que c'était pas long.

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07/01/23

Tout ce qui touchait au monde des... rêves (?) était fascinant. Le faune, le Pale Man, whaou ! Pour le reste, qui compose pourtant l'essentiel du film : rien de très palpitant. Le côté extrêmement manichéen n'aidant pas. Même si je peux comprendre qu'il y avait pour volonté de ne pas humaniser le fascisme. Je pense que ce n'est juste pas trop mon type de films.

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08/01/23

Je ne m'attendais à rien, et ça a été une grosse grosse claque. C'est sobre, poignant, et extrêmement bien incarné. Dans le haut du panier de ce que j'ai pu voir niveau danois avec The Hunt et les Pusher.

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08/01/23

Typiquement le type d'esthétique qui me parle, une tuerie visuelle, même 50 après ! Rien que pour ça je mets 8, même si le reste est assez soporifique, on va pas se le cacher. Ça m'a donné envie de lire le livre.

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08/01/23

Dans le très haut du panier des films d'action que j'ai pu voir ever, alors que ce n'est pourtant pas mon genre préféré à la base. C'était drôle, rythmé, et incroyablement classe. Et quelle fin ! Très impatient de voir sa suite.

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09/01/23

Assez décevant. J'avais beaucoup aimé le précédent, aussi bien pour ses scènes d'action extrêmement dynamiques, son humour, et sa capacité à se foutre intelligemment de la gueule des films d'espionnage. Cette suite fait tout comme Services secrets, mais en moins bien. Je n'ai pas réussi à retrouver cette créativité qui m'avait si agréablement surpris. Tout semble plus convenu, plus fade. Ça reste correct, mais le 1 ce serait clairement suffit à lui-même.

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11/01/23

Critique en ligne : https://www.senscritique.com/film/enter_the_void/critique/282707000

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12/01/23

Très bon Western, avec une intrigue, des personnages, et une mise en scène qui tiennent bien en haleine. Un fondateur du genre qui n'a pas pris une ride.

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13/01/23

Lourdingue. L'humour est la plupart du temps fatiguant au possible, ce qui est un peu embêtant puisqu'il s'agit d'un constituant assez important du film. Le propos est balancé avec les gros sabots... Jean Dujardin, la scène de voiture, la fausse pub et la fin sont cool par contre.

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14/01/23

Je continue mon épopée des slashers avec ce La Nuit des Masques, après Massacre à la tronçonneuse. Le visionnage était moins éprouvant, et au moins cette-fois ci à aucun moment agaçant, mais ça fait toujours autant kitsch aujourd'hui. La piètre performance de la plupart du cast n'y aidant en rien. La scène d'intro était cool cela-dit, et toute la séquence de fin avec le fait que le tueur semble immortel apporte une petite saveur en plus. Bonne ambiance dans l'ensemble aussi. Mais sinon, bah je n'ai à aucun moment ressenti la moindre tension. Niveau horreur pour le même réal, La Mouche m'avait clairement plus fichu les pétoches.

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14/01

Grâce à The Descent, je sais que je ne suis effectivement pas claustrophobe. Je sais aussi que l'avalanche de screamers ça me fatigue très vite. Surtout quand ils sont prévisibles. Un peu chiant comme visionnage du coup. La fin est cool cela-dit.

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15/01/23

Un huis clos horrifique au cachet fou. Intemporel. J'ai beaucoup aimé cette sobriété dans la mise en scène, et la bande-son porte vraiment bien l'ensemble. Sans mentionner cette fin... Whaou. Je commençais vraiment à désespérer de trouver un classique de l'horreur qui me parlerait, mais c'est enfin chose faite.

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16/01/23

Je me lance enfin dans cette fameuse trilogie, avec un premier volet efficace de bout en bout. Tout a de la gueule en fait : John Mc Clayne est tordant dans son adulescence, le flic qui lui aussi ne demandait à la base rien à personne et qui incarne à merveille le rôle de best buddy d'un soir, et ce grand vilain... fascinant dans son écriture, avec juste ce qu'il faut de sadisme pour le rendre inquiétant, sans pour autant en faire des caisses, ce qui évite le côté générique. Aussi, pour un film de 1988, les scènes d'action ont super bien vieilli, c'est assez bluffant. Seul reproche, je l'ai trouvé un peu longuet dans sa dernière partie. Mais sinon, c'était un régal. Très impatient de check 58 Minutes pour vivre !

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18/01/23

Piège de Cristal m'a clairement fait plus rêver. J'ai plus eu l'impression ici de voir un film d'action lambda, même si ça fait bien évidemment toujours plaisir de suivre ce bout en train de McClane. Toute la séquence de fin avec le kérosène est incroyable cela dit.

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19/01/23

Plus épatant que son prédécesseur, pour sûr. Mais surtout, infiniment plus inventif. L'idée de faire tourner en rond McClane pendant toute une partie du film, voire même le spectateur, en plus d'être bien trouvé, permet de donner lieu à des scènes marquantes, aussi bien pour l'adrénaline qu'il s'en dégage que pour leur comique. Un aspect comique d'ailleurs d'autant plus présent dans ce volet, mais surtout, plaisant. Alors que 58 minutes pour vivre semblait vouloir à tout prix enchaîner les punchlines à la McClane en se disant qu'il y en aurait bien une à un moment qui ferait mouche, ici, c'est le duo Willis Jackson qui dépote. Bon point pour le méchant aussi.

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22/01/23

Bon. J'ai essayé de retourner le problème dans tous les sens depuis mon éprouvant visionnage d'hier soir, mais force est de constater que malgré tout ce que j'ai pu lire sur le personnage qu'est Lars von Trier et les apparentes intentions derrière ce The House that Jack built : non. Juste non. Je garde de bons souvenirs de Melancholia, Nymphomaniac ne m'avait pas du tout parlé, mais là... Ce n'est pas tant que j'ai été choqué. Les pires saloperies d'internet on su me créer une carapace en titanium avec les années. J'ai même un peu ri par moment, parce que l'humour noir, au moins, ça peut un peu me parler si c'est un minimum bien fait. Je n'ai juste la plupart du temps rien éprouvé. Un peu de malaise peut-être parfois, quand les "incidents" semblent tirer en longueur. Mais certainement pas l'empathie ressentie par Durendal (j'suis quand même allé voir ce qu'il en pensait). Ni de réflexions particulières sur le statut de l'art, ou que sais-je. J'ai pourtant sincèrement essayé de me laisser porter, me concentrer sur ce que je pouvais ressentir à défaut de comprendre où LVT voulait en venir (peut-être aurais-je dû faire l'inverse), mais non, rien n'a pris. En fait, je pense que consacrer une soirée entière aux divagations d'un névrosé n'est que moyennement ma came.

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23/02/23

SPOILER

Lancé sans attente ni information particulière. J'ai plutôt bien accroché au délire, et Sam Worthington porte bien l'ensemble. Beaucoup semblent avoir lâché très rapidement, au motif qu'on capterait que le perso est dans un délire paranoïaque, et que donc il n'y a pas de trafic d'organes ou que sais-je. Personnellement j'ai capté dès le moment où il s'est relevé de sa chute, puisque sa femme ne semblait pas du tout réagir au fait qu'il l'avait poussé ultra violemment juste à l'instant. Ça ne m'a pas empêché de tout de même me poser des questions, puisque je souhaitais savoir à quel point il était dans son délire. Bon, finalement il l'était à 100 %. Les interactions avec le personnel médical et les deux flics ultra fucked up (entre autre) participent à créer un effet un peu too much, et la psychiatre qui s'improvise détective nous sortent in fine de la super ambiance posée. Dommage.

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26/01/23

Ma foi, ça se suivait bien. L'interprète incarnait un film rouge assez prenant, et sa relation avec son mari et son enfant est plutôt touchante et cohérente. Pas grand chose à redire. Dans son genre, c'est un film qui vaut le coup d’œil. Moyenne un peu sévère à mon sens.

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26/01/23

Je voulais quand même tenter le coup à force d'entendre des "j'annonce coup de pied latéral en pleine face" et autres envolées lyriques depuis des années au sein de mon groupe de potes, mais non. Le visionnage a été éprouvant. 2 scènes qui m'ont fait sourire, une rire (la défenestration de Bruce Lee). Pour le reste c'était juste... lourd ? Pas mon type d'humour. L'impression de voir deux types défoncés en fin de soirée qui disent tout ce qui leur passe par la tête. Sauf que j'suis obligé de rester à côté pendant 1h30.

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27/01/23

SPOILER

Pourquoi pas. Dans le genre thriller psychologique, j'ai vu La Fracture récemment, et clairement 10 Cloverfield Lane est bien au-dessus. Tout simplement parce qu'on doute. Du début à la fin, tout nous laisse croire que le ravisseur est juste un complotiste survivaliste. Même la scène avec la nana qui se tape la tête contre la vitre, on peut se dire "si ça se trouve c'est une complice complètement barge, c'est pour nous induire en erreur" blabla. Et ça permet de vraiment créer une super connexion avec Michelle. J'avais quasiment à chaque fois l'impression que j'aurais fait la même chose qu'elle, c'était bluffant. Et puis on arrive à la fin. Moi aussi j'ai soufflé quand elle a retiré son casque pour respirer, après avoir vu les oiseaux dans le ciel. Et moi aussi j'me suis dit "oh merde" à la vue du vaisseau spatial au loin. Et malheureusement, c'est là que j'aurais aimé que le film s'arrête. Parce que l'après, même si ça permet de donner une saveur hybride inattendue au film, j'ai trouvé que ça apportait pas grand chose. Tout le reste était incroyablement prenant sinon. La prestation du cast over the top!

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29/01/23

Pesant et sobre. Efficace dans son genre. Après pour avoir un peu lu Rainbows : faut y aller pour me choquer avec l'univers carcéral ahah. Je regarderai ptet Dog Pound du coup.

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29/01/23

Vu au cinéma.

J'étais tout de même curieux de voir ce qu'il en retournait de ce Babylon, après tant de retours encenseurs. Bah ça n'a pas loupé : j'ai adoré. Il y a une énergie ensorcelante qui se dégage du film, une exubérance de toutes ces scènes qui s'enchaînent sans jamais trop se ressembler, une sincérité (je la suppose du moins) de la part du réalisateur dans le fait de déclarer sa flamme au cinéma, de lui aussi "vouloir faire partie de quelque chose qui le dépasse"... Et l'histoire d'amour m'a un peu touché. Et j'ai rigolé plein de fois aussi, parce que le film est vraiment drôle. 3h00 qui sont passées à une vitesse folle. J'ai qu'une envie maintenant : m'écouter la BO en boucle tous les matins de la semaine qui vient.

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30/01/23

Photo au poil. Tous les passages dans les tranchées prennent au trip comme jamais. La deuxième partie tire toutefois horriblement en longueur, avec son lot de scènes très dispensables. Sentiment très désagréable que le film peine à s'y retrouver entre d'une part un aspect très réaliste, et donc immersif, et un personnage central quasi invincible, avec lequel j'ai donc eu beaucoup de mal à connecter. Un 7/10 tout de même, mais très timide.

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02/02/23

Littéralement tout est aux fraises. Le scénario est en carton pâte, le pathos est poussé à l’écœurement, les scènes d'action sont pour la plupart pas bandantes pour un sou (c'est à peine si on remarque si l'exosquelette est présent), le rythme est épileptique, les antagonistes sont manichéen au possible, et pour couronner le tout il y a de bonnes incohérences bien vilaines. Deux trois scènes qui ont un semblant de gueule, et les 20 grosses premières minutes qui passent assez bien, mais sinon c'était juste pénible.